Microsoft affirme que la nouvelle mise à jour de Windows 11, à savoir Windows 11 22H2 "Moment 2" va débarquer très rapidement sur nos ordinateurs ! Faisons le point sur les nouveautés de cette version !

Les mises à jour Moment, c'est quoi ?

Avant de parler des nouveautés, parlons des mises à jour Moment en elle-même. Contrairement à Windows 10 qui reçoit une mise à jour majeure deux fois par an, Windows 11 ne reçoit qu'une seule mise à jour de fonctionnalité par an.

De ce fait, Microsoft se retrouve bloqué pour déployer de nouvelles fonctionnalités auprès des utilisateurs à différents moments de l'année. C'est là qu'interviennent les mises à jour Moment. Intégrée à une mise à jour cumulative mensuelle, la mise à jour Moment permet à Microsoft de déployer des nouveautés plus rapidement. En effet, il y a un Patch Tuesday tous les mois donc l'entreprise américaine a une possibilité tous les mois.

La première mise à jour Moment a été déployée en octobre 2022. La seconde, est là !

Nouveautés de Windows 11 22H2 Moment 2

La principale nouveauté intégrée à la mise à jour Moment 2, c'est l'ajout du chatbot conversationnel de Bing au sein de la zone de recherche de Windows 11 !

• Le chatbot Bing débarque dans Windows 11

Par ailleurs, cette mise à jour ajoute la prise en charge de l'iPhone dans l'application "Mobile connecté", ce qui permet d'envoyer/recevoir des messages, d'émettre/recevoir des appels, et de voir les notifications de son iPhone à partir de Windows 11 ! Pour le moment, c'est en version preview et c'est accessible progressivement.

• Prise en charge de l'iPhone dans Mobile connecté

Pour les machines équipées d'un microprocesseur Neural Processing Unit (NPU), le panneau d'accès rapide intègre de nouveaux effets qu'il est possible d'appliquer à la vidéo comme le flou de l'arrière-plan.

Désormais, le gestionnaire des tâches de Windows 11 bénéficie d'une zone de recherche (en haut de la fenêtre), ce qui permet de rechercher facilement un processus avec son ID ou avec le nom de l'application. Cela s'annonce très pratique, car parfois c'est difficile de s'y retrouver dans la liste...

Par ailleurs, le fameux Bloc-notes bénéficie d'une mise à jour importante puisqu'il permet d'ouvrir simultanément plusieurs fichiers grâce à un système d'onglets !

On peut également lister les nouveautés suivantes :

• L'outil Capture d'écran de Windows est capable d'enregistrer votre écran (y compris une zone spécifique de l'écran)
• Le système de widgets supporte les widgets non officiels (tiers), intègre un mode plein écran et peut être utilisé sans utiliser un compte Microsoft. Voir cette page pour la création d'un widget.

• L'application Assistance rapide bénéficie d'un relooking et permet toujours de recevoir ou apporter de l'aide à distance. Microsoft promet une utilisation plus fluide et plus rapide.

• Une nouvelle section dans les paramètres de Windows 11 apporte des recommandations en matière d'économie d'énergie.

Voilà, pour l'essentiel !

• Annonce officielle de Microsoft

Comment installer la mise à jour Windows 11 22H2 Moment 2 ?

Pour le moment, la mise à jour Moment 2 prend la forme d'une mise à jour optionnelle en version preview, qu'il est possible d'installer via Windows Update en local.

À partir du mois de mars, lorsque Microsoft va publier le Patch Tuesday (mardi 14 mars 2023), ces nouvelles fonctionnalités seront intégrées à la mise à jour mensuelle qui contiendra aussi les correctifs de sécurité.

Il y a une petite subtilité : la firme de Redmond propose certaines nouveautés dès aujourd'hui via le Microsoft Store, en recherchant les mises à jour à partir de la bibliothèque.

Source

L'article Les nouveautés de la mise à jour Windows 11 22H2 « Moment 2 » est disponible sur IT-Connect : IT-Connect.

Après avoir annoncé une nouvelle version de Bing dopée par un chatbot conversationnel, Microsoft vient d'annoncer que la barre des tâches de Windows 11 allait intégrer directement le nouveau Bing ! Un changement important pour Windows 11 !

