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Projection du film « une île et une nuit » - un film des Pirates des Lentillères

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Retrouvons nous samedi 20 avril à la Maison Ouverte (17 rue Hoche à Montreuil) pour visionner en présence des réalisateur.ices le film « une île et une nuit ». Ce film de fiction a été réalisé par les habitant-es et usagèr-es du Quartier Libre des Lentillères, lieu autogéré s'étendant sur les dernières terres maraîchères de la ville de Dijon.
La projection sera suivi d'un apéro de soutien pour la Maison Ouverte, lieu d'accueil et de partage à Montreuil.

Samedi 20 avril, à partir de 14h30, l'AG interluttes de Montreuil organise une après midi de discussion à la Maison Ouverte (17 rue Hoche à Montreuil) ouvert à tous et toutes celles et ceux qui veulent réfléchir à la manière de se fédérer à l'échelle d'un territoire que nous habitons : Montreuil.

À partir de 19h, une projection publique du film une île et une nuit sera organisée (https://www.piratesdeslentilleres.net/#hide2).

Ce film de fiction a été réalisé par les habitant-es et usagèr-es du Quartier Libre des Lentillères, lieu autogéré s'étendant sur les dernières terres maraîchères de la ville de Dijon. Cerain.es réalisateur.ices du film seront présent.es pour discuter de leur démarche. La projection sera suivi d'un apéro de soutien pour la Maison Ouverte, lieu d'accueil et de partage à Montreuil.

On vous attend nombreux.ses !

Si vous voulez le programme détaillé de l'apres midi de discussion, écrivez-nous à aginterluttesmontreuil@autistici.org

[2016] Du 31 mars au 16 avril : Malgré les pressions politiques et policières, la Nuit Debout se maintient place de la Commune

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Après l'occupation quasi-continue depuis le 31 mars la mobilisation n'a jamais été aussi forte : plénière, assemblée générale, infokiosques, cantine, concerts ont ponctué ces derniers jours et plusieurs milliers de personnes chaque soir avec un record d'affluence le vendredi 15 avril !

Suivi et récits du 31 mars au 16 avril
Contact groupe de défense collective : 07 53 82 19 10
Contact medical team : 07 51 30 64 57
Contact Paris-luttes : paris-luttes-infos(A)riseup.net

La suite du récit de l'occupation à partir du 20 avril sur l'article ci dessous :

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Samedi 16 avril :

Matinée : (Témoignage de reçu par mail)

On a construit un château hier soir et on s'est fait matraquer au réveil (je dirais vers 6h), puis nasse d'une cinquantaine de personnes dans les escaliers du métro. Puis aucune arrestation à notre connaissance. Ensuite on a tenté de récupérer du matériel mais un cordon de bleus nous empêchait d'y accéder pendant que les agents de la propreté mettaient sans vergogne nos marteaux et nos scies dans leurs poches.

On reviendra, comme les trois petits cochons.

Bisous,
le chateau commun

Vendredi 15 avril :

  • De nombreuses commissions se sont encore réunies aujourd'hui.
  • Un appel circule à occuper matériellement la place demain à partir de 14h.
  • Énormément de monde sur la place en soirée. Du jamais vu encore pour les Nuits Debout. La pref' parle de 3000 personnes mais on peut au moins doubler le chiffre. Des collectifs de sans-papiers sont là ainsi que du personnel hospitalier. De nombreux stands se sont installés et il semble que les pressions policières et politiques du début de semaine n'ont pas entamé la détermination des gens à se rassembler. L'assemblée se poursuit comme tout les soirs. Au nord de la place l'ambiance est plus festive avec des concerts qui s'enchaînent, des fanfares et un château de palettes qui se construit toute la soirée.
  • Vers 23h30, deux véhicules de police stationnés trop près de la place sont obligés de reculer sous la pression. L'ambiance est vraiment chaleureuse même si parfois l'alcool peut être un peu trop présent.
  • Autour de 1h30 il y a eu un début d'affrontement près du boulevard Magenta puis vers la rue du Temple. Des barricades sommaires ont été montées. Puis la police a copieusement gazé la place et les derniers métros aidant, celle ci s'est vidée en une petite heure. Une manif sauvage est ensuite partie. La pref' parle de 21 gardes-à-vue.

