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L'affaire du limonadier : Le retour

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le procès de G, dans la sombre affaire dite du “limonadier”, se tiendra mercredi 24 janvier au TJ de Paris, à partir de 9h30.

Le soir du 24 avril 2022, G est arrêté à Châtelet alors que des rendez-vous ont été appelés pour l'annonce des résultats du second tour des présidentielles, et que le dispositif policier se montre particulièrement massif pour tenter de décourager les contestataires, contrôlant à tout va les passants qui lui apparaîtraient être ici pour semer le désordre. La BRAV-M contrôle et fouille ainsi G, qui est ensuite interpellé et conduit au poste pour une GAV de 48 heures, qui ira jusqu'au dépôt. G est initialement inculpé de tentative de port d'arme blanche, en l'espèce un limonadier et d'un refus de signalétique. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, un limonadier est un ustensile somme toute assez banal, composé d'un décapsuleur, d'un tire-bouchon et d'une lame d'environ 1,5 cm utilisé pour enlever l'opercule des bouteilles et éventuellement agresser de touts petits êtres vivants (pas plus de 5 centimètres). G se verra proposer à l'issue de sa GAV une composition pénale avec reconnaissance de culpabilité, qu'il refusera. On trouvera plus de détails sur les circonstances et le déroulement de cette arrestation dans le texte : “Et maintenant, il faut des limonadiers” :

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Jugeant que cette affaire hautement explosive le méritait, la proc' a décidé de faire passer cette affaire en correctionnelle. L'inculpation a été depuis requalifiée en “port d'arme blanche de catégorie D”. Une première audience fut tenue le 13/12 2023 mais fut reportée, la proc' “ne se sentant pas en état” (sic) de participer à l'audience. On la comprend, une affaire de tentative de port de limonadier mal jugée et c'est tout le système judiciaire et l'État qui s'écroulerait !

Soyons ainsi nombreux le 24 janvier pour faire face à la justice

Décapsulons le monde !

Arrestations du 1er mai 2023 : la suite

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 23 janvier 2024 au TGI de Paris, à partir de 13h30, chambre 24 deux personnes au moins seront jugées après s'être faites arrêtés le soir du 1er mai 2023, en plein mouvement social contre la réforme des retraites.

Ce soir-là, la police, craignant des débordements similaires à ce qui s'était passé le soir de l'annonce du 49.3 où les contestataires étaient partis en manifestations sauvages dans toute la ville, avait procédé à la chasse aux manifestants potentiels et ainsi à de nombreuses arrestations. Les chefs d'inculpation étaient généralement “participation à un groupement” ou “refus de signalétique” pendant la GAV. Nombre des procédures de ces manifestants interpellés se sont depuis soldées par un abandon des charges, des relaxes ou des peines mineures, les dossiers étant bien souvent presque complètement vides et/ou ne reposant que sur la fiche d'interpellation. Le but de ces manœuvres policières et judiciaires était sûrement de décourager les participants à un mouvement social qui durait alors depuis 5 mois, ainsi que d'arriver à récolter quelques précieuses empreintes, le chantage aux empreintes pour éviter la CI ayant été employé fréquemment lors de ces GAV ou au dépôt, ce qui n'empêche pas qu'un certain nombre de ces manifestants se soient retrouvés plusieurs jours, et pour l'un d'entre eux pendant deux semaines, incarcérés en détention provisoire en attente de leur comparution immédiate. À propos de ces arrestations parisiennes le soir du 1er mai 2023, un collectif de solidarité ouvert à tous ceux qui s'étaient faits arrêter s'était réuni et deux tracts d'appel à soutien avaient tourné à ce moment là, “1er Mai/Boucherie au TGI de Paris” :

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et “1er mai /Un manifestant retourne en prison” :

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Comme nous l'avions été alors pour les soutenir suite au 1er mai, soyons nombreux lors de ces deux audiences pour montrer que nous ne laissons pas seuls ceux qui subissent la répression de l'État.

Manfestation sauvage antifasciste le jeudi 25 janvier à Saint-Lazare, 11h !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

🌊Faisons du 25 janvier, jour de l'examen par le conseil constitutionnel de la loi immigration, une journée de mobilisation !

💥 Ne laissons pas passer cette loi infâme ! Il faut se mobiliser le plus largement possible et multiplier les offensives !

🔥 RDV à 11h à Saint Lazare (Cour de Rome) pour une manif sauvage antifasciste !

