Alors que les différentes personnes mobilisées contre la réforme des retraites préparent un 1^er mai historique, le gouvernement mobilise de son côté 5000 policiers et gendarmes à Paris, « un dispositif sans précédent » selon Darmanin. À Sainte-Soline, des armes de guerre ont été utilisés et plus de 5000 grenades tirées sur les opposants aux mégabassines, ont mis en jeu le pronostic vital de plusieurs personnes.
A Mayotte, le ministre de l'Intérieur envoit 1800 policiers d'unités spéciales comme le RAID, le GIGN mais aussi la CRS-8, qui, sous prétexte de lutte contre la délinquance, ont tiré à balles réelles.

L'État français montre encore une fois qu'il est un état autoritaire, policier et colonial. Pour lui faire face, il nous faudra bien plus qu'une journée de mobilisation, aussi historique soit-elle.

Ces dernières semaines, chaque déplacement des réprésentants du gouvernement a été perturbé par les différents comités d'accueil partout en France. Ces initiatives locales montrent la détermination à poursuivre le mobilisation contre Macron et son monde.

Le 3 mai, le Conseil Constitutionnel doit statuer sur la seconde demande du R.I.P (référendum d'initiative populaire) contre la réforme des retraites. C'est une nouvelle occasion de nous réunir contre cette réforme, d'élargir la contestation et de se montrer solidaire de toutes celles et ceux qui font face à l'autoritarisme d'état.

RENDEZ-VOUS DEVANT LA MAIRIE DE MONTREUIL À 19H00
N'OUBLIEZ PAS VOTRE DISPOSITIF SONORE PORTATIF

AG Interluttes de Montreuil
Nous nous réunissons tous les dimanches et les rendez-vous sont annoncés sur Paris-Luttes Info et le canal Telegram Infos Luttes Montreuil (t.me/infosluttesmontreui)

Je voudrais vous faire part de mon indignation devant la construction d'un pont à Jargeau dans le département du Loiret franchissant la Loire et qui implique des destructions de la nature classée NATURA 2000. Ce coin est dotée d'une biodiversité inestimable, de massifs forestiers datant pour certains du XVè siècle, de courants souterrains issus des karsts de la Loire qui alimentent la rivière Loiret. On se trouve à une petite centaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale !

En effet, le secteur est particulièrement favorable à la réintroduction du balbuzard pêcheur, rapace d'une envergure comprise entre 127 et 174 cm, c'est un migrateur en provenance d'Afrique et qui à la période de reproduction, chaque année, s'arrête de façon immuable en forêt d'Orléans (Loiret) ! C'est un piscivore spécialisé, c'est pourquoi il aime tout particulièrement les cours d'eau, lacs et rivières. Cet oiseau a disparu de France, car il a été pourchassé systématiquement jusqu'à sa disparition complète dans les années 60-70, car selon la croyance populaire, il dépeuplait les rivières de ses poissons (tout comme le Milan noir qui mange des poissons morts !, le Grèbe, le Harle et le Héron !) [1].

Pour aider à sa réintroduction, l'association MARDEVIAL a construit une plate-forme artificielle en 2007 à Mardié pour favoriser l'installation d'un nid. Et ça a été une réussite avec une première reproduction réussie en 2010... quelques aléas entre 2011 et 2012, l'aire est reprise en 2013 par le couple « titulaire » qui amorce une nidification avec réussite... et en 2015 considérant le couple comme stabilité, l'assos décide d'installer une caméra permettant de suivre en direct les étapes de la reproduction dès 2016. Et depuis, l'aventure continue tous les ans jusqu'à aujourd'hui, mais c'était sans compter ce satané projet routier visant à dédoubler le Pont de Jargeau !

En dépit de tous les recours portés par l'association MARDIEVAL, la route et le pont sont en cours de construction. Et pour cela, il a fallu éventrer les bois de Latingy où se trouve le nid (on voit la route depuis le nid !). En effet, depuis 2021, le lieu est saccagé par le déboisement et la création d'une route provisoire pour la construction du pont, il s'en suit alors des travaux très bruyants avec entre autres passages d'engins dérangeant le couple mais bon en mal an la dernière saison 2022 a permis l'envol de trois petits.

