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« Tiers-lieux, comment le capitalisme domestique ses détracteurs » avec le journal Le Chiffon

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À l'invitation de "Villes et décroissance", groupe d'étudiants de Science-Po Paris, la rédaction du Chiffon présentera sa nouvelle collection d'opuscule « Bouts de Chiffon », dont le premier numéro portera sur Le Chiffon n°4 (printemps 2022, épuisé) et son dossier : « Tiers-lieux : comment le capitalisme domestique ses détracteurs ». Le tout suivi d'un pot !

Nous pensons que les tiers-lieux sont l'un des principaux avatars du nouvel esprit du capitalisme de ce premier quart de XXIe siècle : lieux de valorisation économique, lieux de récupération de pratiques alternatives au monde dominant, lieux de domestication des imaginaires.

Mais qu'est-ce qu'un tiers-lieu au juste ? Mot fourre-tout, il voile une novlangue renouvelée et recouvre bien des réalités différentes : espace de coworking, fablab, livinglab, atelier d'artistes, friche urbaine, etc.

Nous avons ici décidé de nous focaliser sur les principaux tiers-lieux culturels (ou friches urbaines, c'est similaire) de la région parisienne dont la fusion avec politiciens locaux, grandes multinationales et propriétaires fonciers en font les futurs mastodontes d'une nouvelle économie de « l'alternatif ».

Introduction au Chiffon n°4.


À l'invitation de "Villes et décroissance", groupe d'étudiants de Science-Po Paris, la rédaction du Chiffon présentera sa nouvelle collection d'opuscule « Bouts de Chiffon », dont le premier numéro portera sur Le Chiffon n°4 (printemps 2022, épuisé) et son dossier : « Tiers-lieux : comment le capitalisme domestique ses détracteurs ».

Le tout suivi d'un débat et d'une discussion avec la rédaction avant de prendre un pot ensemble !

Rendez-vous le 10 avril à 19h au 6B : 6-10 Quai de Seine, à Saint-Denis.

Présentation du livre « Casa Encantada » et discussion sur les squats à Belo Horizonte

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation + discussion + projection d'un court-métrage + goûter vegan + infokiosque, samedi 13 avril à la Trotteuse.

Samedi 13 avril 2024, à partir de 15h, RDV à la Trotteuse (61 rue Charles Nodier, à Pantin), pour un après-midi de solidarité avec des squatteur·euses du Brésil. Entrée gratuite bien sûr.

Au programme :
• 15h / Ouverture des portes
• 15h30 / Projection du court-métrage « Marmita » (Brésil, VOSTFR, 10 min.)
• 15h45 / Présentation du livre et discussion
• Goûter vegan et infokiosque en soutien au projet de traduction du livre.

Le livre Casa Encantada (Maison enchantée) - Portrait de la lutte pour le logement à Belo Horizonte pendant la pandémie présente des illustrations, des photographies et des entretiens avec des squatteur·euse·s de Belo Horizonte en 2022 et 2023. Deux squatteur·euse·s brésilien·ne·s documentent près de 20 maisons abandonnées du centre de l'État de Minas Gerais qui ont été transformées en espaces sociaux et culturels pour les personnes qui étaient alors sans abri et particulièrement vulnérables pendant la pandémie.

Au cours de la discussion, les deux personnes venant du squat Kasa Invisível se pencheront sur les contextes du mouvement squat et de la lutte pour la terre et pour les espaces de vie à Belo Horizonte. La ville de Belo Horizonte abrite au moins 100 000 personnes vivant dans des bâtiments, des maisons ou des territoires squattés et accueille l'un des plus grands conflits fonciers d'Amérique latine. La discussion visera à favoriser les liens et la solidarité internationale.

