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Altice (SFR) s’offre Coriolis Télécom pour 415 millions d’euros

lundi 20 septembre 2021 à 15:03

L'opérateur Coriolis Télécom va devenir la propriété d'Altice, la maison mère de SFR, pour un montant de 415 millions. L'occasion de récupérer les 500 000 clients de cet opérateur.

Coriolis Telecom fait partie des opérateurs virtuels qui exploitent le réseau des grands opérateurs français : SFR, Bouygues Télécom, Free, et bien sûr Orange. D'ailleurs, Coriolis s'appuie sur les réseaux de SFR et d'Orange.

Dans un communiqué publié ce lundi, nous apprenons qu'Altice a signé un accord d'exclusivité pour le rachat de Coriolis Télécom. Le montant de l'opération s'élève à 415 millions d'euros : 298 millions au moment de l'acquisition, puis 117 millions dans un second temps. Une transaction qui devrait être finalisée au premier semestre 2022.

De son côté, Coriolis Télécom est un opérateur présent depuis 1999 et qui, aujourd'hui, pèse sur le marché avec ses 500 000 clients particuliers et ses 30 000 clients professionnels.

Reste à savoir si, par la suite, Coriolis Télécom va continuer à s'appuyer sur les réseaux de SFR et d'Orange, ou s'il y aura un transfert total sur le réseau de SFR. C'est probablement vers cette direction que l'on s'oriente. Nous ne savons pas également si Coriolis conservera sa propre identité commerciale ou si elle sera absorbée totalement par SFR.

Je vous laisse en compagnie du tweet et du communiqué de presse.

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Comment fusionner un utilisateur de l’AD local avec un compte Office 365 ?

lundi 20 septembre 2021 à 10:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment fusionner un compte utilisateur de l'Active Directory local avec un compte utilisateur d'Office 365, en s'appuyant sur Azure AD Connect.

Prenons un cas classique : un tenant Office 365 d'un côté, avec des utilisateurs existants et actifs, créés directement dans le Cloud. Un annuaire Active Directory de l'autre, sur les serveurs de l'entreprise, avec des comptes pour les utilisateurs.

Et là, vous souhaitez mettre en place l'outil Azure AD Connect pour synchroniser les comptes de l'annuaire Active Directory on-premise avec Office 365. Une bonne idée puisque cela permet de synchroniser de nombreux attributs, dont le nom, le prénom, l'identifiant, l'e-mail, les alias ainsi que le mot de passe. Oui, mais comment procéder lorsque l'on a déjà les utilisateurs dans les deux annuaires et que l'on souhaite fusionner les comptes plutôt que de sacrifier les comptes de l'un des deux annuaires ? C'est ce que nous allons voir dans cet article.

II. Environnement et prérequis

Pour commencer, je vais décrire mon environnement et le point de départ de ce tutoriel pour éviter les ambiguïtés. Il peut y avoir plusieurs scénarios, d'où l'intérêt de préciser.

Je dispose de :

L'outil Azure AD Connect est déjà installé et il est configuré de manière à synchroniser seulement certaines OUs de mon annuaire Active Directory local vers Office 365.

Pour le moment, les unités d'organisation à synchroniser sont vides ! Autrement dit, les utilisateurs à fusionner ne doivent pas être dans le périmètre des OUs synchronisées via Azure AD Connect (sauf si vous avez un filtre supplémentaire avec un groupe de sécurité).

Si vous avez besoin d'aide pour installer Azure AD Connect, suivez ce tutoriel : Installation d'Azure AD Connect.

L'objectif est de fusionner le compte Office 365 qui se nomme "florian.o365@it-connect.fr" avec le compte Active Directory de "florian.o365@it-connect.local". Remarquez la subtilité entre le ".fr" et le ".local", c'est important.

Avant de pouvoir synchroniser ce compte dans le but de le fusionner, il va falloir effectuer quelques vérifications, voire modifications !