Jeudi 25 janvier, le Conseil constitutionnel se prononcera sur la loi asile immigration. Rappelons que cette loi remet en cause le droit du sol, instaure la double peine en expulsant les personnes en situation irrégulière considérées comme une « menace pour l'odre public », rend plus difficile les conditions du regroupement familial, en plus de bien d'autres mesures dégueulasses. C'est une loi qui va accentuer le clivage racial dans les pratiques administratives et juridiques de l'État, directement issue dans son contenu des propositions de l'extrême droite.

Si elle venait à être adoptée, cela constituerait une victoire pour cette dernière et viendrait couronner sa stratégie. Celle-ci consiste en un travail de liaison : les groupuscules d'extrême droite font de l'agitation dans la rue sur des thèmes précis (happenings médiatisés, rassemblements, marches..), ces thèmes sont ensuite repris par les médias et partis politiques sous une forme plus respectable (propositions de loi, débats TV).
Enfin le gouvernement les fait aboutir en des propositions de loi et des pratiques de gouvernement.

L'adoption de cette loi conforterait ainsi l'extrême droite dans sa stratégie et les gavalniserait pour chercher d'autres victoires, et rendre ainsi encore plus hégémonique son programme politique raciste. C'est pourquoi il est de première importance d'empêcher son passage. Mais nous n'attendons rien du Conseil Constitutionnel, habitué à ne plus faire autre chose qu'acquiescer à la politique gouvernementale.

Ainsi, il a été décidé en assemblée antifasciste de nous joindre à l'appel de la Marche des Solidarités à faire du jeudi 25 janvier une journée de mobilisation complète contre cette loi. Seul un rapport de force dur et déterminé sera en mesure de nous faire remporter la victoire dans cette bataille.

💥 Ne laissons pas passer cette loi infâme ! Il faut se mobiliser le plus largement possible et multiplier les offensives

🔥 RDV à 11h à Saint Lazare (Cour de Rome) pour une manif sauvage antifasciste !

Soirée de soutien à la lutte contre le lithium et pour l'accès à l'eau en Argentine.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le lithium et le capitalisme électrique !

Rejoignez-nous à 18h à la Trotteuse (61 rue Charles Nodier à Pantin) le samedi 27 janvier pour une soirée de soutien à la lutte contre le lithium et pour l'accès à l'eau en Argentine.
Au programme :
🔸 Présentations et témoignages de luttent en Argentine et en France !
🔸 À partir de 20h venez profiter d'une délicieuse cantine vegane pour soutenir les camarades !

Le lithuim, ou l'or blanc se trouve en majorité dans 3 pays : en Australie, au Chili et en Chine.
Au Chili, l'extraction se fait dans « le triangle du lithium » qui comprend le nord-est du Chili, le nord-ouest de l'Argentine et le sud de la Bolivie. Ce triangle est l'un des espaces géographique qui concentre le plus de réserves de lithium dans le monde.

Que ce soit par extraction dans des mines de roche ou dans des lacs de sel, sa production est très polluante et destructrice pour la nature qui l'entoure. L'extraction est aussi dévastatrice pour les populations vivant à côté des mines. Elle demande une forte utilisation d'eau douce pompée dans les nappes phréatiques. C'est cette eau qui manque aux habitant.es pour vivre. L'utilisation de produits chimiques est essentielle pour extraire entièrement le lithium. Cette utilisation pollue l'eau et la nature autour des mines et atteint les habitant.es.

Le lithium est utilisé à 80% pour fabriquer des batteries : l'électrification de la production ( notamment de l'industrie automobile ) augmente avec la transition énergétique, avec l'extraction du lithium, de nombreux espaces sont détruits, pollués et obligent beaucoup de personne à quitter leur lieux de vie.

Certains et certaines d'entre nous s'organisent pour lutter contre ça :

Nous écouterons des récits de lutte en Argentine et en France. Les camarades partageront leurs expériences, leur travail, leurs actions mais aussi les enjeux de la présence de cette exploitation chez elles et eux.

  • En Argentine, une grande partie de l'exploitation se fait dans la province de Jujuy, au nord ouest, où se trouvent les salars (des lacs de sel).
    Ce sont principalement des entreprises États-Uniennes et Chinoises qui sont présentes dans cette zone et contrôlent le plus d'extraction de lithium sur terre. Les gens luttent contre la pollution provoquée par l'extractivisme et pour retrouver l'accès à l'eau et leurs droits sur leurs terres.
  • En France, des projet d'extraction de lithium arrivent et sont au centre de la planification macroniste, notamment avec le projet de reconversion de la carrière d'Échassières dans l'Allier en mine de lithium, le plus grand projet du genre en lithium.

