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KB5035853 : la dernière mise à jour de Windows 11 peut faire planter votre PC !

lundi 18 mars 2024 à 20:49

Le 13 mars 2024, Microsoft a publié la mise à jour KB5035853 pour tous les utilisateurs de Windows 11 semble poser un problème à certains utilisateurs : un écran bleu de la mort est généré sur le PC, juste après la connexion à une session. Voici ce que l'on sait.

Pour en savoir plus sur le contenu de cette mise à jour à destination de Windows 11 23H2 et Windows 11 22H2, vous pouvez consulter ces articles :

De façon générale, la mise à jour cumulative KB5035853 s'installe correctement sur l'ensemble des machines Windows 11. Par contre, c'est suite au premier redémarrage effectué après l'installation de la mise à jour que les ennuis ont commencé pour certains utilisateurs.

Bien que l'ordinateur démarre correctement, il plante suite à l'ouverture de la session utilisateur et génère un écran bleu de la mort ("Blue screen of death") avec le message suivant : "THREAD_STUCK_IN_DEVICE_DRIVER", comme le rapporte le site WindowsLatest. Néanmoins, ce message d'erreur n'est pas le seul puisque d'autres utilisateurs évoquent un écran bleu de la mort avec l'erreur "MEMORY_MANAGEMENT" ou encore "DPC_WATCHDOG_VIOLATION".

Les effets de bords semblent aussi variés, car il est question de ralentissements de la machine, de l'augmentation du temps nécessaire pour démarrer le PC, ou encore de bugs audio. Dans le pire des scénarios, la machine peut également redémarrer en boucle suite à l'installation de la mise à jour KB5035853.

Par exemple, voici un témoignage que nous pouvons lire sur ce fil de discussion Reddit : "Nous avons des problèmes avec les Lenovo L13 avec Ryzen Pro 7 après cette mise à jour, les machines entrent dans une boucle demandant le code Bitlocker. Nous avons au moins 6 de ces machines sur le site d'un client qui font cela."

Pour le moment, difficile de comprendre pourquoi des machines rencontrent des problèmes, tandis que d'autres non. De plus, Microsoft ne s'est pas encore exprimé sur ce problème. Pour l'heure, la seule solution consiste à désinstaller la mise à jour à l'origine du dysfonctionnement.

Source

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Déployer une instance Windows Server 2022 sur le Public Cloud d’Infomaniak

lundi 18 mars 2024 à 18:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons partir à la découverte de l'offre Public Cloud de l'hébergeur suisse Infomaniak. Ce sera l'occasion de vous présenter le tableau de bord et l'interface de gestion avant de vous expliquer comment déployer une instance Windows Server 2022 en quelques minutes.

II. Quelques mots sur Infomaniak

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il me semble important de vous présenter l'hébergeur Infomaniak, ainsi que ses valeurs. Créé en 1994, en Suisse, ce fournisseur Cloud propose une large gamme de services : hébergement web, hébergement WordPress, serveur VPS, infrastructure Public Cloud, housing, etc.... Sans oublier la solution collaborative éthique kSuite qui regroupe des fonctions de stockage en ligne de type Drive, un système de visioconférence, de messagerie électronique, de chat, etc. Dernièrement, Infomaniak a lancé sa propre intelligence artificielle souveraine accessible au travers d'une API.

Aujourd'hui, Infomaniak compte plus d'un million d'utilisateurs et plus de 200 collaborateurs.

Au cœur des priorités d'Infomaniak, il y a la sécurité des données, le respect de la vie privée et l'écologie. L'intégralité des données des clients sont stockées dans des centres de données (Tier 3+) conçus par Infomaniak et situés en Suisse. Ceci est en adéquation avec la volonté d'Infomaniak de proposer des solutions souveraines et adaptées aux données sensibles.

