Un micro de flics trouvé à la bibliothèque anarchiste Libertad
jeudi 1 janvier 1970 à 01:00<style> .lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }Coucou à toutes et tous,
Bien que mes concepteurs m'aient pompeusement baptisée « RISO comcolor 7050 » en sortie d'usine, je suis plus connue sous le nom d'imprimante-photocopieuse de la bibliothèque anarchiste Libertad. Mon déménagement loin de la sale gueule des spéculateurs immobiliers qui m'employaient initialement me procura il y a deux ans un brin d'ivresse : adieu factures, quittances de loyer et autres dépliants publicitaires à reproduire… et que vivent les idées subversives ! Imaginez un peu si j'avais dû finir mes jours dans une énième succursale de la domination, à imprimer d'indigestes mémoires universitaires ou d'insipides pétitions démocrates adressées au pouvoir. Bref, dans cette bibli de Belleville, ce sont plutôt affiches, tracts, journaux, brochures et autres joyeusetés anti-autoritaires qui ont commencé à défiler sous mes yeux à un rythme saccadé, quand je ne roupillais pas pépère dans mon coin au milieu de livres et de discussions enflammées contre ce vieux monde.
Jusqu'à ce bel après-midi de printemps…