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Une preview de Windows 9 pour l’automne ?

mardi 1 juillet 2014 à 18:46

Un premier aperçu de Windows 9, nom de code “Threshold” pourrait arriver à l’automne 2014 avant de sortir en version finale au printemps 2015. C’est en tout cas ce qu’affirme Mary-Jo Foley de chez ZDNet.

Les innovations sur lesquelles travailleraient les équipes de Microsoft seraient destinées principalement aux utilisateurs de l’OS en mode Desktop, qui sont en froid avec l’interface Metro de Windows 8 ou toujours sous Windows 7. Cela permettrait également d’adapter l’OS sur les machines fixes à une utilisation adaptée avec un clavier et une souris.

De plus, il semblerait – d’après The Verge – que l’interface avec les tuiles serait masquée par défaut mais il sera possible de la rendre active en modifiant les réglages de la machine.

Pour sa part, Mary-Jo Foley précise que Windows 9 fonctionnera de manière différente selon le type de l’équipement sur lequel il est installé, et même, selon les accessoires qui lui sont branchés.

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Source

Fenix : partage de documents en toute simplicité

mardi 1 juillet 2014 à 16:00

I. Présentation

J’ai quelque chose qui va vous intéresser. En navigant sur le web je suis tombé sur Fenix. Fenix c’est quoi ? C’est un serveur web qui permet de partager des documents via un lien sans aucune connaissance technique. Site de l’éditeur -> Fenix

II. Installation

Téléchargez le programme qui est disponible sur leur site pour PC Windows et Mac, puis lancez l’exécutable. Voici l’interface une fois l’installation terminée :

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III. Création d’un serveur

Rien de plus simple pour partager les photos de vacances : Dans le Menu Web Servers -> New ; renseignez le nom, le répertoire ou le document que vous souhaitez publier et enfin le port sur lequel vous souhaitez accéder au partage.

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Sur l’interface principale du logiciel on trouve la liste des serveurs créés. A tout moment vous pouvez interrompre la publication, en cliquant sur le bouton “stop” ou “play“, voir les logs, éditer  la configuration ou la supprimer :

 

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IV. Accès au partage

Pour accéder au partage il suffit de taper l’adresse IP de votre poste dans un navigateur web suivi du port que vous avez choisi :

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Note : Si vous voulez publier ces infos en dehors de votre réseau il faudra utiliser votre IP public

V. Conclusion

Rien de révolutionnaire mais tellement pratique lorsqu’on ne souhaite pas monter tout un serveur web. En quelques clics vous allez pouvoir partager du contenu avec vos amis en leur donnant une URL.

Le DSI prépare ses vacances !

mardi 1 juillet 2014 à 14:00

Voilà, les derniers candidats au bac en ont fini avec leurs épreuves, les collégiens ont planché sur le brevet des collèges et côté boulot on s’organise pour les congés d’été…pas simple…

Nous sommes un petite dizaine dans mon service mais forcément il est compliqué de s’organiser afin de conserver un “expert”, dans chaque domaine (Systèmes & Réseaux, Support, Développement, Projets…) et pourtant, l’entreprise doit tourner en juillet et en août comme tous les autres mois de l’année…qui plus est 24h/24 dans mon cas.

Alors comment résoudre l’équation suivante : maintenir son système d’information 24/7 avec la moitié de ses effectifs et en permettant de laisser souffler (décrocher) ceux qui partent en congés, DSI compris !

En fait, il n’y a pas de recette miracle car, pendant les congés, vous perdez forcément un “expert” concernant un service que vous rendez à vos utilisateurs mais, il y a tout de même quelques astuces pour rendre ces absences plus transparentes …

Au cours de mes précédents billets, j’ai déjà fait un focus sur les piliers d’une organisation saine et opérationnelle, à savoir : le système de supervision et la documentation interne et c’est bien sur ces piliers là qu’il faut capitaliser son savoir-faire et qu’il faut asseoir la continuité des services !

