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Interdire (physiquement) les meetings fascistes : retour sur les expériences de 1971 et 1973

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Autonomie de classe vous invite à une réunion publique :
Interdire (physiquement) les meetings fascistes : retour sur les expériences de 1971 et 1973

En 1971 et 1973 à Paris, des milliers de manifestant·e·s se sont mobilisé·e·s pour empêcher les fascistes de tenir le meeting qu'ils avaient organisé au Palais des Sports (1971) puis à la Mutualité (1973).

En 2023, le danger fasciste est toujours là, on peut même dire qu'il augmente : L'enracinement du FN/RN (13 millions d'électeur.rice.s aux présidentielles et 88 député.e.s), la création de Reconquête ainsi que l'activité croissante de groupuscule et militants fascistes dans plusieurs villes sont des alertes qu'il nous faut prendre au sérieux.

À partir de témoignages de militants ayant participé aux campagnes politiques antifascistes et aux mobilisations de 1971 et 1973, nous discuterons ensemble des enseignements que nous pouvons en tirer pour la période actuelle.

Vendredi 9 juin 2023, 19h
3, place des grès, 75020 Paris 20e

Autonomie de classe

Journée d'hommage à Lamine Dieng

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Seize ans après la mort de Lamine Dieng, un moment de comméloration, de rencontres et d'ateliers : le 17 juin à partir de 12h, au Centre Paris Anim' Place des fêtes, Paris 19e

2007-2023

16 ans de lutte contre les violences, les crimes d'État et le racisme systémique.
Le comité vérité et justice pour Lamine Dieng vous invite à une journée de commémoration autour de débats, de formations, d'ateliers et de témoignages sur les violences policières, pénitentiaires, judiciaires, psychologiques, sexistes, sexuelles....
Battucada, chorale, sérigraphie, graph, espace enfants, concert...

le 17 juin 2023 à partir de 12h
Centre Paris Anim' Place des fêtes
2-4 rue des Lilas, Paris 19e
Accessible aux personnes à mobilité réduite

Il y a 16 ans, notre frère, fils, oncle, ami, Lamine Dieng mourait à quelques pas de la maison familiale, des mains de 8 policiers parisiens, le 17 juin 2007.

Depuis, nous, parents, amis et soutiens avons affronté 10 longues années de procédures judiciaires afin de faire reconnaître la culpabilité de ces 8 agents pour le lynchage de Lamine.

Dix ans qui ont débouché sur un non-lieu définitif par la juridiction française en 2017, ceci alors même que les expertises médicales concluaient à l'asphyxie mécanique par ces policiers en tant que cause du décès.

En 2018, la famille a poursuivi son combat pour la vérité et la justice en amenant le dossier devant la Cour européenne des droits de l'Homme.

Et en juin 2020, après 13 ans de confrontation judiciaire, l'État français a été obligé de reconnaître la torture infligée à Lamine et le crime :
Ses policiers ont violé l'art. 2 de la Convention sur le droit à la vie.
Ses policiers ont violé l'art. 3 sur les traitements inhumains et dégradants.
Aveu suivi du versement des indemnités fixées par la Cour à la famille de Lamine.

En parallèle, la République française a aussi publiquement démontré qu'elle n'entend pas punir ses agents meurtriers et défaillants.

Lamine a été lynché par la police, déshumanisé par l'appareil judiciaire, et l'État couvre ses agents : telle est la norme sur le sol français.
Et encore en 2023, car les classements sans suite, les non-lieux, les relaxes, les acquittements s'accumulent.

ON N'OUBLIE PAS, ON NE PARDONNE PAS !

Dimanche 4 juin 15h : Fête des mères en lutte ! Prises de parole et goûter pour les enfants

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dimanche 04/06 : Fête des mères en lutte pour les droits des mères et des parents issu·e·s de minorités de genre !
Prises de paroles à 15h au jardin du Monument aux Mères Françaises, 12 rue Keufer 75013 Paris, suivies d'un goûter féministe pour tous les enfants au Parc Montsouris !

Fête des mères en lutte ! Repolitiser la fête des mères pour les droits des mères et des parents issu·e·s de minorités de genre

DIMANCHEJUIN 2023
15H - Prises de parole devant le Monument aux Mères Françaises
12 rue Keufer, 75013 Paris
Suivies d'un goûter féministe avec jeux et animations au Parc Montsouris

Nous, Assemblée féministe Paris-Banlieue, rejoignons l'appel en 2016 de Diariatou Kebe, présidente de Diveka, et celui des « mères, daronnes, parents issu·e·s des minorités de genre, parents non liés par le schéma normatif de la famille, futur·e·s et présent·e·s » depuis 2022 à politiser la fête des mères.

C'est pourquoi nous sommes signataires de la tribune « Pour abolir la fête des mères et introniser la fête de lutte pour les droits des mères et des parents issus de minorités de genre » du 27 mai 2023 à l'initiative de Mounia El Kotni, Eva-Luna Tholance, Johanna-Soraya Benamrouche et Oum Hany ES.

La tribune est ouverte à signatures !

Dimanche 4 juin, nous appelons à un rassemblement à 15h dans le jardin du Monument aux Mères Françaises, 12 rue Keufer dans le 13e arrondissement de Paris, lieu symbolique construit en 1938 dans une perspective nataliste, choisi pour rappeler et dénoncer la longue histoire de récupération de la fête des mères.

Les prises de parole seront suivies d'un temps convivial au Parc Montsouris avec garde d'enfants, goûter et animations.

En présence de :

  • DAISY LETOURNEUR, mère trans et autrice de « On ne naît pas mec, petit traité féministe sur les masculinités »

Avec une lecture d'un texte d'ELENA CHAMORRO pour le COLLECTIF LUTTE ET HANDICAPS POUR L'ÉGALITÉ ET L'ÉMANCIPATION (CLHEE).

