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Le 14 décembre 1911 : drapeau rouge rue de Dantzig à Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il y a plus de cent ans, se déroulait un déménagement à la cloche de bois mouvementé, celui de Georges Cochon. Un personnage dont le combat est toujours d'actualité...

Le 14 décembre 1911, Georges Cochon, secrétaire de l'Union Syndicale des Locataires Ouvriers et Employés, fit son premier coup d'éclat médiatique.

En réalité, il est sur la sellette parce qu'il est engagé dans la lutte « anti propriétaires », au grand déplaisir de Louis Lépine, le préfet de police d'alors, qui s'inquiète des mouvements grandissants de locataires...
Mécontente d'un locataire si remuant, la propriétaire a décidé de se passer de sa compagnie. Menacé d'expulsion de son logement du 52 rue de Dantzig, il convoque l'union anti-propriétaires. Le concierge affolé face à l'attroupement, prévient alors la police.
Georges Cochon change alors de tactique, se barricade chez lui, déploie un drapeau rouge à la fenêtre et la banderole suivante : « Respectueux de la loi violée par la police au service du propriétaire, je ne sortirai que contraint par la force ».
La police ne se fait pas prier pour l'assiéger littéralement, donnant lieu à un ravitaillement de ses voisins pendant 5 jours, à une constatation de violation de domicile par huissier (la police peut violer un domicile, ben ouais !), et une victoire prononcée par le juge qui demande qu'on le laisse tranquille, et surtout, surtout, que le scandale et l'agitation se calment.

Le collectif dont il est secrétaire, l'Union Syndicale des Locataires, Ouvriers et Employés, a un programme clair :

  • l'assainissement des logements insalubres aux frais des propriétaires
  • l'insaisissabilité du mobilier des locataires
  • le paiement du loyer à terme échu
  • la taxation des loyers
  • la suppression de la prime d'emménagement et du « denier à Dieu » au concierge (pourboires informels mais obligatoires dus par le locataire)

Constitué à Clichy dans la ligne des Syndicats anti-proprios de la fin du 19e siècle, il est clairement d'inspiration libertaire.
Le syndicat s'écharpe à l'époque (comme ça change) sur les modalités d'action, la compromission avec les mairies et autres institutions, l'attaque physique des propriétaires, le recours à l'aide des députés, le soutien au malthusianisme (parce qu'il aide des familles très nombreuses mais ne veut pas être assimilé à ces positions natalistes) etc.

La tactique est la suivante :

  • lister, réquisitionner et occuper les logements vides (propagande par le fait ou action directe)
  • mener une bataille juridique très procédurière contre les propriétaires pour chaque famille mal logée
  • mettre en place des actions médiatiques avec beaucoup de public invité

C'est pourquoi Georges Cochon et ses petit-es camarades trouvent un compromis : une forme d'action directe qui malmène les propriétaires sans danger pour elleux et met les officiel-les le dos au mur.
Il est donc décidé de mettre un coup de pression par des petites actions peu coûteuses en moyens, plutôt symboliques, et qui peuvent faire boule de neige contre « Monsieur Vautour », le sale proprio.

propriétaire vautour
propriétaire vautour - tu reconnais quelqu'un ?
Daumier

Le syndicat se concentre principalement sur une tradition qui dure et durera bien longtemps : le « déménagement à la cloche de bois ».
On déménage avec ses ami-es avant de payer le loyer du mois à venir au propriétaire.
Autre variante : avant que l'huissier arrive pour saisir tous tes biens afin « d'apurer tes dettes de loyer », les voisin-es du coin ont déjà planqué tout chez elleux. Pratique !

Le syndicat met en place un groupe de bordélisation ultra efficace : le raffut de Saint-Polycarpe, qui est à la fois une équipe de déménagement des locataires expulsés quand ça rate et une brigade de dissuasion de l'expulsion quand le propriétaire a trop honte de se faire remarquer (ou trop peur de se faire chahuter).

Le 28 janvier 1912, opération « Maison avec Jardin » : le syndicat attaque le jardin des Tuileries, y construit une cabane pour dénoncer l'expulsion de la famille Husson. Embarqués au commissariat sans suites, une solution est trouvée pour la famille en la personne d'un bourgeois qui se sent généreux.