Sur le plan de son empreinte écologique, le fournisseur cloud suisse effectue un travail remarquable depuis 2007 ! Le Green IT est dans l'ADN d'Infomaniak : au-delà de réduire sa consommation en énergie, l'hébergeur utilise exclusivement de l’énergie renouvelable, construit ses propres centrales solaires et prolonge la durée de vie de ses serveurs jusqu’à 15 ans pour limiter son impact au maximum sur la Planète. De plus, Infomaniak ne climatise plus ses data centers depuis 2013, compense à 200% la totalité de ses émissions de CO2, et va encore plus loin avec son nouveau data center D4.

Comme l'explique cet article, ce data center n’a aucun impact sur le paysage, car il est construit sous le parc d’un écoquartier. Son originalité ? Il revalorisera 100% de l'énergie consommée par l'infrastructure et la chaleur dégagée sera utilisée pour le chauffage de milliers de ménages en hiver et pour chauffer l'eau des sanitaires en été. "Cette innovation fournira à pleine capacité 12 750 MWh soit l’équivalent de 5500 tCO2 de pellets par an pour chauffer jusqu’à 6000 ménages", peut-on lire sur le site officiel.

III. Le Cloud Public Infomaniak

Le Cloud Public Infomaniak correspond à une offre de service de type IaaS où vous pouvez déployer l'infrastructure correspondant à vos besoins et ceux de votre organisation : instance serveurs (CPU/GPU), object storage (compatible S3), stockage bloc (Ceph/Cinder), réseau haute performance, etc.

Ce qui est intéressant, c'est qu'en plus d'être une solution européenne et souveraine, les services d'Infomaniak sont moins coûteux en comparaison de ceux proposés par les géants américains : Microsoft Azure, Amazon Web Services (AWS) et Google Cloud Platform. Consultez cette page pour en savoir plus.

Voici un exemple fournit par Infomaniak :

Comparaison tarif Infomaniak Azure AWS Google

Un calculateur en ligne vous permet d'estimer votre consommation, ce qui peut être un exercice intéressant, notamment si vous avez déjà des services chez un autre fournisseur.

Tous les tarifs par heure ou par mois sont disponibles sur cette page :

D'un point de vue technique, le Cloud Public d'Infomaniak s'appuie sur la technologie de Cloud computing open source OpenStack. Il s'agit d'une solution populaire reconnue dans le monde entier et utilisée par des centaines de fournisseurs Cloud, ainsi que des organisations. OpenStack peut être utilisé sur une infrastructure locale, hybride ou entièrement Cloud.

Grâce à une API et au fait qu'OpenStack soit une technologie ouverte, vous pouvez utiliser d'autres outils populaires pour gérer et déployer votre infrastructure : Terraform, Ansible, Docker, Kubernetes, etc....

Lors du déploiement d'une instance de type "serveur virtuel" sur le Cloud Public d'Infomaniak, vous avez le choix entre plusieurs images prêtes à l'emploi, aussi bien en Linux (Debian, Ubuntu, Oracle Linux, Arch Linux, Alpine Linux, Red Hat Enterprise Linux, etc.) qu'en Windows Server avec une prise en charge de Windows Server 2019 et Windows Server 2022.

La gestion de ses projets Public Cloud s'effectue à partir de l'interface Manager d'Infomaniak, où vous pouvez retrouver l'ensemble de vos services. Chaque "tenant" Public Cloud est associé à un ou plusieurs projets, où chaque projet à ses ressources, ses utilisateurs, etc... Ce cloisonnement est intéressant pour effectuer une séparation par projets ou par clients selon nos besoins.

A. Créer un projet

La première étape consiste à créer un nouvel environnement avec un projet. Ceci va permettre d'avoir un accès à OpenStack avec un utilisateur dédié. Cette étape s'effectue facilement. Il suffit de se laisser guider par l'assistant.

Une fois cette première étape complétée, nous devons nous connecter à l'interface d'OpenStack à l'aide de notre nouvel utilisateur.

Infomaniak - Public Cloud - Connexion OpenStack

Voilà, nous sommes sur l'interface OpenStack !

C'est ici, que nous allons pouvoir créer nos instances, c'est-à-dire nos serveurs virtuels, mais également configurer les réseaux, le stockage, etc... En effet, nous pouvons créer un ensemble de réseaux virtuels, connectés ou non à Internet, de routeurs pour assurer les communications entre nos réseaux et les communications entre ces réseaux est sécurisé grâce à des groupes de sécurité (security groups).

