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WSL 2 : gérer les ressources allouées à Linux avec .wslconfig

mercredi 28 juillet 2021 à 11:30

I. Présentation

Lorsque l'on utile WSL 2 sous Windows pour faire tourner des distributions Linux, nous n'avons pas trop de visibilité sur les ressources utilisées, ou en tout cas, sur le maximum de ressources que peuvent utiliser nos machines Linux. Microsoft a intégré un fichier de configuration nommé ".wslconfig" qui permet de gérer les ressources, c'est ce que nous allons voir.

II. WSL : ressources utilisées par les distributions Linux

Pour commencer, cherchons à voir quelles sont les ressources consommées par les distributions Linux. Je vous rappelle que l'on peut voir l'état de chaque distribution Linux (démarrée/arrêtée) avec la commande suivante :

wsl -l -v

Ensuite, au niveau des processus, nous avons bien des processus "wsl.exe", mais ils ne sont pas du tout représentatifs des ressources consommées. Pour avoir des informations précises, il faut s'intéresser à d'autres processus : vmmem. Ce processus permet de visualiser les ressources consommées par les machines virtuelles, en l'occurrence dans notre cas, la machine virtuelle WSL qui fait tourner les distributions Linux.

À partir de la console PowerShell, on peut voir facilement les ressources consommées par ce processus :

Get-Process vmmem

Bien entendu, vous pouvez voir ces informations à partir du Gestionnaire des tâches, en mode graphique. On peut voir sur la copie d'écran ci-dessous que le démarrage d'une distribution Linux entraîne la création d'un nouveau processus, et surtout cela entraîne une consommation de RAM : 436 Mo. On peut également voir le taux d'occupation du CPU.

Ressources consommées par WSL (RAM et CPU)

Si la distribution Linux tourne, mais que l'on ne fait rien avec, elle consomme relativement peu de RAM. Encore que, sur une machine avec 8 Go de RAM, on peut vite le sentir.

Ce que je vous recommande, c'est d'arrêter une distribution Linux quand vous ne l'utilisez plus (sans pour autant arrêter la machine virtuelle WSL). Comme nous l'avions vu dans un autre article, cette opération s'effectue avec la commande suivante :

wsl -t <nom de la distribution>
wsl -t Ubuntu

Voilà qui devrait libérer un peu de ressources sur votre machine Windows. Passons maintenant à la gestion des ressources.

III. Gérer les ressources avec .wslconfig

Depuis Windows 10 2004 (ou 20H1 ou May 2020 Update), il est possible de gérer les ressources utilisables par WSL grâce à un fichier .wslconfig que l'on va venir créer à la racine du profil de notre utilisateur :

C:\Users\<mon utilisateur>\.wslconfig

Par exemple, pour l'utilisateur "Florian" :

C:\Users\Florian\.wslconfig

Au sujet de la consommation des ressources, voici ce que nous dit la documentation de Microsoft :

En lisant ces informations, on voit que la machine virtuelle WSL 2 peut consommer beaucoup de ressources sur notre machine. Nous allons pouvoir maîtriser cette consommation de ressources en jouant avec le fichier .wslconfig.

Commencez par créer un fichier nommé ".wslconfig" au sein de votre profil utilisateur. Pour rappel, cela va donner :

C:\Users\<mon utilisateur>\.wslconfig

Ou tout simplement :

%USERPROFILE%\.wslconfig

Dans ce fichier, commencez par créer une section sur la première ligne :

[wsl2]

A. WSL 2 : limiter la RAM

Pour limiter la RAM utilisable au maximum, par exemple à 4 Go, on va spécifier :

memory=4GB

Si vous souhaitez définir une valeur très faible, comme 512 Mo, c'est possible aussi :

memory=512MB

B. WSL 2 : limiter la mémoire SWAP

Pour la mémoire SWAP, le principe est le même qu'avec la RAM, si ce n'est que le nom du paramètre est différent :

swap=2GB

Pour désactiver le SWAP, on fera :

swap=0

Par définition, la mémoire SWAP s'appuie sur un fichier. Ici, ce sera sur un disque virtuel au format VHDX. Par défaut, ce disque est créé dans le profil de l'utilisateur à l'emplacement suivant :

%USERPROFILE%\AppData\Local\Temp\swap.vhdx

Pour définir un nouvel emplacement, Microsoft propose une option, mais elle ne fonctionne pas chez moi...! Voici tout de même pour information, si vous voulez essayer :

swapFile="C:\TEMP\swap.vhdx"

C. WSL 2 : gérer le nombre de processeurs virtuels

Pour le CPU, nous pouvons définir le nombre de processeurs virtuels de la machine virtuelle, comme on le ferait avec une VM dans Hyper-V.

