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Paris-luttes.info

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Contre la réforme des retraites, les lois Kasbarian, Darmanin et leur monde : mobilisation !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans le contexte actuel de mobilisation et d'organisation contre des lois dégueulasses, on appelle à une déambulation festive samedi 4 mars à 19H à Croix de Chavaux à Montreuil.

Dans le contexte actuel de mobilisation et d'organisation contre des lois dégueulasses, on appelle à une déambulation festive samedi 4 mars à 19H à Croix de Chavaux à Montreuil.

On en a marre de la gentrification, des promoteurs immobiliers qui nous font galérer et payer nos loyers de plus en plus chers. On ne veut plus payer pour se loger, on veut squatter les maisons vides et ne plus se faire expulser. On veut profiter de nos vies et se rencontrer.

On en a marre de l'augmentation des prix et des gens qui se font des profits sur notre dos. On veut détruire ce monde marchand et ne plus devoir payer pour manger, se soigner ou s'amuser. On veut de l'entraide et du partage.

On en marre de s'imaginer travailler jusqu'à 64 ans (ou 60, 50, 40...) pour continuer à enrichir des patrons ; marre de se faire exploiter, de devoir se lever chaque matin pour pointer dans un atelier, un bureau, un commerce ; marre de devoir survivre avec le RSA, d'être traqué.e.s par la Caf et qu'on nous promette un avenir de travailleureuses bénévoles... C'est l'idée même de travail qui nous dégoûte. On veut choisir ce qu'on fait de nos vies et on veut s'auto-organiser.

On refuse une énième loi raciste à l'image de la loi Darmanin qui va faire galérer encore plus les personnes sans papiers. On en marre de voir des gens se faire arrêter, tabasser, enfermer dans des CRA, juste parce qu'ielles sont là et qu'ielles n'ont pas les bons papiers. On veut pouvoir circuler dans ce monde sans papiers ni frontières.

On en a marre aussi de devoir attendre que les centrales syndicales décident de où et quand on devrait manifester notre colère ! On veut prendre la rue, et la prendre maintenant !

Multiplions les initiatives autonomes, soyons inventi.fs.ves, créati.fs.ves, soyons nombreu.x.ses à leur montrer notre rage ! Grève, blocage, sabotage !

Soutien à la grève générale qui s'annonce !

Rendez-vous pour une déambulation festive :
SAMEDIMARS
À 19H À CROIX DE CHAVAUX
(SUR LA PLACE DU MARCHÉ)

Affiche de la déambulation

Soirée féministe à l'ACABane

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Soirée en mixité choisie à l'ACABANE jeudi 02/03 en préparation pour le 8/03 !

RDV le jeudi 02/03 à l'acabane, pour prendre un peu d'avance sur la semaine du 8 Mars avec une soirée en mixité choisie sans mecs cis pour une grève féministe 💥💥

Une garderie est prévue jusqu'à 00h, pour vous inscrire flashez le QR code.

Au programme :
à partir de 19h30 : table ronde (on vous annoncera les collectifs dans la semaine)
20h30 : On danse (playlist participative en story)
00h30 : l'acabane ferme ses portes pour les derniers métros <3

On aura de la nourriture mais pas d'alcool (même si tu peux en ramener) et des fanzines, donc prend du cash.
L'argent ira à une caisse de grève des travailleur·euses de St Denis, et pour nous aider à financer la mobilisation sur la campus (à commencer par nous rembourser de cette soirée 🤑)

Prix libre pour l'entrée, l'argent réuni ira à l'Acabane.

On a hâte de vous retrouver nombreux.ses 💥💅💥
Et l'agenda féministe :

AG de coordination interluttes de Montreuil le 5 mars !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

AG de coordination interluttes à Montreuil - Dimanche 5 mars à 15h à la Maison Ouverte
Se coordonner, s'organiser entre luttes à Montreuil—retraites, loi Kasbarian (logement), loi Darmanin (immigration), loi sur l'assurance chômage, grèves féministes.

Dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites, nous avons été un groupe de militant·es et habitant·es montreuillois·es à nous rassembler pour s'organiser à l'échelle de la ville. Ce nous est hétérogène, il rassemble des syndicalistes, des squatteureuses, des militant.es associatif·ves, autonomes et sûrement plein d'autres choses.

Cette assemblée de tiendra juste avant une semaine chargée de manifestations diverses : lundi 6 manifestation féministe de nuit, mardi 7 grève générale, mercredi 8 grève féministe, vendredi 10 fête de la grève à la Parole Errante organisée par Sud-Solidaire IDf, samedi 11 carnaval à Montreuil contre les expulsions.