Infomaniak - Public Cloud - Aperçu tableau de bord OpenStack

B. Le coût d'une instance Windows Server

Comme je l'évoquais précédemment, vous pouvez déployer différents systèmes d'exploitation sur vos instances. Si vous choisissez d'utiliser Windows Server, au-delà du coût de l'instance, vous devez aussi louer la licence Windows Server. Ceci est proposé directement par Infomaniak, vous n'avez pas besoin d'apporter votre propre licence.

Actuellement, le tarif est le même pour toutes les versions et éditions de Windows Server. Il s'agit d'un tarif par CPU. Voici, à titre d'exemple, un tableau extrait du site Infomaniak :

Infomaniak - Public Cloud - Tarif Windows Server

IV. Déployer une infrastructure Windows Server

A. Schéma de l'infrastructure cible

Avant de vous expliquer comment utiliser l'interface d'OpenStack, nous allons nous intéresser à notre infrastructure cible. Elle contiendra une seule instance, sous Windows Server, mais nous allons effectuer toute la configuration du réseau virtuel afin de mettre en pratique la création d'un réseau, d'un sous-réseau, d'un port, d'un routeur ou encore d'un groupe de sécurité, en plus de l'instance en elle-même. Ceci vous permettra d'être plus à l'aise et plus ambitieux par la suite.

Infomaniak - Public Cloud avec Windows Server

En résumé, nous allons accomplir les actions suivantes :

B. OpenStack : créer un réseau

Commençons par la préparation de l'infrastructure réseau virtuelle. La première étape consiste à créer un réseau puis un sous-réseau. Sous "Réseau", cliquez sur "Réseaux" puis sur "Créer un réseau". Il est à noter que nous pourrions directement connecter notre instance sur le réseau "ext-net1" mis à disposition par Infomaniak. Pour plus de contrôle et de souplesse, nous allons créer notre propre réseau.

Infomaniak - OpenStack - Créer un réseau - Etape 1

Vous devez commencer par nommer ce réseau : servers-net. Cochez la case "Créer un sous-réseau" avant de passer à la suite pour créer le sous-réseau dans la foulée, via les onglets correspondants.

Infomaniak - OpenStack - Créer un réseau - Etape 2

Basculez sur l'onglet "Sous-réseau" afin d'indiquer le nom du réseau et l'adresse du réseau : adresse IP + masque de sous-réseau. Ici, nous utilisons l'IPv4, mais nous pourrions utiliser l'IPv6.

Infomaniak - OpenStack - Créer un réseau - Etape 3

Le dernier onglet, nommé "Détails du sous-réseau" est tout aussi important. En effet, nous pouvons activer ou désactiver le service DHCP sur ce sous-réseau. Dans cette démonstration basée sur Windows Server, nous allons attribuer une adresse IP statique à notre instance, donc nous pourrions avoir envie de désactiver ce service. Pourtant, nous devons bien cocher l'option "Activer DHCP" sinon l'instance ne pourra pas être déployée correctement (il manquera une route réseau, ce qui posera problème pour stocker le mot de passe de l'instance).

En complément, nous pouvons indiquer le(s) serveur(s) DNS de notre choix pour la résolution des noms. Cliquez sur "Créer" pour valider.

Voilà, vous venez de créer un réseau et un sous-réseau dans OpenStack.

C. OpenStack : créer un port

La seconde étape consiste à créer un port dans notre réseau afin de lui associer une adresse IP statique. Elle sera affectée à notre future instance, ce qui nous assure que l'instance aura toujours la même adresse IP.

Dans la section "Réseaux", cliquez sur le nom du réseau "servers-net", basculez sur l'onglet "Ports" et cliquez sur "Créer un port".

Infomaniak - OpenStack - Créer un port - Etape 1

Donnez un nom à ce port, par exemple "VM-WS-2022-01", ce qui fait référence à ma future instance. Choisissez "Adresse IP fixe" et précisez l'adresse IP fixe. Par exemple : 10.10.10.2. L'association entre le port et l'instance sera effectué par la suite. Cliquez sur "Créer".