Programme :

15h – Rassemblement pour les prises de parole

15h30 – Début des prises de paroles

16h30 – Fin des prises de paroles

17h – Goûter dans le parc Montsouris

On vous attend nombreuses et nombreux, et avec vos enfants !

Contactez-nous : agfeministe-parisbanlieue-8m@proton.me

Les grangettes résistent !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ils ne veulent pas d'une grange, symbole d'un agriculture paysanne pour les terres de Saclay ?
Semons mille petites granges partout sur le plateau !

Sur palette et de toutes tailles, déposons ces grangettes partout sur le plateau de Saclay pour montrer notre détermination à sauver les terres agricoles. Extrêmement fertiles, celles-ci sont menacées par le tronçon ouest de la ligne 18 du Grand Paris Express, dont les travaux vont démarrer de manière imminente.

Semer des grangettes, c'est occuper le terrain de façon non destructrice. Contrairement aux aménageurs, nous luttons pour la sauvegarde des terres fertiles et leur fonctionnalité agricole. À construire soi-même en bois, en papier, en carton, ces mini versions de granges paysannes ne sont pas polluantes, contrairement au béton que la Société du Grand Paris veut couler sur les terres fertiles.

Semer des grangettes, c'est une action ouverte à toutes et tous en permanence : avec pratiquement aucun risque encouru (pas besoin d'autorisation, de permis de construire) ni nul besoin de prévenir qui que ce soit… Posez votre grangette où vous le souhaitez, sur n'importe quel terrain, et transmettez nous vos photos !

Semer des grangettes, c'est entretenir le rapport de force avec la géante Société du Grand Paris d'une façon amusante, mais aussi symbolique : la levée d'une grange paysanne est un acte de résistance face aux projets inutiles et néfastes et de reconstruction, avec comme alternative la volonté de pérenniser une agriculture paysanne sur ces terres particulièrement fertiles.

Ensemble, montrons-leur qu'on ne lâche rien : Que mille granges éclosent !

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Manifestation nationale pour exiger la libération de Georges Abdallah ! - Dimanche 18 juin,14h, métro Ménilmontant

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Toutes et tous à la manifestation nationale pour la libération de Georges Abdallah ! Métro Ménilmontant à Paris, dimanche 18 juin, à 14h

Le 18 juin prochain, veille de la journée internationale des prisonniers révolutionnaires, nous appelons à une nouvelle grande manifestation nationale pour la libération de l'un d'entre eux : Georges Abdallah, ce combattant de toute une vie pour une Palestine libérée de l'occupant sioniste mais aussi pleinement révolutionnaire par son soutien indéfectible aux luttes des peuples contre l'impérialisme, le capitalisme, le fascisme et toutes les formes de réaction.

Georges Abdallah est de nos luttes et nous sommes de son combat : pas une manifestation ne se passe aujourd'hui sans que l'effigie de notre camarade et à travers elle son combat, ne soit présente à travers les drapeaux et banderoles déployés, les mots d'ordre scandés, les tracts distribués, les déclarations faites. Le mouvement de solidarité en sa faveur, de respect pour son engagement et sa résistance, de soutien à sa conception du monde et de colère pour la prison à vie qu'il affronte depuis maintenant 39 ans ne cesse de s'amplifier jour après jour.

Georges Abdallah est de nos luttes, de notre combat et sa libération est notre détermination. Cette détermination de l'ensemble des soutiens à notre camarade et à sa libération ne peut rester diffuse ici et là. Il nous faut aussi la donner à voir, à entendre lors de grands temps forts centrés exclusivement sur l'exigence de la libération de notre camarade et unir alors toutes les forces de son soutien car comme le dit Georges Abdallah à chacune de ses déclarations : « vous savoir réunis m'apporte beaucoup de force et me réchauffe le cœur aussi. Peu importe ce qu'en pensent ceux qui guettent et épient ce rassemblement, la chaleur de votre mobilisation et l'enthousiasme de votre engagement se moquent bien de ces abominables murs, de ces barbelés et autres miradors ; ils percutent la quotidienneté mortifère des cellules et nous laissent entrevoir des lueurs de victoires se dessiner à l'horizon ».

Affirmer haut et fort, à la face de l'État français et du monde, notre ferme détermination d'arracher notre camarade aux griffes de l'ennemi, d'apporter notre solidarité active à ceux et celles qui sont embastillé-e-s depuis tant d'année et apporter « un cinglant démenti à ceux et à celles qui misaient sur l'essoufflement de votre mobilisation », se fait certes à Lannemezan – et le 22 octobre dernier a démontré cette amplification du soutien quand tous répondent présents – mais d'autres temps forts doivent aussi inscrire cette détermination dans l'agenda de nos luttes.

La manifestation nationale à Paris organisée depuis 2016 est l'un de ces temps forts parmi d'autres à créer encore sur le plan national et international et c'est bien en ce sens que nous appelons tous ceux et toutes celles inscrits dans le soutien à Georges Abdallah à multiplier les initiatives durant la semaine d'actions du 10 au 18 juin et à être présents à Paris le 18 juin 2023, au cri de « Georges Abdallah, tes camarades sont là ! », comme cela a été possible de le faire à Lannemezan, pour manifester massivement notre volonté de voir enfin notre camarade Georges Abdallah libéré.

Certainement, aujourd'hui comme hier, la libération des prisonniers révolutionnaires est un devoir prioritaire (…) Soyons, Camarades, à la hauteur de ce devoir ! » (Georges Abdallah)

Paris, le 21 mai 2023
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Contact : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Facebook : pour la libération de Georges Abdallah- Instagram : cuplgia - Tweeter : CUpLGIA