Samsung va présenter son nouveau processeur, l'Exynos 2100 ! Une puce qui équipera probablement les nouveaux Galaxy S à venir début 2021.
Après Apple et sa puce A14 Bionic, c'est au tour de Samsung de présenter sa nouvelle puce maison, l'Exynos ! Cette puce devrait prendre le nom d'Exynos 2100 et sera présentée le 12 janvier 2021. Le constructeur coréen l'a annoncé via un tweet.
Le teaser ne nous donne pas énormément d'informations, hormis la date de présentation. Néanmoins, on peut être quasi certain que cette puce sera gravée en 5 nm, qui est la norme actuelle pour les processeurs mobiles. Ce processeur équipera probablement les modèles européens des nouveaux Galaxy S, qui devraient arriver en Janvier. Un mois donc avant la sortie des modèles précédents qui eux étaient annoncés en février. Les déclinaisons de ces modèles dédiés au marché américain seront probablement équipé du nouveau processeur de Qualcomm, le Snapdragon 888.
D'après un benchmark qui a fuité sur la toile par le leaker Ice Universe, la puce Exynos 2100 serait légèrement plus performante que le Snapdragon 888. L'Exynos atteindrait un score de 1089 points sur la performance single-core et 3963 points sur le multi-cores. De son côté, le Snapdragon 888 atteint un score de 1135 points en single-core et 3794 points sur le multi-cores : une légère avance pour la puce Samsung.
Rendez-vous le 12 janvier 2021 pour l'annonce du nouveau processeur et ensuite des nouveaux Galaxy S. On est déjà quasiment sûr du design du Galaxy S21. Et, on peut être sûr qu'ils seront équipés de la version 3 de One UI. Le S Pen serait également compatible avec les Galaxy S, une première, car habituellement réservé à la gamme Note.
En tout cas dès l'annonce officielle, je reviendrai vers vous avec un article ! 🙂
Si vous utilisez Microsoft Teams à des fins pédagogiques, alors cette astuce devrait fortement intéresser vos utilisateurs. En effet, lorsque l'on organise un cours à distance avec une solution telle que Teams, il n'est pas forcément facile de faire l'appel ou de voir qui est réellement présent. Microsoft intègre à Teams la possibilité d'obtenir un rapport d'assiduité Teams pour savoir quelles sont les personnes qui ont participées à une réunion. Ce fichier au format CSV peut être téléchargé par l'organisateur de la réunion, tant que la réunion est en cours (c'est à ce jour, une limitation importante).
II. Teams et l'option "AllowEngagementReport"
Par défaut (mais peut être que Microsoft effectuera une modification), l'option qui permet de télécharger le rapport d'assiduité Teams est désactivée. Il s'agit d'un paramètre à modifier au sein de la stratégie Teams qui s'applique sur vos utilisateurs.
Nous allons vérifier ça ensemble... Nous allons devoir initier une connexion à l'aide du connecteur Skype for Business Online. Désormais, ce connecteur est intégré directement au module Microsoft Teams de PowerShell.
Pour se connecter, nous devons utiliser le cmdlet "New-CsOnlineSession" et non "Connect-MicrosoftTeams".
Lorsque la fenêtre de connexion va s'afficher, vous devrez utiliser un compte avec des droits d'administration sur votre tenant. Maintenant, nous allons lister les stratégies Microsoft Teams disponible sur votre tenant. Si vous connaissez déjà le nom de la politique associée à vos utilisateurs (l'information peut-être obtenue à partir du centre d'administration Microsoft Teams), vous pouvez afficher seulement les informations sur la politique qui vous intéresse.
Pour lister toutes les politiques :
Get-CsTeamsMeetingPolicy
Pour lister une politique spécifique :
Get-CsTeamsMeetingPolicy -Identity "Global"
Vous obtiendrez un résultat relativement conséquent avec tout le détail des stratégies :
La propriété qui nous intéresse pour autoriser le téléchargement du rapport d'assiduité Teams, c'est AllowEngagementReport. Pour obtenir la valeur de cette propriété pour l'ensemble de vos stratégies, utilisez cette commande :
Dans la commande ci-dessus, remplacez "Global" par le nom de votre politique.
III. Télécharger le rapport d'assiduité Teams
Puisque l'option est désormais activée sur votre tenant Office 365, vos utilisateurs pourront télécharger ce rapport d'assiduité Teams au sein des futures réunions. Comme le montre la documentation Microsoft, un icône de téléchargement s'affiche dans la réunion, à droite où il y a la liste des participants. Dans certains cas, il faut cliquer sur "..." pour accéder au bouton de téléchargement.
Ce fichier CSV contiendra plusieurs champs : le nom complet de l'utilisateur, l'action réalisée (notamment : l'utilisateur rejoint la réunion, l'utilisateur quitte la réunion) et la date et l'heure de l'action. Si l'utilisateur vient et part plusieurs fois, les actions seront consignées dans le rapport d'assiduité Teams de votre réunion.
