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Colloque éducation autogestionnaire, coopérative et libertaire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce colloque, organisé à l'AERI à Montreuil le 27 avril 2024 évoque les pratiques en pédagogie Freinet et institutionnelle, des expériences signifiantes (LAP, lycée expérimental de St-Nazaire, l'école Vitruve, Bonaventure…).

Le colloque intitulé : Colloque éducation autogestionnaire, coopérative et libertaire organisé le 27 avril 2024 à l'AERI de Montreuil par le groupe Commune de Paris de la FA présente un large panorama de ce que l'on nomme parfois les pédagogies actives.

Ainsi, ce colloque évoque et rassemble les pratiques en pédagogie Freinet et institutionnelle, des expériences signifiantes (LAP, lycée expérimental de St-Nazaire, l'école Vitruve, Bonaventure…). Alors que les fondamentaux du Lycée Autogéré de Paris sont remis en question, des membres de l'équipe viendront témoigner de leur lutte.

Il propose aussi quelques pistes de réflexion autour de la pédagogie inclusive, du pouvoir en classe, de l'utilisation du conseil et quelques invariants de l'éducation libertaire des adultes ou andragogie libertaire. Il tente enfin de pointer les avantages et les inconvénients des pédagogies dites alternatives. Il se clôt par un plaidoyer sur le thème de pédagogie et anarchie.

Au programme :

  • 10h Film : L'éducation en question Joseph Jacotot
  • 10h30 : Gérard Delbet, Vitruve, 30 ans de pédagogie coopérative
  • 11h15 : Isabelle Aubel, Les pratiques artistiques en classe Freinet
  • 12h : Luc Bruliard, Ecole inclusive et pédagogie coopérative : un pari possible (ou pas)
  • 13h : Pause repas
  • 13h30 : Film : L'éducation en question Paul Robin
  • 14h : Hugues Lenoir, Les invariants de l'andragogie libertaire
  • 14h45 : Bruno Robbes, Regards sur la pédagogie institutionnelle
  • 15h : Lycée Autogéré de Paris : où en est-on ?
  • 15h45 : Pause
  • 16h : Lycée expé de Saint-Nazaire : cogestion pédagogique
  • 16h45 : CNT-éducation 93, Pédagogie et anarchie
  • 17h30 : Jean-Luc Richelle, Bonaventure, une petite République éducative
  • 18H15 : ICEM : praticien et enseignant-chercheur
  • 19 h Film : Esperanzas, Felipe y la escuela de puerto Cabuyal et clôture

Lieu : Espace AERI, 57 rue Etienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

Rencontre-discussion autour de l'ouvrage « L'Etat et la pauvreté en Europe occidentale. Trajectoire de migrants roms roumains en Espagne, France, Italie »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La Fnasat-Gens du voyage vous invite à la médiathèque Matéo Maximoff, le jeudi 4 avril 2024 à 19h, pour une rencontre-discussion autour de l'ouvrage « L'État et la pauvreté en Europe occidentale. Trajectoire de migrants roms roumains en Espagne, France et Italie » (Presses Universitaires de Rennes, 2024), dirigé par Olivier Legros, Céline Bergeon, Marion Lièvre et Tommaso Vitale.

En présence d'Olivier Legros (CNRS, Université de Tours), de Tommaso Vitale (Sciences Po, CEE, Ecole Urbaine) et d'Anne-Cécile Caseau (INJEP, Sciences Po, Institut Convergences Migrations)

L'action publique constitue-t-elle un filet de protection ou un facteur d'exclusion pour les populations vulnérables ? Quels sont les effets de l'action publique dans la vie des personnes en situation précaire, surtout quand les politiques oscillent entre rejet et insertion, comme c'est le cas pour celles qui visent la pauvreté étrangère ? Est-il possible, en examinant les parcours de vie de migrants faiblement dotés sur le plan financier, de préciser les conditions et les processus qui permettent, dans le contexte actuel, de sortir de la précarité ? S'appuyant sur des enquêtes ethnographiques de longue durée, vingt-deux chercheurs en sciences sociales ont travaillé ensemble pendant plusieurs années afin d'analyser les interférences de l'action publique avec les pratiques quotidiennes de ressortissants roumains en situation précaire et désignés, à tort ou à raison comme « Roms » dans les villes d'Espagne, de France et d'Italie. Dans cet ouvrage, qui présente le fruit de ces recherches, quelques portraits ont été insérés dans le but de rappeler la singularité irréductible des parcours de vie et de fournir des témoignages sur la vie en marge des sociétés urbaines d'Europe occidentale aujourd'hui.