Infomaniak - OpenStack - Créer un port - Etape 2

D. OpenStack : créer et configurer un routeur

Vous venez de créer un réseau, mais ce dernier est isolé. Nous avons besoin que notre future instance puisse accéder à Internet. Nous allons créer un routeur pour mettre en place cette connectivité vers le monde extérieur. Sous "Réseau", cliquez sur "Routeurs" puis "Créer un routeur".

Infomaniak - OpenStack - Créer un routeur - Etape 1

Nommez ce routeur, par exemple "servers-net-router", choisissez le réseau externe "ext-floating1" et validez.

Infomaniak - OpenStack - Créer un routeur - Etape 2

Grâce à cette action, vous venez de créer un routeur connecté à Internet, mais sans aucun lien avec votre sous-réseau personnalisé (servers-net-windows). Pour cela, vous pouvez ajouter une interface en cliquant sur le routeur ou à partir de la vue topologie en cliquant sur le bouton "Ajouter une interface".

Infomaniak - OpenStack - Créer un routeur - Etape 3

Choisissez votre sous-réseau, correspondant à "10.10.10.0/24". Il n'est pas nécessaire de préciser une adresse IP de passerelle, puisque nous l'avons déjà déclarée dans notre sous-réseau (10.10.10.1/24). Cliquez sur "Envoyer".

Infomaniak - OpenStack - Créer un routeur - Etape 4

Voilà, l'aperçu "Topologie" montre bien notre routeur qui fait le lien entre deux réseaux : ext-floating1 et servers-net.

Infomaniak - OpenStack - Créer un routeur - Etape 5

Passons à la suite de la configuration.

E. OpenStack : créer un groupe de sécurité

Vous devez créer un groupe de sécurité pour gérer les flux entrants et sortants à destination de votre instance. Un groupe de sécurité sert à créer des règles d'autorisation de flux en partant du principe que tout ce qui n'est pas autorisé sera refusé.

Par défaut, il y a le groupe de sécurité "default" qui bloque tous les flux entrants et autorise tous les flux sortants. Vous allez créer votre security group personnalisé en cliquant sur le bouton "Créer un groupe de sécurité" présente sous "Réseau" puis "Groupes de sécurité".

Infomaniak - OpenStack - Créer un groupe de sécurité - Etape 1

Nommez ce groupe de sécurité, par exemple "servers-net-sg".

Infomaniak - OpenStack - Créer un groupe de sécurité - Etape 2

Vous pouvez constater la présence des deux règles par défaut pour autoriser tous les flux sortants. Vous devez ajouter au moins une règle de flux entrant pour autoriser le protocole RDP vers votre instance afin de pouvoir vous connecter en Bureau à distance à Windows Server.

Cliquez sur "Ajouter une règle".

Infomaniak - OpenStack - Créer un groupe de sécurité - Etape 3

Renseignez les différents champs du formulaire pour autoriser le port 3389/TCP en entrée, puisqu'il correspond au RDP. Vous pouvez jouer sur les paramètres "Distant" et "CIDR" pour autoriser une adresse IP source spécifique (ceci peut s'avérer utile pour éviter de trop exposer le port RDP). Cliquez sur "Ajouter".

Infomaniak - OpenStack - Créer un groupe de sécurité - Etape 4

La règle est bien présente :

Infomaniak - OpenStack - Créer un groupe de sécurité - Etape 5

Vous pouvez passer à la suite !

F. OpenStack : associer une adresse IP flottante à un port

Dernière étape avant la création de l'instance : vous devez associer une adresse IP flottante au port qui va être utilisé par votre instance. Ainsi, elle va bénéficier d'une adresse IP publique !

Sous "Réseau", cliquez sur "IP flottantes", puis cliquez sur "Allouer une adresse IP au projet".

Infomaniak - OpenStack - IP flottante - Etape 1

Choisissez le pool "ext-floating1" et cliquez sur "Allocation d'IP". Nous pouvons définir un nom de domaine DNS, si besoin.