Un système de supervision vous permet de faire, en quelques secondes, des centaines voire des milliers de tests que l’on ne savait pas faire avant l’arrivée de ces outils c’est à dire vers la fin du XXème siècle….eh oui, c’est marrant de le dire comme cela. Certes au début on se focalisait essentiellement sur les problématiques “réseaux”, la perte d’un lien ou son engorgement étaient fréquents ce qui avait pour conséquence immédiate un afflux d’appels à votre service “support”.

C’était néanmoins plus compliqué de superviser les flux “métier” ou les flux inter-applications. Aujourd’hui, on peut tout superviser et, si cela est bien fait, 9 incidents sur 10 n’ont plus aucun impact sur vos utilisateurs car les tests sont devenus prédictifs et la remontée d’alarme est immédiate permettant ainsi à vos équipes d’agir avant que le mal soit fait. Pour autant, encore faut-il savoir correctement interpréter une alarme et pour cela, il y a plusieurs solutions…

Soit votre outil de supervision vous permet, pour chaque alarme, d’accrocher un descriptif précis permettant sa bonne compréhension (le top consistant aussi à donner quelques pistes de résolution) ou soit, il vous faut alors vous appuyer sur un système documentaire annexe, simple d’accès et rapide.

Pour ma part, j’utilise un wiki (DokuWiki) que nous enrichissons depuis plusieurs années et qui contient toutes les informations de base permettant de bien prendre en charge un problème dans un domaine qui n’est pas le vôtre ou plutôt un domaine dont vous n’êtes pas l’expert. Toute l’astuce est là : savoir décrire un système ou un processus sans entrer dans la technique et dans les détails… Pourquoi ? Une documentation trop technique est difficilement compréhensible (sauf par celui qui l’a rédigée) et une documentation trop détaillée est impossible à maintenir à jour ! Ne vous lancez jamais dans l’écriture d’une documentation si vous n’êtes pas en mesure de la maintenir dans le temps, mieux vaut ne pas avoir de documentation du tout que d’en posséder une complètement obsolète !

Oh, je ne vous cache pas que la partie n’est pas facile et que je suis à l’origine de plus des deux tiers de la documentation présente au sein de mon service… Néanmoins, n’est-ce pas là aussi une des missions du DSI ? Faire en sorte que le service fonctionne quelque soit les problèmes de ressources en personnels que vous pouvez sunny-tropical-beachavoir ? Le DSI ne doit-il pas savoir capitaliser sur le savoir-faire de son équipe ?

Voilà, vacances ou pas, il y a plein de bonnes raisons pour asseoir son organisation sur des piliers solides afin que nul ne soit indispensable, quant à ITIL, désolé je ne sais ce que c’est !!!

Allez, bonnes vacances et, ne vous inquiétez pas, ils s’en sortiront bien sans vous, enfin peut-être…

Préparer sa migration Windows avec Microsoft Assessment and Planning Toolkit

mardi 1 juillet 2014 à 10:00

I. Présentation

« Microsoft Assessment and Planning Toolkit » est un outil fort pratique qui permet d’inventorier votre parc informatique dans le but de préparer une migration de Windows. Je m’explique, l’application récupère sur les ordinateurs cibles la configuration matérielle et logicielle actuelle. Ensuite, en utilisant les scénarios intégrés à l’application cela permettra de tirer des conclusions. Par exemple, on pourra déterminer quelles machines de votre parc informatique peuvent être migrées vers Windows 8, celles qui peuvent être migrées après optimisation matérielle et celles qui ne peuvent pas être migrées.

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En fait, plusieurs scénarios sont prédéfinis par défaut et permettent d’imaginer différentes migrations simplement. Il est possible d’enregistrer un rapport détaillé au format EXCEL concernant un récapitulatif par rapport au scénario choisit. Un détail par machine sera fourni également, par exemple, Windows 8 requiert 1024 Mo de RAM, si une machine à moins de 1024 Mo de RAM cela sera précisé dans le rapport pour cette machine. Ainsi, vous pouvez savoir très rapidement qu’elles sont les machines qui posent problème et qui doivent subir des modifications.

Imaginez, vous avez un parc de 200 machines clientes sous Windows XP et Windows 7, vous souhaitez migrer vers Windows 8, ce logiciel sera votre meilleur allié pour vous aider à préparer et planifier votre migration !