Réservation par mail : documentation@fnasat.asso.fr

Leny Mauduit
Médiathèque Matéo Maximoff
Fnasat-Gens du voyage
59 rue de l'Ourcq
75019 Paris
01 40 35 12 17

Création d'une ferme solidaire et autogestionnaire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous sommes un collectif réuni au sein d'une association exploitante agricole dénommée Caracol, installée dans le parc naturel régional des Causses du Quercy (département du Lot, Occitanie). Parce que nous souscrivons à l'idée que « l'impossibilité d'accéder à la nourriture est une violence qui s'exerce contre les plus pauvres » (Bénédicte Bonzi, 2023), nous avons débuté la création d'une ferme en maraîchage biologique dont le produit sera distribué par une caisse autogérée de sécurité sociale de l'alimentation. Article en partie paru sur IAATA

« Le jour où Paris aura compris que savoir ce qu'on mange et comment on le produit est une question d'intérêt public ; le jour où tout le monde aura compris que cette question est infiniment plus importante que les débats du Parlement ou du conseil municipal, ce jour-là la Révolution sera faite. » (Kropotkine, 1892)

Nous sommes un collectif réuni au sein d'une association exploitante agricole dénommée Caracol, installée dans le parc naturel régional des Causses du Quercy (département du Lot). Nous avons débuté la création d'une ferme en maraîchage biologique dont le produit sera distribué par une caisse autogérée de sécurité sociale de l'alimentation.

Notre démarche articule des problématiques agricoles, écologiques, et politiques. Elle intègre des solutions accessibles, écologiques, économiques pour l'alimentation, l'habitat, l'énergie. Elle repose sur un fonctionnement strictement égalitaire, autogestionnaire. Elle prend en compte la qualité de vie, via notamment la rotation des tâches, la pluriactivité, et le temps libre. Notre souci pour le bien-être et la santé s'étend aux animaux non humains et leur environnement : notre ferme n'impliquera aucune forme d'exploitation animale (élevage, traction animale), le régime alimentaire sur l'exploitation est végétalien, nous mettons en place des protocoles de protection de la biodiversité (exclos, participation à des programmes de recherche participative, etc.) Enfin, notre démarche s'inscrit dans un effort de changement social global inspiré notamment par l'écologie sociale, le zapatisme.

Nous souhaitons favoriser la réplication d'une telle initiative, mais aussi intégrer de nouvelles personnes à notre collectif.

Si vous souhaitez participer à une journée de rencontre sur notre ferme (tous les derniers dimanches du mois), si vous souhaitez venir nous aider, participer à un chantier participatif (écoconstruction, préparation de la première saison de culture maraîchère, aménagements agroécologiques), nous vous invitons à nous contacter à cette adresse : caracol46@protonmail.com

Nous présentons ci-dessous les grandes lignes de notre projet. Vous pouvez également consulter notre blog : https://caracol46.noblogs.org/

Maraîchage bio-intensif sur petite surface, pluriactivité

Notre projet n'est pas la reproduction d'un modèle paysan reposant sur l'auto-exploitation, la pauvreté, l'aliénation du temps de vie à des tâches agricoles. Nous avons retenu un modèle de maraîchage offrant à la fois d'excellentes conditions de vie et une production à haut rendement permettant de nourrir un grand nombre de personnes. La gestion collective permet une rotation sur les tâches ainsi que la pluriactivité : une fois que notre ferme sera en activité, chaque personne pourra consacrer une moitié de ses journées aux activités maraîchères, l'autre moitié aux activités de son choix.

Caisse de sécurité sociale de l'alimentation

Nous souscrivons à l'idée que « l'impossibilité d'accéder à la nourriture est une violence qui s'exerce contre les plus pauvres. » (Bénédicte Bonzi, 2023) Notre démarche n'est pas un repli sur soi communautaire, mais une action politique de solidarité envers les personnes victimes de cette violence.

À court terme, le produit de notre ferme sera destiné aux personnes en situation d'insécurité alimentaire. À moyen terme, nous créerons une caisse de sécurité sociale de l'alimentation devant assurer le financement des exploitations maraîchères (salaires, frais de fonctionnement, aide à l'installation) et l'accès direct des personnes cotisantes à un volume stable de denrées biologiques locales qui satisfasse leurs besoins nutritionnels. Ce système de cotisation solidaire, géré par les fermes et les bénéficiaires, doit permettre un accès universel à l'alimentation.

Quelques étapes

Nous avons déjà créé deux parcelles de maraîchage bénéficiant d'un aménagement agroécologique (haies bocagères, arbres fruitiers, etc.) et d'un apport en matières organiques (bois raméal fragmenté, engrais verts, etc.) Nous créons actuellement une troisième parcelle dédiée à la production de plantes à fibres et de plantes tinctoriales. La première saison de production doit débuter en septembre 2024.

