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Créer une clé liveUSB Linux

vendredi 3 juillet 2015 à 10:06

I. Présentation

Les distributions Linux ont la particularité de pouvoir être démarrée en mode “live”. Cela signifie que l’on peut démarrer un système complet sans avoir besoin de l’installer sur un périphérique de façon durable. C’est l’une des forces de Linux car les distributions en mode Live permettent alors d’intervenir sur un système avec un ensemble d’outils opérationnels, cela est notamment souvent utilisé dans les phases de débogage d’autres serveurs. Les distributions Linux en mode Live peuvent être installées sur des CD, mais également sur des clés USB, c’est ce que nous allons voir dans ce tutoriel.

La fait de mettre une distribution Linux sur une clé USB pour l’utiliser en mode live sur un serveur ou une machine nécessite bien entendu que le serveur ou la machine puisse démarrer sur un périphérique USB.

II. Créer une clé USB Linux

Nous allons maintenant passer à la phase principale : la création de notre clé USB bootable, il faut savoir qu’une clé USB peut naturellement servir à installer un système, mais également à faire tourner ce même OS en mode live sur une machine dans laquelle elle est branchée.

Ici, nous allons voir comment créer une clé USB pour un système Linux Live depuis Windows. Pour continuer, il faut que vous disposiez d’une clé USB (4 Go minimum sera suffisant).

Windows : LinuxLive USB Creator

Sous Windows, nous allons utiliser LinuxLive USB Creator, un outil conçu spécifiquement pour effectuer cette tâche. Nous pouvons trouver l’installeur de LinuxLive USB Creator sur son site officiel : http://www.linuxliveusb.com/fr/

linux-live-cd-liveusb-creator-01
On clique donc sur “Télécharger” pour obtenir l’installeur. On pourra ensuite installer ce petit logiciel via la procédure habituelle d’installation sous Windows. Une fois installé, lançons notre outil :
linux-live-usb-creator-02

Ici, nous pouvons voir différentes étapes à remplir pour créer notre clé USB. Dans un premier temps, nous pourrons sélectionner dans la liste de la première étape la clé USB cible :

linux-live-usb-creator-03

On va ensuite devoir sélectionner le système Linux souhaité. Nous avons le choix entre sélectionner une image ISO déjà en notre possession, ou alors Lili (Linux Live) nous propose d’en télécharger directement une, nous serons ainsi certain qu’il s’agisse bien d’une ISO contenant un système Live (car ce n’est pas toujours le cas, certaines ISO contiennent de quoi installer l’OS, mais pas de quoi le faire démarrer en mode live). Ici, je choisi d’en télécharger une directement depuis la liste proposée par Linux Live : Debian Live 8.0.0 avec le bureau Gnome :

linux-live-usb-creator-04

Dans l’étape 4, nous pourrons sélectionner l’option “Formater la clé en FAT32” , nous serons ainsi certain que la clé ne contiendra pas d’autres données pouvant altérer son boot par exemple, ce qui est le cas lorsque l’on a essayé auparavant d’autres systèmes de création de clé bootable similaire :

linux-live-usb-creator-05

Il est également possible de saisir des informations plus spécifiques, notamment utiles pour la création de clé USB bootable à des fins d’installation (exemple : le nom d’un utilisateur pré-saisi, les informations relatives à un proxy…).

Pour terminer et afin de lancer la création de clé USB Linux Live, on pourra cliquer sur l’éclair en étape 5. En fonction de la taille de votre image, l’opération peut prendre entre 5 et 15 minutes.

