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Les spectres révolutionnaires existent-ils ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Discussion Mercredi 8 mai au TDTF avec Eric Fournier, historien, maitre de conférence à Panthéon - Sorbonne et auteur de « Nous reviendrons, une histoire des spectres révolutionnaires »

Au XIXe siècle, les révolutionnaires français mobilisent des spectres, de plus en plus nombreux et de plus en plus terrifiants. Cette armée des morts émancipatrice, ces revenants vengeurs de la justice sociale, apportent force et vigueur aux masses politiques et leur permettent de garder intacte leur détermination. Ils soulignent avec force que rien n'est joué d'avance, et crient à l'unisson de Louise Michel : « nous reviendrons ! »

Discussion mercredi 8 mai avec Eric Fournier, historien, maitre de conférence à Panthéon - Sorbonne et auteur de « Nous reviendrons, une histoire des spectres révolutionnaires »

19h TDTF - 43 Rue Cavendish, 75019 Paris - Métro Laumière
tdtfparis@gmail.com

Assemblée Féministe Transnationale : résistances féministes en temps de guerre n*2

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 4 mai, 2e rencontre du cycle « Féministes, Guerre et Impérialismes ». Table ronde suivie d'une assemblée générale et de groupes de travail. Intervenant·es du Soudan, Erythrée, Djibouti. Échange animé par une camarade palestinienne.

Apprendre, partager, s'organiser
4e rencontre de l'AFT

Elle aura lieu en deux temps : une table-ronde et un débat sur les situations en Érythrée, Djibouti, Soudan, puis, dans un second temps, une assemblée générale, et des groupes de travail avec des discussions sur les projets à venir. Un forum discord permettra de communiquer sur le temps long.

Tous et toutes bienvenu·es

Résistances féministes en temps de guerre

Prenons le temps de la réflexion en période de génocides et de guerres, et ce malgré la difficulté d'analyser, débattre, conceptualiser les choses tandis que les massacres sont en cours, sous nos yeux, à Gaza, et dans l'indifférence au Soudan, en Érythrée, en Somalie. Les guerres nous imposent leur rythme et leurs logiques organisées par la figure de l'ennemi et la nécessité des alliances (l'ennemi de mon ennemi devenant mon ami). Elles détruisent la créativité et les habitudes politiques, sous l'impératif absolu de l'urgence humanitaire, ou la pression des régimes de censure. Nommer les impérialismes et leurs formes multiples est essentiel pour désamorcer les angles morts, dans une intelligence de la situation qui se nourrit des habitudes d'organisation et de réflexion expérimentées ailleurs, et de leur transmission, plus vitale que jamais.

Comprendre ces expériences nous renforce. Depuis les Comités de Quartier au Soudan, aux formes d'autogestion en Syrie, de nouvelles féministes suivent les pas des militantes des droits des femmes et de minorités de genre, des générations précédentes. Il n'y a pas un seul parcours de femme* en lutte. Mais ces parcours multiples se font écho et construisent à travers le monde un mouvement, contre les guerres et pour les territoires, dont aujourd'hui la Palestine est une boussole et un champ d'expérience, d'où surgit un élan de solidarité inédit en opposition au silence international étatique.

Comment penser en féministes la résistance dans ces contextes de destruction totale et de destruction lente combinées ? De façon transnationale et loin (physiquement) des terrains de guerre, comment penser la solidarité et l'engagement contre la guerre ? Est-il possible de penser à une voie autre, celle du féminisme qui dépasse cette logique binaire imposée par les ordres dominants, en faveur d'une forme de résistance dont ni la logique ni la temporalité ne suivent celles de la guerre ?

Cette rencontre est la deuxième du cycle « Féminisme, Guerres, Impérialismes ».