Dans ce tutoriel, j’installe l’application sur un serveur Windows Server 2012 R2, au sein d’un domaine nommé « it-connect.fr ». En plus de ce serveur et du serveur contrôleur de domaine, je dispose d’une machine sous Windows 8.1 et un second client sous Windows XP. J’utilise Microsoft Assessment and Planning Toolkit 9.1, qui est la dernière version de l’application sortie à l’heure où j’écris ces lignes.

Obtenir l’application

II. Installation de MAPT

Après avoir téléchargé le fichier d’installation, exécutez-le. Cliquez sur « Next » pour commencer.

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Cochez « I accept the terms in the License Agreement » et cliquez sur « Next ».

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Choisissez un répertoire pour l’installation. Pour ma part, je laisse celui par défaut. Cliquez sur « Next » encore une fois.

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Choisissez si vous souhaitez rejoindre ou non le programme de retour d’expérience utilisateur, qui consiste à envoyer des informations à Microsoft afin qu’ils voient les points à améliorer.

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Cliquez sur « Install » pour démarrer l’installation de MAPT. Une fois l’installation terminée, cliquez sur « Finish ».

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III. Création d’une base d’inventaire

Les données de notre inventaire seront stockées dans une base de données créée spécialement. Pour cela, sélectionnez « Create an inventory database » et remplissez les champs « Name » et éventuellement la « Description ».

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Vous obtenez ensuite l’accueil comme ci-dessous, cliquez sur « Perform an inventory ».

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Commencez par sélectionner les types de technologies utilisées sur les machines sur lesquelles il faut collecter de l’information, ou plus simplement, les différents OS présent. En fait, en sélectionnant « Windows computers » cela indique à l’application qu’elle devra utiliser des requêtes WMI pour collecter des informations, si l’on choisit « Linux/UNIX computers » cela indique l’utilisation de SSH, etc.

Pour cet exemple mon parc étant uniquement composé de machines Windows, j’effectue ce choix :

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Il est nécessaire d’indiquer à l’application comment elle doit s’y prendre pour trouver les machines sur le réseau. On peut lui demander de scanner une plage d’adresses IP, d’importer une liste à partir d’un fichier ou encore d’entrer les informations manuellement… Mais pour ma part je préfère utiliser l’option « Use Active Directory Domain Services (AD DS) » ce qui permet de puiser directement les comptes Ordinateurs enregistrés dans l’annuaire, très pratique ! Cliquez sur « Next ».

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Étant donné que j’ai choisis l’option Active Directory, il est nécessaire d’indiquer le nom du domaine et des informations d’authentification qui serviront à obtenir la liste des ordinateurs dans l’annuaire. Cliquez sur « Next ».

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Une fois la liaison effectuée, si vous choisissez la première option l’ensemble des comptes ordinateurs trouvés seront utilisés, sinon, vous pouvez spécifier uniquement certaines unités d’organisation.

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Désormais, il faut préciser un compte utilisateur autorisé à se connecter aux machines afin de récupérer les informations nécessaires à la création de l’inventaire. Vous pouvez ajouter plusieurs comptes si vous le souhaitez, il se peut dans différents cas que toutes les machines ne soient pas dans le domaine, ne soit pas Windows, etc… Ce qui peut demander plusieurs identifiants différents. Définissez tous les identifiants nécessaires à cet endroit de la configuration.

A chaque fois, pensez également à sélectionner la méthode pour laquelle ce compte devra être utilisé comme par exemple WMI dans l’exemple ci-dessous.

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Ensuite, pour chaque technologie à utiliser pour collecter les données sur les machines clientes, on peut donner un ordre de priorité aux différentes identifiants définis précédemment. Cela permet de minimiser les risques d’échec d’authentification en plaçant en tête de liste les comptes utilisateurs les plus utilisés.

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Enfin, un résumé s’affiche, cliquez sur « Finish » pour ordonner à l’application de commencer à collecter les données sur les machines. Pour rappel, les données seront collectées sur l’ensemble des machines enregistrées dans l’annuaire Active Directory du domaine it-connect.fr.

