PROJET AUTOBLOG


IT-Connect

Site original : IT-Connect

⇐ retour index

WSL 2 disponible sous Windows 10 v1903 et v1909

lundi 24 août 2020 à 09:00

Microsoft a fait une annonce surprenante puisque WSL 2 est désormais disponible sous Windows 10 v1903 et v1909. Initialement, cette deuxième version de WSL était disponible sur Windows 10 à partir de la version 2004, sortie en mai 2020.

Pour rappel, WSL (Windows Subsystem for Linux) sert à faire tourner un environnement Linux sous Windows 10. Cela fonctionne avec différentes distributions dont Debian, Ubuntu ou encore Kali Linux. D’ailleurs, vous pouvez retrouver notre tutoriel sur l’installation de WSL 2 sous Windows 10.

Le déploiement de Windows 10 v2004 étant relativement long et compliqué pour Microsoft, cela est une bonne nouvelle. D’autant plus que les versions de Windows 10 qui sortent à l’automne, comme v1909, bénéficient d’un support plus long. La fonctionnalité WSL 2 étant destinée plutôt aux professionnels, il y a une certaine cohérence.

À la différence de WSL, l'outil WSL 2 s'appuie réellement sur de la virtualisation pour proposer un noyau Linux complet. Pour utiliser Linux lorsque WSL est installé, vous avez le choix entre WSL et WSL 2, vous pouvez switcher entre les deux modes, cela n'est pas figé.

Enfin, il est à noter que Windows 10 v1903 et v1909 peuvent supporter WSL 2 si Windows est installé en 64 bits. Pour les machines avec une architecture ARM64, il faudra se satisfaire d'une compatibilité à partir de la version 2004 de Windows 10.

Comment en profiter ? Il suffit de mettre à jour votre PC via Windows Update.

📌 Annonce officielle

Test de l’imprimante portable Selpic P1

dimanche 23 août 2020 à 11:00

I. Présentation

En juin dernier, je vous présentais l'imprimante Selpic P1 puisqu'elle était en campagne sur la plateforme de financement participatif Indiegogo. Désormais, elle est commercialisée à l'achat sur Indiegogo et devrait être disponible à la vente en e-commerce à partir d'octobre 2020. Elle se présente comme étant la plus petite imprimante du monde. Aujourd'hui, je vous propose le test de l'imprimante Selpic P1.

Bien sûr, cette imprimante n'est pas destinée à sortir un rapport 20 pages A4, mais plutôt pour imprimer des logos, des codes QR, des cartes de visite, des code-barres, du texte ou encore de très petites photos.

La résolution des impressions peut aller jusqu'à 600 DPI, et il est possible de jouer sur la qualité des impressions. Pour la couleur des impressions, Selpic propose six cartouches de couleurs différentes.

Concernant l'autonomie, la batterie peut tenir 3 heures avant de devoir être rechargée. Cela laisse la possibilité d'imprimer l'équivalent de 90 pages A4 au format de sortie de l'imprimante.

La campagne Indiegogo donne de nombreuses informations sur le produit : Selpic P1 - Indiegogo

II. Package et design

L'imprimante est livrée dans une boîte sobre où l'on retrouve l'ensemble des éléments bien rangé, mais sans trop de protection sur l'imprimante elle-même. En revanche, le câble USB-C est dans une boîte en carton et la cartouche est emballée dans un plastique.

Nous retrouvons les éléments suivants : une cartouche (noire), un câble USB-C, un capuchon pour l'imprimante, des lingettes nettoyantes (pour la tête d'impression), ainsi que différents documents dont une notice et une carte de garantie.

La partie noire de l'imprimante est en plastique mat, alors que la partie grise est en métal. Le capuchon quant à lui est également en plastique. Assez sobre niveau design, nous avons la mention "Selpic" d'un côté et le logo de la marque de l'autre. La qualité de fabrication est bonne, mais la partie plastique semble assez fragile.

Note : l'imprimante est disponible en noir ou blanc, avec la partie métallique grise qui reste commune aux deux versions.

L'imprimante intègre plusieurs boutons : un bouton pour éjecter la cartouche, un autre pour allumer/éteindre l'imprimante et un dernier bouton pour déclencher l'impression. Je trouve que ce n'est pas judicieux d'avoir placé un bouton, relativement gros, à proximité du bouton d'impression pour éjecter la cartouche.

La cartouche est parfaitement emballée et la tête d'impression est bien protégée par un plastique supplémentaire. La cartouche s'intègre facilement à l'imprimante et on ne peut pas se tromper sur le sens.

Passons maintenant à l'utilisation.