Table ronde avec : Mona Basha, défenseure des droits humains, Fathi Osman, journaliste, Aicha Dabale, militante (sous réserve)

Modération/ Discussion : Lana Sadeq, féministe palestinienne, Forum Palestine Citoyenneté

Groupes de travail :

  • Mobilisations
  • Internationalisme et solidarité Soudan, Érythrée, Somalie...
  • Armement avec @stoparmingisraelfrance
  • Proposition de la salle

🕰️ samedi 4 mai de 13h30 à 19h

📍Campus Condorcet - EHESS - Centre des colloques - auditorium 150 (accessible PMR) Place du Front Populaire 93300 Aubervilliers / Métro Front Populaire, ligne 12

Inscriptions ici

Une garde d'enfants sera assurée par La Bulle Île de France

Merci de vous inscrire ici si cela vous intéresse. Vous pouvez également les joindre par mail si vous avez des questions : bulleIDF@protonmail.com.

Lien général vers les écrits de l'AFT ici
assemblee-feministetransnationale@proton.me
@assfemtransnat

Toupie finito : une expulsion sous Kasbarian

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Mercredi 15 avril, un enième squat a été expulsé à Montreuil. C'est la première fois à notre connaissance que des habitants se retrouvent en gav pour des chefs d'inculpation de la loi Kasbarian alors que l'occupation a été jugée sous l'ancienne loi. On met ici des informations qui nous semblent utiles à partager pour résister comme on peut face aux expulseurs.

Il est 7h30 du matin, des keufs, certains en civil, dont la bac de Montreuil, la nationale, pénètrent dans le squat de la toupie à Montreuil. La perceuse entendue de justesse, les habitant.es.s ont à peine le temps de comprendre qui est là qu'iels sont plaqué.es.s et menotté.es.s. Une des chambre est fouillée, sous prétexte de chercher de la drogue. Expulsion ou perquiz', sur le coup, ce n'est pas si clair dans la tête des habitant.es.s. Surtout en ces temps pendant lesquels les descentes de keufs sont encore plus courantes à cause de l'opération antidrogue ou en vue des JO. Au bout de 15 minutes, les keufs finissent par les emmener au rez-de-chaussé l'un.e après l'autre, où des OPJ et d'autres civils sont amassés. C'est là où les occupant.es.s se verront notifier leur GAV, pour « squat illégal », motif qui n'existe pas. Tout est allé si vite que certain.es.s occupant.es.s n'ont même pas pu s'habiller. D'ailleurs une des personnes passera la journée au comico pieds nus et en débardeur. Dans la maison, une quinzaine de keufs qui prennent des photos, accompagnés d'Enedis, dehors au moins une quinzaine aussi, cagoulés pour la plupart, probablement les renseignements territoriaux, téléphones dégainés pour prendre les visages en photos.

Tout le monde sortira du comico au bout de 10h avec un « classement sans suites 48 » défini par « Préjudice ou trouble peu important causé par l'infraction ». Les chefs d'accusation de la GAV sont : maintien dans un lieu à usage habitatif et entrée de façon frauduleuse. La personne sous X ne restera pas plus longtemps que les autres en GAV. Photos et empreintes ont été refusés à deux reprises sans trop de pression des keufs.

À la sortie, c'est évidemment impossible de récupérer des affaires dans la maison, même les lunettes de vue, des chaussures ou des médicaments. Impossible aussi pour les potes qui sont venus dans la matinée et qui ont essayé. Obligés d'aller le lendemain au cabinet d'Alexandre Alleno, grosse merde d'huissier connu par ici pour ses nombreux méfaits et pour sa participation active à « squat solution », celui-ci se fait un malin plaisir à donner un rdv 8 jours après pour récupérer des affaires, parce qu'il « a des expulsions tous les jours et n'a pas le temps pour ça », et qu'il faut que les keufs soient présents.

Chose à préciser, l'huissier ne laissera rentrer que les personnes dont les keufs ont l'identité et sur présentation de leurs papiers ainsi qu'un copain qui lui a pas demandé son avis. Après un premier inventaire des affaires récupérées, il manque les agendas de tout le monde, au moins une carte bancaire, et quelques autres trucs moins importants. Par contre tout le matériel informatique est là même s'il a passé du temps seul avec les flics.