Au programme à la Trotteuse (61 rue Charles Nodier à Pantin) :

  • 18h : Témoignages de luttes en Argentine et en France.
  • 20h : Repas vegan à prix libre. Pas de CB.
  • 21h30 : Projection du film « En el nombre del litio » - dirigé par Tian Cartier et Martin Longo, avec investigation de Pia Marchegiani.
    Au nom du lithium« est un documentaire sur la lutte des communautés originaires d'Argentine pour empêcher que leurs salines, qui contiennent l'une des plus grandes réserves de lithium au monde, ne deviennent une »zone de sacrifice" en faveur de l'atténuation du changement climatique.

Durée du film : 75 minutes.

Lectures / Débats - À partir d'extraits des livres d'Éric Louis, ouvrier-auteur

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Plongée dans les dessous peu reluisants du métier de cordiste. Mais aussi et surtout, les luttes des travailleuses et travailleurs pour faire valoir leur droits, le combat acharné de l'association
Cordistes en colère, cordistes solidaires depuis 5 ans.
Lectures d'extraits par Sybille Luperce, comédienne, entrecoupées de discussions.

Plongée dans les dessous peu reluisants du métier de cordiste.
Mais aussi et surtout, les luttes des travailleuses et travailleurs pour faire valoir leur droits, le combat acharné de l'association
Cordistes en colère, cordistes solidaires depuis 5 ans.
Lectures d'extraits par Sybille Luperce, comédienne, entrecoupées de discussions.

SAMEDI 27/01 à 18H - AUBERVILLIERS - entrée gratuite
163 rue Henri Barbusse (métro 12 - Mairie d'Aubervilliers)


Ces lectures/débat s'inscrivent dans un week-end complet de rencontres d'ouvrières et ouvriers cordistes à Aubervilliers.

Toutes les infos à retrouver ici : https://cordistesencolere.fr/2024/01/11/27-28-janvier-assemblee-ouvrieres-et-ouvriers-cordistes-aubervilliers/

Après deux sessions dans le centre de la France, les prochaines rencontres nationales cordistes auront lieu les 27 et 28 janvier 2024 à Aubervilliers, au nord-est de Paris.

Chaque année l'assemblée générale des ouvrières et ouvriers cordistes permet de prendre de la hauteur sur l'année écoulée, de faire le point sur les activités en cours, de se projeter sur l'année à venir et... de réviser les secours !

Comment on fait pour arrêter de se faire entuber nos frais de déplacement et nos heures ? Comment on fait pour arrêter d'apprendre chaque mois qu'un de nos collègues a failli y passer ou qu'un.e autre n'a pas eu cette « chance » ? Comment on fait pour emmener aux prudhommes les boîtes qui ne respectent pas même les règles de base de sécurité au nom des contraintes de temps du chantier ? Comment on fait pour ne pas avoir à prouver tout le temps qu'on peut faire le taf si on est une meuf ? Comment on fait pour se sentir forts ensemble plutôt qu'isolés dans nos camtars le soir ?

Un moment fait pour discuter de tout ça, pour continuer à s'organiser, se retrouver, se rencontrer et se filer des tuyaux. Une invitation ouverte à tous (métiers de la corde confondus et sympathisant.es bienvenu.es !) sur tout un week-end où on prend le temps.

Histoire de profiter de l'élan produit par la tournée Grand Nord où on a été nombreux et nombreuses à se capter, rendez-vous est fixé cette fois-ci dans la capitale !

À bientôt !

Programme du week-end :

Samedi :

  • 10h-12h : Que faire après un accident du travail ? Déclaration et reconnaissance de l'accident, analyse et indemnisation : infos et outils pour se défendre et défendre nos collègues. Moment d'auto-formation avec Christine, une collègue du syndicat ASSO-Solidaires.
  • 14h-17h : Exercices secours sur cordes Révisions des techniques et échanges de pratiques avec AFAST (l'Association Flandres-Artois Secours Techniques)
  • 18h-20h : Lecture des textes tirés des livres d'Éric Louis, ouvrier-auteur Plongée dans les dessous peu reluisants du métier de cordiste. Mais aussi et surtout, les luttes des travailleuses et travailleurs pour faire valoir leurs droits, le combat acharné de l'association Cordistes en colère, cordistes solidaires depuis 5 ans. Lectures d'extraits entrecoupés de discussions.

Dimanche :

  • 9h-16h : Assemblée générale ouvrières et ouvriers cordistes Quelles luttes à mener en 2024 ? Comment y prendre part ? La lutte collective et la solidarité sont nos armes. À nous de nous en emparer partout, sur chaque chantier !