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Paris-luttes.info

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Resistencia y gozadera abortera/Résistance et joie pour l'avortement !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

On veut partager une journée d'échange, de création, de tissage de réseaux et de plaisir autour de l'avortement libre, l'autonomie médicale, les droits sexuels et reproductifs en contexte de guerre et les stratégies de résistance actuelle pour l'avortement libre, sûr et gratuit.

Le Bloke Mujeres y Disidencias Abya Yala t'invite à cette journée pour l'avortement !
Le 28 septembre, nous descendons dans la rue pour lutter pour le droit à l'avortement libre accessible pour toutes les personnes qui le désirent et ce sur tous les territoires !
Mais AVANT cela ! Nous vous attendons le dimanche 25 pour partager une journée d'échange, de création, de tissage de réseaux et de plaisir : Résistance et joie pour l'avortement.

  • Exposition : Illustrations des luttes aborteras en Abya Yala
  • Projections : voix des autres territoires
  • Dialogues sur :
    • Les lois relatives à l'avortement dans la situation internationale actuelle ; les stratégies du pouvoir réactionnaire pour empêcher la pratique et dominer nos corps.
    • Autodéfense en matière d'avortement - Réseaux de soutien à l'avortement d'hier et d'aujourd'hui dans le cadre de la légalisation ou de l´interdiction ; criminalisation de ces réseaux.
    • Voix de personnes qui avortent : avortement et apprentissage du corps / autonomie du corps dans un contexte de guerre / résistance et autonomie en matière de santé sexuelle, reproductive et identitaire.
  • Ateliers :
    • Avortement à la maison
    • Broderie de foulards verts
    • Création de banderoles et pancartes pour le 28 septembre (journée internationale pour l'avortement libre).
  • Dj Maye pour danser !
  • Nourriture et boissons pour se rejouir !

[Si vous voulez participer à une intervention/performance/exposition/atelier ou autre ou si vous voulez nous donner un coup de main, n'hésitez pas à nous écrire ! ;)]

Invita BLOKE ABYA YALA MUJERES Y DISIDENCIAS
@alertafeminista_france
@raizesarrechas


Informations importantes !

  • Admission et activités à prix libre, nourriture et boissons à prix abordables. Merci d'anticiper la monnaie (pas de CB).
    Événement autogéré : l'argent collecté servira à couvrir les frais, à collaborer avec les artistes et des collectifs d'activistes pour l´avortement d'Abya Yala.
  • La Baie Vitrée, qui nous accueille avec beaucoup d'affection, est aussi un espace d'habitation, nous comptons sur toi pour en prendre soin et la respecter comme elle le mérite.
  • L'événement ne comporte aucune restriction de sexe/genre pour l'entrée. Cependant, si tu es un homme cis, saches que tu viens à un événement féministe qui privilégie avant tout un espace de rencontre et d'échange entre femmes et dissidences. On te demande de comprendre cela, en respectant l'espace et l'écoute que cela requiert.
  • Les ateliers sont, sauf mention contraire, sans hommes cis. Merci pour ta compréhension !
  • Aucun comportement oppressif, irrespectueux ou abusif ne sera toléré.

46, rue Gabrielle Josserand 93500 Pantin
Métro Aubervilliers-Pantin Quatre Chemins

Journée de mobilisation du secteur de la santé

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Des organisations médicales, la CGT, la CGC et le collectif inter-urgences appellent à une journée de mobilisation nationale des travailleuses et travailleurs de la santé, du médico-social et du social le jeudi 22 septembre. Des rassemblements auront lieu à Paris.

Rassemblement à 12h45 devant le parvis de l'Hôtel de Ville Paris.

Le collectif « Douze en lutte » appelle à un rassemblement avec les soignants devant l'hôpital Saint-Antoine. Rendez-vous à 12h devant l'hôpital Saint-Antoine.

Comité de défense de l'AP-HP.
Urgence pour la santé, urgence à l'AP-HP.

Lits, services et hôpitaux fermés, personnels exténués… ça suffit, agissons, réagissons !