Pour limiter la machine virtuelle à deux processeurs virtuels, voici la ligne à inclure :

processors=2

D. WSL 2 : exemple de fichier .wslconfig

Si l'on reprend les directives que l'on vient de voir, cela nous donne le résultat suivant :

[wsl2]
memory=4GB
swap=2GB
processors=2

Enregistrez le fichier .wslconfig et fermez-le pour le moment. Pour que les changements soient pris en compte, nous devons arrêter la VM WSL 2 et la relancer. Pour l'arrêter, voici la commande :

wsl --shutdown

Pour la relancer, il suffit de lancer une distribution Linux ou d'exécuter la commande "wsl"... La mécanique va se lancer ! 😉

Si l'on regarde les ressources de la distribution Linux, on peut voir que la RAM est bien définie à 4 Go et qu'il n'y a pas de SWAP (je l'ai défini à "0" dans le fichier de configuration pour cet essai) :

top

Le fichier de configuration .wslconfig intègre deux, trois, options supplémentaires. Vous pouvez spécifier un noyau Linux personnalisé (option kernel), mais aussi désactiver la possibilité de faire du port forwarding vers votre distribution Linux lorsque vous ciblez "localhost" (comme on a pu voir dans les épisodes précédents).

localhostForwarding=false

Voilà, vous connaissez l'essentiel du fichier de configuration .wslconfig pour gérer les ressources de WSL ! Vous allez retrouver le contrôle !

N'oubliez pas de consulter les autres épisodes de cette série d'articles pour maîtriser pleinement WSL sous Windows.

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Windows 10 – KB5005394 : une nouvelle màj pour les problèmes d’impression

mercredi 28 juillet 2021 à 08:15

L'histoire se répète : Microsoft a publié en urgence une nouvelle mise à jour pour corriger des problèmes liés aux imprimantes et aux scanners. Il s'agit de la mise à jour KB5005394.

A l'occasion du Patch Tuesday de juillet 2021, Microsoft a corrigé la faille de sécurité CVE-2021-33764. Sauf qu'il s'avère que le renforcement de la sécurité crée des problèmes pour l'utilisation de certaines imprimantes, de certains scanners, mais aussi de certains périphériques multifonctions.

Sur son site, Microsoft explique qu'il y a un problème avec les périphériques qui ne respectent pas la section 3.2.1 de la norme RFC 4556, lors de l'utilisation de l'authentification par carte (smart card). Toujours d'après Microsoft, l'erreur se produirait après avoir installé la mise à jour de juillet sur les contrôleurs de domaine. Ce qui n'est pas illogique puisqu'il y a une histoire d'algorithme et de Kerberos derrière tout ça.

Plutôt que d'installer le correctif de Microsoft, vous pouvez regarder du côté du périphérique qui pose problème : le pilote est-il à jour ? Le firmware du périphérique est-il à jour ? Un coup de fil au support du fabricant peut s'avérer utile. 😉

La KB5005394 s'adresse uniquement à Windows 10 1809, Windows Server 1809, et à Windows Server 2019. Dans le même temps, Microsoft a publié la mise à jour KB5005392 pour Windows 7 et Windows Server 2008 R2. Même si l'authentification par carte ne fonctionne plus, la méthode classique via utilisateur et mot de passe doit continuer de fonctionner. Pour Windows 10 et Windows Server 2019, la mise à jour est disponible en tant que paquet indépendant sur le Microsoft Catalog.

En complément, Microsoft devrait sortir d'autres mises à jour rapidement car ce bug touche toutes les versions de Windows 10, Windows 8.1 et Windows Server.