En revanche, cette année, les balbus ont déserté le nid (soit en raison d'une dispute territoriale entre plusieurs couples de balbuzards ou en raison des dérangements incessants et ce en dépit des promesses de l'aménageur de stopper les travaux durant la période de nidification (les promesses n'engagent que ceux qui les croient !). En effet durant le mois d'avril, c'est la couvaison et cette année le nid est désespérément vide.

En attendant le site est complètement défiguré, de magnifiques arbres coupés pour un projet insensé favorisant encore la voiture !

Quelques sources :
Le Castor énervé
Page facebook La Loire vivra - Mardiéval
Balbucam saison 2023
Déviation routière destructrice du conseil départemental

Rendez-vous de la semaine pour les 100 jours de zbeul :

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Manifestations le 1^er mai

Plusieurs rendez-vous pour la journée de lundi :

• Étampes (91) : 10h - Manifestation du 1^er mai [Agenda militant]
• Paris 19^e : 11h - Manifestation anarchiste du 1^er mai. Place des fêtes. Cortèges de l'ucl et de la Fédération Anarchiste
• Paris : 14h - Manifestation 1^er mai unitaire et populaire pour le retrait. Place de la République [Agenda militant]
• Paris : Soirée/nuit - un appel circule à ne pas rentrer la nuit et à tenir la rue après la manif, notamment à Opéra et autour à partir de 20h !

  

• Le Havre : il y a également un appel à se rendre au Havre pour empêcher la tenue du banquet du Rassemblement National

Itinéraires de la manifestation unitaire

La manif partira de place de la République à 14h en direction de Nation. Il y a 2 itinéraires :

• itinéraire principal : République - Nation par le boulevard Voltaire
  Ordre des cortèges syndicaux : UNSA, CFE-CGC, CFDT, CFTC
• itinéraire de délestage : République - Nation par avenue de la République, boulevard de Ménilmontant et boulevard de Charonne.
  Ordre des cortèges : Solidaires, FO, CGT, FSU.

Les stations de vélib sur ces trajets seront fermées, ainsi que les stations de métro suivantes à partir de 11h : République, Oberkampf, Saint-Ambroise, Voltaire, Charonne, Rue des Boulets, Filles du Calvaire.

Départs communs pour la manif unitaire à Paris

• Aubervilliers : 13h au métro Fort d'Aubervilliers [Agenda militant]
• Bagnolet : 13h30 place Nelson Mandela [Agenda militant]
• Pantin : 13h au métro Hoche [Agenda militant]
• Paris 14^e : 13h devant le musée de la Libération, place Denfert-Rochereau [Agenda militant]

Cortèges :

• Cortège antiraciste à l'appel de Mwasi-collectif, 13h30 devant le kiosque du métro Jacques Bonsergent [Twitter]
• Cortège festif : dès 12h dans la manif libertaire qui part de place des fêtes, ou sous le drapeau à l'arrière du cortège de tête dans la manif.
• Cortège ESR : 13h30 à l'angle du Boulevard Voltaire et de la rue Amelot

Se préparer à la manif : avant de partir.

Retiens ou écris le numéro d'un-e proche qui pourra être prévenu-e en cas d'interpellation.

Prépare des garanties de représentation (GR) à confier à un-e proche en amont, qui pourra les faire parvenir à l'avocat-e si tu es interpellé-e. Ça te servira si tu passes devant un-e juge !

Des exemples de GR : photocopie de pièce d'identité, attestation de logement, de situation professionnelle, situation familiale.

D'autres infos pour sortir couvert-es face à la justice :

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Prépare ton sac avant la manif : prends de l'eau, de quoi grignoter, évite d'aller en manif avec ton téléphone.

Prends de quoi te protéger contre les lacrymos : du sérum phy ; un FFP2 (et ça protège du Covid) ; des lingettes bébé pour nettoyer le visage.

D'autres conseils pratiques avant et pendant la manif :

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Point antirep

Avocat-es disponibles lundi 1^er mai (retenir le nom et le barreau) :

• Barreau de Paris : Alice Becker, Servane Meyniard, Eliot Sourty, Hanna Rajbenbach
• Barreau de Créteil : Coline Bouillon
• Bobigny : Camille Vannier

La pref envisage d'utiliser des drones lundi. Si c'est le cas, les parapluies sont nos amis !

Vu que la pref fait du chiffre ces jours-ci 🐖 et que les flics sont super violents.