Le 10 février 1912 la cabane est reconstruite dans la cour de la préfecture de police afin d'y « loger » une famille nombreuse.
En mars 1912, rebelote dans la cour de la Chambre des députés.
Le 12 avril 1913 avec plusieurs milliers de sans-logis, elle est installée devant l'Hôtel de ville pour faire pression et remettre à l'ordre du jour un vote sur la construction d'habitations à bon marché
Le 24 avril, le syndicat et une foule de centaines de sans-logis prend d'assaut l'église de la Madeleine.
En juin, elles occupent la caserne du Château d'eau pour y loger 50 familles et leurs enfants.
En juillet 1912, c'est le tour d'un hôtel particulier rue de Vaugirard.

À chaque fois, le syndicat reloge directement ou obtient le relogement de plusieurs familles.C'est « la guerre aux taudis » : le petit peuple parisien, concerné par des hausses de loyers de plus de 25% et vivant dans des conditions d'insalubrité généralisées, est enthousiaste. On n'est pas loin d'une grève des loyers massives.

Malheureusement, comme dans toutes les expériences collectives basées sur des contradictions, Cochon, rattrapé par les deux démons malfaisants des médias et des structures réformistes, se présente... aux élections municipales du 20e arrondissement. Exclu de l'Union, il continue ses actions mais devient un marronnier médiatique, récupéré par les journaux comme bouffon de service ; le mouvement est achevé par l'entrée en guerre.

On lui doit néanmoins un gros coup de projecteur sur les luttes de logement, et plusieurs chansons qu'on pourrait remettre au goût du jour (celle-ci n'en fait pas partie mais elle est bien sympa).

Un bel article avec images et coupures de presse ici.

Un article plus fouillé est lisible ici.

Un gros bouquin aussi : Danièle Voldman, Locataires et propriétaires : un histoire française Payot, 2016.

Le Pado a été expulsé ce matin ! Rassemblement en soutien à Hôtel de Ville à 19h30

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous ce soir à l'Hôtel de Ville de Paris à 19h30 en soutien au Pado, squat d'habitation et de passage à Briançon qui s'est fait expulser ce matin.

Le Pado est un squat d'habitation et de passage situé à la frontière franco-italienne, à Briançon (34A avenue de la République). Ce squat a ouvert début août dans l'objectif d'y accueillir les personnes souhaitant rester plus longtemps sur Briançon que ce que permettent les associations locales. Pendant l'automne il était le seul lieu d'accueil pour les personnes venant de passer la frontière à pied. Depuis, le refuge des terrasses (espace tenu par l'association le refuge solidaire) a rouvert, et le Pado est maintenant la maison de nombreuses personnes, un espace de vie et d'activité où plein de parcours se croisent.

Normalement protégés jusqu'en mars par la trêve hivernale nous avons appris en début de semaine la décision de la mairie de Briançon de nous apposer un arrêté de péril imminent, annulant donc le délais donné par la justice et nous laissant 36h pour quitter les lieux !
Les justifications de cet arrêté sont pour la plupart absurdes, accusant le manque d'hygiène et le risque d'incendie dû aux installations électriques, Ces 2 problèmes étant causés par la mairie elle même qui s'acharne depuis des mois à couper l'eau et l'électricité du bâtiment.

Depuis Paris, nous exprimerons tout notre soutien au Pado et aux luttes menées à la frontière franco-italienne contre les politiques mortifères des autorités locales et nationales.

BARCREDI 1312 à la TOPI

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le BARCREDI est de retoooooooooour !! On vous donne rdv ce mercredi 13.12 à la Topi à Choisy le roi !

📯Oyé oyé braves fancrediz de la République Démocratique du Barcredi ! On est de retoooooooooour !! On vous donne rdv ce mercredi 13.12 pour un Barcredi à la Topi à Choisy le roi !
Sachez qu'il faudra attendre encore 5 ou 11 ans pour voir l'alignement des planètes du 3e décan pour nous offrir cette date si particulière : un merCREDI 13.12 !! Alors pour fêter ça, on organise un tournoi de bataille de pouces ! Les plus balèzes d'entre vous pourront affronter sur le ring nos adversaires communs ! 🥊
Et comme d'habitude, y'a le bar, des softs, de la bouffe et pleins de kdos à collectionner. Viens avec ta bonne humeur :)
Oublie pas ton t-shirt de fidélité à sérigraphier !
A mercredi 13.12 de 18h à 23h !
81 av, de Villeneuve saint Georges à Choisy le Roi, RER C ou D ou T9

Manifestation contre la loi Darmanin : Appel à la mobilisation générale !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

A l'appel de 15 collectif de sans-papiers, de la Marche des Solidarités et plus de 300 organisations partout sur le territoire : La loi Darmanin ne doit pas passer.