III. Fusion des comptes AD / Office 365 : les étapes

Pour que l'outil Azure AD Connect soit en mesure de faire la correspondance entre les deux comptes existants, et donc faire une fusion, il va comparer les attributs des objets. Comme l'explique Microsoft dans sa documentation, il y a trois attributs utilisés pour faire la correspondance entre des comptes existants : userPrincipalName, proxyAddresses et sourceAnchor/immutableID.

Il y a deux types de correspondances :

Dans notre cas, nous allons miser sur le soft-match puisque la synchronisation sera nouvelle pour ces comptes : nous allons devoir traiter avec une grande attention les attributs userPrincipalName et proxyAddresses de notre utilisateur.

A. Mise à jour de l'attribut userPrincipalName

Nous devons avoir la même valeur pour l'attribut userPrincipalName (appelé UPN) aussi bien dans l'Active Directory que dans Office 365. Pour rappel, cet attribut correspond au nom d'utilisateur dans Office 365 (utilisé pour se connecter) et au "Nom d'ouverture de session de l'utilisateur" dans l'AD.

Pour récupérer la valeur userPrincipalName dans Office 365, on peut regarder dans les "Utilisateurs actifs", à partir du portail Web. Comme ceci :

Note : sur le portail Web, tout à droite de la ligne vous pouvez constater que l'utilisateur est bien de type "Dans le cloud" en regardant la valeur de la colonne "Etat de synchronisation".

On peut aussi procéder avec PowerShell via le module MSOnline (ou un autre module qui permet d'interroger la base de compte Azure AD).

On se connecte à son tenant :

Connect-MsolService

On recherche l'utilisateur, en précisant son nom pour le paramètre -SearchString, par exemple.

Get-MsolUser -All -SearchString "Office"

La console va retourner :

UserPrincipalName             DisplayName         isLicensed
-----------------             -----------         ----------
florian.o365@it-connect.fr    Florian Office 365  True

Cela confirme qu'au niveau d'Office 365, le userPrincipalName est bien "florian.o365@it-connect.fr".

Pour rappel, pour récupérer la liste de tous vos utilisateurs Office 365, il suffit de faire :

Get-MsolUser -All

Maintenant, l'idée c'est de reporter la valeur "florian.o365@it-connect.fr" dans l'Active Directory pour l'utilisateur correspondant.

Rendez-vous dans l'Active Directory... Dans les propriétés de l'utilisateur. Voici ce que j'ai au sein de l'onglet "Compte".

Mauvaise nouvelle : la valeur n'est pas bonne, car le domaine ne correspond pas. Il faut donc modifier le domaine @it-connect.local par @it-connect.fr. Si vous ne pouvez pas changer de domaine, vous devez déclarer un nouveau suffixe UPN correspondant à votre domaine de message.

Ensuite, il suffit de modifier le compte Active Directory avec le bon domaine puisque la première partie de l'identifiant est correcte. Voici le résultat.

Note : si vos utilisateurs se connectent sur les postes avec le nom court (sans @domaine.local), ce changement n'aura pas d'impact. Par contre, un utilisateur qui se connecte sur un PC avec son UPN sera perturbé et vous devez l'avertir de ce changement.

Pour finir avant de passer à l'attribut proxyAddresses, voici comment effectuer les vérifications de l'UPN avec PowerShell (et le module Active Directory).

Get-ADUser -Identity <login>
Get-ADUser -Identity florian.o365

Cette commande retourne bien la valeur de l'UPN :

Pour le modifier en PowerShell, il faudra faire :

Set-ADUser -Identity "florian.o365" -UserPrincipalName "florian.o365@it-connect.fr"

Voilà, le tour est joué !