Infomaniak - OpenStack - IP flottante - Etape 2

Ensuite, vous devez associer à l'adresse IP flottante. En l'occurrence, l'adresse IP publique doit être associée à l'adresse IP "10.10.10.2" qui sera utilisée par notre future instance Windows Server. Sans cela, l'accès direct à notre instance depuis Internet sera impossible. Cliquez sur "Associer" pour valider.

Infomaniak - OpenStack - IP flottante - Etape 3

Nous allons pouvoir créer notre instance Windows Server !

G. OpenStack : créer l'instance Windows Server

Pour créer une ou plusieurs instances, que ce soit sous Linux, Windows Server ou un autre système, à partir de l'interface web, vous devez cliquer sur "Compute", puis "Instances" afin d'accéder au bouton "Lancer une instance".

Un assistant s'ouvre... Nous allons devoir y aller étape par étape.

L'étape "Détails" sert à spécifier le nom de l'instance et la zone de disponibilité (redondance géographique). Nous pouvons aussi décider de déployer plusieurs instances.

Quelle est la source pour cette nouvelle instance ? Il pourrait s'agir d'un instantané d'une instance existante, mais dans le cas présent, nous partons de zéro. Nous allons sélectionner une image : vous pouvez sélectionner l'image de votre choix dans le catalogue d'Infomaniak. A ce jour, il y a 33 images différentes. Sélectionnez : "Windows Server 2022 Standard".

Remarque : vous pouvez importer vos propres images personnalisées. Différentes sources sont prises en charge : ISO, VDI, VHD, VMDK, etc.

L'étape "Gabarit" se présente à vous. L'objectif étant de choisir un modèle de machine virtuelle (ou flavor pour reprendre le terme OpenStack) qui correspond à vos besoins, notamment en termes de vCPU (processeur), RAM, et capacité de disque. Vous pouvez personnaliser l'espace de stockage pour ajouter un volume avec une taille spécifique.

Par exemple, vous pouvez prendre le modèle "a2-ram4-disk80-perf1" pour avoir 2 vCPU, 4 Go de RAM et 80 Go d'espace disque. Ceci me semble cohérent pour démarrer un Windows Server (disons, que c'est le minimal).

Passez l'étape "Réseaux" puisque vous devez associer directement un port réseau à l'étape "Ports réseaux". Il n'y a pas d'intérêt à associer l'instance aux deux à la fois. Ici, avec le bouton qui contient une flèche vers le haut, vous allez sélectionner le port "VM-WS-2022-01" créé précédemment. Pour rappel, ce port correspond à l'adresse IP "10.10.10.2" sur le sous-réseau "servers-net-windows".

Passez à l'étape "Groupes de sécurité". Ici, vous allez associer à l'instance le groupe de sécurité "servers-net-sg" créé préalablement. Une autre méthode consisterait à associer le groupe de sécurité au port, ainsi l'instance pourrait en hériter.

Poursuivez.

L'étape "Key Pair" s'affiche. Ici, vous devez "Créer une paire de clés" SSH. Avec une instance Linux, cette clé sert à sécuriser la connexion SSH vers votre instance pour que l'authentification soit effectuée à l'aide de votre clé privée. Avec Windows Server, l'authentification s'effectue avec un identifiant et un mot de passe. Toutefois, cette paire de clés sert à sécuriser le processus de récupération du mot de passe par défaut : si vous n'avez pas la clé privée, vous ne pouvez pas lire le mot de passe.

Nommez cette paire de clés et cliquez sur le bouton "Créer une paire de clés".

Une paire de clés (clé publique + clé privée) sera générée. Vous devez copier la chaine correspondante à la clé privée afin de la stocker en lien sûr (dans votre gestionnaire de mots de passe, par exemple). Elle sera utile par la suite.

Poursuivez... L'étape "Configuration" sert à préciser le contenu d'un script de personnalisation de Cloud-Init (pour Linux), ce qui peut permettre d'automatiser la configuration de l'instance, en post-déploiement.