Après un été particulièrement rude et dramatique comme dans la plupart des établissements, l'AP-HP s'enfonce dans les abîmes. L'inquiétude est grande pour la future entrée dans la période automnale.

Aucun enseignement n'est tiré de cette crise, aucune solution n'est apportée par le gouvernement et les pouvoirs publics. Au contraire, le nouveau Directeur Général de l'AP-HP M. Revel poursuit la feuille de route de son prédécesseur M. Hirsch, celle de la casse méthodique du plus grand CHU d'Europe. Il parle de « regagner de l'activité » … Mais avec qui ?

Rien n'est mis sur la table pour endiguer la fuite du personnel. Les agents qui restent, épuisés, n'en peuvent plus. A l'hôpital, faute de moyens, faute de budget, la situation devient catastrophique et met en danger les malades et les professionnels.

La politique de démantèlement de l'AP-HP par la Direction Générale ne fait que s'accroître et se précipiter. La liste s'est allongée dramatiquement : Hôtel Dieu, Jean Verdier, La Collégiale, Raymond Poincaré, Bichat, Beaujon et 25 à 30% des lits sont fermés dans les hôpitaux gériatriques par manque de personnel.

C'est toute l'AP-HP qui est menacée, le démantèlement et déménagement du siège de l'avenue Victoria et de la rue Saint-Martin est un signe fort de cette volonté de casser ce CHU.

L'USAP-CGT appelle les agents, les usagers, les élus à se rassembler.

Rassemblement de toute la santé jeudi 22 septembre 2022 a 12h45 devant le parvis de l'Hôtel de ville de paris & au siège de l'AP-HP derrière la banderole du comité de défense de l'AP-HP.

Voir l'événement sur l'agenda militant

Montreuil : Grand banquet populaire contre le mal-logement et la gentrification

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'assemblée des mal-logé.es de Montreuil, organise fin septembre un grand banquet populaire contre les expulsions et la gentrification de nos quartiers !

En l'espace de quelques années le quartier autour de la place de la République a beaucoup changé. Réaménagement urbain, expulsion d'un foyer de travailleur migrant lieu d'entraide pour toute une communauté dont de nombreux sans-papiers, augmentation des loyers : petit à petit les plus précaires sont virés du quartier.

Le banquet sur la place de la République s'organise contre le harcèlement policier qui a eu cours ces derniers temps dans le quartier.

Avec le soutien de la Mairie, la police municipale :

  • Réprime les cantinières du collectif Bara et les empêche de vendre leur nourriture à petit prix,
  • Vire les SDF qui étaient présents avant et pendant les travaux de réaménagement de la place en leur mettant des amendes,
  • Expulse au petit matin des familles qui étaient installées depuis plus de 10 ans dans des HLM..
  • Expulse sans relogement les squatteurs et squatteuses qui ont trouvé refuge dans des bâtiments pourtant vides.

Mais cette politique, on la retrouve dans tout Montreuil. C'est pour cela que nous appelons aussi à un rassemblement le mercredi 28 septembre à la mairie de Montreuil pendant le conseil municipal, pour exiger un arrêté municipal contre toutes les expulsions.
Non à la gentrification de notre quartier comme des autres ! Vive les espaces non-marchands et la solidarité !

Rendez-vous le samedi 24 septembre à partir de 19h sur la place de la République (Montreuil) pour un banquet partagé (ramenez de quoi festoyer !)
Et le mercredi 28 septembre à 18h, rassemblement sur la place de la Mairie de Montreuil, pendant le conseil municipal pour exiger un arrêté contre les expulsions !

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Comment faire grève si je suis isolé·e

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

En période de mobilisation contre la loi dite loi Travail nombreux sont ceux et celles qui souhaitent y participer.
Mais comment faire ? Nous avons demandé à un camarade anarcho-syndicaliste du groupe Salvador-Seguí de nous aider à y voir plus clair.

Je bosse dans le privé, dans une boîte où je serai sans doute le ou la seul·e à faire grève.