B. Mise à jour de l'attribut proxyAddresses

Le champ proxyAddresses est caché dans l'onglet "Editeur d'attributs" de chaque compte utilisateur de l'Active Directory. Parfois méconnu, il est pourtant très important ! Il sert à définir l'adresse e-mail principale d'un utilisateur, mais aussi ses éventuels alias de messagerie.

Dans un scénario comme celui-ci, il est fort possible que cette valeur soit vide, car il n'y avait pas d'intérêt à compléter ce champ. En tout cas, ça c'était avant, car maintenant nous en avons besoin.

Si l'on reprend le compte "florian.o365@it-connect.fr", on sait que l'adresse de messagerie de cet utilisateur est "florian.o365@it-connect.fr" (identique à l'UPN, mais ce n'est pas une obligation). On peut récupérer cette information via le portail Web, mais aussi en PowerShell :

Get-MsolUser -UserPrincipalName "florian.o365@batimentcfanormandie.fr" | Ft userPrincipalName,proxyAddresses

ou

(Get-MsolUser -UserPrincipalName "florian.o365@batimentcfanormandie.fr").proxyAddresses

Il va falloir que l'on injecte cette valeur dans l'attribut proxyAddresses, au niveau de l'AD. Rendez-vous dans les propriétés du compte : Editeur d'attributs (nécessite d'activer : Affichage > Fonctionnalités avancées dans le menu de la console) > proxyAddresses > Modifier.

Pour déclarer l'adresse e-mail principale du compte, il faut utiliser cette syntaxe :

SMTP:florian.o365@it-connect.fr

C'est important d'écrire "SMTP" en majuscules pour dire qu'il s'agit de l'e-mail principale. Si l'on écrit "smtp" en minuscules, cela sert à déclarer un alias. Pour la fusion, c'est bien l'adresse e-mail principale qui est utile.

Voici un exemple :

Comme tout à l'heure, on peut le faire en PowerShell. Lire la valeur actuelle :

Get-ADUser -Identity "florian.o365" -Properties proxyAddresses | Format-Table userPrincipalName,proxyAddresses

Injecter la nouvelle valeur pour cet attribut en écrasant une éventuelle valeur existante :

Set-ADUser -Identity "florian.o365" -Replace @{proxyAddresses="SMTP:florian.o365@it-connect.fr"}

Je vous recommande aussi de mettre à jour l'attribut "mail" qui contient l'adresse e-mail. En fait, cela facilite la configuration d'Outlook pour remonter l'adresse e-mail directement, c'est plus agréable pour l'utilisateur final.

Voici la commande PowerShell :

Set-ADUser -Identity "florian.o365" -EmailAddress "florian.o365@it-connect.fr"

Voilà, le compte de notre utilisateur est prêt ! Nous allons pouvoir le synchroniser pour qu'il soit fusionné avec le compte Office 365 !

C. Déclencher la fusion du compte utilisateur

Dernière étape du processus : la synchronisation qui doit donner lieu à la fusion. Avant de poursuive, lisez ce qui suit : les informations du compte de l'Active Directory local vont venir écraser les informations du compte côté Office 365 au moment de la fusion. Cela signifie que le mot de passe du compte AD local va devenir le mot de passe de l'utilisateur côté Office 365 également.

Si c'est OK pour vous, prenez le compte utilisateur dans l'AD et déplacez-le dans une OU qui est synchronisée avec Azure AD Connect. Une fois que c'est fait, rendez-vous sur le serveur où est installé Azure AD Connect pour forcer une synchronisation, cela évitera d'attendre :

Start-ADSyncSyncCycle -PolicyType Delta

Vous n'avez plus qu'à regarder sur le portail Web d'Office 365 pour voir ce que ça donne. Quand le compte sera fusionné, l'icône va changer : le petit nuage va laisser place à l'icône de synchronisation. Et comme ça fonctionne, c'est vous qui êtes sur un petit nuage. 😉

Sans plus attendre, vérifiez les différentes valeurs pour voir si tout est bien conforme. Vérifiez également que la connexion au compte fonctionne : autant tout tester jusqu'au bout pour ce premier essai.