Le nouveau Bing est accessible progressivement pour les utilisateurs qui ont pris le temps de s'inscrire à la liste d'attente. Microsoft semble satisfait de ce démarrage à en croire les propos de Panos Panay : "Au cours des trois dernières semaines, nous avons également lancé le nouveau Bing alimenté par l'IA en avant-première pour plus d'un million de personnes dans 169 pays."

Microsoft souhaite intégrer le nouveau Bing à la majorité de ses produits et le système d'exploitation Windows 11 va en profiter ! La firme de Redmond est en train de déployer une nouvelle mise à jour de Windows 11 et l'intégration de Bing fait partie des nouveautés !

"Nous sommes impatients de voir comment le nouveau Bing de Windows vous inspirera."

Grâce à cette intégration, Microsoft souhaite que ce chatbot IA de Bing soit un véritable allié au quotidien, ou un copilote pour reprendre le terme, pour tout ce que vous ferez sur votre ordinateur Windows. Il est clair qu'avec une intégration directement dans la zone de recherche (et donc dans la barre des tâches), cela rend très facile l'accès au chatbot ! D'ailleurs, l'entreprise américaine affirme que la zone de recherche est utilisée par plus de 500 millions d'utilisateurs chaque mois.

Donc, pour tester l'intégration du nouveau Bing dans Windows 11, vous devez installer la nouvelle mise à jour du système et vous inscrire à la liste d'attente de Bing via ce lien.

Par ailleurs, cette mise à jour de Windows 11 apporte le support de l'iPhone dans l'application Mobile connecté, ce qui permet la synchronisation entre Windows 11 et l'iPhone.

Depuis la sortie de Windows 11, l'intégration de ce nouveau Bing dopé à l'IA est probablement le plus grand changement et la meilleure fonctionnalité ajoutée ! Qu'en pensez-vous ?

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Alors qu'une présentation à la WWDC de juin est plus qu'envisagé, le casque "Reality Pro" d'Apple fait encore couler beaucoup d'encre. Voici les dernières informations.

Mark Gurman, un des reporters tech de Bloomberg, évoque dans sa newsletter le projet confidentiel d'Apple. Selon lui, le casque AR-VR pourrait être équipé de fonctions de reconnaissance des mouvements oculaires et gestuels dans l'air, ce qui lui permettrait de fonctionner sans nécessiter le couplage avec un iPhone.

Selon le journaliste, à la différence de l'Apple Watch, il est peu probable que le casque d'Apple nécessite un jumelage avec un iPhone. L'appareil pourrait être configuré indépendamment de l'iPhone, ce qui permettrait de télécharger le contenu spécifique d'un utilisateur, notamment les données iCloud. On peut donc imaginer une configuration de l'appareil identique à celui d'un nouvel iPhone.

Pour ce qui est de la saisie de texte, il est possible que cela soit réalisé en analysant les mouvements des yeux et des gestes de la main. Selon les sources du journaliste, cette fonctionnalité serait "terminée" et utilisable sur les derniers prototypes en interne.

Cependant, cette hypothèse ne serait pas réalisable avant fin 2023. Selon les informations récentes dénichées par le journaliste, les derniers tests n'auraient pas été concluants. Par conséquent, Mark Gurman estime qu'un iPhone serait encore nécessaire lors de la première version du casque. Néanmoins, la firme à la Pomme envisage l'ajout de la fonctionnalité, probablement par des mises à jour logicielles, afin d'arriver à se libérer totalement de l'iPhone. Ce qui ouvrirait d'autres possibilités.

Même si une présentation en juin est envisagée, sa commercialisation ne se fera pas avant la fin de 2023, sans retard. Toutefois, Apple réfléchit déjà à l'avenir avec la sortie d'un casque moins cher, comprenant des éléments d'entrée de gamme. Ce casque serait nommé "Reality One", devrait être commercialisé plutôt vers la fin de 2024 ou en 2025.

Selon les dernières rumeurs, la deuxième génération de casques serait actuellement en phase de test, avec des améliorations significatives en termes de performances. Bien que la première génération soit équipée d'une puce M2, cette dernière ne serait pas assez puissante pour les projets futurs d'Apple.

FaceTime, par exemple, ne pourrait être utilisé que par deux personnes en même temps en VR. C'est pourquoi la deuxième génération du Reality Pro pourrait être équipée de la puce M3 ou M4 afin de décupler ses performances. Le prix reste toujours inconnu.

Vous avez hâte de tester ce produit ?