Pour participer à la campagne de soutien sur Fire Fund :
https://www.firefund.net/casaencantada

La tournée « Casa Encantada » en Europe :
• 30/03 – Samedi – Lisbonne
• 01/04 – Lundi – Madrid
• 03/04 – Mercredi – Vitoria
• 04/04 – Jeudi – Saragosse
• 05/04 – Vendredi – Barcelone
• 06/04 – Samedi – Barcelone
• 09/04 – Mardi – Grenoble
• 10/04 – Mercredi – Dijon
13/04 – Samedi – Paris (Pantin)
• 15/04 – Lundi – Hambourg
• 17/04 – Mercredi – Berlin
• 18/04 – Jeudi – Berlin
• 21/04 – Dimanche – Vienne
• 22/04 – Lundi – Prague
• 26/04 – Vendredi – Ljubljana
• 27/04 – Samedi – Belgrade
• 02/05 – Jeudi – Athènes
• 06/05 – Lundi – Thessalonique
• 07/05 – Mardi – Bitola
• 08/05 - Mercredi – Skopje
• 10/05 – Vendredi – Dortmund
• 11/05 – Samedi – Amsterdam

Pour tout contact (en portugais ou en anglais) :
kasainvisivel[at]riseup.net | https://kasainvisivel.org/

Le Seum 11 est sorti ! [Edito]

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Seum est un journal pour la révolution ici et partout dans le monde. Les articles sont rédigés et discutés de manière collective. La parution n'est pas définie, mais on essaye de se maintenir à 1 seum tous les 3 mois.
Ce journal est un outil d'agitation et de propagande révolutionnaire anarchiste communiste. Il est gratuit et imprimé a des milliers d'exemplaires...
Et peut-être bien plus, si vous nous aider a répandre le seum, l'imprimez et le distribuez autour de vous !
A bientôt dans les luttes !

Le Seum

Sortie du journal Seum n°11 hiver printemps 2024 ci dessous l'Edito :

A l'heure ou nous écrivons ces lignes, le déluge de bombes et de balles continue sur Gaza. Nous y consacrons un dossier dans ce numéro du Seum. Ce qui se joue là bas a une portée mon­diale. Nous assistons à un massacre, une décimation, un génocide. Et les jours passent. Et cela continue.
S'il y a quelque chose a souligner dans ce déferlement de violence éta­tique aveugle, c'est qu'il est embléma­tique de la période. Du déferlement d'un guerre mondiale nouvelle, nour­rie de conflits sans fin ni limites. Nous, prolétaires sommes une foule mondiale qu'on exploite, gère, contrôle et même bombarde via des algorithmes.
Les États eux, sont insensibles aux scandales et aux indignations. Tout au plus certains de leurs employés ou diri­geants démissionnent.
Voilà un fait à ne jamais perdre de vue : aucun sentiment humain ne s'ap­plique aux États. S'ils s'appuient sur des emballements idéologiques délirants, ils n'obéissent au fond qu'à des calculs gestionnaires. Les politiques qu'ils pra­tiquent, répondent à des données qu'on pourrait réduire a des programmes in­formatiques et de plus en plus c'est ce qu'il se passe.
Si les États anticipent avoir plus a gagner pour eux et pour les capitalistes qu'ils représentent, a mener une po­litique qu'une autre, ils la mèneront, sans aucune autre considération que le maintien de l'ordre social du capital.
Il n'est ici question que de force. Tout le reste, le droit, la loi… ne sont que des blablas, des promesses qui n'en­gagent que ceux qui y croient, comme disait un prédécesseur de Darmanin. Et voilà peut-être la raison qui nous dépite devant le retour des manifs de la gauche, que ce soit sur la question palestinienne ou contre la loi immigration. On en a soupé des promenades pour que dalle, qui ne servent qu'à crier notre impuis­sance sans même la dissimuler sous le nombre. Les manifs-processions, les États s'en foutent, on est tous au cou­rant.
Rhalala encore un foutu édito bien plombant, pensez vous. Ce numéro tout entier est marqué par ce seum, on vous prévient. Mais autre chose aus­si est là : on est content de boucler ce numéro et d'aller le differ dans la rue et même aussi, bah ouais, dans des ma­nifs, qui vont peut-être partir plus loin qu'on ne l'imagine. Et merde disons le : ça fait plaisir de vous retrouver. La lutte continue.

Le site pour trouver le pdf du nouveau numéro et les pdf des anciens c'est ici
et pour nous écrire c'est : seum@riseup.net

Lutte contre le « choc des savoirs » - 4 avril

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Mobilisation contre le choc des savoirs - agenda du 4 avril sur Paris : rassemblement devant le rectorat le matin, manifestation en fin d'après-midi !

Dans l'est parisien, la lutte contre la réforme « choc des savoirs » s'organise. Un collectif réunissant des travailleurs·ses de l'éduc et quelques parents est en train de se monter doucement.