Avez-vous rencontré ce problème en entreprise ?

Source

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Edge 92 : de nombreuses nouveautés, dont l’extension Outlook

mercredi 28 juillet 2021 à 07:30

Il y a quelques jours, Microsoft a publié une nouvelle version majeure de son navigateur : Edge 92. À cette occasion, la firme de Redmond a intégré de nombreuses nouveautés, notamment l'extension Outlook pour Edge.

Intégration d'Outlook dans Edge

Un mois après la version Preview, l'extension Outlook pour Edge est disponible en version stable. Cette extension permet une intégration d'Outlook au sein d'Edge, par l'intermédiaire d'un bouton. Il donne accès à un panneau Outlook qui donne un accès rapide à ses e-mails, à son calendrier, à ses contacts ainsi qu'à ses tâches. 

Grâce à cette extension, il n'est plus nécessaire de basculer d'Edge à Outlook. Diverses actions sont disponibles : lire et écrire des e-mails, ajouter un nouvel événement à votre calendrier, ajouter ou valider une tâche, etc.  L'extension doit être installée manuellement.

Extension Outlook Edge

Edge et la gestion des mots de passe

Microsoft a amélioré la fonctionnalité de gestion des mots de passe d'Edge. Désormais, le navigateur peut analyser les mots de passe que vous enregistrez pour vous dire s'ils sont assez complexes ou non, ou si vous utilisez le même mot de passe sur plusieurs sites. Des fonctions classiques, mais bienvenues.

Sur mobile, Edge devient un véritable gestionnaire de mots de passe. En effet, un mot de passe enregistré dans Edge peut être utilisé pour s'authentifier sur une autre application, par exemple Instagram.

Edge 92 : les autres nouveautés

La fonctionnalité "Collections" du navigateur Edge est capable d'enregistrer des captures d'écran de pages Web, en plus des images et du texte. Cette fonction sert à regrouper du contenu au sein de ce que l'on pourrait appeler, un groupe de contenus.

Par ailleurs, Microsoft Edge 92 revoit sa manière de lire les vidéos sur les sites Internet. Par défaut, la fonction de "Lecture automatique" des vidéos sera désactivée. Ce qui n'était pas le cas jusqu'ici. Plus précisément, le paramètre "Contrôler si le son et la vidéo sont lus automatiquement sur les sites" prendra la valeur "Limiter". En fonction de vos habitudes sur un site, la lecture automatique sera activée ou non par Edge.

Edge 92 est également l'occasion pour Microsoft de corriger certains bugs, comme d'habitude. La mise à jour d'Edge sera déployée au fur et à mesure sur les postes, mais vous pouvez aussi mettre à jour le navigateur manuellement à partir du menu : Aides et commentaires > à propos de Microsoft Edge.

Que pensez-vous de ces nouveautés ?

Source

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Comment regarder Netflix sur un appareil Echo Show ?

mardi 27 juillet 2021 à 11:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment utiliser son appareil Echo Show pour regarder Netflix. Depuis décembre 2020, il est possible de regarder Netflix directement sur un appareil de la gamme Amazon Echo Show. Pour rappel, les appareils Echo Show intègrent l'assistant vocal Alexa d'Amazon et un écran.

Il existe plusieurs modèles avec un écran, ce qui permet d'accéder à diverses applications vidéos comme Netflix, Prime Video, YouTube mais aussi Molotov. L'Amazon Echo Show est proposé avec un écran 5 pouces, un écran 8 pouces et un écran 10 pouces.

Vous pouvez les retrouver sur cette page : Amazon Echo Show

Remarque : si vous avez un appareil équivalent avec l'assistant Google, vous pouvez bénéficier de Netflix depuis bien longtemps.

II. Configurer Netflix sur Echo Show

La configuration se limite à une chose : se connecter avec son compte Netflix. En fait, il n'est pas nécessaire d'installer une Skill, il suffit de dire "Alexa, lance Netflix". Une autre alternative consiste à balayer l'écran de la droite vers la gauche pour faire apparaître le menu puis appuyer sur "Vidéos" : il suffira de choisir Netflix. Néanmoins, la première méthode avec la commande vocale est plus simple.