Poursuivez jusqu'à la fin en prenant connaissance des dernières étapes puis cliquez sur "Lancer Instance".

Ensuite, vous devez patienter pendant le déploiement de l'instance. Quelques minutes vont suffire. Pour suivre de plus près le déploiement, vous pouvez cliquer sur le nom de l'instance pour ensuite cliquer sur l'onglet "Console" afin de visualiser la console de la VM.

Infomaniak - OpenStack - Créer une instance Windows Server - Construction

Quand le déploiement sera terminé, vous pourrez visualiser l'écran de verrouillage de Windows Server :

Infomaniak - OpenStack - Instance Windows Server

Comment se connecter à l'instance ? C'est ce que nous allons voir dans la prochaine partie !

H. OpenStack : se connecter à l'instance Windows Server

Pour établir la connexion à cette instance Windows Server, nous devons utiliser le protocole RDP. À partir d'une machine Windows, le client Bureau à distance peut être utilisé. Mais, quelle est l'adresse IP ? Quel est le nom d'utilisateur ? Et le mot de passe ?

Pour le moment, quelques manipulations sont requises.

À partir de la liste des instances, cliquez sur la flèche au bout de la ligne de l'instance Windows Server, puis cliquez sur "Récupérer le mot de passe". D'ailleurs, ce menu donne accès à de nombreuses actions : prendre un instantané (snapshot), arrêter l'instance, redémarrer l'instance, etc.... Pour faire des économies, vous pouvez arrêter l'instance quand vous ne l'utilisez pas (chaque heure étant facturée).

Infomaniak - OpenStack - Windows Server - Récupérer mot de passe

Une fenêtre s'ouvre. Vous devez coller votre clé privée (vous savez, celle générée précédemment) ou charger le fichier de clé privée. Puis cliquez sur "Déchiffrer le mot de passe". Et là, le précieux sésame s'affiche au sein du champ "Mot de passe". Vous n'avez plus qu'à le copier. Vous l'aurez compris : pas de clé privé, pas de mot de passe. Pas de bras, pas de chocolat, finalement.

Infomaniak - OpenStack - Windows Server - Mot de passe par défaut

Vous n'avez plus qu'à ouvrir le client RDP sur votre PC ! Indiquez l'adresse IP publique, puis le nom d'utilisateur et le mot de passe afin de vous connecter.

Infomaniak - OpenStack - Windows Server - Connexion en RDP

Quelques secondes plus tard, vous êtes connecté à votre instance Windows Server 2022 !

Infomaniak - OpenStack - VM Windows Server 2022

La suite des opérations vous appartient : installation d'applications, de rôles Windows Server, etc... En fonction de vos besoins ou des tests que vous souhaitez effectuer.

V. Conclusion

En suivant ce tutoriel, vous devriez être en mesure de faire vos premiers pas avec l'offre IaaS Public Cloud d'Infomaniak dans le but de déployer une VM sous Windows Server 2022 Standard ! Vous pouvez même déployer une distribution Linux si vous le souhaitez, car finalement, à part pour se connecter à l'instance suite à la création, le processus reste le même !

Souhaitez-vous en savoir plus sur le Cloud Public Infomaniak ? N'hésitez pas à commenter cet article pour évoquer vos idées, poser vos questions, etc.

Cet article inclus une communication commerciale.

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Une faille de sécurité dans Aiohttp exploitée par le gang de ransomware ShadowSyndicate

lundi 18 mars 2024 à 14:35

Le gang de ransomware ShadowSyndicate analyse les serveurs Web exposés sur Internet à la recherche de serveurs vulnérables à la CVE-2024-23334 présente dans une bibliothèque Python nommée "aiohttp". Faisons le point sur cette menace.

Aiohttp est une bibliothèque Python open-source capable de gérer de grandes quantités de requêtes HTTP en simultanés, de façon asynchrones. Elle est basée sur le framework d'E/S AsyncIO, lui aussi codé en Python. Cette bibliothèque est utilisée par les développeurs qui ont besoin de mettre en place des applications et des services web avec un niveau élevé de performances performance. Elle semble relativement populaire puisque la page du projet sur Pypi.org compte près de 14 500 Stars.