Si la correspondance n'est pas complète (UPN pas égaux, par exemple), la fusion pourra s'effectuer malgré tout, mais ce ne sera pas concluant. Par exemple, vous pouvez vous retrouver avec un nom d'utilisateur Office 365 qui prend le domaine "votre-domaine.onmicrosoft.com".

Avant d'effectuer la fusion sur un ou plusieurs comptes, je vous recommande fortement d'effectuer un essai avec un utilisateur de test pour valider le processus. Voilà, c'était le mot de la fin.

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Pour le moment, Windows 11 n’est plus compatible avec VirtualBox !

lundi 20 septembre 2021 à 08:33

Suite à un changement opéré par Microsoft, le système Windows 11 ne peut plus être installé au sein d'une machine virtuelle Oracle VirtualBox à cause un problème de compatibilité !

Je ne vais pas répéter toute l'histoire, mais souvenez-vous des prérequis de Windows 11 imposés par Microsoft et notamment la nécessité d'avoir une puce TPM 2.0 et le Secure Boot. La puce TPM 2.0 avait beaucoup fait parler d'elle, et vous allez vite comprendre qu'elle est à l'origine de ce problème au sein de VirtualBox.

Jusqu'ici, lorsque Windows 11 était installé à partir de zéro ou via une mise à niveau depuis Windows 10 au sein d'une machine virtuelle, il ne vérifiait pas si la machine physique respectait les prérequis. Microsoft ayant conscience que les machines virtuelles Windows 11 sont là pour réaliser des tests dans la majorité des cas.

Le problème, c'est que la donne vient de changer : sans prévenir, la firme de Redmond a décidé d'appliquer la vérification des prérequis matériels au sein des machines virtuelles. Ces prérequis sont les mêmes que pour une machine physique. Si la machine physique est compatible, la machine virtuelle devrait s'installer sans difficulté. Cependant, il y a un cas particulier : VirtualBox.

Pour VMware Workstation, Hyper-V, Parallels et QEMU, il n'y a pas de problème puisque le Secure Boot est pris en charge, tout comme l'accès à la puce TPM depuis la machine virtuelle. Par contre, VirtualBox ne supporte pas ces fonctions pour le moment ! Ce qui fait qu'il n'est plus possible d'installer Windows 11 dans une VM VirtualBox, même si la configuration physique de la machine respecte les prérequis Windows 11.

Les développeurs de VirtualBox travaillent sur un correctif, ce qui passera par un pilote pour permettre l'interaction entre la puce TPM et la VM. Pour le moment, nous ne savons pas quand ce fameux pilote sera prêt. Espérons que ce soit avant la sortie officielle de Windows 11, le 5 octobre prochain.

Source

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Microsoft Office 2021 sortira le 5 octobre, comme Windows 11 !

vendredi 17 septembre 2021 à 16:37

Le 5 octobre 2021 s'annonce festif chez Microsoft ! La sortie de Windows 11 est prévue à cette date, mais il ne sera pas seul puisque Microsoft Office 2021 sortira le même jour !

Cette nouvelle version de la célèbre suite Microsoft Office sera disponible sous la forme d'une licence perpétuelle, mais aussi à partir d'un abonnement Microsoft 365 / Office 365. D'ailleurs, la formule avec abonnement intègre quelques avantages comme le stockage OneDrive, ce qui n'est pas le cas avec la licence perpétuelle. Cela n'est pas un changement puisque Microsoft fonctionne de cette façon depuis de nombreuses années.

Une version LTSC (Long Term Servicing Channel) sera disponible, ce qui devrait ravir les entreprises puisque cela assure un support d'Office 2021 sur le long terme : 5 ans de support classique puis 5 ans de support étendu (payant).