Echo Show Netflix

Saisissez votre identifiant et votre mot de passe à l'aide du clavier et de l'écran tactile, puis validez la connexion.

Une fois connecté, vous pouvez accéder au catalogue de Netflix et profiter du streaming depuis votre appareil Echo Show ! Rassurez-vous, l'interface de Netflix sera bien en français. Sur la photo ci-dessous, c'est en espagnol, car j'ai piqué le compte de ma femme. 😉

Streaming Netflix Echo Show

Différentes commandes vocales sont disponibles, dont :

L'important étant de bien préciser "Netflix" dans la phrase pour que la recherche soit effectuée sur ce service et pas un autre. Il ne reste plus qu'à profiter de Netflix sur votre appareil Echo Show !

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NAS – Test ASUSTOR AS3302T alias Drivestor 2 Pro

lundi 26 juillet 2021 à 10:00

I. Présentation

Le nouveau NAS ASUSTOR AS3302T alias Drivestor 2 Pro est passé entre mes mains ! L'occasion de vous le présenter, mais aussi de voir ce qu'il a dans le ventre en réalisant des tests de performance. Puisque le système ADM 4.0 est disponible en version bêta, je vous propose également de découvrir les nouveautés du futur système des NAS ASUSTOR.

Comme le montrent les caractéristiques techniques, l'ASUSTOR AS3302T repose sur une architecture ARM, ce qui n'est pas une première chez ASUSTOR. D'ailleurs, ce NAS est "ARMed to the max" d'après le fabricant ! 😉

II. Déballage, design et montage

Comme à son habitude, ASUSTOR a soigné l'emballage. Le carton indique toutes les caractéristiques techniques du NAS, et nous donne un aperçu du boîtier. À l'intérieur, le boîtier est très bien emballé et protégé.

Le NAS est fourni avec l'essentiel : son alimentation, des vis (nécessaires seulement pour les disques 2,5 pouces), un câble RJ45 et un guide de démarrage rapide.

L'AS3302T reprend le design des dernières générations de NAS de chez ASUSTOR, avec une façade aimantée taillée en diamant. Le logo ASUSTOR est différent, nous avons le droit à un beau logo brillant, doré avec de reflets roses.

Sur la partie gauche de la façade, on peut voir les boutons et les LEDs à la verticale. Nous avons le droit au bouton on/off, mais aussi au bouton qui permet de déclencher une sauvegarde "one-click". En complément, un port USB 3.2 Gen1 est positionné dans le bas. C'est toujours un plus pour faciliter la connexion d'une clé USB ou d'un disque externe.

Dès lors que l'on retire la façade aimantée, on peut accéder aux deux baies de disques. Les baies de disques sont accessibles directement, il n'y a pas de verrouillage. Néanmoins, nous avons le droit au montage sans outil pour installer nos disques à l'intérieur du NAS, ce qui est une bonne nouvelle !

Sur les côtés, nous retrouvons également une surface en forme de diamant, ce qui fait son petit effet en comparaison d'une surface lisse et plate.

À l'arrière, le ventilateur de 70 mm est accompagné par une connectique assez light puisque nous avons seulement deux ports USB-A 3.2 Gen1 et une interface réseau 2,5 Gbit/s. On peut dire que nous avons le minimum nécessaire, mais malgré tout nous sommes très bien servis en termes de performances : USB-A 3.2 Gen1 et Ethernet 2,5 Gbit/s, c'est top !

La façade du NAS est un véritable miroir, y compris sur la surface aimantée. L'ensemble est beau et homogène. Je vous laisse en profiter avec ces quelques photos.

Visiblement, le modèle AS3302T partage la même carte mère que le modèle 4 baies, l'AS3304T, si l'on tient compte de la mention "MB AS3304T V1.1".

III. Le système d’exploitation ADM 4.0

Comme je le disais, ASUSTOR a publié récemment ADM 4.0 en version bêta. Une version que j'ai installée sur le NAS pour vous la présenter à l'occasion de ce test. Commençons par nous intéresser à la phase d'initialisation, cette dernière pouvant être effectuée à partir d'un navigateur depuis votre ordinateur ou à partir de l'application mobile AiMaster.