La réforme « choc des savoirs » concerne l'école de la maternelle au lycée. D'une violence inouïe, elle revient sur toute ambition de « démocratisation scolaire » pour rendre à l'école sa fonction capitaliste originelle : la reproduction et la légitimation d'un ordre social violent, le dressage des classes laborieuses et la distinction des élites. Symbole de cette réforme, la mise en place de groupes de niveau au collège cache mal l'ambition de « tri social ».

Rendez-vous le jeudi 4 avril !

  • 9h : Rassemblement devant le rectorat lors de l'audience des organisations syndicales sur le « choc des savoirs ». Rappelons leur qu'il n'y a rien à négocier. Venez avec vos casseroles.
  • 18h : Déambulation dans les 20e et 19e arrondissement - Départ à la mairie du 20e, destination celle du 19e via la rue des Pyrénées, l'avenue Simon Bolivar, la rue Manin. N'hésitez pas à venir en cortège depuis vos écoles et vos collèges !

Twitter : @chocdesSavoirs

Théorie(s) politique de la race et du racisme [Radio]

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

« Non, la race n'existe pas. Si, la race existe. Non certes, elle n'est pas ce qu'on dit qu'elle est, mais est néanmoins la plus tangible, réelle, brutale des réalités » (Guillaumin). C'est en partant de ce paradoxe de « la race » comme inexistante biologiquement mais structurante socialement, et à ce titre incontournable pour tout mouvement d'émancipation sociale digne de ce nom, que nous discutons dans cet épisode de deux théories politiques de la race et donc du racisme, celle de l'autrice de cette citation, Colette Guillaumin, sociologue, féministe matérialiste et autrice à ce sujet de L'idéologie raciste (Gallimard, 1972) et de Sexe, Race et Pratique du pouvoir (éditions iXe, 2016), et de Théorie Communiste, collectif-revue marxiste qui a consacré son numéro 26 à ce sujet.

La première partie (40 minutes) comporte :

  • Une présentation des enjeux contemporains autour de la race comme catégorie politique contestée dans l'espace francophone, malgré son caractère structurant socialement ;
  • Une histoire du concept de race, de l'Espagne de la « Reconquista » à la déclaration de l'UNESCO de 1950 ;
  • Une présentation de Colette Guillaumin, de son féminisme matérialiste, et de sa dénaturalisation et de son historicisation des catégories de race et de sexe ;
  • Une présentation et une discussion critique de l'analyse du caractère unilatéral de la race et du racisme chez Guillaumin, selon laquelle la race est assignée (par un processus de « raci(ali)sation ») à un groupe dominé (« racisé ») par un groupe dominant (« racisant ») afin de justifier et donc (re)produire une inégalité et un rapport de domination ;
  • Une discussion des vertus et des limites de l'analogie entre race (racisme), sexe (sexisme) et classe (capitalisme) chez Guillaumin ;
  • Une conclusion au sujet du caractère à la fois discursif et matériel de la race et du racisme.

La deuxième partie (40 minutes) comporte :

  • Une présentation de l'approche de Théorie communiste du racisme et de la race comme enjeu incontournable à l'époque de la fin de l'identité ouvrière et du prolétariat comme classe du travail et « sujet révolutionnaire » unifiée autour d'un programme d'abolition du capitalisme par une prise du pouvoir ouvrière (fût-ce selon des modalités anarchistes, marxistes-léninistes ou autres) ;
  • Une discussion critique des thèses de Théorie communiste sur la division raciale du travail au sein de la classe ouvrière française, sa co-production par le patronat et le mouvement ouvrier majoritairement blanc, ses évolutions (de la figure du « travailleur immigré » à celle du « musulman » en passant par celle de « l'immigré ») en lien avec la restruction néolibérale et de crise du capitalisme, et ses implications politiques ;
  • Une conclusion au sujet de la révolution comme éclatement des contradictions de classe, de race et de genre, avec comme horizon soit un dépassement de ces contradictions et l'abolition en acte des identités de classe, de race et de genre (la communisation), soit un renforcement de ces contradictions et le basculement contre-révolutionnaire d'une partie des classes populaires sur une base ethno-raciale (le néo-fascisme).