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Diffusion du film « Bentalha : autopsie d'un massacre » de Jean-Baptiste Rivoire - Publico

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Samedi 4 novembre à 16h diffusion à la librairie du Monde Libertaire - Publico du film « Bentalha : autopsie d'un massacre » de Jean-Baptiste Rivoire sur la tuerie de septembre 1997 dans la localité de Bentalha près d'Alger.

Durant la nuit du 22 au 23 septembre 1997 se déroule à Bentalha près d'Alger l'attaque de dizaines d'habitantes et habitants théoriquement par le Groupe Islamique Armé (GIA). Le bilan officiel recense 85 morts mais d'autres sources en indiquent pourtant bien plus.

Pendant l'assaut des témoins affirment aussi que des ambulances et blindés militaires stationnaient devant le quartier Haï el-Djilali. La grande difficulté d'enquêter pour les journalistes pose enfin la question du rôle de l'État algérien.

En effet la présence continue de policiers et gendarmes gêne beaucoup le travail de recherche. La caution de députés européens après le drame montre également une réaction confuse des autorités.

Quelle responsabilité de l'armée ? Quel lien avec les mêmes faits de l'été 1997 des localités de Raïs et Sidi-Youcef ? D'où venait ce GIA dont la presse et le gouvernement parlaient tant ?

Le film « Bentalha : autopsie d'un massacre » de Jean-Baptiste Rivoire nous éclaire sur ces tueries et la possible implication des généraux Mohamed Lamari, Mohamed Médiène et Smaïl Lamari que l'auteur cite dans son livre « Françalgérie : crimes et mensonges d'États ». Il s'agirait donc d'une entreprise visant à « retourner » les civils contre les islamistes en les poussant à rejoindre les « groupes de légitime défense » et « gardes communales » montés par le pouvoir.

26 ans après ce contexte perdure sous la présidence d'Abdelmajid Tebboune ancien premier ministre d'Abdelaziz Bouteflika placé à la tête du pays en 1999. La loi de « concorde civile » et l'essai d'indemniser les familles de disparus empêche aujourd'hui encore d'accéder à la vérité sur la « décennie noire » d'Algérie.

Accès libre

Adresse de la librairie du Monde Libertaire - Publico : 145 rue Amelot dans le 11e arrondissement de Paris métro République, Oberkampf et Filles du Calvaire.

Discussion contre les contraintes et le flicage à la CAF et à Pôle Emploi

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous ce lundi 16 octobre de 15h30 à 18h à la permanence précarité du Café la Commune au 3 rue d'Aligre (12e) pour une discussion sur les nouvelles contraintes imposées aux allocataires de la CAF et de Pôle emploi.

RSA contre activité c'est non !

La mise en place de France Travail, qui viendra remplacer et modifier le fonctionnement de Pôle Emploi, se précise. Cette loi à été votée il y a peu, et avec elle l'obligation à des « activités » contraintes 15 à 20h par semaine pour avoir droit au RSA.

Le réseau France Travail devrait rassembler des personnes suivies par les Maisons Départementales pour les Personnes Handicapées (MDPH), les missions locales et les services départementaux, désormais « mis en réseau » avec de nombreux prestataires privés - notamment associatifs - susceptibles de mettre en place et de rentabiliser cette politique de contraintes accrues. Les modes de management au sein des organismes publics ont largement évolué ces dernières années, avec la mise en place d'indicateurs de performance, l'intensification des pressions sur les salariés pour qu'ils fassent à leur tour pression sur les allocataires, à Pôle Emploi comme dans les services publics chargés du suivi des allocataires du RSA.

La mise en place de France Travail s'inscrit dans un ensemble de pratiques déjà effectives qui vont toutes dans le sens d'une conditionnalité accrue des allocations (chômage, RSA et prime d'activité) et d'une contrainte plus forte sur la remise au travail : renforcement d'une logique de tri des précaires, mise en place d'une « suspension-remobilisation » (sous ce terme de novlangue managériale il faut entendre une coupe pure et simple des revenus pour une période donnée), multiplication des contrôles et des radiations, défiance sur les formes de travail autobricolées, généralisation du contrat d'engagement réciproque (CER)...

Concrètement, aujourd'hui déjà, des allocataires du RSA sont radié•es à l'issue de contrôles CRE (Contrôle de la Recherche d'Emploi, menés par un service dédié de Pôle emploi) risquant la suspension de leur RSA par le département et ce alors qu'ils ont entrepris des démarches validées dans leur Projet Personnalisé d'Accès à l'Emploi (autrement appelé le PPAE, c'est une forme d'accord obligatoire établi avec Pôle emploi, qui est supposé apporter certaines garanties face à l'obligation d'accepter un emploi - pas en dessous d'un certain salaire, à une distance définie du logement, dans un certain secteur d'activité, etc.).