De ce moment sont ressortis des besoins et des envies qui nous ont amené·es à cette proposition : une assemblée régulière pour se coordonner et s'organiser à l'échelle de Montreuil. On est parti·e du constat que trop souvent on s'éparpille, on perd nos forces à faire le lien entre 10 000 initiatives qui ne se parlent pas assez et n'en sont que moins vigoureuses, moins collectives. De la même manière, on connait pas forcément les luttes que les uns, les unes et les autres mènent localement à Montreuil ou sur des sujets spécifiques. La réforme des retraites centralise l'attention et rend compliquée les mobilisations autour par exemple de la loi Kasbarian (logement), Darmanin (immigration) et sur l'assurance chômage. Pour résoudre ces problèmes qu'on a relevé, le moment qu'on propose a entre autre pour but de :

Se coordonner : Avoir un moment où l'on se regroupe pour se mettre au courant, se transmettre les infos et les besoins qui concernent les luttes dans lesquelles nous sommes impliquées, les différentes lois en train de passer, les rendez-vous et initiatives en cours.

Et s'organiser : Grace à ce moment, se donner les moyens de se soutenir concrètement sur les luttes locales qui traversent Montreuil tout en mettant en commun notre énergie par rapport à la mobilisation plus générale sur les retraites et les autres lois en cours.

Ce serait aussi un cadre pour réfléchir et agir au-delà des grandes revendications syndicales (par exemple pour mettre en cause le travail et pas uniquement l'âge de départ à la retraite).

Un dernier truc à l'adresse des grévistes : on est plusieurs à habiter ou à s'organiser dans des lieux collectifs qui peuvent être utilisés pour soutenir la grève (espace d'organisation, soirée de soutien...), hésitez pas à passer pour ça !

LA PROCHAINE ASSEMBLÉE SE TIENDRA DIMANCHEMARS À 15H, À LA MAISON OUVERTE (17 RUE HOCHE) !

ON ESPÈRE S'Y RETROUVER NOMBREUX·SES !

À DIMANCHE !

Manif contre l'UDC le 18 mars à Genève

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les 17 et 18 mars 2023 l'UDC tiendra son congrès national à Genève. Le comité du parti se réunira le 17 et le 18 c'est une “assemblée des délégués” qui est prévue. Parce qu'on refuse qu'il se déroule sans contestation, parce qu'on refuse les politiques dégueulasses de l'UDC, parce qu'on refuse les valeurs que ce parti véhicule et le monde qui l'accompagne, soyons nombreux.ses à la manif anti-UDC du 18 mars prochain à Genève : rendez-vous à 15h au parc des Cropettes !

Manif contre l'UDC

Les 17 et 18 mars 2023 l'UDC tiendra son congrès national à Genève. Le comité du parti se réunira le 17 et le 18 c'est une “assemblée des délégués” qui est prévue. Le 28 janvier dernier à Bülach se tenait la première assemblée de ce type pour l'année 2023. Au cours de ce rendez-vous, le “nouveau” programme du parti était présenté aux délégués. Entre 2019 et aujourd'hui nous avons traversé la crise du Covid (loin d'être terminée mais désormais largement niée), le début de la guerre en Ukraine avec des centaines de milliers d'exilées et la panique anti-woke qui a fait trembler la droite conservatrice en France et en Suisse (entre autre). S'ajoutent ainsi au programme de l'UDC : une proposition vague quant à l'auto-suffisance en terme d'énergie - par là il faut comprendre un retour en arrière important sur les déjà bien maigres avancées en terme d'énergies fossiles et de nucléaire - et l'ouverture d'une lutte“contre la”culture woke". Le reste du programme reprend les thèmes habituels, avec cette fois une attaque particulièrement brutale contre le droit à l'asile, que le parti propose tout simplement de supprimer.

Anti-UDC action

L'UDC, qui prétend défendre “le peuple”, n'a que du mépris pour tout ce qui n'est pas suisse, blanc, de classe moyenne-supérieure et de préférence masculin. Le parti conservateur défend les intérêts des propriétaires, du capital et de l'argent, mais s'en fout complètement de tous les gens qui galèrent, des mal-payé.exs, des sans-papiers ou sans-bons-papiers, des étudiant.exs précarisé.exs, des mal-logé.exs, des minorités raciales, religieuses et de genre, ainsi que des pauvres.