Manifestation Lundi 18 décembre 2023 à 17h place de l'Opéra
Suite au rejet du projet de loi à l'Assemblée, voir le communiqué du 12 décembre :

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Gérald Darmanin l'a dit : sa loi immigration est « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Et devant le Sénat il a fixé l'enjeu : il s'agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre.

C'est effectivement l'enjeu. Voulons-nous vivre dans une société raciste, sécuritaire et anti-sociale ? Ou allons-nous nous battre pour défendre nos libertés, l'égalité et la solidarité ?

Les modifications votées au Sénat dont la suppression de l'AME est devenue l'emblème durcissent encore le projet initial et étendent le champ des attaques. Elles illustrent, par leur brutalité même, la logique de déshumanisation raciste et l'ampleur de l'offensive sociale et politique ouvertes par le projet.

Car cette loi ne se contente pas de vouloir rendre « la vie impossible » pour les immigré·e·s et toutes et tous les étrangères et étrangers, harcelé·e·s par la police, emprisonné·e·s, expulsé·e·s. Elle est justifiée à répétition par l'idée, fondamentalement raciste, que les immigré·e·s, comprenez les Noir·e·s, les Arabes, les Asiatiques, les Musulman·e·s, avec ou sans papiers, né·e·s en France ou à l'étranger, seraient potentiellement des dangers et des profiteurs et profiteuses du système de protection sociale.

En retour elle légitime une société fondée sur le développement des inégalités, la déshumanisation, le contrôle et la surveillance policière, la limitation des libertés et l'exploitation sans frein de toutes et tous les travailleurs.

Nous le répétons avec les collectifs de Sans-Papiers. Ce sont les politiques racistes et anti-migratoires qui nous mettent en danger. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec les syndicats. Ce sont les inégalités qui créent du dumping social. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec les associations du droit au logement, ce sont les politiques publiques du logement cher qui alimentent le sans-abrisme et la crise du logement. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec toutes et tous les professionnels de la santé, c'est l'absence de soins qui favorisera les prochaines épidémies. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec toutes les associations. Ce sont toutes les attaques contre les libertés, dont la liberté de circuler, qui développent une société en tension. Pas l'immigration.

Nous le répétons avec tous les chercheurs et chercheuses, c'est la misère, l'atomisation et l'absence d'avenir qui créent la délinquance. Pas l'immigration.

Nous ne laisserons pas passer la loi Darmanin.

Nous allons multiplier actions et rassemblement. Et le 18 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des migrant·e·s nous appelons à manifester massivement dans toutes les villes du pays pour empêcher cette loi.

Contre une société du racisme, des prisons, des barbelés et des centres de rétention.

Pour la régularisation des Sans-Papiers. Pour une société de la liberté, l'égalité des droits, la justice sociale et la solidarité.

#PersonneNEstIllegal
#SolidaritéAntiraciste
#ContreLaLoiDarmanin
#18décembre

Appel à la mobilisation générale contre la loi Darmanin

de 15 collectifs de sans-papiers :

CESP 76, CISPM (Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants), CSP 35, CSP 59, CSP 69, CSP 75 , CSP 93, CSP 95, CSP Montreuil, CSP Paris 17, CSP Paris 20, Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry (CTSPV), Droits Devant !, Ensemble Marseille, Gilets Noirs

de la Marche des Solidarités

Et plus de 300 organisations

https://antiracisme-solidarite.org/

Darmanin a perdu. On n'a pas gagné.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un an et demi après le début du processus qui devait conduire rapidement à son adoption, le projet de loi de Darmanin est à nouveau repoussé.

Darmanin a perdu

Darmanin s'est pris les pieds dans le tapis de ses manœuvres politiciennes pour trouver une majorité à l'Assemblée chez les courants les plus racistes de la droite et chez les fascistes. A la course à l'échalote c'est toujours ceux qui sentent le plus mauvais qui gagnent.

Cela rend d'autant plus hypocrite (on pourrait presqu'en rire si les enjeux n'étaient aussi dramatiques) les dénonciations par Darmanin des « politicailleries » entre LR, le RN et la Nupes.

Aussi immonde est son indignation devant le « refus des députés et députées de débattre de l'immigration ». Il ne s'agit pas d'un débat sur l'immigration. Il s'agit d'un débat contre les immigrés et les immigrées, d'un débat dont les postulats de départs sont racistes et inégalitaires. Nous n'en voulons pas.