Une femme sans domicile a été radiée sur proposition de son référent par les services départementaux. Elle n'a appris que dix mois après l'origine de la suspension de ses paiements, qu'elle croyait liée à une mauvaise réception de ses déclarations trimestrielles par la CAF, et qui est due au fait qu'elle n'avait jamais signé son contrat d'engagement réciproque, n'ayant jamais reçu de courrier... Interpellés, les élus du Conseil départemental concerné font la sourde oreille depuis deux mois. De nombreux autres exemples viennent démontrer qu'à présent, couper totalement les revenus de personnes s'assume politiquement, et que les mettre dans des situations proprement invivables n'est plus un « tabou ».

Plus largement, aujourd'hui, vivre d'un salaire dans des conditions décentes se complique, toucher et conserver des droits au chômage est loin d'être une évidence - entre l'allongement de la durée de travail obligatoire, la diminution drastique des montants d'allocation et la menace et l'effectivité des contrôles sourds aux arguments qui leur sont opposés. Même toucher un minimum social va être plus compliqué. Alors que déjà 40% de ceux qui peuvent prétendre au RSA n'en faisaient pas la demande, une proportion presque équivalente renonçait à ses droits au chômage. Qu'en sera-t-il après la mise en place de France Travail ?

Nous croyons donc que la lutte contre la mise en place de France Travail et sa logique doit s'élargir et rassembler tous ces enjeux. Nous proposons de partir des situations concrètes des allocataires pour comprendre les pratiques effectives de contrôle et de répression déjà à l'oeuvre à Pôle Emploi et dans les administrations chargées du suivi des allocataires afin d'y apporter des réponses adéquates. C'est-à-dire des propositions d'organisation, de prise en charge collective et solidaire. Des actions qui contribueront déjà à petite échelle à faire reculer ensemble ce projet politique. Une logique de résistance.

Contre la « culture du contrôle » et l'idéologie de la « dignité retrouvée par le travail » que les gestionnaires veulent imposer et instiller, opposer des refus, une culture de la lutte, pour un accès inconditionnel aux droits sociaux.

Le tract :

Source : l'agenda militant

Image de la vignette : Thibault Jehanne

Projection-rencontre sur l'Algérie au Luxy !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Entre écrits et images d'archives, retour sur la conquête de l'Algérie.

Dans le cadre de la commémoration du 17 octobre 1961, le cinéma municipal le Luxy à Ivry-sur-Seine organise le mardi 17 octobre à 20h30 une projection inédite du film DE LA CONQUÊTE, suivie d'une rencontre avec la réalisatrice Franssou Prenant animée par Saad Chakali ! L'occasion de revenir sur l'histoire douloureuse qui lie la France à l'Algérie, et de partager ensemble les leçons d'hier pour apprendre à construire l'avenir.

Synopsis :
En mêlant des textes de 1830 à 1848 à des images d'archives, la réalisatrice joue avec les temporalités pour mieux raconter une conquête, celle d'Alger, et les relations douloureuses qui se nouent entre la France et l'Algérie.

Retrouvez toutes les informations de l'événement sur :

Tarif unique : 3,5 €

Au plaisir de vous voir,
L'équipe du Luxy

Réunion publique Saccage 2024

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Prochaine Réunion d'accueil de Saccage2024 : Ce mercredi 18 octobre à la MJC Montparnasse !

La prochaine réunion publique de Saccage 2024 aura lieu le 18 octobre à 19h.
A la MJC Montparnasse – 26 allé du Chef d'Escadron de Guillebon 75014 Paris.

C'est une réunion d'accueil et de présentation du collectif. Après avoir présenté le collectif, ses objectif et stratégie, la parole sera donné aux participant.es, puis, la majeure partie de la réunion sera dédié a des ateliers de travail pour avancer sur des sujets, projets ou thématiques.

(Les journalistes ou étudiant.es en travail ne sont pas bienvenu de ce cadre de « réunion ».
D'autre moments sont plus propices. (manif, rassemblement, soirée de soutien, soirée de lancement, présentation débat etc.)

L'anticapacitisme au Poulpe

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Cette nouvelle parle de mon quotidien, celui d'une personne handicapée, kabyle vivant à Paris Nord, évoluant dans une société capacitiste et capitaliste.

L'anticapacitisme s'invite au Poulpe, le 28 octobre à l'occasion de la présentation /discussion (retranscrite en LSF), autour de la nouvelle 'Infirme, j'affirme" de l'auteurrice Med'H, un récit fragmentaire romancé autobiographique. Aussi nous espérons que plusieurs artistes handixs seront présentxs avec leurs oeuvres. En définitive, ça sera surtout une soirée pour discuter autour de la lutte anticapacitiste (ou antivalidiste) et échanger nos savoirs expérienciaux et théoriques.

Lien vers la commande du livre avec une brève ligne de présentation : https://www.lulu.com/shop/medh-and-vanny/infirme-jaffirme/paperback/product-v6ee6j.html

Cagnotte pour les personnes qui souhaitent aider à financer la venue des artistes handicapés et de la traductrice ou traducteur LSF : https://www.cotizup.com/soiree-antivalidiste-a-paris

event FB : https://www.facebook.com/events/1474281133362312/