III. Utilisation Selpic P1

L'imprimante s'associe avec votre smartphone via une connexion Wi-Fi après détection entre les deux appareils, le smartphone va permettre à l'imprimante de se connecter au réseau de votre domicile. L'imprimante dispose également du Bluetooth.

Personnellement, j'ai eu des difficultés à faire fonctionner la connexion : elle était instable, ce qui rendait impossible l'envoi du document à imprimer vers la Selpic P1. Finalement, après avoir réussi à mettre à jour le firmware, l'imprimante a gagné en stabilité, mais c'était une belle galère... D'autant plus que la notice est vraiment légère.

En soi, le démarrage de l'imprimante est instantané et elle est immédiatement opérationnelle pour imprimer le dernier document chargé dans sa mémoire. L'application pour mobile permet de s'associer avec l'imprimante comme je le disais, mais également de la configurer, et de créer un design à imprimer.

Pour créer ce design à imprimer depuis l'application mobile, on peut saisir du texte, importer son propre logo ou une image quelconque (ci-dessous j'ai importé une photo), mais aussi utiliser les générateurs intégrés : pour générer un code-barres ou un QR code, ce qui est pratique.

L'application est stable et intègre des fonctionnalités intéressantes, par contre c'est assez perturbant au début d'être obligé de l'utiliser en mode paysage.

Ensuite, pour imprimer, il suffit d'appuyer une seule fois sur le bouton prévu à cet effet, de tenir l'imprimante bien à la verticale, et de faire un mouvement vers la droite pour réaliser l'impression. C'est le fait d'appuyer la petite roue qui est à l'extrémité de l'imprimante et de commencer "à rouler" qui va déclencher l'impression. Clairement, il faut s'entraîner pour réussir à réaliser une impression propre, car ce n'est pas évident de tenir l'imprimante bien droite et de faire un mouvement fluide.

Un autre exemple avec un QR code, avec un également un essai sur du verre. Autant sur de l'impression papier ou carton, il n'y a pas de problème, alors que sur le verre, mais en laissant sécher 24 heures, l'encre s'efface directement. L'impression sur le verre n'est pas parfaite non plus, enfin il faut dire qu'ici la surface n'est pas plate.

La qualité d'impression est bonne, la couleur est bien vive. La difficulté c'est plutôt de prendre en main l'imprimante et de réussir à faire une impression bien droite.

Note : la vitesse d'impression optimale est de 1 cm par seconde, mais il est possible d'imprimer plus rapidement : 3 cm par seconde. Le design à imprimer peut faire 5 cm de longueur.

D'après le fabricant, l'imprimante Selpic P1 est capable d'imprimer aussi bien sur du métal, que du papier, du cuir, du carton, ou encore du tissu. D'ailleurs, dans les paramètres de l'imprimante, on peut choisir la surface sur laquelle on souhaite imprimer.

Lorsque la batterie de 210 mAh est vide, il ne restera plus qu'à recharger l'imprimante à l'aide du câble USB-C fourni... La charge complète nécessite 2H30.

IV. Conclusion

Les créatifs vont pouvoir s'amuser avec une imprimante comme celle-ci afin de personnaliser des objets. L'imprimante est à l'aise pour réaliser des impressions sur des surfaces poreuses, comme le papier, le bois et le carton. Sinon, l'impression s'effectue, mais l'encre ne tient pas, même si on laisse un séchage de 24 heures, notamment avec le verre et le plastique.

Cette imprimante qui se présente sous la forme d'un gros surligneur est accompagnée par une application complète qui permet de créer des code-barres, des QR code, du texte, mais aussi d'ajouter du contenu personnalisé (logo, photo, etc.). Le tout peut être mixé dans un même motif à imprimer. Le seul hic c'est la difficulté à se connecter par moment à l'imprimante, mais j'imagine qu'une mise à jour firmware viendra rectifier le tir...

Je ne peux pas comparer ce modèle avec un autre, car il s'agit de ma première expérience avec une imprimante de ce type.

Android Auto : bientôt la connexion sans-fil sous Android 11

vendredi 21 août 2020 à 09:00

Voici une bonne nouvelle : tous les smartphones compatibles Android 11 et qui recevront la mise à jour de la part du fabricant, pourront se connecter à Android Auto sans-fil. Faisons le point à ce sujet.

Jusqu'ici, cette possibilité était réduite à quelques modèles : les smartphones Pixel de Google et la gamme Galaxy de chez Samsung. Pour les appareils Pixel, la connexion sans-fil est possible depuis avril 2018. La connexion sans-fil est donc étendue à tous les modèles de smartphone, il faudra seulement avoir Android 11 pour en profiter.