III. Booter sur notre clé USB Live Linux et utilisation

Une fois que nous disposons de notre clé USB bootable contenant une Live Linux, il nous ne nous reste plus qu’à l’utiliser ! Qu’il s’agisse d’une machine virtuelle, d’une machine standard ou d’un serveur, insérer la clé USB dans un port USB puis démarrez dessus. Ici, les contextes peuvent être nombreux, pensez aux points suivants :

Une fois que vous aurez réussi à booter sur votre clé USB, vous pourrez voir ce panneau de sélection :

live-live-usb-creator-07

Ici, et dans la majeure partie des cas dans lesquels ont souhaite un live Linux simple, on sélectionnera “Live (586)” . Notez qu’avec notre clé, nous aurions également pu installer la distribution Linux. Une fois cela fait, nous serons sur notre distribution Linux en mode live :

live-live-usb-creator-08

Une dernière petite astuce, car cela pose souvent soucis. Pour passez le clavier en français, saisissez “setxkbmap fr” ou encore “loadkeys fr” selon les distributions. Pour passer en root sous une Live Debian, il faut saisir “sudo -s” . Mais cela dépendra également des distributions et des images ISO utilisées.

Synology RS18016xs+ : Un nouveau NAS 12 baies

vendredi 3 juillet 2015 à 09:30

Le Synology RS18016xs+ intègre la gamme des RackStation dédiés aux professionnels, et il est peut être accompagné de son unité d’extension RX1216sas.

f-RS18016xs+_right-45-add
Ce produit intègre une configuration très intéressante :

– Mémoire : 8 Go DDR3 ECC (4 x 2), extensible jusqu’à 32 Go
– Processeur : Intel Xeon E3-1230 v2, cadencé à 3.3 GHz et Quad Core
– Baies : 12 intégrés au boitier, mais extensibles par des unités d’extensions
– Performance (débit/IOPS) : débit supérieur à 3 900 Mo/s (3 000 Mo/s avec le chiffrement) et 348 000 IOPS

Michael Wang, directeur produits de Synology, déclare : « Appartenant à la nouvelle génération de serveurs NAS, le RS18016xs+ peut évoluer au-delà d’un pétaoctet de capacité de stockage tout en simplifiant la stratégie de sauvegarde. Il s’agit d’un choix idéal pour les entreprises qui ont besoin d’une solution de stockage rentable, évolutive et moderne. »

Au niveau de la connectique, on retrouve : 2 ports USB 2.0, 2 ports USB 3.0 ainsi que deux ports pour les extensions. Concernant le réseau, il y a 4 interfaces 1 GbE et on retrouve 2 slots PCIe pour éventuellement ajouter des cartes réseau 1 GbE supplémentaires voir 10 GbE.

Garantie 5 ans, ce modèle est proposé à 5 718€ TTC et l’unité d’extension quant à elle est au prix de 2 592€ TTC.

A titre d’info, je précise que Synology ne fournit pas le système de rail pour mettre le NAS en baie, prévoyez un système Synology RKS1314 en plus.

Plus d’infos

Le chiffrement mènerait à un rajout de failles de sécurité ?

jeudi 2 juillet 2015 à 15:05

La sécurité étant devenue le centre de préoccupation des développeurs, ces derniers ont souvent recours à la cryptographie. Mais ceux-ci pêchent dans l’implantation. La cryptographie est donc devenue une importante source de failles de sécurité.

La sécurité est primordiale, c’est pour cette raison que les développeurs ont souvent recours au chiffrement. Le problème est qu’ils ne sont pas toujours experts dans ce domaine. Certains ne maîtrisent pas l’implémentation, ce qui favorise la présence de faille de sécurité au sein des applications.

D’après le fournisseur de solutions de sécurité Veracode, la deuxième cause serait la mauvaise implémentation des protocoles de sécurité, les plus touchées sont les applications web, suivies des applications mobiles. Bien qu’une mauvaise implémentation peut-être la source d’une ou plusieurs failles de sécurité, la qualité du code joue également un rôle crucial dans la sécurité.

Voici les statistiques :

Les failles dues à une mauvaise implémentation seraient donc plus courantes que les problématiques plus connues telles que : L’injection SQL ou le Cross-Site Scripting (les fameuses failles XSS, l’une des plus connues), et plein d’autres encore, ne les citons pas toutes…

Les développeurs, la cause de ce gros problème

Veracode explique que les développeurs chiffrent afin de répondre aux législations en matière de protection de données, mais n’ont pas toujours les connaissances pour implémenter correctement. Veracode insinue qu’il n’y a pas assez de formation axée sur cette problématique (et c’est bien dommage).