Côté salaires, l'UDC crache sans cesse sur les employé.exs et les revenus. En pleine pandémie, quand tout le monde applaudissait le soir au balcon, c'est eux qui voulaient faire baisser le salaire réel des infirmier.èrexs en refusant leur indexation sur l'inflation [1]. Quelques mois plus tard, c'est eux qui demandaient la baisse des salaires des employé.exs de la Ville de Genève [2]. C'est eux qui refusaient encore le salaire minimum à Genève, et qui ont récemment réussi à l'attaquer au niveau national [3].

Côté immigration, l'UDC ne se cache plus d'être un parti raciste, xénophobe et islamophobe, avec des attaques systématiques et répétées contre les personnes migrantes, racisées et/ou musulmanes. C'est eux qui étaient à l'origine de l'initiative raciste “pour le renvoi des étrangers criminels” [4], c'est eux qui ont lancé l'initiative islamophobe contre la construction de minarets en 2009 [5], c'est eux aussi qui défendaient l'initiative nationaliste et xénophobe “contre l'immigration de masse” en 2015 [6]. Et aujourd'hui, en campagne pour les élections fédérales, le parti réclame des centres fédéraux en dehors des frontières nationales pour dissuader et exclure le plus possible les demandeur.eusexs d'asile [7].

Côté “féminisme”, l'UDC n'a ni peur ni honte d'instrumentaliser cette thématique à des fins racistes, xénophobes et islamophobes. En 2021, le “féminisme” sauce UDC dissimulait à peine leurs intentions patriarcales et islamophobes lorsqu'ils ont défendu avec succès l'interdiction du port de la burka en Suisse [8] en se basant sur une rhétorique dégradante pour toutes les personnes musulmanes. De plus, selon ce parti, toutes les violences sexistes et sexuelles seraient perpétrées par des hommes noirs et racisés [9]. Pourtant l'UDC fait toujours bloc contre l'instauration du consentement dans la définition du viol [10]. La “défense” des femmes blanches ne fait que renforcer sa politique anti-migratoire : mais quand il s'agit de défendre concrètement les femmes précarisées il n'y a plus personne puisque l'UDC refuse toujours fermement l'égalité salariale dans le
s entreprises [11].

Du côté des personnes LGBTIQA+ aussi, les attaques sont constantes. En 2021, l'UDC s'opposait frontalement au mariage pour tous les couples, à la PMA [12] et à l'adoption d'enfants pour les couples homosexuels [13]. C'est eux qui s'opposaient au congé paternité et à son application aux couples lesbiens [14]. En 2018 le parti refusait même que l'homophobie soit pénalement répréhensible [15]. Cette année le parti part même en croisade contre le “wokisme” et “la terreur du genre” (sic) [16].

Montée générale de l'extrême-droite

Les attaques intensives et répétées de l'UDC sont le reflet de la montée en puissance de l'extrême-droite, tant sur le plan institutionnel que militant. Ça fait un bail que l'UDC et sa clique politique n'ont plus peur d'être ouvertement racistes, sexistes, homophobes, islamophobes et transphobes. Que ce soit en exposant des symboles nazis [17], en participant à des conférences d'extrême-droite [18], en défendant des groupes néonazis [19] ou en participant à leur création [20], les liens entre l'UDC et le militantisme d'extrême-droite sont flagrants [21].

Mais la montée générale de l'extrême-droite ne se fait pas que dans la rue mais aussi dans les urnes, y compris dans celles prétenduement protégées de la peste brune par la démocratie. La Pologne de Duda, la Hongrie de Orban, la Turquie d'Erdoğan, l'Israël de Netanyahu, les récents gouvernements suédois (Kristersson) et italiens (Meloni - Salvini), ou encore les USA et Brésil trumpistes et bolsonaristes, ne sont que les terribles exemples d'une droite dure et extrême qui gagne du terrain politique, médiatique et social, tout en faisant le jeu des Zemmour, Le Pen, Blocher, Freysinger et autres Nidegger.

L'UDC ne sera jamais bienvenu à Genève

L'UDC nous attaque sans cesse, attaque les personnes pauvres, racisées, migrantes, queer, de gauche. Ils attaquent sans cesse les acquis sociaux tout en défendant les riches, les patrons, la police [22], l'armée [23] et les lois sécuritaires [24]. L'UDC gagne du terrain en détruisant tout ce que nous défendons.