Jeudi 14 avril :

Lire un récit de cette manif sauvage

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  • 22h50 : Le quartier est totalement quadrillé, les flics cherchent les manifestant.e.s
  • 22h40 : Charge des flics, au croisement de la rue Cavendish/rue Manin, beaucoup de flics, CRS... un peu partout
  • 22h30 : La manif a dépassé Colonel Fabien. Les CRS remontent à toute allure vers là.
  • 22h15 : Au moins un blessé par une grenade de désencerclement au départ de République. La manif remonte les quais vers Jaurès.
  • 22h : Départ en manif sauvage de plusieurs centaines de personnes de la place de la République

Lire l'article complet de suivi de la journée du 14 avril contre la « loi travail » :

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Mercredi 13 avril :

  • 02h20 : Réunification des deux groupes séparés par une rangée de CRS devant le comico et formation d'un cortège escorté vers République.
  • Bilan répression provisoire : Six arrestations ; deux dans la journée et au moins quatre rapportées pendant la manif de soutien nocturne. La BAC aurait aussi violemment arrêtée une personne en marge des rassemblements.
  • 01h30 : Une centaine de personnes arrivent de République en soutien.
  • 00h40 : Carrefour rue Réaumur/ faubourg Montmartre bloqué par les manifestants non nassés, des renforts de flics sont en train de se mettre en place. Plusieurs arrestations dans le quartier a priori pour des contrôles d'identité.
  • 00h20 : Ambiance calme après un beau tapage. Autant de manifestants à l'intérieur qu'à l'extérieur de la nasse.
  • 00h15 : Gros gazage des flics sur les manifestants. Certains ont réussi à s'extraire de la nasse.

Mardi 12 avril :

  • 23h50 : La manif est arrivée rue Montmartre, devant le commissariat du 2e arrondissement. Les manifestants sont encerclés par les CRS.
  • 23h40 : Près de mille personnes descendent la rue Sébastopol pour se rendre au comico du 2e arrondissement : « Libérez notre camarade ! ».
  • 23h25 : Plusieurs centaines de personnes ont brisé la nasse et continuent la manifestation sur la rue du Temple.
  • 23h15 : Une manifestation partie de la place de la République s'est faite stopper par des gendarmes mobiles. Les personnes se sont faites méchamment gazées, alors qu'elles essayaient de briser la nasse policière, au croisement de la rue Notre-Dame-de-Nazareth, près de la place de la République. On entend « Libérez nos camarades ! ». L'après-midi, une personne s'est faite interpeller près du métro Opéra alors que plusieurs centaines de personnes manifestaient contre la loi Travail, en solidarité avec les cheminots, de Saint-Lazare, en passant par Opéra, puis Réamur Sébastoppol et République. La personne se trouve au commissariat du 2e arrondissement.
  • 19h20 : Les flics ont essayé de saisir le matériel que transportait un camion (a priori encore une fois la cantine), suite à quoi plusieurs centaines de personnes les ont encerclés, scandant « Cassez-vous ! » et « Tout le monde déteste la police ». Ils ont fini par abandonner et se retirer au niveau du boulevard Magenta.

Lundi 11 avril :