D’après le directeur technique de Veracode, les développeurs auraient tendance à penser qu’il suffit d’appeler une librairie OpenSSL (admettons) pour protéger comme voulu l’intégralité des données.

Les librairies de cryptographie seraient trop pensées pour des spécialistes que pour des développeurs lambda.

Source

EZCAST 5G : un Dongle de diffusion multiOS

jeudi 2 juillet 2015 à 14:08

La clé HDMI EZCAST est une clé similaire à la ChromeCast de Google, elle permet en effet de diffuser les images d’un terminal ou d’un ordinateur sur une télé, le tout au travers le réseau. Cette clé est multiOS, cela signifie qu’elle permet d’être utilisée depuis Windows, Linux, mais également Android et iOS, autant par les postes fixes, portables que par les terminaux mobiles donc !
ezcast-002

Concernant les spécificités techniques, cette clé possède un processeur AM8251 Quad-Core ARM Cortex-A9. Côté connectivité, elle permet d’être connecté en Wifi 2.4G et 5G (nouveauté de la dernière version) avec l’utilisation des technologies AriPlay, Miracast et DLNA.

Pour rappel, le principe est le suivant : la clé est connectée à votre TV via un port HDMI et également à votre Wifi. Via une application permettant de créer la liaison entre la clé et votre terminal mobile ou votre PC, vous pourrez alors envoyer un ensemble de flux vidéo et audio à votre télévision par l’intermédiaire de cette clé, le tout avec une qualité définition.

ezcast-001Cela peut être alors pratique pour diffuser de la vidéo, afficher votre navigation internet sur votre télévision ou profiter des applications de votre tablette ou smartphone sur un grand écran.

Vous pourrez trouver ce petit dongle HDMI sur le site Gearbest aux alentours de 28 dollars : Clé HDMI EzCast

Pour ceux que cela intéresse, voici dans le même esprit un modèle équivalent : Clé HDMI

Dématérialisez vos supports avec WDS 2012 R2

jeudi 2 juillet 2015 à 10:00

I. Présentation

Le but de ce tutoriel est de vous présenter comment transposer vos supports DVD (ou images ISO) en images toujours disponibles via le réseau.

Dans cette démonstration, je vais essentiellement vous présenter  une méthode pour ajouter des images de démarrage sur WDS, afin d’assurer l’installation, mais aussi le dépannage de vos systèmes Windows. Ainsi, l’intervenant technique n’a plus besoin de transporter une clé USB ou un support DVD, et dispose d’un outillage à jour.

 

II. Installation du serveur WDS2012R2

En premier lieu, vous devez installer le rôle WDS (Services de déploiement Windows). Sur un serveur Windows 2012R2, rien de plus simple et en PowerShell (v4) cela donne :

Install-WindowsFeature WDS -IncludeAllSubFeature

Pour information, le rôle “Services de déploiement Windows” est en réalité composé de 2 services de rôle (rarement dissociés sauf pour les environnements de réseaux contraints):

À la première utilisation, vous serez invité à choisir la configuration initiale :

WDS01-img01

Configuration initale suite à l’installation de WDS

Sélectionnez le nom du serveur (sur lequel l’icône d’exclamation est apposée) puis utilisez le menu “Action … Configurer le serveur” ou le menu contextuel via le clic droit.

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Assistant de configuration WDS – Rappels des pré-requis

Ce premier écran affiche les recommandations d’usage de WDS et demeure très similaire à celui des versions précédentes, à la différence qu’il mentionne une nouvelle notion de “mode autonome” traitée juste après. Cliquez sur “Suivant

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Assistant de configuration WDS – Nouveauté W2012R2

À mon avis, c’est LA nouveauté de WDS 2012 R2. En effet, contrairement aux versions précédentes, le serveur WDS n’est plus obligatoirement membre d’un domaine Active Directory. C’est donc le choix que nous allons privilégier, car je pense qu’il est parfaitement adapté à un déploiement en mode atelier. Sélectionnez l’option “Serveur autonome” puis cliquez sur “Suivant“.

