En septembre 2023, nous apprenions, presque par hasard, que la maire d'Aubervilliers avait décidé d'expulser la bourse du travail des locaux et de considérer les syndicats comme des associations. Malgré une pétition, une lettre ouverte signée par de nombreux élu·e·s, plusieurs manifestations, la mairie d'Aubervilliers refuse de discuter avec les syndicats de la ville et ne renvoie que mépris aux organisations syndicales. Elle nie et piétine le travail d'accompagnement des travailleurs et travailleuses.

Après avoir écouté en conseil municipal les arguments, nous maintenons qu'ils sont fallacieux voire pour certains mensongers.

• La maire a prétendu que la bourse avait quasiment aucune activité, c'est faux, des permanences se tiennent tous les jours.
• La maire dit que le syndicalisme n'est pas un bien public et relève d'une affaire privée. C'est faux. Le syndicalisme est au service de tout le monde !
• La mairie dit que les syndicats coûtent trop cher ! Que vaut l'égalité des droits ?
• La maire a avancé vouloir « effacer le passé de la ville ». Qu'est ce que ça veut dire ? Souhaite-t-elle la fin du droit du travail ? La fin des droits syndicaux ? Des travailleurs et travailleuses isolé·e·s et en souffrance ? A-t-elle aussi l'intention de liquider toutes les associations de plus de 3 ans ? Les bâtiments en brique ?…

Les élu·e·s n'ont pas tous les droits. Ils sont élu·e·s pour le bien commun ! Cela implique de faire avec ceux et celles qui agissent sur la ville, même si Madame la maire et son équipe ne sont pas d'accord avec nous. Depuis octobre, nous constatons que la maire se répand en accusations sans avoir jamais offert la parole à notre comité. Le journal d'Aubervilliers – supposé le journal de tout le monde – n'a mentionné aucune des actions que nous avons faites. Quelle démocratie s'incarne ainsi ?

Nous notons d'ailleurs que chaque demande de salle faite au service de la vie associative demeure sans réponse… Est-ce cela l'avenir qui attend les syndicats si la bourse leur est retirée ?

Alors que l'extrême-droite gagne en audience, ces attitudes sont inquiétantes. Elles menacent nos libertés et nos droits à nous organiser. C'est pourquoi nous ne lâcherons pas !

Nous donnons rendez-vous au plus grand nombre pour entourer symboliquement la mairie le jeudi 8 février à partir de 18h30 tandis que se tiendra un nouveau conseil municipal.

Nous voulons rappeler que cette mairie aussi est à nous. La chose publique est l'affaire et le bien de tous et toutes, la maire d'Aubervilliers ne peut continuer à refuser toute discussion ! Nous revendiquons le maintien de la bourse du travail sous gestion des syndicats.

Le comité de défense de la Bourse du travail et l'intersyndicale

Blog de la Bourse du travail : https://blogs.mediapart.fr/vive-la-bourse-du-travail-d-aubervilliers/blog & @Btdauber

Tract au format pdf :

La prochaine AG féministe Paris Banlieue aura lieu le 6 février au CICP.
Vous pouvez venir dès 18h30 pour un temps de rencontre informel et l'ag commencera à 19h.

Au programme retour sur les luttes en cours (Palestine, loi Darmanin, lutte des agriculteur.ices...), organisation de manifestations et préparation de la grève féministe du 8 mars.

Assemblée ouverte aux individu.es et aux collectifs.
Assemblée en mixité choisie sans homme cisgenre.
Accès PMR
Le port du masque est recommandé

À mardi !

21ter Rue Voltaire, 75011 Paris

Rendez-vous à 10h30 à Évry-Courcouronnes pour une manifestation interorgas, départ place des droits de l'Homme et du Citoyen.

AG étudiante à 12h30 à l'Acabane (en face du Crous sur le campus Condorcet à Aubervilliers).

À Paris, à l'appel d'Urgence Palestine, rendez-vous à 13h à Barbès pour manifester en direction de République et rejoindre la mobilisation contre la loi Darmanin :

<style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

Rappel aussi qu'il y a un appel national à actions contre Carrefour le samedi 17 février :

<style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

La prison est un des rouages de ce système basé sur l'exploitation et la domination que nous voulons raser au sol, c'est pourquoi nous envoyons des mandats à celles et ceux accusé·e·s d'actes de révolte dont on est solidaires.

Une caisse de solidarité a besoin de continuité. Nous n'avons ni sponsor, ni mécène, aussi avons-nous convenu d'un rendez-vous par mois pour collecter des sous pour alimenter la caisse. Ces rencontres sont également l'occasion d'échanger sur nos pratiques face à la répression, d'assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Elle est également un moment de discussion autour des possibles moyens d'esquive, de résistance et d'auto-organisation offensive contre la machine judiciaire et carcérale.

Dans un souci de régularité, ces rencards ont été fixés le 2^e jeudi de chaque mois à 19h. La prochaine réunion de Kaliméro aura lieu le 8 février à la bibliothèque anarchiste Libertad au 19 rue Burnouf, à Paris.

Pour envoyer de l'argent, pour demander des informations, ou pour être tenu·e·s au courant des prochains rendez-vous de la caisse et être inscrit·e·s sur la mailing-list de Kaliméro, écrivez à kalimeroparis(at)riseup.net

Dimanche en fin d'après-midi, une batterie de trottinette électrique a pris feu dans le foyer ADEF Tillemont à Montreuil, provoquant un incendie qui s'est étendu dans le bâtiment.
Les résidents du foyer ont dû être évacués, et seulement une partie d'entre eux se sont vu proposer une solution de relogement : il y a eu une proposition de relogement par chambre du foyer. Or il y a beaucoup plus de monde que ça qui logeait dans le foyer, car il y avait plusieurs résidents par chambre. Résultat, 82 personnes sont sur le carreau.

Lundi soir, il y a eu une manif devant la mairie de Montreuil pour réclamer des solutions d'hébergement. Après avoir bloqué la route un certain temps en attendant une réaction de la Mairie, les personnes présentes ont décidé de squatter le Méliès, cinéma situé en face. Les vigiles du cinéma ont directement appelé les flics, mais coup de pot pour les squatteur-euses, il y avait une projection — à laquelle participaient des « sommités » de LFI, trop contentes de pouvoir se faire mousser — qui se terminait à ce moment, ce qui a permis de négocier de rester dans le cinéma jusqu'à mardi 7h dernier carat.

Mardi soir, re-manif devant la mairie, avec beaucoup plus de flics que la veille (apparemment le sous-préfet était dans la mairie pour discuter d'un truc en lien avec l'agriculture). Le rassemblement a été long, une asso caritative qui était pas loin a permis à tout le monde de bouffer chaud on les remercie ! Ce coup-ci, grâce à l'entremise d'Assa Traoré (et toujours pas de la mairie), ils ont pu aller se réfugier dans une salle de boxe dans le haut-Montreuil.

Mercredi enfin, suite à une manif devant le siège d'ADEF à Ivry vers 14h, ils ont réussi à obtenir un hébergement pour deux nuits dans un gymnase ouvert par la mairie (d'Ivry).

Ils ont besoin de soutien urgent : couverture, nourriture, boissons chaudes...