Xiaomi va présenter le smartphone Mi 11, son nouveau fleuron, avant la fin de l'année 2020 !
Xiaomi va présenter le Mi11 et surement sa déclinaison Pro, le Mi 11 Pro le 28 décembre en Chine. Ce sera surement le premier smartphone équipé du nouveau processeur Qualcomm, le Snapdragon 888. C'est souvent les smartphones du constructeur chinois qui sortent en premier avec le nouveau processeur haut de gamme de la société américaine.
La société chinoise l'a annoncé sur le réseau social chinois Weibo. Ce réseau social est utilisé par les Chinois, cela annonce-t-il une présentation européenne ou seulement chinoise ? Pour le moment aucune information sur le tweeter de Xiaomi à par un message disant de patienter pour l'arrivée du Snapdragon 888 sur le Mi 11.
Pas de visuel à se mettre sous la dent pour le moment. Au niveau des caractéristiques de ce smartphone, nous ne savons pas grand-chose non plus, à par cette certitude concernant le processeur. On peut facilement deviner que la dalle sera en 120hz et qu'il sera également équipé de 8 à 12 Go de RAM. Le stockage devrait débuter à 128 Go et sera probablement extensible par carte microSD. Il y a de fortes chances que 2021 soit l'année de la démocratisation de cette fréquence d'écran. Pour le reste, il faudra patienter le 28 décembre pour avoir une réponse officielle.
Quoi qu'il en soit, cette fin d'année 2020, ainsi que le début 2021, s'annonce chargée en annonces dans le monde des smartphones !
Je reviendrais bien entendu vous donner les informations le moment venu ! 🙂
Les adresses IP représentent un élément clé au sein d'un réseau informatique. Une notion de base à connaître et qui va faire partie des premières choses que l'on va nous apprendre lorsque l'on débute ses études dans l'informatique. En complément du cours "Les bases du réseau TCP/IP, IPv4 et IPv6", je souhaitais publier cet article pour introduire notre nouvelle vidéo intitulée "Les adresses IP pour les débutants". Un sujet vaste mais je vais tenter d'être synthétique.
II. Qu'est-ce qu'une adresse IP ?
Une adresse IP permet d’identifier chaque équipement connecté à un réseau informatique utilisant le protocole IP. Elle permet à l’équipement de communiquer sur le réseau auquel il est connecté.
Exemples :
Un PC connecté en Wi-Fi sur la Box de votre domicile
Une Smart TV connectée en câble sur la Box de votre domicile
Un smartphone connecté en Wi-Fi chez McDo’
Un serveur connecté à un réseau d’entreprise
Etc.
Sans cette adresse IP, et même si le câble RJ45 est connecté ou que la carte réseau Wi-Fi est connectée à votre réseau sans-fil, vous ne pourrez pas communiquer avec les autres appareils du réseau qui eux, ont une adresse IP valide.
III. Adresses IPv4 et IPv6
Il y a deux versions d’adresses IP utilisées à ce jour : adresses IPv4 (version 4) et IPv6 (version 6). La v4 reste la plus utilisée alors que la v6 devrait, un jour, la remplacer.
➡ Adresse IPv4
Notation décimale avec 4 valeurs comprises entre 0 et 255, séparées par des points : 192.168.1.10
Longueur de 32 bits c’est-à-dire 4 octets
➡ Adresse IPv6
Notation hexadécimale avec 8 valeurs séparées par « : »
Exemple : 1987:0c02:0000:84c2:0000:0000:cf2a:9077
Longueur de 128 bits c’est-à-dire 16 octets
Nous revenons plus en détail sur ces deux générations d'adresses IP dans notre cours cité en introduction.
IV. Historique : classes d'adresses, adresses IP privées et publiques
Historiquement, chaque adresse IP appartient à une classe qui correspond à une plage d’adresse IP. Il y a 5 classes différentes : À, B, C, D et E. En fonction des classes, les adresses IP de la plage ont un usage spécifique et qui peut être différent d'une classe à l'autre.
➡ La classe A de l’adresse IP 0.0.0.0 à 126.255.255.255 ➡ La classe B de l’adresse IP 128.0.0.0 à 191.255.255.255 ➡ La classe C de l’adresse IP 192.0.0.0 à 223.255.255.255 ➡ La classe D de l’adresse IP 224.0.0.0 à 239.255.255.255 ➡ La classe E de l’adresse IP 240.0.0.0 à 255.255.255.255
Il y a notamment les adresses IP privées et publiques. Les adresses IP privées sont les adresses IP que l’on peut utiliser pour les équipements sur un réseau local (le réseau à la maison ou en entreprise). Une adresse IP privée ne peut pas être utilisée sur Internet, pour un site Web par exemple, car elles ne sont pas routées sur Internet.