Se défendre des armes de la police :

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Si tu constates une interpellation ou as un.e proche interpellé.e : 07.52.95.71.11 (message Signal conseillé)

En cas de garde-à-vue, c'est un très mauvais moment à passer, mais voici quelques conseils.

Tu as droit à voir un médecin, à avoir un-e avocat-e, un-e interprète et à contacter un-e proche.

Face à la police, ne parle pas : réponds « je n'ai rien à déclarer ».

Sur les prises d'empreinte et d'ADN, sur le code PIN de ton téléphones et autres conseils, réfères-toi à cet article :

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Ces derniers temps, les interpellé-es ressortent avec un « Avertissement Pénal Probatoire ». Pour savoir ce que c'est et les raisons pour ne pas le signer :

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Quand on travaille dans une association, on est censé y trouver du sens, être en adéquation avec des valeurs et non avec une logique de profit. Faire corps avec son boulot : une chance inestimable ?

À rebours de cette image, ce livre rend compte de modalités d'exploitation insidieuses, dissimulées derrière l'idéologie du civisme et de l'engagement associatif : rapports hiérarchiques brutaux, chantage à la responsabilité, injonction permanente à ne pas compter ses heures, utilisation sans mesure du bénévolat et des services civiques.

Ce matin, je suis arrivée en retard, à 9h30. Tout le monde était devant l'asso, à boire des cafés, à fumer des clopes. Personne ne m'a fait de remarques. C'est cool, quand même : je fais un peu comme je veux. Après, j'ai ouvert mes mails : j'ai eu l'impression de subir une avalanche angoissante de choses à faire, de délais à tenir. Je ne peux pas tout faire ; et puis tout est urgent : si je ne finis pas ce dossier, alors il va manquer à l'association de quoi prolonger un contrat, et donc ma collègue qui est en C.D.D. devra partir, et donc j'aurai encore plus de boulot. Mais, ce dossier-là, c'est juste un dossier ; et, à côté de ça, il faut en faire trois autres. Je peux remplir ces dossiers comme je veux, ou décider que c'est trop, que je ne le ferai pas ; mais l'enjeu de survie de l'association est trop fort : je fais mes dossiers, je lutte contre la fatigue, je regarde l'heure : il est 21 heures. J'ai mangé devant mon ordi.
Je suis arrivée en retard ce matin, je fais ce que je veux ; j'ai travaillé onze heures aujourd'hui.

« Mais te plains pas : tu pourrais bosser à l'usine ! »

Dimanche 7 mai 2023 à partir de 16 heures (accueil dès 15 heures)
Librairie du Monde libertaire (Publico), 145, rue Amelot, Paris 11
Entrée libre

Nous serons grand nombre lundi à Paris, venu.es d'ici et là géographiquement et politiquement, à nous mêler aux cortèges syndicaux qui défileront. Bien sûr, on connaît par cœur le trajet. Et on ne boudera pas sa joie à casser les vitrines, à piller Lanvin, à jeter des allumettes dans les armoires électriques, des feux de poubelles sous les trappes à fibre optique, à savater les assassins. Vive les traîne-savates ! Vive les sans-travail ! Mais on n'y laissera pas nos dernières forces.

D'abord parce qu'on se sent physiquement à l'étroit dans ces portions de rue bordées de flics. Au fait, c'était quand la dernière fois qu'on a pris à revers une compagnie de keufs pendant une marche réglée par les syndicats et la préfecture à Paris ?… Et ensuite parce qu'on trouve que le temps manque entre République et Nation. Bref, parce qu'on a aussi envie de sortir de ce terrain-là, de la logique de bloc.

Les dernières semaines, nous nous sommes retrouvé.es plusieurs fois la nuit dans les rues. Il y a bien eu quelques tentatives pour jouer les caporaux du mouvement (il y en a toujours qui essaient), pour se donner l'air d'organiser les festivités autour des feux de poubelle et forcer les décisions aux coins de rue. Mais franchement, on n'avait pas besoin de regarder son téléphone, comptes insta, tweets et autres, pour savoir où il y avait du monde : c'était ou bien autour des Halles, ou bien autour de la Bastille, ou bien autour de Saint-Lazare. Et surtout, on n'avait pas vraiment envie de répondre à un appel qu'il faudrait suivre.

La nuit du 1^er mai, nous serons bien assez : où que nous allions, où nous avons pris des habitudes, où nous en prendrons de nouvelles, nous ne serons pas seul.es !

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L'appel complet :