WDS01-img04

Assistant de configuration WDS – Stockage des images

Prévoyez un disque dur ou une partition dédiée au stockage des images WDS. Dans mon exemple, le stockage sera sur le lecteur “E:”. Notez que le stockage est obligatoirement en NTFS et sera partagé sous le nom “REMINST“. Cliquez sur “Suivant“.

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Assistant de configuration WDS – Réponse aux clients PXE

Cet écran permet d’éviter que le serveur réponde à n’importe qui (alors qu’il n’est pas encore prêt).. Notez simplement, qu’un “client connu” est un ordinateur dont l’identifiant unique (Adresse MAC ou UUID) a été renseigné dans la base WDS (ou Active Directory) ou une machine préalablement installée par WDS. Pour cette démonstration, choisissez la 3ème option puis cliquez sur “Suivant“.

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Assistant de configuration WDS – Application des réglages et  initialisation des services

Le dernier écran vous propose de poursuivre cette phase de configuration initiale par l’ajout d’images .WIM sur le serveur. En insérant un DVD d’une distribution, l’essentiel serait fait, et cet article perdrait une partie de son intérêt :-)

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Assistant de configuration WDS – Fin de la configuration minimale

Décochez cette case puis cliquez sur “Terminer

 

III. Ajout des images de démarrage

Les images de démarrage sont pour WDS des noyaux WinPE (~boot.wim) permettant de charger l’outillage nécessaire à l’installation d’un système Windows, d’effectuer une capture d’image de référence ou des opérations de maintenance.

A. Images de démarrage de type “Setup”

C’est l’image la plus facile à intégrer dans WDS puisque ce noyau est directement disponible par défaut sur toutes les distributions Windows NT6.x . Pour l’intégrer sur un serveur WDS, rien de plus simple. Il suffit d’insérer le DVD, dans mon exemple Windows 8.1 64 bits, puis de sélectionner la rubrique “Images de démarrage” dans la console WDS.

Utilisez ensuite le menu “Action … Ajouter une image de démarrage…” ou le menu contextuel. Utilisez ensuite le bouton “Parcourir” afin de sélectionner le fichier “[DVD]:\Sources\Boot.wim

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WDS : Ajout d’une image de démarrage

Cliquez sur “Suivant“. (Les métadonnées du fichier .WIM sont alors affichées)

WDS01-img09

Modifiez éventuellement le contenu par “Installation Windows 8.1 (x64)” puis cliquez deux fois sur “Suivant“. Cliquez sur “Terminer” une fois que l’image a été ajoutée correctement sur le serveur.

À ce stade, nous avons ajouté une seule image d’amorçage et les clients PXE démarreront sur celle-ci sans afficher aucun menu de démarrage. Nous allons donc ajouter une seconde image de démarrage afin d’afficher un menu au niveau des clients PXE.

 

B. Image de démarrage de type “Capture”

Là encore, vous n’êtes peut-être pas familiarisé avec les mécanismes de WinPE, mais la console WDS vient à votre secours en proposant la génération automatique d’une “image de capture“. Ce genre d’image est destinée aux préparateurs des postes de référence (master) qui suite à une préparation d’un système avec SYSPREP, doivent réaliser une capture afin de générer une image WIM qui sera généralisée plus tard. Cette opération peut être réalisée via l’outil “WDSCapture” (là encore, présent par défaut sur les DVD des distributions Windows NT6.x .. ).

Pour ajouter ce type d’image sur un serveur WDS, il faut préalablement sélectionner une image “compatible” de démarrage dans le volet de détail (c’est le cas des images de type “Setup” issues des DVD qui contient déjà le package nécessaire). Utilisez ensuite le menu “Action … Créer une image de capture” ou le menu contextuel.

Dans la fenêtre de l’assistant, modifiez éventuellement le nom et la description de l’image par “Capture d’un poste de référence (x64)” et utilisez le bouton “Parcourir” pour définir l’emplacement du fichier temporaire modifié. Sélectionnez un espace de stockage temporaire afin de créer un nouveau dossier, comme par exemple “E:\Temp” puis entrez un nom de fichier résultant “WDSCapture.wim” (Les noms importent peu et les métadonnées pourront être modifiées ultérieurement).