La faille de sécurité CVE-2024-23334 dans Aiohttp

Le 28 janvier 2024, les développeurs de la bibliothèque Aiohttp ont mis en ligne la version 3.9.2 dans le but de corriger une faille de sécurité importante associée à la référence CVE-2024-23334. Toutes les versions avant la version 3.9.2 sont affectées par cette faille de sécurité. Depuis, la version 3.9.3 a été publiée, et il y a même une release candidate de la version 3.9.4.

La CVE-2024-23334 est une faiblesse de type "Path transversal" pouvant permettre à un attaquant non authentifié d'accéder à des données sensibles hébergées sur le serveur applicatif. Voici ce que l'on peut lire sur le site du NIST : "Cela peut conduire à des vulnérabilités de traversée de répertoire, entraînant un accès non autorisé à des fichiers arbitraires sur le système, même lorsque les liens symboliques ne sont pas présents."

Désormais, cette vulnérabilité est bien connue et il existe plusieurs ressources permettant de faciliter son exploitation, notamment un PoC sur GitHub relayé sur X (Twitter) le 27 février 2024, ou encore cette vidéo YouTube publiée début mars.

Des tentatives d'exploitation depuis le 29 février 2024

D'après les analystes de Cyble, il y a eu des premières tentatives d'exploitation dès le 29 février, et à présent les scans et les tentatives d'exploitation s'intensifient. Plusieurs adresses IP différentes sont à l'origine de ces tentatives, et précédemment, l'une de ces adresses IP a été associée au gang de ransomware ShadowSyndicate. Il s'agit d'un groupe de cybercriminels lancé en juillet 2022.

Voici les adresses IP malveillantes identifiées par Cyble :

Toujours d'après les informations fournies par Cyble, à l'aide du scanner ODIN (voir cette page), il y aurait actuellement plus de 44 500 serveurs exposés sur Internet où l'en-tête HTTP correspond à Aiohttp. Ceci ne veut pas dire que ces serveurs sont vulnérables, car tout dépend de la version utilisée.

Comme le montre le graphique ci-dessous, il y a environ 1 300 hôtes situés en France : ce sont des cibles potentielles.

Vulnérabilité CVE-2024-23334 dans Aiohttp - Mars 2024

Si vous utilisez la bibliothèque Aiohttp, vous devez passer sur la version 3.9.2 ou supérieure, dès que possible.

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Windows 11 : Microsoft va intégrer Copilot dans le menu contextuel de l’Explorateur de fichiers

lundi 18 mars 2024 à 10:33

Microsoft continue de travailler sur l'intégration de son IA Copilot au sein de ses services, ses applications et son système d'exploitation Windows 11. La dernière nouveauté en date : l'intégration de Copilot dans le menu contextuel de l'Explorateur de fichiers. Faisons le point sur cette nouveauté.

Au sein du système d'exploitation Windows 11, l'intelligence artificielle Microsoft Copilot va occuper une place de plus en plus importante, car l'entreprise américaine souhaite l'intégrer à différents emplacements stratégiques. Tout d'abord, Copilot est intégré directement à la barre des tâches, et l'IA est aussi présente dans certaines applications comme Photos ou Paint, ainsi que dans le Bloc-notes.

Au sein de Windows 11 Insider Preview Build 26080, dans laquelle Microsoft commence à tester une application unique pour Teams, un nouveau changement est également testé par l'entreprise américaine. En effet, Microsoft semble travailler sur l'intégration de Copilot directement dans l'Explorateur de fichiers de Windows 11, lorsque l'on effectue un clic droit pour faire apparaître le menu contextuel.

Ce qui signifie que vous pouvez effectuer un clic droit sur n'importe quel fichier dans l'Explorateur de fichiers (et même sans être directement dans l'Explorateur de fichiers), et accéder à un ensemble d'actions permettant de solliciter l'intelligence artificielle. Par exemple, vous pouvez utiliser le bouton "Envoyer à Copilot" ou le bouton "Résumer" pour que Copilot analyse le document et le résume pour vous.