  • 2h00 : Après un petit tour du côté de la rue Jean-Pierre Timbaud et du boulevard Richard-Lenoir, la manif sauvage est finalement revenue place de la République. Quelques dizaines de personnes ont alors bloqué la circulation à l'aide de poubelles et barrières de chantier durant une grosse demi-heure, avant que les flics n'interviennent pour la rétablir.
  • 1h00 : Et même ce soir, manif sauvage ! La banderole en tête de cortège dit « Nous sommes tou-te-s hors la loi ! ».
  • 24h00 : Environs 200 personnes se motivent pour bloquer la circulation sur l'un des côtés de la Place de la République. Pour l'instant ambiance plutôt détendue. De l'autre côté de la place, l'ambiance est plutôt fanfare.
  • 23h00 : Face au tentatives des flics d'empêcher toutes installation sur place, même en jetant une marmite de mafé dans le caniveau (!!), les gens sont resté-es nombreu-ses pour l'AG.
  • 20h45 : Environ 2000 personnes sur la place. Statu quo avec la police mais bonne ambiance..
  • 19h36 : Après avoir tenté de confisquer la sono pour empêcher l'AG de se tenir, les flics se sont retrouvés eux-mêmes encerclés par les manifestants, tandis que leurs collègues encerclent toute la place.
  • 18h45 : Les flics sont en masse place de la République. CRS et gendarmes mobiles patrouillent sur la place et fouillent des sacs au hasard. Venez en masse.
  • 15h : Assemblée Générale à 18h. Appel à soutien. La préf' demande un SO, une dissolution à minuit et pas de constructions (!)
  • 12h : La classe politique appelle à évacuer la place pour la droite ou à mieux encadrer les Nuit Debout pour la gauche ainsi que les maires du 3e et du 11e arrondissement. « Tant que c'était bon enfant, on pouvait tolérer » dixit le premier secrétaire du PS Cambadelis.
  • 10h30 : Les engins de la propreté de Paris détruisent les infrastructures sous la surveillance des Gendarmes Mobiles. La place est vide et grise comme avant son occupation.
    La gendarmerie déloge la Nuitdebout à la masse & tronçonneuse.
    Le lundi 11 avril 2016 au matin, place de la République à Paris
  • 9h40 : Ce lundi, les mass médias annoncent la volonté de la pref' et de la mairie de Paris d'évacuer définitivement la place suite « aux violences » de ce week-end. Nous sommes assez d'accord pour fermer la préfecture suite aux violences de ce samedi à Nation et durant tout le parcours de la manif. Les appels à réoccuper dès ce lundi soir circulent déjà.
  • 5h30 : La police a évacué le place, tôt ce matin. Toutes les infrastructures légères construites ces derniers jours ont été détruites. C'est pas grave : on recommencera !

Dimanche 10 avril :

  • 20h10 : Encore plusieurs milliers de personnes sur la place ce soir. De plus en plus d'infrastructures sont montées.
    Présence policière inhabituelle à République. CRS et gendarmes mobiles sont présents autour de la place.
    Savez vous planter des choux à la mode des Nuits Debouts, place de la République Paris
  • 11h : Maj répression : D'après la Préfecture, il y a eu 8 interpellations durant la soirée du 9 avril. Elles se rajoutent aux 10 autres ayant eu lieu pendant l'après-midi avec la manifestation République-Nation.

Samedi 9 avril

  • 04h30 : Quelques pacifistes ont improvisé-e-s un sitting devant les CRS. La tension est redescendue, mais forte présence policière tout autour de la place.
  • 04h00 : Ambiance émeutière : charges, grenades de désencerclement et tirs nourris de flashball. Au moins une arrestation sans motif apparent. Des blessé-e-s dont certain-e-s graves pris-e-s en charge par l'infirmerie de garde de la Nuit debout. Certain-e-s évacuées par les secours. Malgré tout, du monde reste encore sur la place et la fête continue avec fanfare et batucada.
  • 03h45 : Pendant que la fête bat son plein, une autolib est incendiée, les flics commencent à gazer, quelques projectiles en réponse.
  • 03h00 : Toujours un gros millier de personnes sur la place, pendant que ça s'enjaille au centre sur du gros son d'autres commencent à bloquer la circulation au niveau de la rue du Temple à l'aide de barrières de chantier et de poubelles. Une caméra de surveillance est taguée sous les acclamations de la foule.
  • 00h45 Plus de 300 personnes partent en manif sauvage de la place Voltaire à la place de la République. De nombreuses banques tombent au passage et des slogans anti-pub ornent désormais les panneaux JC Decaux.
  • 00h20 Le cortège a été gazé par les gendarmes, au niveau de la rue de la Roquette, puis nassé. Des camarades sont venus en soutien.
  • 23h30[Un cortège de plusieurs milliers de manifestant.e.s se dirige vers le domicile personnel du Premier ministre Manuel Valls, rue Keller dans le 11e.
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  • Un petit groupe de 200 personnes s'est rendu à Stalingrad pour dégager les grilles empêchant les migrants de s'installer à nouveau en campement.
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  • Plusieurs milliers de personnes (environ 4 à 5000) se massent place de la République. Des camions de gardes mobiles sont stationnés pas loin mais ils ne montrent pas le bout de leur nez pour l'instant.
  • Un tract a été distribué à la grande manifestation du 9 avril qui « appel au rassemblement et à la résistance » et propose de se rejoindre place de la République après chaque manifestation.
  • Les AG débutent toujours à 18h.
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Vendredi 8 avril