Office 2021 va bénéficier d'une nouvelle interface qui reprend le style Fluent Design. Au niveau des nouveautés, on peut noter le support du format OpenDocument 1.3 utilisé notamment par LibreOffice, et la prise en charge de l'architecture Apple Silicon (ARM) sur Mac. De manière générale, la suite Office devrait être améliorée et plus particulièrement Excel avec de meilleures performances.

Passer d'une ancienne version d'Office à Office 2021, ce sera l'occasion de bénéficier des dernières nouveautés, y compris des éventuelles versions intermédiaires, tout en bénéficiant d'un logiciel qui sera régulièrement mis à jour par Microsoft. C'est également l'une des raisons pour laquelle on peut être tenté de basculer sur Office 2021.

Cette semaine, je vous rappelle que Microsoft a publié le Patch Tuesday de septembre 2021 et que celui-ci a créé la panique dans les entreprises ! En effet, l'installation du patch a généré de gros problèmes sur les impressions via des imprimantes partagées sur le réseau.

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Test Xiaomi Mi Pad 5 : une tablette 11 pouces très séduisante !

vendredi 17 septembre 2021 à 14:59

I. Présentation

Xiaomi est de retour sur le marché des tablettes après plusieurs années d'absence ! Le fabricant chinois a dévoilé deux nouvelles tablettes qui pourraient bien faire de l'ombre à l'iPad de chez Apple. En tout cas, c'est ce que dit le fondateur de Xiaomi, Lei Jui. Au programme, nous avons le droit à deux modèles : Xiaomi Mi Pad 5 (disponible en France) et Xiaomi Mi Pad 5 Pro (non prévue à l'internationale). Dans cet article, je vous propose le test de la Xiaomi Mi Pad 5, un modèle 11 pouces !

Avant d'aller plus loin, voici les caractéristiques techniques de cette tablette qui vise le milieu de gamme :

Quand l'on regarde la fiche technique et que l'on voit le tarif, on se dit que cette tablette pourrait bien s'imposer comme une référence. Est-ce réellement le cas ?

II. Découverte de la tablette Mi Pad 5

La boîte est plutôt sobre et ne donne pas vraiment d'informations sur la tablette : il ne reste plus qu'à l'ouvrir pour en savoir plus. À l'intérieur, nous retrouvons la tablette Mi Pad 5 bien sûr, ainsi qu'un guide de démarrage (français), le chargeur officiel et son câble USB-C. Il est à noter que le stylet Smart Pen est vendu séparément.

Dans cet article, je vous présente la version blanche de la tablette Mi Pad 5, mais elle est disponible en noir également. Ma première impression est bonne : la tablette est légère en main, l'écran de 11 pouces fait son petit effet et le dos blanc avec de beaux reflets est très classe !

Le dos de la tablette est logoté "Xiaomi" et nous retrouvons le module photo, avec un seul capteur et le flash. Et oui, au premier coup d'œil, on pourrait croire que la tablette dispose de deux capteurs photo à l'arrière, mais ce n'est pas le cas ! Par contre, il faudra acheter une coque de protection pour la tablette, car le module photo arrière dépasse un peu trop à mon goût.

À l'avant, nous avons l'écran avec ses bords noirs que je trouve un peu épais. La caméra frontale est située au centre de la bordure supérieure de la tablette, qui d'ailleurs est pensée pour être tenue à la verticale.

Si l'on regarde les différents côtés de la tablette, on peut découvrir les quatre haut-parleurs : 2 sur le dessus, 2 sur le dessous et ils sont facilement visibles, car ils sont assez larges. Pour la partie microphone, il y en a deux : 1 sur le dessus et un sur le dessous.

Sur l'un des côtés, nous avons l'emplacement pour venir positionner le stylet Xiaomi Smart Pen afin de le recharger, mais je vous rappelle qu'il n'est pas fourni avec la tablette. De l'autre côté, nous avons un connecteur pour le clavier Xiaomi, qui est vendu séparément aussi.