WDS01-img10

Création d’une image de capture

Cliquez sur “Suivant” et laissez le processus s’exécuter (plusieurs minutes)

Pour votre gouverne, cette opération consiste à extraire l’intégralité du fichier .WIM original, créer un fichier “WINPESHL.ini” (un des points d’entrée d’exécution automatique de WinPE), d’y inclure la directive de lancement de l’outil de capture, puis de re-capturer le tout dans une version modifiée, c’est dire le fichier “WDSCapture.wim“.

Contenu du fichier “WINPESHL.ini”:

[LaunchApps]
%SYSTEMROOT%\system32\wdscapture.exe

Une fois le processus achevé, vous aurez la possibilité de l’incorporer aux images de démarrage.

WDS01-img11

Cochez la case “Ajouter une image au serveur de déploiement Windows” puis sur le bouton “Terminer“. L’assistant d’ajout d’image doit alors s’ouvrir, et le fichier de l’image modifiée est automatiquement proposé par défaut.

WDS01-img12

Cliquez sur “Suivant” et modifiez le nom et la description de l’image par “Capture d’un poste de référence (x64)

WDS01-img13

Cliquez deux fois sur “Suivant” puis sur “Terminer” une fois que l’image a été correctement ajoutée sur le serveur.

À ce stade, les clients PXE disposeront d’un menu leur offrant les 2 choix de démarrage pendant 30 secondes. Le premier étant sélectionné par défaut.

Note : L’ordre de ce menu est uniquement basé sur l’ordre alphabétique du nom des images.

 

C. Image de démarrage de type “Réparation “

En “dématérialisant” nos DVD originaux, nous oublions souvent une option intéressante, la capacité de “Réparer l’ordinateur” – Mais si, rappelez-vous, le choix en bas à droite des écrans d’installation 😉

Cet outil, dénommé “WinRE“, pour “Recovery Environment“, permet d’effectuer des opérations de dépannage de l’amorçage, d’utiliser un point de restauration, une sauvegarde ou encore de lancer une invite de commande WinPE.

La récupération de ce noyau est quelque peu abrupte, mais je pense que le jeu peut en valoir la chandelle… Pour la démonstration, nous allons récupérer l’environnement de réparation d’un système Windows 8.1 64 bits (Mais le principe reste le même pour une distribution Windows 7, 32 ou 64 bits).

Pour cela, vous devez insérer le support d’une distribution Windows 8.1×64 sur le serveur WDS.

mkdir E:\Temp\Mount

dism /mount-Wim /WimFile:F:\Sources\Install.wim /Index:1 /MountDir:E:\Temp\Mount /ReadOnly

copy E:\Temp\Mount\Windows\System32\Recovery\winRE.wim E:\Temp

dism /Unmount-Wim /MountDir:E:\Temp\Mount /discard

Ouvrez (ou retournez dans) la console WDS, sélectionnez la rubrique “Images de démarrage” puis utiliser le menu “Action … Ajouter une image de démarrage” ou le menu contextuel. Utilisez le bouton “Parcourir” pour sélectionner le fichier “C:\Temp\WINRE.wim” précédemment copié.

WDS01-img14

WDS : Ajout d’une image de “réparation”

Cliquez sur “Suivant“, puis renommez éventuellement l’image “Réparer l’ordinateur W8.1 (x64)
Cliquez sur deux fois sur “Suivant” puis cliquer sur “Terminer” une fois que l’image a été correctement ajoutée au serveur WDS.

À ce stade, voici ce qu’un poste démarrant via PXE obtiendra:

WDS01-img15

Exemple de menu affiché du coté du client PXE (F12)

 

D. Image de démarrage de type “LiteTouch “

Pour rappel, WDS et MDT sont indépendants, mais aussi complémentaires (Voir mon article consacré à une vue d’ensemble de MDT, WDS et WinPE).