  • En soirée : énormément de monde sur la place. Entre l'assemblée populaire et les concerts beaucoup de personnes sont passées sur la place jusqu'à tard. On pouvait aussi trouver un infokiosque et des tables de presses libertaires. Bonne ambiance sur la place.
  • La BNP a subit le même sort
  • L'AG a voté la décoration de la Societé générale situé place de la République et a mis en acte directement ce vote. Résultat la banque est désormais de couleur jaune. Jouissif.
    Banque repeinte aux abords imédiats de la place de la Répubique en avril 2016 à Paris

jeudi 7 avril

  • Une manifestation sauvage de près de 400 personnes est partie de la place de la République aux environs de 20h30 pour aller aider les migrants qui se faisaient emmerder par les flics à Stalingrad. Entre 3 et 4000 personnes se massaient vers 10h place de la République.
  • À partir de 19h, mise en place d'un infokiosque collectif, libertaire et anti-autoritaire. Appel à contribution à tous les collectifs et individus à alimenter et animer cet infokiosque.

mercredi 6 avril

  • Confirmation du déferrement de trois personnes, dont un mineur (Le déferrement est la présentation du ou de la gardé-e-à-vue devant la justice, ici au TGI de Paris, métro Cité. La personne, placée au dépôt, doit être présentée devant le procureur dans la journée ou dans les 20 heures qui suivent. Le procureur décide de la présenter ou non en comparution (immédiate ou différée). Donc, gros risque de passage en comparution immédiate, pour au moins 3 personnes, aujourd'hui ou demain, au TGI de Paris. Sur le déferrement, voir en page 66 du Guide d'autodéfense juridique, disponible ici.). Un lycéen mineur a par ailleurs été libéré dans la matinée.

mardi 5 avril

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lundi 4 avril

Minuit : Plus tôt les flics sont partis et la soirée s'est finalement bien déroulée. Toujours beaucoup de monde dans une ambiance festive (fanfare et percussions), des centaines d'intermittent-e-s et précaires ont rejoint la place en manif après s'être réuni-e-s au théâtre de la Colline ! Quelques cabanes ont été édifiées à l'aide de divers matériaux de récup', des bâches ont été tendues pour se protéger de la pluie qui commence à tomber. La nuit s'annonce humide mais cela ne semble pas décourager les plus motivé-e-s...

19h30 : l'AG se déroule normalement à République. Problème : il y a énormément de flics. Apparemment c'est à cause du fait que Valls serait dans un théâtre pas trop loin. Du coup, y a des sniper sur les toits autour de République. De mieux en mieux...

Un cordon de CRS avec pléthore de camions de commandement et de paniers à salade encercle la partie du terre-plein où sont rassemblées quelques centaines de personnes. Des petits groupes de pandores sont aussi disposés à divers points de la place.

A l'autre bout, juste sous le nez des CRS, un gros cercle (200 ou 300 personnes) tient une sorte d'assemblée permanente.

3 avril

Place de la République le dimanche 3 mars 2016, Paris

20h20 : L'AG a commencé à 18h30. Au moins un millier de personnes participent actuellement à cette assemblée. Plusieurs centaines d'autres boivent un verre ou discutent sur la place de la République. Il y a d'abord eu un retour des différentes commissions constituées (LGBTQI, action, cantines, coordinations, ...) puis le débat a commencé. Beaucoup de monde et une certaine qualité d'écoute pour une assemblée aussi massive.

  • Par ailleurs, au sujet de la répression du 31 mars, les quatre personnes qui passaient en comparution immédiate samedi ont sollicité le renvoi. Elles sont ressorties libres.

15h35 : A 17h00 Réunion du comité de mobilisation, Place de la République, rdv devant la statue.

12h45 : L'occupation de la place tient toujours malgré une intervention des fachos hier. Grande fanfare la nuit dernière. Rendez-vous aujourd'hui à 15h pour continuer à refaire le monde.

Un lien pour faire un bilan du mouvement des occupations de 2011 en Europe.

2 avril

16h50 : Pour la troisième soirée de #NuitDebout, dès 19h, il y aura un open-mic suivi d'un mix.

15h20 : On apprend que deux manifestants interpellés lors de la manifestation du jeudi 31 mars sont passés en comparution immédiate vendredi 1er avril. Les deux ont été libérés après qu'ils aient demandé un délai pour préparer leur défense. Plusieurs comparutions immédiates sont en cours ce samedi 2 avril, et passage d'un lycéen devant le juge pour enfants.