Concernant les boutons, il y a un bouton on/off sur le dessus de la tablette, et sur le côté droit, au-dessus de l'emplacement pour le stylet, on retrouve un bouton pour gérer le volume. Les deux boutons sont assez proches l'un de l'autre, ce qui permet de prendre des copies d'écran à une seule main, par exemple.

Remarque : si vous décidez d'utiliser la tablette en mode desktop avec un clavier, le capteur frontal qui peut servir de caméra pour vos visioconférences basculera sur le côté.

Au final, certains diront qu'il manque trois choses : le port Jack, une LED de notification et la possibilité d'ajouter une carte microSD pour étendre le stockage.

On aurait pu ajouter un quatrième élément manquant : le lecteur d'empreintes, car il n'y en a pas, que ce soit à l'arrière, sur le côté, ou sous l'écran. Par contre, la reconnaissance faciale est disponible et elle est réactive, on peut dire que ça compense bien !

Malgré que ce ne soit pas un écran OLED, mais bien un écran LED, la qualité d'affichage est satisfaisante. Le rendu des couleurs est bon et la luminosité correcte, mais il ne faudrait pas moins.

III. L'autonomie, ça donne quoi ?

Sur le papier, Xiaomi annonce une autonomie de plus de 16 heures pour la lecture vidéo, plus de 10 heures pour les jeux et plus de 5 jours pour écouter de la musique. Qu'en est-il dans la pratique ?

Pour mesurer l'autonomie en streaming, j'ai mis la tablette avec la luminosité de l'écran au maximum (indispensable pour bien voir en pleine journée), le volume à 50% et j'ai regardé plusieurs films en streaming via Internet.

Résultat, la tablette est passée de 100% à 0% au bout de 5h45 de streaming non-stop ! On est loin des 16 heures annoncées par Xiaomi.

Reste à savoir comment Xiaomi a effectué ses mesures, mais il est certain que la lecture locale ou en streaming via Internet, ça ne consomme pas la batterie de la même façon.

Il est à noter que le streaming vidéo sur Netflix et Disney+ supporte la qualité HD, ce qui est à préciser.

Pour la lecture audio, j'ai utilisé Spotify avec le volume de la tablette à 60%. Ce que je peux vous dire, c'est qu'au bout de 10 heures de streaming, la batterie est passée de 100% à 81%. Cela laisse penser qu'on peut utiliser la batterie pendant plusieurs jours pour écouter de la musique.

La tablette Mi Pad 5 a besoin de 2 heures pour passer de 0% à 100% de batterie.

IV. Qualité des photos

J'ai pris quelques photos avec la tablette, principalement avec le capteur arrière, afin d'évaluer la partie photo de ce modèle. Voici trois photos, prises dans les mêmes conditions. La troisième photo a été prise avec le HDR actif, ce qui a permis de bien éclairer l'arbre sur la photo, sinon il était sombre et en contraste vis-à-vis du ciel.

L'application de la caméra ne contient pas énormément de paramètres, mais il est possible de gérer le format de la prise de vue, d'utiliser le retardateur, d'activer ou non le HDR, d'appliquer des filtres en direct, d'activer ou désactiver la fonction "caméra IA", et bien sûr de gérer la qualité des photos.

Lorsque l'on utile l'appareil photo, si l'on n'utilise pas le zoom, on obtient un cliché d'une qualité satisfaisante et avec un bon niveau de netteté. Par contre, dès que l'on commence à zoomer, il y a un bruit important qui s'installe sur les photos. Le résultat est le même lorsque la luminosité diminue. Le capteur de 13 mpx ne fait pas de miracles.

Le capteur frontal quant à lui suffira pour prendre quelques selfies et effectuer des appels vidéos.

V. Performances, système, etc... : la Mi Pad 5 au quotidien

Le Snapdragon 860 épaulé par 6 Go de RAM et le système MIUI 12.5 basé sur Android 11 permettent-ils à cette tablette de répondre à tous les besoins du quotidien ? Voici mon ressenti.