Pour ma part, je vais procéder depuis l'interface Web, où nous avons le droit à plusieurs écrans successifs pour configurer notre NAS pour la première fois : mode personnalisé, mode 1-click, nom du NAS, compte admin, date et heure, gestion du stockage, etc... L'essentiel pour que la bête soit prête à l'emploi.

Voici quelques copies d'écrans de certaines étapes :

À la fin de l'initialisation, nous voilà sur le bureau d'ADM 4.0 ! L'interface est sombre, car j'ai choisi le thème sombre lors de l'initialisation. L'interface est plutôt jolie, avec des icônes aux coins arrondis et plutôt lumineux : ce qui contraste bien avec le fond d'écran.

Sur le côté droit, il est toujours possible d'activer la barre latérale pour les widgets. On peut activer différents widgets et les positionner dans l'ordre que l'on souhaite. De quoi obtenir en un coup d'oeil des informations essentielles : utilisation de la RAM et du CPU, la liste des utilisateurs en ligne, les alertes ou encore l'état du stockage.

Au sein du menu "Réglages", nous pouvons accéder à l'onglet "Personnalisation page de connexion" : ASUSTOR a fait évoluer cette fonctionnalité au sein d'ADM 4.0, pour permettre une plus grande personnalisation en comparaison de la version actuelle.

On peut gérer de nombreux éléments : l'image de fond d'écran, le format et le positionnement de la mire de connexion (au centre ou à droite, par exemple), mais aussi indiquer quels sont les éléments à afficher sur cette page de connexion : la date et l'heure, le nom d'hôte, le logo du NAS, mais aussi des raccourcis vers applications.

Ces raccourcis sont réservés à quelques applications officielles d'ASUSTOR : la solution de gestion des photos Photo Gallery 3, la solution pour gérer vos vidéos LooksGood, la gestion des caméras avec Surveillance Center, ainsi que SoundsGood pour gérer votre bibliothèque musicale.

Dans la pratique, voici un aperçu de la page de connexion d'ADM 4.0. Plutôt élégante, vous ne trouvez pas ? 🙂

Autre nouveauté d'ADM 4.0 : le Web Center. Une interface qui regroupe tous les paramètres associés à la gestion du serveur Web, notamment le choix du logiciel utilisé pour gérer le serveur Web (Apache) et la version de PHP. On peut également définir les ports d'écoute de notre serveur Web et créer les sites virtuels, c'est-à-dire les Virtual Host avec Apache. Je pense que c'est une bonne idée de centraliser les paramètres liés à la gestion du serveur Web au sein d'un nouveau panneau de contrôle. À voir comment ASUSTOR pourra venir compléter la liste des serveurs Web pris en charge par la suite.

Sur les NAS ASUSTOR, comme chez la concurrence, nous avons les fonctionnalités natives intégrées au système, mais cette base n’est pas figée ! Pour faire évoluer votre NAS et lui ajouter de fonctionnalités supplémentaires, il faut s’orienter vers le magasin d’applications, en l’occurrence l’App Central sur le système ADM. Il contient des applications développées par ASUSTOR, mais aussi des applications proposées par des développeurs tiers.

Voici quelques applications disponibles dans l’App Central d’ASUSTOR :

Nous pouvons également gérer des machines virtuelles grâce à VirtualBox, même si cela ne s’y prête pas vraiment sur ce modèle qui contient 2 Go de RAM. C’est toujours bon à savoir, d’autant plus que certains modèles sont évolutifs sur ce point.

Pour être un peu plus précis sur le système ADM en lui-même et sur ses fonctions natives, en voici quelques-uns :

IV. Performances ASUSTOR AS3302T

Nous avons fait connaissance avec le matériel et le système ADM. Il est temps de s'intéresser aux performances du NAS Drivestor 2 Pro. Bien sûr, au préalable j'ai monté les disques sans outil. La classe.

