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Le Pado a été expulsé ce matin ! Rassemblement en soutien à Hôtel de Ville à 19h30

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous ce soir à l'Hôtel de Ville de Paris à 19h30 en soutien au Pado, squat d'habitation et de passage à Briançon qui s'est fait expulser ce matin.

Le Pado est un squat d'habitation et de passage situé à la frontière franco-italienne, à Briançon (34A avenue de la République). Ce squat a ouvert début août dans l'objectif d'y accueillir les personnes souhaitant rester plus longtemps sur Briançon que ce que permettent les associations locales. Pendant l'automne il était le seul lieu d'accueil pour les personnes venant de passer la frontière à pied. Depuis, le refuge des terrasses (espace tenu par l'association le refuge solidaire) a rouvert, et le Pado est maintenant la maison de nombreuses personnes, un espace de vie et d'activité où plein de parcours se croisent.

Normalement protégés jusqu'en mars par la trêve hivernale nous avons appris en début de semaine la décision de la mairie de Briançon de nous apposer un arrêté de péril imminent, annulant donc le délais donné par la justice et nous laissant 36h pour quitter les lieux !
Les justifications de cet arrêté sont pour la plupart absurdes, accusant le manque d'hygiène et le risque d'incendie dû aux installations électriques, Ces 2 problèmes étant causés par la mairie elle même qui s'acharne depuis des mois à couper l'eau et l'électricité du bâtiment.

Depuis Paris, nous exprimerons tout notre soutien au Pado et aux luttes menées à la frontière franco-italienne contre les politiques mortifères des autorités locales et nationales.

BARCREDI 1312 à la TOPI

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le BARCREDI est de retoooooooooour !! On vous donne rdv ce mercredi 13.12 à la Topi à Choisy le roi !

📯Oyé oyé braves fancrediz de la République Démocratique du Barcredi ! On est de retoooooooooour !! On vous donne rdv ce mercredi 13.12 pour un Barcredi à la Topi à Choisy le roi !
Sachez qu'il faudra attendre encore 5 ou 11 ans pour voir l'alignement des planètes du 3e décan pour nous offrir cette date si particulière : un merCREDI 13.12 !! Alors pour fêter ça, on organise un tournoi de bataille de pouces ! Les plus balèzes d'entre vous pourront affronter sur le ring nos adversaires communs ! 🥊
Et comme d'habitude, y'a le bar, des softs, de la bouffe et pleins de kdos à collectionner. Viens avec ta bonne humeur :)
Oublie pas ton t-shirt de fidélité à sérigraphier !
A mercredi 13.12 de 18h à 23h !
81 av, de Villeneuve saint Georges à Choisy le Roi, RER C ou D ou T9

Manifestation contre la loi Darmanin : Appel à la mobilisation générale !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

A l'appel de 15 collectif de sans-papiers, de la Marche des Solidarités et plus de 300 organisations partout sur le territoire : La loi Darmanin ne doit pas passer.

Manifestation Lundi 18 décembre 2023 à 17h place de l'Opéra
Suite au rejet du projet de loi à l'Assemblée, voir le communiqué du 12 décembre :

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Gérald Darmanin l'a dit : sa loi immigration est « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Et devant le Sénat il a fixé l'enjeu : il s'agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre.

C'est effectivement l'enjeu. Voulons-nous vivre dans une société raciste, sécuritaire et anti-sociale ? Ou allons-nous nous battre pour défendre nos libertés, l'égalité et la solidarité ?

Les modifications votées au Sénat dont la suppression de l'AME est devenue l'emblème durcissent encore le projet initial et étendent le champ des attaques. Elles illustrent, par leur brutalité même, la logique de déshumanisation raciste et l'ampleur de l'offensive sociale et politique ouvertes par le projet.