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I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à mettre en pratique la méthode AGDLP pour gérer les droits sur un serveur de fichiers Windows Server, puisqu'il s'agit d'une méthode recommandée par Microsoft.

Si vous êtes prêt à répondre à la question "Comment bien gérer les droits sur un serveur de fichiers ?", en environnement Active Directory, alors vous pouvez lire la suite de cet article !

II. La méthode AGDLP, en théorie

L'acronyme AGDLP signifie Account Global Domain Local Permissions. Très bien, mais concrètement, ça fonctionne comment ?

En résumé, cette méthode consiste à jouer avec l'imbrication des groupes de sécurité et des étendues liées aux groupes de sécurité. Pour rappel, lorsque l'on crée un groupe de sécurité dans l'Active Directory, nous avons accès à trois étendues différentes :

La méthode AGDLP consiste à appliquer le principe suivant :

• Un compte utilisateur doit être membre d'un groupe de sécurité global (GG_),
• Ce groupe de sécurité global doit ensuite être ajouté en tant que membre d'un groupe de sécurité domaine local (GDL_) - Ayant une portée uniquement sur le domaine d'appartenance,
• Ce groupe de sécurité domaine local est utilisé pour ajuster les permissions NTFS sur le répertoire partagé

Ce principe de gestion des droits d'accès est avantageux, car il va permettre de bien structurer les droits d'accès et d'en faciliter la gestion sur la durée. À l'usage, ce sera un gain de temps pour les administrateurs et ce n'est pas un luxe, car certains serveurs de fichiers sont un véritable calvaire à gérer lorsqu'il y a une mauvaise gestion des permissions.

Vous vous demandez sûrement pourquoi on utilise deux types de groupes différents, avec des étendues différentes, et bien c'est pour des raisons de sécurité. En cas d'infection d'un serveur, on limite les risques de propagation, car on attribue des droits uniquement aux groupes de sécurité avec l'étendue "domaine local", dont la portée se limite au domaine local. De ce fait, la méthode AGDLP est encore plus pertinente sur les environnements avec plusieurs domaines.

Avant de continuer, je vous recommande de lire cet article :

• Différence entre les permissions NTFS et les permissions de partage

Note : dans un environnement multi-domaines, on peut appliquer la méthode AGUDLP qui reprend le même principe qu'AGDLP à la différence que l'on ajoute un groupe de sécurité supplémentaire, avec l'étendue "Universelle", entre les groupes globaux et de domaine local.

III. AGDLP dans la pratique

Pour bien comprendre le principe de la méthode AGDLP, je vous propose un exemple concret dans la continuité de mon précédent article sur les permissions NTFS et de partage. Imaginons, un partage nommé "Partage" hébergé sur un serveur de fichiers et sur lequel nous avons besoin de définir les droits. Sur ce répertoire, nous avons besoin d'attribuer des autorisations en lecture/écriture pour certains utilisateurs, notamment Guy Mauve, ainsi que des permissions en lecture seule pour Lou Ange.

Si l'on traduit ce besoin en groupes de sécurité en respectant la méthode AGDLP, on obtient :

Autrement dit, je ne veux pas voir de permissions associées directement à un objet utilisateur sur le dossier "Partage", et il est important de respecter l'imbrication des groupes.

Ce qui implique de créer 4 groupes :

Ainsi, les membres du groupe "GG_Comptables" auront des autorisations en lecture/écriture sur "Partage". De cette façon, tous les comptables de l'entreprise seront membres de ce groupe et auront un niveau de permissions identiques. Cette autorisation sera attribuée grâce à l'appartenance au groupe "GDL_Partage_RW".

C'est important d'adopter une convention de nommage pour vos groupes. Par exemple :

• GG_ pour tous les groupes de sécurité avec l'étendue "Globale"
• GDL_ ou GL_ pour tous les groupes de sécurité avec l'étendue "Domaine local"
• _RW pour tous les groupes permettant de bénéficier de droits en lecture + écriture
• _RO pour tous les groupes permettant de bénéficier d'un accès en lecture seule

Ainsi, rien qu'en regardant la liste des groupes dans l'Active Directory, vous pouvez savoir à quoi correspond ce groupe. Si besoin, vous pouvez préciser le chemin UNC vers le partage dans la description du groupe de domaine local pour être encore plus précis.