De la même façon que pour mes tests précédents, je vais utiliser deux disques Western Digital RED de 4 To (5400 rpm) destinés aux NAS. Ils sont montés en RAID-0 pour optimiser les performances, le système de fichiers EXT4 sera utilisé. Pour la partie réseau, je vais tester deux cas : 1 Gbit/s dans le premier cas, et 2.5 Gbit/s dans le second cas avec l'adaptateur officiel ASUSTOR.

En complément, je vais m'appuyer sur quatre échantillons de fichiers :

De son côté, ASUSTOR annonce 216 Mo/s en lecture et 275 Mo/s en écriture, en mode séquentiel, avec deux disques montés en RAID-1.

A. Benchmark avec connexion 1 Gbit/s

Commençons par les performances avec une liaison Ethernet 1G : le débit le plus répandu à ce jour sur les switchs et les Box, d’où l’intérêt de s’y intéresser.

B. Benchmark avec connexion 2.5 Gbit/s

Passons maintenant aux performances sur une connexion réseau Ethernet 2,5G, qui nécessite un switch compatible 2,5G (ou supérieur), mais aussi une carte réseau 2,5G sur votre PC, pour tirer profit au maximum de ce débit. ASUSTOR semble miser sur cette vitesse de connexion, car tous les nouveaux NAS de la marque sont dotés d’adaptateur 2,5G. On ne va pas s’en plaindre ! 😉

C. Benchmark avec le logiciel ATTO sur connexion 1 Gbit/s

D. Benchmark avec le logiciel ATTO sur connexion 2.5 Gbit/s

E. Mon avis sur les performances

Si l’on regarde plus attentivement les graphiques ci-dessus, on peut voir que la connexion Ethernet 2,5 Gbit/s est réellement bénéfique dans la pratique, mais ce n’est pas une surprise. Même si sur les transferts avec de très petits fichiers, on ne sent pas du tout la différence. Lorsque l’on passe sur des transferts plus importants, les débits atteints sont nettement plus élevés.

Lors de ces transferts, le CPU du NAS monte à 35% de charge environ. On peut dire que le NAS répond présent et que son processeur basé sur une architecture ARM ne flanche pas. Je crois que l’on peut dire qu’il est réellement ARMed ! 😉

Dommage que l’option de cache SSD ne soit pas disponible sur ce modèle, on aurait pu atteindre des vitesses de transfert encore un peu plus élevées.

F. Un mot sur les performances énergétiques

Les boîtiers conçus par ASUSTOR gèrent bien les vibrations, et même si l’on entend les disques tourner de temps en temps, les vibrations des disques durs mécaniques sont bien atténuées. Avec les disques SSD c’est encore mieux, il n’y a pas de vibrations, mais ça, vous le savez déjà. En veille, le NAS génère un bruit faible : seulement 19 dB. Il faut dire que le ventilateur est réellement silencieux, même lorsqu'il monte en régime.

V. Conclusion

L'ASUSTOR Drivestor 2 Pro s'appuie sur des valeurs sûres du fabricant : un design réussi, mais qui n'est pas nouveau, si ce n'est que le logo ASUSTOR est retravaillé, et un port Ethernet RJ45 qui bénéficie d'une vitesse de 2,5 Gbit/s. D'ailleurs, ce port Ethernet est un atout indéniable pour ce NAS et lui permet de proposer des débits très intéressants pour les transferts de données sur le réseau. Il ne faudra pas oublier de mettre à niveau votre installation pour supporter ce débit, sinon cela ne présente pas d'intérêt.

En complément, ASUSTOR continue d'améliorer son système ADM 4.0 en lui ajoutant quelques options supplémentaires. Je suis son évolution depuis plusieurs années, et je peux dire que ce système pour NAS est l'un des meilleurs du marché.

On pourra regretter que ce NAS n'est pas évolutif d'un point de vue hardware, car il n'est pas possible d'ajouter de la RAM. Il faudra se passer du cache SSD également, mais aussi du port HDMI (et donc de l'interface ADM sur la TV ou de Kodi).

Le Drivestor 2 Pro est proposé au prix de 269 euros, ce qui est un bon prix, compte tenu de la qualité de fabrication du NAS, des performances, mais aussi de la présence du port RJ45 2,5 Gbit/s. Le tout étant garantie 3 ans, cela permet d'être serein de ce point de vue là également.

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