Voici un aperçu :

Windows 11 - Copilot Explorateur de fichiers
Source : WindowsLatest.com

Au-delà d'utiliser le clic droit pour accéder au menu contextuel, vous pouvez également charger le fichier dans Copilot via la barre latérale pour solliciter l'IA, que ce soit pour obtenir un résumé ou autre chose. Si vous demandez un résumé du contenu du document, l'IA vous retourne une liste de quelques points clés après avoir effectué l'analyse du document.

Cette intégration n'en est qu'à ses débuts et Microsoft ajoutera surement d'autres actions par la suite.

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Office LTSC 2024 : Microsoft annonce une première version « Preview » pour le mois prochain !

lundi 18 mars 2024 à 08:34

Microsoft a donné des précisions sur la nouvelle version de la suite Office, à savoir Office LTSC 2024, qui sera disponible pour tout le monde courant 2024, et qui aura le droit à une première version "preview" dès le mois prochain. Voici ce qu'il faut savoir !

La suite bureautique Microsoft Office est accessible par l'intermédiaire d'un abonnement, via les différentes offres Microsoft 365 pour les particuliers et les professionnels, mais aussi selon un modèle plus traditionnel, avec des licences perpétuelles.

Microsoft va continuer à proposer ce modèle de licences pour Office puisque Office LTSC 2024 va prendre la suite d'Office LTSC 2021. Ainsi, Office LTSC 2024 bénéficiera du support Microsoft pendant 5 ans.

Cette version sera disponible sur Windows et Mac, pour tous les types d'utilisateurs, et il y aura des versions 32 et 64 bits. Au-delà d'être pris en charge sur Windows 11, sachez qu'Office LTSC 2024 sera également pris en charge sur Windows 10 et Windows 10 LTSC (à l'exception des appareils Arm, qui nécessiteront Windows 11).

Et le tarif des licences dans tout ça ? Microsoft évoque une hausse de 10% sur le tarif des licences pour les versions d'Office LTSC destinées aux entreprises. À l'inverse, le tarif restera le même que celui d'Office 2021 pour les licences destinées aux particuliers.

Les nouveautés et changements d'Office LTSC 2024

Office LTSC 2024 sera accompagné par quelques nouveautés, mais restera toujours en retrait vis-à-vis de la version Microsoft 365 Apps accessible sur abonnement.

Tout d'abord, ce qui évolue, c'est le panel d'applications intégré à la suite Office lors de son installation : "Office LTSC 2024 ne sera pas livré avec Microsoft Publisher, qui est en cours de retrait, ni avec l'application Microsoft Teams, qui peut être téléchargée séparément.", précise Microsoft. En effet, la fin de prise en charge de Publisher est prévue pour octobre 2026, dans toutes les versions d'Office (il est remplacé par Designer, entre autres).

Dans son article, Microsoft précise qu'Office LTSC 2024 sera dépourvu de certaines fonctionnalités liées au Cloud Microsoft : "Bien qu'Office LTSC 2024 offre de nombreuses améliorations significatives par rapport à la version précédente d'Office LTSC, en tant que produit on-premise, il n'offrira pas les fonctionnalités basées sur le cloud de Microsoft 365 Apps, comme la collaboration en temps réel, l'automatisation basée sur l'IA dans Word, Excel et PowerPoint, ou les capacités de sécurité et de conformité soutenues par le cloud qui donnent plus de confiance dans un monde hybride." - Microsoft fait certainement référence à l'IA "Copilot Pro" puisque pour être utilisée dans les applications de bureau de la suite Office, vous devez disposer d'un abonnement Microsoft 365.

Pour autant, Office LTSC 2024 sera livré avec certaines améliorations, telles que de nouvelles options de création de réunions et des améliorations de la recherche dans Outlook, des dizaines de nouvelles fonctionnalités d'Excel, notamment des graphiques et des tableaux dynamiques, ainsi que des performances, une sécurité et une accessibilité améliorées.

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