Prenons l'exemple du groupe "GDL_Partage_RO" qui est bien configuré avec l'étendue "Domaine local".

• Parmi les membres de ce groupe, il n'y a pas d'utilisateurs ! C'est bien le groupe "GG_Externes" qui est membre de ce groupe, et dans le groupe "GG_Externes", il y a l'utilisateur "Lou Ange".

Ensuite, une fois que les groupes sont prêts, il ne reste plus qu'à configurer les permissions de partage et les permissions NTFS. Pour cela, on utilise bien les groupes "GDL_", comme ceci :

Puis, dans le même esprit avec les autorisations NTFS en restant cohérent entre le nom du groupe et les droits (_RO = Lecture seule).

Il ne restera plus qu'à tester sur un poste client, avec le compte "Guy Mauve" puis avec le compte "Lou Ange" pour vérifier que les permissions s'appliquent correctement !

Bien sûr, les groupes globaux peuvent être ajoutés à d'autres groupes avec l'étendue de domaine local. Par exemple, le groupe "GG_Comptables" peut être membre du groupe "GDL_Compta_RW" pour accéder au partage "Comptabilité".

IV. Conclusion

En appliquant cette méthode, les droits sur les répertoires partagés sont plus facile à gérer et à maintenir dans le temps ! Au-delà d'appliquer la méthode AGDLP, la clé c'est de bien nommer les groupes de sécurité pour que ce soit facile à interpréter d'un coup d'oeil ! Sans oublier que l'arborescence de votre serveur de fichiers doit être bien pensée également sinon elle peut devenir problématique. Je vous encourage à appliquer cette bonne pratique en entreprise pour gérer les droits sur votre serveur de fichiers !

Au sein d'un environnement avec plusieurs domaines et des relations d'approbations, il y a un véritable intérêt à utiliser la méthode AGDLP d'un point de vue de la sécurité. C'est moins vrai sur un environnement mono-domaine puisque la notion d'étendue importe peu, mais il vaut mieux appliquer cette méthode dès le départ. Aujourd'hui, votre Active Directory n'a peut-être pas de relation d'approbation avec un autre domaine, mais qu'en sera-t-il demain ?

L'article AGDLP – Bien gérer les permissions de son serveur de fichiers est disponible sur IT-Connect : IT-Connect.

Microsoft travaille sur la prise en charge de l'iPhone au sein de son application "Mobile connecté" de Windows 11. Jusqu'ici, cette fonction était réservée aux appareils Android.

Si vous participez au programme Windows Insiders et que vous exécutez la dernière version de Windows 11 disponible au travers de ce programme, vous pouvez tester une nouvelle version preview de "Mobile connecté" ou "Phone Link" en anglais. Cette version présente la particularité d'apporter la compatibilité avec l'iPhone.

Note : auparavant, l'application Mobile connecté s'appelait Votre téléphone mais Microsoft a opéré à un changement de nom en mars 2022.

Toutefois, la nouveauté n'est pas diffusée auprès de tout le monde pour le moment : "Nous lançons cette preview auprès d'un petit pourcentage d'Insiders dans un premier temps tout au long de cette semaine, ce qui signifie que tous les Insiders ne verront pas la preview tout de suite."

Désormais, lorsque l'application Mobile connecté est lancée, l'utilisateur a le choix entre "Android" ou "iPhone" en fonction du type d'appareil qu'il possède.

L'appairage d'un iPhone à partir de l'application "Mobile connecté" ne sera pas plus compliqué qu'avec un appareil Android. Il y aura un QR code sur l'écran de l'ordinateur et ce dernier devra être scanné à partir de l'iPhone pour mettre en place la synchronisation entre les deux appareils.

D'après Microsoft, une fois que les deux appareils seront appairés et que les autorisations requises seront accordées à l'application, vous pourrez voir les notifications de votre iPhone sur le PC, voir vos messages et envoyer à partir de Windows 11, et vous pourrez même émettre ou recevoir des appels depuis le PC.

Pour le moment, il ne semble pas possible de visualiser les photos et vidéos de son iPhone à partir de Windows 11. Autrement dit, en comparaison d'un appareil Android, la prise en charge de l'iPhone semble plus limitée. Microsoft intégrera surement d'autres fonctions à l'avenir.

Source

L'article Mobile connecté sous Windows 11 : Microsoft ajoute le support de l’iPhone est disponible sur IT-Connect : IT-Connect.