En fait, MDT a en charge la “fabrication” des séquences d’installation des systèmes et peut très bien assurer seul, les taches de capture et de déploiement. Toutefois, pour les déploiements en masse, l’usage des multidiffusions via WDS peut s’avérer rapidement séduisant. La mise à disposition des clients LiteTouch au travers un amorçage PXE (donc WDS) est aussi une excellente motivation à l’usage de WDS en complément d’un environnement MDT.

Pour ajouter un client LiteTouch, il suffit de récupérer les fichiers “LiteTouchPE_x64.wim” et/ou “LiteTouchPE_x86.wim” situés dans le dossier “\Boot” du partage MDT (DeploymentShare). Assurez-vous qu’ils soient présents et à jour en effectuant un “update”, surtout si vous avez ajouté des pilotes ou modifié le “bootstrap.ini”.

Note : Pour ceux qui débuteraient avec MDT, il n’y a rien dans ce dossier tant que vous n’en avez pas lancé la fabrication. Pour y remédier, démarrez la console “Deployment Workbench“, sélectionnez le nom de votre MDT situé sous la rubrique “Deployement Shares” puis utilisez le choix “Update Deployment Share” via le menu contextuel.

Dans l’assistant, cochez éventuellement l’option “Completly regenerate the boot images“.

WDS01-img16

Régénération des images de clients LiteTouch

Cliquez 2 fois sur “Next” puis sur “Finish” (après quelques minutes d’attente…)

Ensuite, pour ajouter une image de démarrage LiteTouch, il suffit de lancer la console WDS puis de sélectionner la rubrique “Images de démarrage“. Utilisez ensuite le menu “Action … Ajouter une image de démarrage…” ou le menu contextuel.

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Ajout d’un client LiteTouch dans WDS

Entrez ensuite le chemin UNC de l’un des fichiers générés tel que “\\ServeurMDT\DeploymentShare\Boot\LiteTouchPE_x64.wim” puis cliquez sur “Suivant“.

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Modifiez éventuellement les métadonnées du fichier .WIM qui vous sont proposées puis cliquez deux fois sur “Suivant“. Cliquez sur “Terminer” une fois que l’image a été ajoutée correctement sur le serveur.

Au besoin, réitérez cette opération pour ajouter le client LiteTouch 32 bits.

Note : qu’il est souhaitable de disposer de clients WinPE 32 et/ou 64 bits selon les architectures des systèmes déployés. De plus, si vous disposez de plusieurs points de distribution MDT, vous devrez décliner les clients LiteTouch en conséquence.

 

IV. Ajout des images d’installation

Précédemment, nous avons ajouté des images de démarrage, mais pour parachever cette configuration, il reste encore à ajouter une ou plusieurs distributions (Équivalentes au fichier “INSTALL.wim” d’un DVD original).

Pour votre gouverne, notez que WDS utilise une gestion très particulière de ces images. En effet, habituellement, un fichier .WIM est composé d’une ou plusieurs images disque (Structure de dossiers et de fichiers) et des métadonnées XML décrivant le contenu. Vous pouvez consulter ces métadonnées via des outils spécialisés tels que “DISM ou IMAGEX /INFO…

En fait, WDS utilise un dossier dédié, appelé “Groupe d’images” dans lequel il stocke un fichier unique de “ressource” nommé “RES.RWM” et un fichier .WIM de métadonnées uniquement, et ce par image. Ainsi, un fichier INSTALL.wim, contenant 5 images (déclinaisons d’installation) engendre un fichier de ressource unique .RWM et 5 fichiers de descriptions portant l’extension .WIM.

Ces répertoires seront utilisés pour ajouter des images de même type (c’est-à-dire proches l’un de l’autre) et éventuellement de définir des autorisations NTFS qui limiteront la visibilité d’un installateur. Vous pouvez également créer un groupe d’image vide, qui sera destiné à recevoir les captures des postes de référence si vous utilisez WDS pour réaliser cette tâche. Généralement, je préconise l’utilisation de MDT pour la fabrication des images de référence, puis de procéder ensuite au transfert vers WDS au même titre que les distributions originales.

Nous allons illustrer cette procédure en ajoutant la distribution actuellement présente dans le lecteur DVD de notre serveur WDS.