Maintenant, il est à noter que votre véhicule doit lui aussi respecter certains prérequis. Pour que la connexion sans-fil fonctionne, il est nécessaire d'avoir un "autoradio" certifié Android Auto Wireless et d'avoir une connectivité WiFi au sein du véhicule.

Android 11 sera disponible en version finale dès septembre. Les smartphones de Google vont en profiter les premiers, et ensuite chaque constructeur déploiera cette mise à jour en fonction de son calendrier. Autrement dit, il faudra patienter plusieurs mois pour certains modèles de smartphones, et il faut également un véhicule récent pour avoir cette connexion WiFi et la certification Android Auto Wireless.

Au final, la connexion Android Auto via USB à encore des beaux jours devant elle.

« Fast pages » : le nouveau label pour Google Chrome 85

jeudi 20 août 2020 à 13:00

Un nouveau label va être intégré à Google Chrome. Il se nomme "Fast pages" et il a pour objectif de mettre en avant les sites optimisés pour le navigateur de Google.

Ce label servira à déterminer les pages qui se chargent rapidement avec Chrome, notamment sur Android, afin de permettre aux utilisateurs d'accéder à du contenu même avec une connexion lente. Plus la page est rapide à charger, plus ce sera facile de la charger à partir d'une connexion lente.

Pour déterminer s'il s'agit d'une "fast pages" ou non, Google va notamment s'appuyer sur l'expérience des précédentes connexions utilisateurs. Plus précisément, Google va se baser sur ce qui est appelé les "Core Web Vitals" où l'on retrouve diverses métriques : temps de chargement, réactivité, qualité de l'expérience utilisateur, etc.

Le géant américain le précise sur son blog : « Les liens vers les pages qui ont historiquement atteint ou dépassé tous ces seuils de mesure seront affichés avec un nouveau label "Fast pages". Ce label s'affiche lorsqu'un utilisateur appuie longuement sur un lien avant de naviguer vers une page, et indique que la plupart des utilisateurs qui y naviguent ont une expérience particulièrement bonne ». Google souhaite que les éditeurs de sites Internet s'efforcent d'améliorer l'expérience utilisateur en optimisant, à la fois le site en lui-même, mais aussi la partie infrastructure qui est derrière pour être réactif autant que possible lorsqu'un utilisateur souhaite accéder à du contenu.

Cette nouveauté sera intégrée à la version bêta de Chrome 85 et sera accessible dans le menu contextuel d'un lien, donc à partir d'un appui long. Dans le même temps, Google travaille déjà sur Chrome 86 et l'on sait qu'à partir de cette version les URL des sites Internet seront affichées entièrement dans la barre d'adresse pour lutter contre le phishing.

Annonce officielle de Google

PowerShell : comment attendre d’appuyer sur « Entrée » dans un script ?

jeudi 20 août 2020 à 09:30

I. Présentation

Bien que PowerShell soit bien pratique pour automatiser un maximum d'actions et faciliter l'administration des systèmes, il y a parfois des actions qui nécessitent d'être réalisée manuellement. Imaginons que l'on ait 10 actions à réaliser, et que la 5ème action ne soit pas réalisable par script, comment faire patienter notre script pendant que l'on réalise l'opération soit-même avant qu'il poursuive vers la 6ème étape ?

On pourrait utiliser Start-Sleep pour définir une pause fixe de X secondes ou minutes, mais il faut être sûr de son coup... Ou tout simplement, on peut demander au script PowerShell d'attendre que la touche ENTER du clavier soit pressée dans la console d'exécution du script : ce qui nous permet de donner le go pour la suite de l'exécution.

Voyons cette astuce ensemble...

II. Attendre d'appuyer sur "Entrée"

En PowerShell, il y a une commande qui sert à récupérer une saisie utilisateur dans la console, il s'agit de "Read-Host". Lorsque l'on effectue une saisie, pour la valider il faut appuyer sur... "Entrée" ! Vous voyez où je veux en venir ?

En fait, c'est assez simple, à l'endroit où vous souhaitez faire une pause et attendre que la touche Entrée soit appuyée, il suffit d'inclure une ligne comme celle-ci :

Read-Host "Appuyez sur ENTREE pour continuer..."

Lors de l'exécution du script, le message suivant va s'afficher dans la console :

Appuyez sur ENTREE pour continuer...

Il suffira d'appuyer sur la touche magique lorsque vous êtes prêt et le script va poursuivre son exécution... Voilà comme faire une pause avec reprise manuelle 😉. Cette méthode fonctionne aussi bien dans une console PowerShell que dans PowerShell ISE.