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Patientez pendant que les données soient collectées auprès de l’ensemble de vos machines. Cela peut prendre du temps selon le nombre de machines à découvrir.

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IV. Consulter les résultats

Une fois la collecte d’information auprès des machines clientes terminée, il est temps de consulter les résultats. Tout d’abord, on peut voir un résumé global de l’inventaire avec le pourcentage de succès concernant l’ajout dans l’inventaire des machines. Dans cet exemple, 57% des machines ont pu être inventoriées avec succès (les machines manquantes étaient éteintes au moment du test).

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Sur la gauche, vous trouverez « Desktop », « Server », « Desktop Virtualization », etc. cela correspond à des catégories de scénarios prédéfinies que vous pouvez consulter. Par exemple, si je sélectionne « Desktop » cela me donne des indications en vue d’une migration vers Windows 7 ou vers Windows 8.1 en se basant sur les données collectées dans le cadre de mon inventaire.

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En cliquant sur le scénario « Windows 8.1 Readiness » on peut obtenir des détails plus précis sur ce cas de figure là. Par exemple, on peut voir le pourcentage de machines qui fonctionnent déjà sous Windows 8.1, celles prêtes à être mises à niveau, et éventuellement, celles qui ne peuvent pas faire tourner Windows 8.1.

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En cliquant sur le bouton « Generate Windows 8.1 Readiness Report », un rapport détaillé au format EXCEL sera généré contenant toutes les informations nécessaires à la préparation de votre migration !

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Pour chaque machine, vous pourrez savoir si elle peut être mise à niveau, et, dans le cas où elle ne peut pas la ou les raisons seront précisées.

Après avoir essayé cet outil, j’en ai une très bonne impression et les entreprises qui souhaitent migrer leur parc informatique devraient y jeter un coup d’œil ! Surtout en ces temps de migration où l’on abandonne Windows XP au profit de Windows 7 ou Windows 8.

Il vous fera gagner du temps et en plus le rapport Excel fournit est très complet et très riche en information ! Si certaines personnes ont des retours d’expériences à partager dans le cadre d’utilisation avec des parcs plus conséquents, ce serait fort intéressant.

Configurer un relais DHCP sur HP ProCurve

lundi 30 juin 2014 à 09:01

I. Présentation

Nous allons voir comment configurer un relais DHCP sur un switch HP ProCurve. Pour rappel et pour faire simple, un serveur DHCP fournit une adresse IP à des clients (PC, tablette, smartphone…). L’agent relais, lui, est chargé d’intercepter les messages de diffusion contenant les demandes d’adresses DHCP client et les transmet à un serveur DHCP d’un autre sous réseau.

II. Configuration

Dans un premier temps, il faut activer les services. Ensuite, il faut indiquer à chaque vlan (= réseau local virtuel) l’adresse IP du serveur DHCP.

A. Routage inter-vlan et relais DHCP

Se connecter au switch HP ProCurve et se mettre en mode configuration :

NOM_SWITCH# configure

Cette commande permet d’activer le routage inter-vlan :

NOM_SWITCH(config)# ip routing

Saisir cette commande pour activer l’agent relais DHCP sur le switch HP

NOM_SWITCH(config)# dhcp-relay

Enregistrer la configuration :

NOM_SWITCH(config)# wr m

hpdhcp1

B. Attribuer l’adresse du serveur DHCP de référence

Se connecter au switch HP ProCurve et se mettre en mode configuration :

NOM_SWITCH# configure

Sélectionner le vlan concerné. Pour ma part, il s’agit du vlan 10 :

NOM_SWITCH(config)# vlan 10

Cette commande permet de définir l’adresse IP du serveur DHCP. Pour mon réseau, le serveur DHCP a comme adresse « 192.168.30.5 ».

NOM_SWITCH(vlan-10)# ip helper-address 192.168.30.5

Cette commande permet de revenir en mode configuration :

NOM_SWITCH(vlan-10)# exit

Enregistrer la configuration :

NOM_SWITCH(config)# wr m

Il faut renouveler les commandes de l’étape « B » sur tous les vlans où les clients ont besoin d’une adresse IP.