Car cette loi ne se contente pas de vouloir rendre « la vie impossible » pour les immigré·e·s et toutes et tous les étrangères et étrangers, harcelé·e·s par la police, emprisonné·e·s, expulsé·e·s. Elle est justifiée à répétition par l'idée, fondamentalement raciste, que les immigré·e·s, comprenez les Noir·e·s, les Arabes, les Asiatiques, les Musulman·e·s, avec ou sans papiers, né·e·s en France ou à l'étranger, seraient potentiellement des dangers et des profiteurs et profiteuses du système de protection sociale.

En retour elle légitime une société fondée sur le développement des inégalités, la déshumanisation, le contrôle et la surveillance policière, la limitation des libertés et l'exploitation sans frein de toutes et tous les travailleurs.

Nous le répétons avec les collectifs de Sans-Papiers. Ce sont les politiques racistes et anti-migratoires qui nous mettent en danger. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec les syndicats. Ce sont les inégalités qui créent du dumping social. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec les associations du droit au logement, ce sont les politiques publiques du logement cher qui alimentent le sans-abrisme et la crise du logement. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec toutes et tous les professionnels de la santé, c'est l'absence de soins qui favorisera les prochaines épidémies. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec toutes les associations. Ce sont toutes les attaques contre les libertés, dont la liberté de circuler, qui développent une société en tension. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec tous les chercheurs et chercheuses, c'est la misère, l'atomisation et l'absence d'avenir qui créent la délinquance. Pas l'immigration.

Nous ne laisserons pas passer la loi Darmanin.

Nous allons multiplier actions et rassemblement. Et le 18 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des migrant·e·s nous appelons à manifester massivement dans toutes les villes du pays pour empêcher cette loi.

Contre une société du racisme, des prisons, des barbelés et des centres de rétention.

Pour la régularisation des Sans-Papiers. Pour une société de la liberté, l'égalité des droits, la justice sociale et la solidarité.

#PersonneNEstIllegal
#SolidaritéAntiraciste
#ContreLaLoiDarmanin
#18décembre

Appel à la mobilisation générale contre la loi Darmanin

de 15 collectifs de sans-papiers :

CESP 76, CISPM (Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants), CSP 35, CSP 59, CSP 69, CSP 75 , CSP 93, CSP 95, CSP Montreuil, CSP Paris 17, CSP Paris 20, Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry (CTSPV), Droits Devant !, Ensemble Marseille, Gilets Noirs

de la Marche des Solidarités

Et plus de 300 organisations

https://antiracisme-solidarite.org/

Darmanin a perdu. On n'a pas gagné.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un an et demi après le début du processus qui devait conduire rapidement à son adoption, le projet de loi de Darmanin est à nouveau repoussé.

Darmanin a perdu

Darmanin s'est pris les pieds dans le tapis de ses manœuvres politiciennes pour trouver une majorité à l'Assemblée chez les courants les plus racistes de la droite et chez les fascistes. A la course à l'échalote c'est toujours ceux qui sentent le plus mauvais qui gagnent.

Cela rend d'autant plus hypocrite (on pourrait presqu'en rire si les enjeux n'étaient aussi dramatiques) les dénonciations par Darmanin des « politicailleries » entre LR, le RN et la Nupes.

Aussi immonde est son indignation devant le « refus des députés et députées de débattre de l'immigration ». Il ne s'agit pas d'un débat sur l'immigration. Il s'agit d'un débat contre les immigrés et les immigrées, d'un débat dont les postulats de départs sont racistes et inégalitaires. Nous n'en voulons pas.

Et que dire sur, tout à coup, le constat fait par Darmanin que l'Assemblée nationale « ne représente pas les Français » ? Qu'il s'agirait là d'un déni de démocratie. Il y a quelques mois, Gérald Darmanin et Emmanuel Macron n'avaient pas ce type de préventions pour faire passer en force l'attaque sur les retraites malgré l'opposition d'une énorme majorité de la population.

Alors oui Darmanin a perdu. Et avec lui, le gouvernement et Macron. Et c'est à la fois la conséquence et le symptôme d'une crise bien plus profonde du pouvoir, du système de représentation et, au-delà, de toute la société.

Mais nous n'avons pas gagné.