12h30 : Aujourd'hui au programme, Place de la République :

  • 13h30 : récapitulatif de la nuit
  • 14h30 : dans l'esprit convergence des luttes, RDV sur la place pour une manifestation contre les expulsions et pour un toit pour tous
  • 15h00 : réunion des commissions
  • +tard : assemblée générale
  • +tard : Il y aura un open mic puis gros mix electro/house/funk toute la nuit

11h : Nouvelle occupation de la place hier soir. Cantine, bonne humeur et un millier de personnes en assemblé générale. Les flics ont expulsé (encore) à 6h du matin. On réoccupe ce soir !

1er avril

  • 15h : La Place de la République est de nouveau investie. Venez tous pour occuper la rue !
  • 12h15 : La manif lycéenne, très encadrée, se dirige vers la place de la République, après des faces-à-faces tendus avec les flics tout au long du parcours.
  • 10h15 : Appel à la manif lycéenne à 11h à Nation puis à réoccuper la place de la République à partir de midi. Une interpellation devant le lycée Voltaire.
  • 9h20 : Si vous avez été témoin d'arrestations, contactez le groupe de soutien juridique : 07.53.82.19.10 ou defcol [a] riseup.net
  • 9h : De nombreux lycées bloqués aujourd'hui. Au moins une trentaine en région parisienne (Paris, Gennevilliers, Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil). Le rendez-vous de la manif lycéenne est à 11h, à Nation.
  • 6h30 : les flics ont évacué les occupant-es de la place de la République vers la bouche de métro. Ils appellent à revenir plus tard dans la journée. Le rassemblement était déclaré. Le prétexte d'illégalité invoqué par les flics est donc nul.
  • 5h : une quinzaine de fourgons se positionne au long de la place, celle-ci est encerclée par une centaine de flics qui ordonnent d'évacuer, invoquant un « rassemblement illégal ». Plus d'une centaine de personnes sont encore présentes et une partie refuse de quitter la place.

31 mars

Retrouvez le suivi de la journée du 31 mars et des premiers jours d'occupation de la place de la Républiqe : <style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

Un BINGO contre les JO !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Devant le culte omniprésent de la compétition sportive qui s'annonce, on a eu une petite idée. On vous propose donc un BINGO contre les JOP !
Le principe est simple : tous-tes celle-ux qui souhaitent envoyer valser le monde qu'incarnent les JO jouent dans la même équipe.

Vous pouvez retrouver cette grille et les règles qui l'accompagnent sur le blog zbeul2024. La grille sera maintenue à jour sur le site. C'est ausi possible d'y trouver une version imprimable.


Règles du jeu

Le principe est simple : tous-tes celle-ux qui souhaitent envoyer valser le monde qu'incarnent les JO jouent dans la même équipe. Chaque action sera recensée dans une chronologie, puis représentée par un tampon dans une seule grille commune.

  • La grille du bingo est composé de 30 cases : 5 colonnes et 6 lignes.
  • Chaque case propose un type d'action précise, et deux cases Joker sont présentes pour des actions si imaginatives qu'elles ne sont pas présentes dans la grille.
  • Le but : remplir chaque case d'une même ligne ou colonne, pour pouvoir crier « Bingo ! ». Et si on est persévérant, pourquoi pas, à terme, remplir la grille entière et crier « Carton plein ! ».
  • Lorsqu'une action est réalisée, elles est représentées dans la grille par un changement de couleur. Il y a 5 couleurs pour 5 niveaux : vert, jaune, orange, rouge et violet.
  • Pour qu'une case puisse passer au niveau supérieur, il faut que toutes les autres cases de sa colonne ou de sa ligne aient la même couleur, puis faire à nouveau l'action qui correspond.

Diversité, répétition, originalité, toutes les stratégies sont bonnes pour gâcher cette fête qui n'est pas la nôtre !

Même si la contestation contre les les jeux de Paris 2024 existe depuis plusieurs années, et que des gens se mobilisent à coup de réunions, tracts, affiches et actions ; on se contentera pour ce bingo des actions qui ont eu lieu depuis le début de l'année, et surtout celles à venir !