Vive les squats, feux aux expulseurs, nique la propriété.

Conférences gesticulées et atelier sur l'épuisement, le soin et l'organisation militante

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Deux conférences gesticulées et un atelier à l'Académie du Climat le samedi 11 mai, entre 14h et 22h.

Qu'est-ce qu'une conférence gesticulée ?
Un récit de vie professionnel et personnel qui sert de support à l'analyse de sujets politiques et sociaux . les premièr.es concerné.es prennent la parole, expert.es de leur expérience (le savoir chaud), et partagent un point de vue documenté (savoirs froid) sur un sujet de société et/ou d'actualité. Acte de résistance et d'éducation par et pour le peuple, la conférence gesticulée s'inscrit dans le sillage de l'éducation populaire politique, à visée d'émancipation et de transformation sociale.

14h-16h : Atelier « Réinventer nos luttes, de l'épuisement militant au soin »

Comment passer de l'épuisement militant au soin à tous les niveaux, et cultiver la joie militante pour créer un militantisme régénératif, qui permettrait de pérenniser le mouvement social.

Dans cet atelier donné par l'association Allumeuses.bzz (qui accompagne les collectifs pour sortir de l'épuisement), on explore en petits groupes les facteurs d'épuisement, qui mènent parfois à des burn out militants ou des traumas par ricochet (ou vicariants) avec des outils d'éducation populaire (dont la roue du burn out). On pratique des changements possibles à mettre en place dans nos vies et nos collectifs pour remettre du soin et de la joie militante à tous les niveaux dans nos façons d'agir, pour transformer la culture du burn out en une culture de travail soutenable sur le long terme ou un « militantisme régénératif », et ainsi renforcer nos luttes.

L'association Allumeuses accompagne également les collectifs sur le long terme pour sortir de l'épuisement militant avec un programme d'ateliers sur 6 mois pour pratiquer une autre culture de travail.

Lien de l'événement | Plus d'informations | Événement Facebook

entrée libre, participation au chapeau

17h - 19h : Conférence gesticulée “Je t'aime mon camarade, manifeste pour des organisations politiques joyeuses”, par Florence P

Mais pourquoi, trop souvent, les organisations politiques n'appliquent pas en interne ce qu'elles défendent dans leur programme émancipateur ?

samedi 11 mai de 17h à 18h45
à l'Accadémie du Climat, 2, place Baudoyer, Paris 4e
entrée libre, prix au chapeau

Lien de l'événement | En savoir plus | Événement Facebook

De quoi ça parle : Florence milite dans une organisation politique de gauche. Pour elle, les militants et les militantes sont des gens très importants qui portent en elleux la force de transformer le monde. Pourtant elle observe et subit des comportements qu'elle ne s'attendait pas à voir parmi ses camarades : intimidations, autoritarisme, violences sexistes, mise au ban.

Mais pourquoi, trop souvent, les organisations politiques n'appliquent pas en interne ce qu'elles défendent dans leur programme émancipateur ?

Parce que pour elle, la politique ne sera jamais une affaire de gros muscles et qu'elle tient très fort à ses idéaux, Florence s'est résolue à sortir du silence. Elle nous raconte avec sincérité ses premiers pas de jeune militante, puis les échelons qu'elle a gravi. La colère et la tristesse se mêlent à son enthousiasme de rendre nos luttes toujours plus fortes. Une lettre d'amour à toutes les militantes et les militants, baignée des rythmes inspirants des luttes féministes et populaires d'Amérique Latine.

20h - 22h : Conférence gesticulée : “Désenvoutement ou le néolibéralisme va-t-il mourir et comment faire pour que ça aille plus vite ?

À travers ses danses, ses chants et ses récits de luttes collectives, Marie-Laure Guislain évoque diverses pistes d'actions pour sortir du système, pour s'en désenvoûter.