Ne bluffons pas. Nous n'avons pas gagné. Le rejet du projet à l'Assemblée ne s'est pas fait sur la base d'un fort mouvement de la société pour contester les bases mêmes du projet de loi, construisant en même temps l'antidote au racisme et au fascisme et les bases, dans chaque quartier et chaque lieu de travail, pour une autre logique.

Le rejet est le fruit d'un alliance - de fait - entre la gauche, les courants les plus racistes de la droite et les fascistes. Légitimant un peu plus ceux-ci.

Effet boomerang

Alors nous n'en avons pas fini avec ce projet de loi scélérat. Darmanin l'a répété, et Macron avec lui, les mesures contenues dans ce projet, les plus racistes, les plus sécuritaires, doivent être mises en œuvre. La droite et les fascistes ne lâcheront pas le morceau.

Et attention à l'effet boomerang. Jusqu'ici, en l'absence d'un mouvement suffisamment puissant et visible d'opposition, chaque report du projet de loi s'est traduit par son retour sous une forme encore pire.

Notre seul gain est un peu de temps

Cela fait déjà plus d'un an que nous nous battons pour construire ce mouvement. Cela n'a pas été en vain. Les grèves de sans-papiers ont démontré l'arnaque du versant soi-disant « de gauche » du projet de loi en montrant qu'il n'y avait pas besoin de nouvelle loi pour régulariser les travailleurs et travailleuses sans-papiers. Les collectifs de sans-papiers se sont renforcés, des convergences se sont tissées, les arguments se sont diffusés.

Il n'en reste pas moins que ce potentiel ainsi démontré n'a pas encore permis de faire émerger un mouvement massif et puissant capable de renverser la vapeur devant la saturation des arguments racistes et sécuritaires développés par le pouvoir et les médias, pain béni pour les racistes et les fascistes.

Un nouvel enjeu autour du 18 décembre

C'est ce qui nous avait conduit, à la Marche des Solidarités, avec les collectifs de sans-papiers, à choisir, stratégiquement, de cristalliser la mobilisation, nationale et de rue, autour du 18 décembre à l'occasion de la Journée internationale des migrant·e·s pour se donner toutes les chances de construire une riposte la plus massive possible.

Pari en partie gagnant puisque la dynamique a pris et qu'il y aura le 18 décembre (et parfois le 16) des manifestations dans de nombreuses villes sur tout le territoire. Fait historique, sur cette question, contre le racisme, pour la régularisation des sans-papiers, des syndicats ont déposé des préavis de grève pour le 18 décembre.

À Paris la manifestation sera conduite par un cortège massif des collectifs de sans-papiers, des collectifs de soutien, des organisations et associations de l'immigration et antiracistes. Suivront des pôles féministes, les Soulèvements de la terre, les syndicats.

Mais ce qui aurait pu ressembler en partie à un baroud d'honneur, la construction d'une résistance pour la situation plus difficile créée par la loi Darmanin, change de nature.

Le projet de loi est reporté. Le 18 décembre redevient un point de départ. Mais nous n'avons pas de temps à perdre.

Le 18 décembre doit donner espoir, afficher en plein jour les possibilités de gagner. Car les faiblesses et instabilités du pouvoir peuvent jouer dans tous les sens.

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Pour cela il faut mettre les bouchées doubles. Faire grossir la mobilisation pour les manifestations du 18 décembre, augmenter le nombre de lieux de travail où des préavis de grève sont déposés. Que les manifestations du 18 décembre commencent à inverser la donne. Que les antiracistes et les antifascistes reprennent confiance, que le climat politique ne soit plus dominé par la droite raciste et les fascistes. Que le pouvoir comprenne que son plus grand ennemi, c'est nous ! Pour qu'il y ait des lendemains au 18 décembre.
Nous n'avons rien à perdre : une autre société à construire !
#PersonneNEstIllegal
#SolidaritéAntiraciste
#ContreLaLoiDarmanin
#18décembre

Projet Asile et Immigration : Malgré les modifications les organisations restent mobilisées !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Samedi 2 décembre, la Commission des Lois de l'Assemblée nationale a approuvé une version révisée par rapport à celle transmise par le Sénat. Bien que des modifications aient été apportées, des préoccupations importantes demeurent quant aux impacts sur la dignité et les droits des personnes exilées.