Pour faire face à ces attaques constantes et répétées, pour construire ensemble une réponse efficace et déterminée, pour entraver la menace constante du fascisme qui nous rattrape, soyons nombreux.ses à la manif anti-UDC le 18 mars prochain à Genève : 15h au parc des Cropettes.

Montrons-leur la réponse de celleux qui se font constamment attaquer
Montrons-leur notre résistance active face à la montée de l'extrême-droite
Montrons-leur qu'ils n'ont pas de place dans le monde que l'on construit

GENÈVE - 18 MARS 2023 - MANIF ANTI-UDC

Alliance “tout le monde déteste l'UDC
<style> .lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }

[12] Procréation médicalement assistée

Manifestation féministe étudiante

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Appel pour une riposte féministe dans l'enseignement supérieur !

Comme chaque année, la journée internationale de la lutte pour les droits des personnes sexisées approche sans qu'on puisse se réjouir d'une réelle amélioration de la situation de ces droits en France.

Dans l'enseignement supérieur, les violences sexistes et sexuelles (VSS) se poursuivent dans la plus grande impunité, alors que les manifestations les plus violentes du sexisme s'aggravent à l'échelle nationale selon le rapport du HCE [1] publié en 2023. L'Observatoire des VSS dans l'enseignement supérieur, quant à lui, rappelle dans son rapport de 2020 qu'un.e étudiant.e sur dix est victime d'agression et un.e sur vingt victime de viol.
Les dispositifs de prévention des VSS mais aussi d'écoute et d'accompagnement des victimes manquent cruellement.

Les étudiant.e.s victimes de violences peinent à se faire entendre et font face à des administrations qui ne sont pas formées à les prendre en charge. Dans le pire des cas, le vécu des victimes est minimisé, leur parole est étouffée au nom de la réputation de l'établissement ; en témoignent les nombreux professeurs accusés d'agressions sexuelles et maintenus à leurs postes malgré les dénonciations et les mobilisations étudiantes.

Des hashtags tels que #sciencesporcs, #metoofac ont souligné la nécessité d'un changement radical dans la prise en charge des VSS. Les VSS ne sont pas limitées à quelques établissements, elles ne sont pas le fait d'individus isolés : elles sont systémiques. Étudiant.e.s, doctorant.e.s et enseignant.e.s sont concerné.e.s.

Ce constat s'accompagne de la montée des discours d'extrême droite dans nos lieux d'étude, comme partout dans le débat public. La diffusion de ces idées est flagrante. Certains établissements autorisent la visite d'intervenants soutenant l'extrême droite ou accusés d'agressions sexuelles. La violence des organisations étudiantes d'extrême droite se fait quant à elle de plus en plus ressentir, alors que les mobilisations étudiantes visant à améliorer nos conditions d'étude et nos droits sont violemment réprimées par l'État et les directions d'établissement.

Face aux discours réactionnaires, racistes, LGBT-phobes, transphobes, putophobes, antisémites, islamophobes, validistes de plus en plus visibles, nous nous réclamons d'un féminisme intersectionnel.

Il nous paraît d'autant plus important de revendiquer que ces savoirs sont trop peu représentés dans les programmes nationaux de l'école au supérieur. Les thèmes du genre, de la sexualité, de la lutte contre toutes les formes de discrimination sont passés sous silence, invisibilisés dans les apprentissages.

Enfin, créer un moment de solidarité étudiante et féministe paraît plus qu'urgent dans un contexte où la précarité étudiante perdure et où la menace de la privatisation pèse sur l'enseignement supérieur. Le gouvernement a déjà acté l'introduction de frais d'inscription différenciés et particulièrement élevés pour les étudiant.e.s étranger.ère.s. Nous nous inquiétons désormais de la volonté politique de renforcer la sélection à l'entrée en licence et master et de la remise en question de la quasi-gratuité de l'enseignement, accompagnées de réformes telles que « Trouve ton master ».

Dans le contexte social général, avec la réforme des retraites, ce sont les conditions d'existence des personnes sexisées, LGBTQI+, qui seront aggravées. En tant qu'étudiant.e.s, nous sommes parmi les premier.ère.s concernée.e.s par cette réforme libérale, nous faisons partie des populations les plus précaires, les plus exploitées et si la réforme passe, nous serons prochainement les plus vulnérables face à la vieillesse et au marché du travail.

C'est pourquoi l'Organisation Féministe Étudiante Paris-Banlieue appelle à manifester dimanche 5 mars 2023 à 14h, place d'Italie (13e arrondissement). Reprenons la rue et faisons entendre la riposte féministe !


[1] Haut Conseil à l'Égalité