Lien événement - Lien détaillé sur la conférence gesticulée

De quoi ça parle : Dans la conférence gesticulée « Désenvoutement ou le néolibéralisme va-t-il mourir et comment faire pour que ça aille plus vite ? », du même titre que son livre, Marie-Laure Guislain (de Allumeuses.bzz) explore de manière ludique les rouages complexes du système néolibéral néocolonial patriarcal. A travers ses danses, ses chants et ses récits de luttes collectives, elle évoque diverses pistes d'actions pour sortir du système, pour s'en désenvoûter.

Elle revient sur ses enquêtes auprès d'esclaves modernes du textiles, du bâtiment, des cosmétiques… afin que chacun.e puisse ressentir dans ses tripes les conséquences néfastes du système sur celleux qu'il affecte le plus et, qui sait, y trouver comme elle un moteur d'action pour vivre et agir comme si nous étions déjà dans un monde respectueux du vivant.

Elle évoque aussi les actions en justice contre Lafarge, Vinci, Bolloré, Samsung, Auchan, Bnp, Yves Rocher, Perenco… qu'elle a menées à Sherpa, ou le plaidoyer pour l'adoption de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales. Elle encourage actuellement à travers la cocréation de l'espace de travail collaboratif « Droits et Mouvements sociaux » l'accessibilité et la démocratisation de la stratégie juridique pour les collectifs, afin de renforcer le mouvement social.

Enfin, depuis un épisode de « burn out militant » et « de trauma vicariant », Marie-Laure étudie les facteurs qui mènent des milliers de militant.e.s à l'épuisement et empêchent les luttes de se pérenniser. Elle propose alors de désenvoûter aussi nos organisations des injonctions néolibérales à la productivité ou au sens de l'urgence. Elle invite alors, comme elle le fait auprès des collectifs que son association Allumeuses accompagne pour sortir de l'épuisement, à cultiver des antidotes à la « culture du burn-out » pour remettre du soin à tous les niveaux et ainsi retrouver de la force, de la joie militante et de l'espoir.

Concours de dessin : Contre le business de l'enfermement et des centres de rétention, dessine ce qu'il te plaît !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un mois d'actions contre le business des Centres de rétentions administrative (CRA) est lancé pour le mois de Mai !
T'aimes bien dessiner ? On a besion de toi pour faire des visuels chouettes qui visibilisent les entreprises qui se font de la thune sur les CRA !

Pour rappel vous pouvez aller checker l'appel à action ici : en mai, fais ce qu'il te plaît !

L'idée c'est d'en profiter pour créer des visuels chouettes sur les boites impliquées partout en France dans le business des CRA (et souvent mouillées dans pleins d'autres trucs dégueu : taules, projets gentrificateurs, exploitation et mise en danger de travailleur.euses sans papiers...).

Vous pouvez trouver des cibles grace à cette brochure qui fait un petit tour du business de l'enferment et des expulsions : https://abaslescra.noblogs.org/files/2022/09/boites-collabo-CRA.cleaned.pdf

Quelques idées de cibles un peu centrales :

  • les boites qui font la bouffe et l'entretien : GEPSA , « leader des services en site sensible » qui taffe à la fois dans les CRA et les taules. Leur site ici : https://www.gepsa.fr/
  • les compagnies aériennes qui participent aux expulsions : Air France , Chalair Aviation (qui a récemment remplacé twinjet en remportant le marché des expulsions par charter, leur site : https://en.chalair.fr/)
  • les assos qui servent de caution humanitaire à l'enfermement (certaines ont reçu des petites visites récemment) : Assfam (Groupe SOS, le leader du business de l'économie « sociale et solidiaire »...), France Terre d'Asile, Forum Réfugié, La Cimade, Mayotte Solidarité
  • les boites de BTP : SPIE, Vinci, EIffage, Bouygues...

— > Envoyez nous vos proposition par mail à
anticra@riseup.net

Bon c'est pas vraiment un concours mais tous les visuels qui nous plaisent gagnerons le droit d'être placardés partout dans les rues de Paris et d'ailleurs !

À vos crayons !

Svpppp on a besoin de vous regardez comment on dessine mal :((((

adresse mail : anticra@riseup.net