Rassemblement lundi 11 à 13h devant l'Assemblée Nationale (place Édouart Herriot)

L'examen du projet de loi « Pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration » débute ce lundi 11 décembre à l'Assemblée nationale.
Samedi 2 décembre, la Commission des Lois de l'Assemblée nationale a approuvé une version révisée par rapport à celle transmise par le Sénat. Bien que des modifications aient été apportées, des préoccupations importantes demeurent quant aux impacts sur la dignité et les droits des personnes exilées.

Une quarantaine d'organisations restent fortement mobilisées et participeront au rassemblement du cadre unitaire Uni-es contre l'immigration jetable (UCIJ) le lundi 11 décembre à 13h devant l'Assemblée nationale. Ce rassemblement se poursuivra tout au long de la semaine, chaque jour en début d'après-midi.

(Paris, 7 décembre 2023) Samedi dernier, la Commission des Lois de l'Assemblée nationale a adopté une version fort heureusement largement modifiée du projet de loi « Pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration » transmise par le Sénat.

Cependant, un certain nombre de dispositions extrêmement inquiétantes persistent et certaines ont même été renforcées. Il s'agit de mesures que nous jugeons particulièrement dangereuses pour la dignité et les droits des personnes exilées.

Sans surprise, c'est le volet répressif du projet de loi qui sort renforcé de cet examen. La levée des protections contre les expulsions a ainsi été confirmée, tout en réduisant les possibilités de recours contre ces décisions administratives. Les possibilités de placement en rétention ont été élargies, y compris avant le dépôt d'une demande d'asile, pendant que le contrôle du juge des libertés et de la détention a été reculé.

Résultat : l'ouverture à des expulsions sans contrôle judiciaire préalable et la précarisation accrue des personnes les plus vulnérables et notamment de celles qui ne pourront pas être expulsées.

Dans les territoires ultramarins, les doubles standards vont continuer à se multiplier, avec de nouvelles restrictions concernant le droit du sol et le droit au séjour des parents d'enfants français.

Le droit d'asile sort lui aussi fragilisé de cet examen, tant sur la procédure (remise en cause de la collégialité de jugement à la Cour nationale du droit d'asile) que sur les conditions de vie des personnes réfugiées ou en demande d'asile (limitations de la réunification familiale et de l'octroi des conditions matérielles d'accueil).

Même le champ d'application de la régularisation via le titre de séjour « métiers en tension », mesure phare de l'exécutif, se retrouve réduit à peau de chagrin à l'issue du compromis trouvé entre le gouvernement et Les Républicains.

Dans ce contexte, les organisations signataires réitèrent leur appel au rejet de ce texte par les député·es et invitent à une mobilisation massive devant l'Assemblée nationale à partir du lundi 11 décembre à 13 heures.

Organisations signataires : Anafé, ANVITA, Caracol, CCFD-Terre Solidaire, Cimade, CRID, Coordination 75 des Sans Papiers (CSP75), Collectif des Sans papiers de Montreuil (CSPM), Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine (CTSPV 94), Dom'Asile, Droit à l'école, Emmaüs International, Emmaüs France, Fédération Etorkinekin Diakité, Femmes de la Terre, Fondation Abbé Pierre, Français langue d'accueil, Groupe Accueil et Solidarité (GAS), Humanity Diaspo, J'accueille by SINGA, JRS France, Ligue des droits de l'Homme (LDH), Ligue de l'Enseignement, MADERA, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières (MSF), Pantin Solidaire, Paris d'Exil, Pas Sans Nous, Polaris 14, Solidarités Asie France (SAF), SINGA, SOS Racisme, Thot, Tous Migrants, Union des Etudiants Exilés (UEE), Union syndicale Solidaires, UniR, Utopia 56.