Dans le privé, il n'y a pas d'obligation de dépôt d'un préavis de grève. S'il y a un appel national ou local, comme c'est le cas pour le 31 mars (pour le 9 mars, certaines fédérations syndicales ont déposé des préavis, renseigne-toi selon ta branche), tu peux te déclarer en grève, même si tu es seul·e. En revanche, sans appel national ou au moins local, il te faudra trouver au moins un·e collègue avec qui te mettre en grève, celle-ci étant juridiquement définie comme mouvement collectif. Dans les deux cas, tu es obligé·e de transmettre à ton employeur tes revendications : le mot d'ordre national ou local dans le premier cas, celles que vous déterminerez dans le second (attention : ces revendications doivent être d'ordre professionnel et non politique — même si les deux peuvent se rejoindre…).

Je suis en CDI : Alors tu ne risques rien à faire grève. Et si ton employeur te sanctionne pour cela, il s'expose à des poursuites. Sois vigilant·e, les sanctions peuvent être perverses : mise au placard, harcèlements, etc.

Je suis en CDD : Tu es dans ton plein droit de faire grève, mais ton employeur peut t'en décourager en brandissant la menace d'une non-reconduction de ton CDD à son terme.

Je suis en intérim : Tu es dans ton plein droit de faire grève, mais ton employeur peut t'en décourager en brandissant la menace de ne plus te faire travailler ensuite.

Je suis en période d'essai : Tu es dans ton plein droit de faire grève, mais l'employeur peut brandir la menace de ne pas t'embaucher.

Je suis apprenti : Tu es dans ton plein droit de faire grève.

Je suis en stage : Tu es dans ton plein droit de faire grève.

De manière générale, quel que soit le contrat de travail ou le statut, le·la travailleur·euse gréviste, du moment qu'il·elle respecte les règles exposées plus haut (appel national ou local, sinon minimum deux salariés, dépôt des revendications professionnelles), est dans son droit, la grève étant un principe à valeur constitutionnelle. Mais le droit est une chose, et les patrons savent très bien passer outre ; et, dans certains cas, notamment pour les contrats précaires, à durée déterminée (CDD, intérim) ou en période d'essai, la menace de perdre son emploi est bien réelle et faire grève nécessite de prendre la mesure des enjeux collectifs et individuels.

Dans tous les cas, l'employeur ne pourra pas utiliser le motif de la grève pour te licencier et, s'il le fait, tu disposes de plusieurs recours pour faire annuler le licenciement, condamner ton employeur et obtenir éventuellement des indemnités. En cas de pressions (« Si tu fais grève, je te licencie », « Si tu fais grève, je ne te renouvelle pas ton CDD », « Si tu fais grève, je te mets au placard », etc.) : conserve toute menace écrite de ton employeur ; note celles qu'il exprime oralement ; en cas de mise au placard, note tes horaires et les tâches effectuées pendant. Tout cela pourra te servir au cas où tu déciderais de poursuivre ton employeur en justice.

De manière générale, il est important de te syndiquer – ou, au minimum, avant de faire grève, de se rapprocher des syndicats de ton entreprise, qui sauront te conseiller et te protéger. S'il n'y a pas de syndicats et si tu penses être le seul à vouloir faire grève, discute avec tes collègues, certains pourraient te suivre, rassurés à l'idée de ne pas être isolés. Si c'est le cas, cela peut être le prélude à la création d'une section syndicale (pour laquelle il faut au moins deux adhérents du syndicat auquel est rattachée la section qu'on souhaite monter).

Je bosse dans le public

Dans le secteur public, pour que tu fasses grève, il faut qu'au moins une organisation syndicale nationalement représentative ait déposé un préavis — ce qui est le cas pour le 9 mars —, au minimum cinq jours avant le début de la grève, stipulant les revendications professionnelles, la date, l'heure et le champ géographique. Ce préavis n'est pas obligatoire pour les agent·e·s travaillant dans des communes de moins de 10 000 habitants.