Et que dire sur, tout à coup, le constat fait par Darmanin que l'Assemblée nationale « ne représente pas les Français » ? Qu'il s'agirait là d'un déni de démocratie. Il y a quelques mois, Gérald Darmanin et Emmanuel Macron n'avaient pas ce type de préventions pour faire passer en force l'attaque sur les retraites malgré l'opposition d'une énorme majorité de la population.

Alors oui Darmanin a perdu. Et avec lui, le gouvernement et Macron. Et c'est à la fois la conséquence et le symptôme d'une crise bien plus profonde du pouvoir, du système de représentation et, au-delà, de toute la société.

Mais nous n'avons pas gagné.

Ne bluffons pas. Nous n'avons pas gagné. Le rejet du projet à l'Assemblée ne s'est pas fait sur la base d'un fort mouvement de la société pour contester les bases mêmes du projet de loi, construisant en même temps l'antidote au racisme et au fascisme et les bases, dans chaque quartier et chaque lieu de travail, pour une autre logique.

Le rejet est le fruit d'un alliance - de fait - entre la gauche, les courants les plus racistes de la droite et les fascistes. Légitimant un peu plus ceux-ci.

Effet boomerang

Alors nous n'en avons pas fini avec ce projet de loi scélérat. Darmanin l'a répété, et Macron avec lui, les mesures contenues dans ce projet, les plus racistes, les plus sécuritaires, doivent être mises en œuvre. La droite et les fascistes ne lâcheront pas le morceau.

Et attention à l'effet boomerang. Jusqu'ici, en l'absence d'un mouvement suffisamment puissant et visible d'opposition, chaque report du projet de loi s'est traduit par son retour sous une forme encore pire.

Notre seul gain est un peu de temps

Cela fait déjà plus d'un an que nous nous battons pour construire ce mouvement. Cela n'a pas été en vain. Les grèves de sans-papiers ont démontré l'arnaque du versant soi-disant « de gauche » du projet de loi en montrant qu'il n'y avait pas besoin de nouvelle loi pour régulariser les travailleurs et travailleuses sans-papiers. Les collectifs de sans-papiers se sont renforcés, des convergences se sont tissées, les arguments se sont diffusés.

Il n'en reste pas moins que ce potentiel ainsi démontré n'a pas encore permis de faire émerger un mouvement massif et puissant capable de renverser la vapeur devant la saturation des arguments racistes et sécuritaires développés par le pouvoir et les médias, pain béni pour les racistes et les fascistes.

Un nouvel enjeu autour du 18 décembre

C'est ce qui nous avait conduit, à la Marche des Solidarités, avec les collectifs de sans-papiers, à choisir, stratégiquement, de cristalliser la mobilisation, nationale et de rue, autour du 18 décembre à l'occasion de la Journée internationale des migrant·e·s pour se donner toutes les chances de construire une riposte la plus massive possible.

Pari en partie gagnant puisque la dynamique a pris et qu'il y aura le 18 décembre (et parfois le 16) des manifestations dans de nombreuses villes sur tout le territoire. Fait historique, sur cette question, contre le racisme, pour la régularisation des sans-papiers, des syndicats ont déposé des préavis de grève pour le 18 décembre.

À Paris la manifestation sera conduite par un cortège massif des collectifs de sans-papiers, des collectifs de soutien, des organisations et associations de l'immigration et antiracistes. Suivront des pôles féministes, les Soulèvements de la terre, les syndicats.

Mais ce qui aurait pu ressembler en partie à un baroud d'honneur, la construction d'une résistance pour la situation plus difficile créée par la loi Darmanin, change de nature.

Le projet de loi est reporté. Le 18 décembre redevient un point de départ. Mais nous n'avons pas de temps à perdre.

Le 18 décembre doit donner espoir, afficher en plein jour les possibilités de gagner. Car les faiblesses et instabilités du pouvoir peuvent jouer dans tous les sens.

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Pour cela il faut mettre les bouchées doubles. Faire grossir la mobilisation pour les manifestations du 18 décembre, augmenter le nombre de lieux de travail où des préavis de grève sont déposés. Que les manifestations du 18 décembre commencent à inverser la donne. Que les antiracistes et les antifascistes reprennent confiance, que le climat politique ne soit plus dominé par la droite raciste et les fascistes. Que le pouvoir comprenne que son plus grand ennemi, c'est nous ! Pour qu'il y ait des lendemains au 18 décembre.
Nous n'avons rien à perdre : une autre société à construire !
#PersonneNEstIllegal
#SolidaritéAntiraciste
#ContreLaLoiDarmanin
#18décembre