Les adresses IP publiques, à l’inverse, sont utilisées exclusivement sur Internet : votre Box Internet, un site Web, etc. Une adresse IP publique est unique dans le monde contrairement à une adresse IP privée !
À la maison, votre PC a une adresse IP privée de configurée sur sa carte réseau et quand il sort sur Internet, le NAT intervient : il utilise l'adresse IP publique de la box pour accéder à Internet. Grâce à ce mécanisme de NAT, le réseau local privé est masqué d'Internet (et protégé) et plusieurs équipements d'un même réseau peuvent utiliser une même adresse IP publique. De ce fait, on optimise la consommation d'adresse IPv4, notamment.
Internet est tellement énorme qu’il n’y a pas assez d’adresses IPv4 : on le sait depuis les années 90… C’est là qu’est intervenu le CIDR pour "augmenter" le nombre d’adresses IPv4 disponibles et éviter le gaspillage !
L'adressage CIDR est venu remplacer l'adressage par classes, et même s'il s'appuie sur les mêmes adresses IP que celles contenues dans les classes, il en fait abstraction.
On va s'appuyer sur le masque de sous-réseau pour découper un réseau précisément en fonction du nombre d’hôtes à connecter ! On va pouvoir de cette façon, en jouant sur le masque, découper un réseau en plusieurs sous-réseaux ou fusionner plusieurs réseaux entre eux.
Comme l’adresse IPv4, la notation du masque de sous-réseau s’établie sur 4 octets et la valeur maximale est : 255.255.255.255
La notation CIDR s’effectue sous cette forme : /<nombre-de-bits-pour-le-sous-réseau>
Par exemple :
255.0.0.0 = /8
255.255.254.0 = /23
255.255.255.0 = /24
Le masque détermine la limite entre la partie réseau et la partie hôte dans le découpage de l’adresse IPv4. Prenons un exemple pour bien comprendre…
Avec le réseau « 10.10.10.0 /24 » c’est-à-dire le masque de sous-réseau :
➡ 255.255.255.0
Dans la notation CIDR, « /24 » donne le nombre de bits à « 1 » ou autrement dit pour reprendre le terme officiel "le nombre de bits masqués", d’où l’intérêt d’écrire le masque en bits pour bien comprendre.
Puisqu’un octet est égal à 8 bits, cela donne :
➡ 11111111.11111111.11111111.00000000
Il reste 8 bits à « 0 » à la fin donc ce réseau dispose de « 2^8 » (« deux puissance huit ») adresses IP pour les hôtes, soit 256 adresses IP.
En vérité, le réseau ne va pas disposer de 256 adresses IPv4 disponibles pour les hôtes mais de 256-2 = 254 adresses IP.
Pourquoi ? Il y a toujours deux adresses IPv4 réservées :
➡ L’adresse réseau pour identifier le réseau
➡L’adresse de diffusion pour la transmission de paquets à l’ensemble du réseau
Il y a des calculateurs en ligne pour vous aider à trouver la bonne adresse de réseau et le bon masque de sous-réseau en fonction du nombre d’adresses IP dont vous avez besoin !
Je vous invite à creuser cette notion d'adressage IP avec la méthode CIDR qui est celle utilisée aujourd'hui (un article sera surement publié à ce sujet par la suite).
L'industrie est un secteur très important pour la fondation Raspberry Pi, à l'origine de l'ordinateur mono-carte que l'on ne présente plus. Ce secteur représente 44% des ventes de Raspberry Pi et désormais il y a un support dédié pour les professionnels de l'industrie sur le site officiel.
L'objectif de la fondation est de conseiller et d'accompagner ses clients par l'intermédiaire de pages dédiées sur son site officiel, en guise de support pour les industriels.
Si vous allez sur la page ci-dessus. Ce qui est étonnant, c'est le bordel sans nom que l'on voit sur l'image de la page. Je ne suis pas certain que ce soit très valorisant.
Sur cette même page, Raspberry met en avant sa carte Raspberry Pi Compute Module 4, mais ce n'est pas tout. Il y a également une section qui explique en quoi les cartes Raspberry sont conformes aux réglementations des différents pays dans lesquels la carte est commercialisée.
Ce support disposera du programme "Approved Design Partners" afin de référencer les partenaires qui ont une expertise confirmée dans la conception de système à l'aide d'un Raspberry Pi.
Nous apprenons une autre nouvelle par la même occasion : le support des produits Raspberry Pi est prolongé jusqu'en 2026, pour tous les modèles.
Le mois dernier, un nouvel accessoire est arrivé sur le marché pour le Raspberry Pi 4 : un ventilateur officiel, vendu pour 5 dollars.