Dans certains secteurs (hospitalier, etc.), le droit de grève peut cependant être limité par l'obligation de service minimum. Dans ces cas-là, et seulement lorsque le nombre de non-grévistes est insuffisant, l'autorité territoriale (maire, président de collectivité territoriale, etc.) peut désigner des agents grévistes pour assurer la continuité du service…

Pour les enseignant·e·s des écoles publiques maternelles et élémentaires : l'obligation d'un service minimum d'accueil oblige les grévistes à se déclarer à leur inspection académique au moins 48 heures avant la grève.

Rencontre-débat « Guerre en Ukraine : géopolitique des empires » le 24/09 à Publico

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il est dit quelque part que le premier devoir du révolutionnaire c'est de s'informer. À partir de nos premiers échanges, de textes ébauchés et commentés, le groupe informel qui se constitue sous le nom de « Réseau Makhno » croise informations et idées qui permettent de comprendre les enjeux de la guerre qui dure depuis maintenant quatre mois et risque de se prolonger encore longtemps.

Organisé par le réseau Makhno - éditions du Monde Libertaire, présentée par Nicolas Eprendre du Réseau Makhno

« La date ? Vous souvenez vous du jour où cela a commencé ? C'est le 24 février 2022 que la guerre en Ukraine s'est invitée avec fracas dans de nombreux quotidiens. Exils, cadavres, explosions, champs de ruines, souffrances : la barbarie s'étale en nourrissant patriotisme et nationalisme, ferments de « la prochaine ». Cela semble si loin déjà…

Comme tous, en cette fin d'hiver, nous sommes sidérés par le déchaînement de violences et de destructions qui s'abat sur cet État dont le quotidien nous préoccupait bien peu jusqu'alors. Passé un premier temps d'incrédulité, nous sommes nombreux à vouloir comprendre. Car si l'agresseur est bien identifié, les questions demeurent nombreuses . Pourquoi cette guerre, pourquoi maintenant, avec quel objectif ?

Il est dit quelque part que le premier devoir du révolutionnaire c'est de s'informer. À partir de nos premiers échanges, de textes ébauchés et commentés, le groupe informel qui se constitue sous le nom de « Réseau Makhno » croise informations et idées qui permettent de comprendre les enjeux de la guerre qui dure depuis maintenant quatre mois et risque de se prolonger encore longtemps.

C'est ainsi qu'est née l'envie de partager les réflexions et les recherches menées au long des mois d'avril et mai en publiant ce travail dans un livre édité dans la Collection « Ici & maintenant » des éditions du Monde Libertaire.

Comprendre les enjeux actuels pour agir nécessite une analyse nourrie par la géographie et par l'histoire. Le temps long nous parle d'une terre souvent envahie et où les massacres abondent, le présent évoque des centrales nucléaires qui deviennent les otages des combats, des spéculations sur cours du pétrole et du blé, du « grand jeu » des Empires enfin…

C'est le travail collectif réalisé par le réseau Makhno de la Fédération Anarchiste qui est présenté dans cet ouvrage, en compagnie de contributions internationales de compagnons ukrainiens et zapatistes.

De nos jours, la « carte du monde » risque de changer une nouvelle fois, faisant reculer nos espoirs d'émancipation et d'égalité sociale. Pour échapper aux propagandes impériales de tous bords et à la géopolitique de comptoir, il est crucial de s'informer pour donner de la force à l'internationalisme et au cosmopolitisme, pour combattre la guerre et les États, de crainte qu'il n'y ait plus de paysage après la bataille ».

Le 80e Congrès de la Fédération Anarchiste réunie à Merlieux le 06 juin a produit une motion " Non aux guerres, non aux impérialismes : Activons la résistance internationaliste " et décidé d'une campagne sur ces thèmes réaffirmant également notre pacifisme, notre antimilitarisme et notre refus de la militarisation de la société.
https://www.federation-anarchiste.org/?g=FA_motions
Cette première animation s'y intègre.

Le 24 septembre de 16h à 19H à la librairie Publico

http://www.librairie-publico.info/?p=7031