Sélectionner la rubrique “Images d’installation” dans la console WDS, puis utiliser le menu “Action … Ajouter un groupe d’images” ou le menu contextuel.

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WDS : Groupe d’images d’installation

Entrer un nom significatif des images qui y seront ajoutées, comme par exemple “DVD-W8.1×64“.

Note : N’hésitez pas à créer autant de groupes que nécessaire même s’ils ne contiennent qu’une seule image. En effet, ces “dossiers” ne sont pas visibles au travers des écrans d’installation des postes clients, mais permettent de maitriser les images proposées aux installateurs en agissant sur la sécurité NTFS de ces groupes.

Cliquez sur le bouton “OK” – Sélectionnez le groupe d’image nouvellement créé puis utilisez le menu “Action … Ajouter une image d’installation” ou le menu contextuel. Utilisez le bouton “Parcourir” afin de sélectionner le fichier “DVD]:\Sources\INSTALL.wim

WDS01-img20

WDS : Ajout d’une image d’installation

Cliquez sur le bouton “Suivant

WDS01-img21

En fonction de la distribution utilisée, vous serez invité à choisir les images contenues dans le fichier .WIM.

Notez simplement qu’elles sont toutes sélectionnées par défaut, et que vous pourrez toujours les supprimer a posteriori. L’assistant récupère les noms et descriptions (Métadonnées), mais vous laisse la possibilité de modifier ces informations lors de l’importation.

Cochez ou décochez les cases souhaitées puis cliquez 2 fois sur “Suivant” et sur “Terminer” une fois que les images ont été correctement ajoutées au serveur.

Recommencez ces opérations pour chacune des images que vous souhaitez importer sur le serveur WDS.

Note : Pour ceux qui l’ignorerait, je précise qu’une image de démarrage de type “setup” réalisé à partir de Windows 8.1 peut parfaitement servir au déploiement de systèmes antérieurs tels que Windows 7 ou même Windows serveur. Le seul critère étant de respecter la préparation des images via sysprep afin garantir un déploiement selon les règles de l’art.

Une fois les distributions “install.wim” ajoutées en tant qu’image d’installation, vous pourrez remettre vos précieux DVD dans leurs jolies boites, puis les placer sur l’étagère de votre bureau en guise de décoration :-)

 

V. Gestion des pilotes

Depuis Windows 2008R2, la console WDS propose un mécanisme de gestion des pilotes (un vaste sujet en matière de déploiement). Si je me réfère à mon expérience de terrain, la plupart des entreprises optent pour une gestion des pilotes (propres à leur parc informatique) via la solution MDT.

En effet, ce dernier offre une grande souplesse pour une distribution ciblée des pilotes selon les modèles de machines et contrairement à WDS, permet d’installer certains pilotes récalcitrants de type “exécutable” comme des “applications”.

Pour faire court, il faut distinguer les pilotes critiques à l’installation, tel que ceux des cartes réseau (Net), stockage (Mass Storage), puces spécifiques (Chipset), et éventuellement certains pilotes vidéo, des autres pilotes plus considérés comme “accessoires”.

En effet, les premiers doivent être intégrés aux noyaux WinPE afin d’assurer les phases préliminaires d’installation. Le MDT gère nativement l’injection de ces pilotes particuliers lors de la fabrication des clients LiteTouch 32 et 64 bits.

Pour WDS, le procédé est à mon avis moins granulaire, et surtout, il ne sera pas automatique. Donc, même si la console graphique simplifie considérablement l’injection en vous évitant de passer par DISM en ligne de commande, la procédure demeure manuelle avec le risque d’erreur ou d’oubli associé.

En conclusion, hormis pour l’injection ponctuelle de pilotes dans les images de démarrage, je pense que la gestion des pilotes via WDS est inutile dès lors que vous disposez d’un environnement MDT. Il est dommage que Microsoft ne propose pas encore un moyen de relier directement le magasin des pilotes MDT au mécanisme de gestion WDS, mais la gestion des pilotes au sein de la console WDS reste toutefois intéressante pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus des nombreux avantages apportés par MDT 😉

Bien à vous
Christophe