(N'hésitez pas à envoyer un mail à zbeul2024@riseup.net en cas d'oubli)

15 avril - Blocus décentralisé pour la libération de la Palestine

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 15 avril, des habitants de plus de 30 villes du monde entier lanceront un blocus économique mondial en réponse à l'appel de Gaza à lutter pour une Palestine libérée.

Le 15 avril, des habitants de plus de 30 villes du monde entier lanceront un blocus économique mondial en réponse à l'appel de Gaza à lutter pour une Palestine libérée.

75 ans et 182 jours après le début de ce génocide soutenu par les États-Unis, nous devons prendre des risques collectifs au-delà des actes symboliques de solidarité.

Le 15 avril, nous bloquerons les centres logistiques afin d'arrêter les flux de capitaux dans le monde entier.

Ce n'est que le début.

Nous ne coopérerons pas avec la police.

Si un blocus dans une ville fait l'objet d'une répression, nous répondrons par la solidarité dans d'autres villes.

Rejoignez-nous dans l'organisation de notre libération collective.

Ça sent le prout au « débat » public sur la mine de lithium

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Suite à l'invitation à Paris par celleux qui luttent contre la mine de litium à Echassière. Retour sur la « commission nationale du débat public » autour du projet Emili

Au rendez-vous on ne savait trop à quoi s'attendre quant à la forme que prendrait cette mascarade. On est venu·e·s avec la haine du monde industriel et notre solidarité. À quelques-un·e·s on a plus ou moins silencieusement éclaté des boules puantes à deux endroits de la pièce et au pied de la régie vidéo, et jeté de la propagande Imerys à la poubelle pour la remplacer par des brochures informatives contre la multinationale et les raclures qui la font prospérer.

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Les vigiles ont mis trop de temps à capter ce qui se passait et avant qu'on parte discrètement, volèrent au milieu de la salle plusieurs exemplaires d'un tract :

La Commission Nationale du Débat Public....

Voilà un bel exemple de comment la domination d'aujourd'hui préfère procéder, une spécialité toute particulièrement appréciée dans la grrrande République française, berceau du « débat public » à tout va.

Cela peut nous rappeler le « débat public » autour de l'introduction des organismes génétiquement modifiés il y a plus de deux décennies. Décriés comme de la « nourriture Frankenstein », les OGM s'étaient heurtés à de nombreux fauchages de champs expérimentaux et aux sabotages de laboratoires. Il n'y avait rien à marchander, rien à négocier : non, c'est non. Heureusement qu'il y avait ce « débat public », permettant à toutes les stars de la contestation de s'exprimer, parfois en face à face, avec les défenseurs des OGM

C'était beau, c'était « vachement intéressant » et c'était nul : de la poudre aux yeux, de la confusion, du démocratisme appliqué à bonnes doses aux naïfs et aux aspirants gestionnaires. Le « débat public », c'est l'autre versant de la répression des condés, le désamorçage de tout conflit réel et vivant, de l'hostilité irréductible.

On peut s'attendre à ce que certains se prêtent à ce jeu et multiplient les initiatives pour que s'installe un « débat citoyen » pour déterminer quel degré d'exposition aux ondes serait acceptable, comment faire confluer l'agriculture bio avec un téléguidage smart, pour inscrire le droit à la grève digitale dans le Code du travail. Ils seront, consciemment ou inconsciemment, les hérauts de la restructuration technologie en cours. Ils joueront un rôle encore plus néfaste dans le désamorçage de l'hostilité sourde et croissante contre ce monde infesté d'antennes, de portables, de fibres optiques, signe du naufrage physique, mental et sensible de l'humanité telle qu'on croyait la connaître.

Nous n'avons cure d'un quelconque « débat », cela fait des années que nous discutons, approfondissons, partageons, confrontons pour comprendre ce monde. Nous n'avons cure d'aucun « débat public », car cela fait des années que nous fuyons le public, l'arène de la politique, pour nous retrouver à échelle humaine, tête à tête, face à face, bien loin des médiations des partis, syndicats, institutions, médias. Nous n'avons cure d'aucune urgence de « débat », car cela fait des années que nous essayons de choisir nous-mêmes les échéances de nos hostilités, de nos réflexions, de nos attaques, réalisant ainsi une autonomie de pensée et d'action que l'État craint peut-être plus que tout
… C'est de la poudre de perlimpinpin

Solidarité avec celleux qui se bougent contre l'extractivisme, et merci d'avoir fait passer l'info !

À la prochaine !