Après quelques minutes d'utilisation, on se rend compte d'une chose : la navigation au sein de l'interface est fluide. Cela signifie que le SoC répond bien, mais il faut dire qu'il est bien aidé par le taux de rafraichissement de l'écran en 120 Hz. Par défaut, nous retrouvons les applications Google ainsi que les applications Xiaomi comme : Navigateur Mi, Mi Vidéo, et ShareMe. L'application WPS Office est également préinstallée.

Pour les séances de streaming, l'écran sera forcément appréciable, mais il y autre chose que j'ai beaucoup aimé : c'est la qualité de l'audio. Avec les quatre haut-parleurs, nous avons le droit à une qualité audio qui est top ! Il y a une belle profondeur sonore et c'est d'autant plus agréable pour regarder un film.

Pour exploiter la taille de l'écran, on peut compter sur les possibilités offertes par MIUI 12.5 : les fenêtres flottantes et l'affichage fractionné. Petit bémol sur l'affichage fractionné : il supporte seulement le mode 50/50. J'ai eu quelques difficultés à prendre en main la gestion des fenêtres, mais ensuite c'est appréciable.

Le Snapdragon 860 est déjà présent au sein d'autres smartphones, mais pour voir ce que cette tablette a dans le ventre, je vais faire appelle à deux logiciels de Benchmark : 3D Mark et Geekbench 5.

Par ailleurs, si l'on compare le score AnTuTu de cette tablette avec d'autres modèles, on peut voir qu'elle obtient un meilleur score que les tablettes Samsung Galaxy Tab S6 et Huawei Matepad Pro (5G)

Pour ma part, je peux vous assurer qu'elle fonctionne parfaitement pour de la navigation sur Internet, l'utilisation des réseaux sociaux, le streaming (YouTube, Netflix, Disney+ etc.), mais aussi les jeux. En termes de performances, il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, sauf peut être pour des usages très spécifiques... Mais sinon, vous pouvez être rassuré.

VI. Conclusion

La tablette Xiaomi Mi Pad 5 propose une belle expérience et elle est agréable à utiliser pour plusieurs raisons : elle tient bien en main malgré sa taille de 11 pouces, son écran est vraiment sympa avec un rendu de l'image qui est top, et surtout elle tourne super bien !

La qualité de fabrication est bonne et le design soigné, le seul bémol sur ce point c'est l'intégration du module photo arrière qui est exposé aux rayures. À voir ce que cela peut donner dans le temps. Si l'on apporte une importance particulière à la connectique, il faut tenir compte du fait qu'il n'y ait pas de slot microSD, pas de port Jack, et il n'y a pas non plus de lecteur d'empreinte, de puce GPS, ni de LED de notifications.

Test Xiaomi Mi Pad 5

VII. Où acheter la tablette Xiaomi Mi Pad 5 ?

Pour finir ce test, parlons du prix et de l'offre de précommande de la tablette Mi Pad 5 ! Actuellement, sur le site Goboo.com (revendeur officiel et partenaire Xiaomi), il y a une belle offre valable jusqu'au 23 septembre :

Avec cette offre de précommande, vous pouvez obtenir une réduction de 50 euros par rapport aux tarifs annoncés. C'est aussi l'occasion d'avoir le modèle 256 Go au prix de la version 128 Go.

La livraison s'annonce rapide puisque les entrepôts de Goboo sont en Espagne et l'appareil bénéficie d'une garantie de 2 ans.

Si cela vous branche, voici le lien pour accéder à l'offre : Acheter Xiaomi Mi Pad 5

Voilà pour mes premières impressions au sujet de la tablette Xiaomi Mi Pad 5 après quelques jours d'utilisation, si vous avez des questions, n'hésitez pas à poster un commentaire.

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