Ce printemps 2024 sera consacré à la mise en place d'un atelier léger en bois sur le modèle du pont de Vinci, permettant la construction d'un premier bâtiment (local de transformation) durant l'été. Nous avons travaillé à un modèle constructif économique, écologique, réplicable : fondations en pierre sèche, murs en paille porteuse, dalle en terre, charpente légère en poutres treillis, etc. Les équipements combineront énergies renouvelables et basses technologies (low-tech) : système photovoltaïque sobre, éoliennes domestiques, récupération de l'eau de pluie traitée par filtration lente sur sable, chauffe-eau solaire thermosiphon, traitement des eaux grises par phytoépuration, etc.

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Au programme des JO : perquisitions administratives et assignations à résidence…

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

A l'approche des prochains Jeux olympiques et paralympiques de cet été qui se dérouleront à Paris et sa banlieue, mais aussi à Lille, Marseille, Châteauroux ou en Polynésie (sans parler des lieux de résidence et d'entraînement des délégations étrangères), l'étau se resserre petit à petit contre toutes celles et ceux qui risquent de faire tâche dans le décor clinquant. Article paru sur SansNom

On connaissait déjà les galériens expulsés des squats ou virés des hôtels sociaux pour les dégager de la capitale à l'approche des JO ; on connaissait déjà le déploiement spécial JO de la vidéosurveillance algorithmique (développé par les start-ups Wintics, ChapVision et Videtics) destinée à « identifier des situations anormales » dans la rue, ou encore la création de laisser-passer en mode attestation et QR code pour les riverains des sites et des cérémonies. Et voici que le pouvoir commence à dévoiler chichement les « mesures de sécurité préventives » qu'il entend mettre en œuvre contre ses différents ennemis de l'intérieur

La première salve d'annonces en ce sens a débuté mardi 5 mars devant la commission des lois du Sénat, qui recevait une brochette de responsables à glands dorés et à galons venus accompagner le ministre de l'Intérieur : la directrice de la DGSI, les préfets de Paris et de la région Île-de-France, ou encore les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie. Là, en plus des événements comme le parcours de la flamme dans 400 villes pendant 68 jours ou de la cérémonie d'ouverture sur la Seine le 26 juillet, considérés plus largement au sein d'une période de tensions potentielles qui s'étendra du 8 mai (arrivée de la flamme par bateau à Marseille depuis la Grèce) au 8 septembre (fin des jeux paralympiques), c'est toute une série de « menaces » qui ont ainsi été ciblées par les autorités.

Selon les services concernés, ces dernières vont classiquement, de la « menace terroriste d'inspiration islamiste » jusqu'à la « menace contestataire ». Cette dernière, jugée « la plus probable », se décline à son tour entre « environnementalistes radicaux » (à l'exemple de Sainte-Soline, explicitement citée), « contestations d'ultra-gauche/d'ultra-droite », mais aussi en menace « économique et sociale » ou liée à des « particularismes locaux » (la Corse et les agriculteurs ont été cités lors de cette audition). Mais là où les choses prennent une ampleur réelle, c'est lorsque le ministre de l'Intérieur a fait afficher sur l'écran géant du Sénat les mesures policières déjà en cours.

D'abord, il y a ce qu'ils nomment le criblage. Celui-ci concerne tous les individus qui pourront accéder de près ou de loin aux zones des Jeux Olympiques (agents de sécurité, porteurs de flamme, riverains proches, volontaires de l'organisation, employés dans la restauration ou la logistique, touristes louant sur Airbnb, conducteurs de taxis et bus) : un million d'enquêtes doivent être réalisées à cette fin, dont 89.000 auraient déjà été effectuées par le Service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS), conduisant à écarter 280 personnes, dont 6 fichés S et 25 sous OQTF. Concrètement, le nom de chaque personne est entré dans le système Accred (automatisation de la consultation centralisée de renseignements et de données), qui interroge onze fichiers au total, dont le fameux fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires), avant qu'un petit fonctionnaire émette ou pas un avis d'incompatibilité.
Ensuite, il y a la centralisation de tout « signalement » reçu au sein d'une cellule ad hoc, regroupant les différents services de l'anti-terrorisme (de la DGSI aux renseignements territoriaux et ceux de la gendarmerie ou le SAT de la police judiciaire parisienne). Mais surtout, il y a les mesures dites préventives, nommées dans la novlangue bureaucratique « dispositif spécifique d'anticipation, de suivi et d'entrave ». Soit concrètement des perquisitions administratives et des assignations à résidence programmées en amont et pendant les Jeux olympiques.

A lire en entier sur SansNom

« C'est la loi qui a permis à la police de tuer nos frères ! »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Neuf mois après la mort de Nahel, l'Assemblée planche sur l'article L435-1 du Code de sécurité intérieure, largement dénoncé comme offrant un permis de tuer à la police. Interview croisée d'Amal Bentounsi, Mahamadou Camara et Issam El Khalfaoui, qui dénoncent le racisme institutionnalisé derrière ce texte de loi. Article de Flagrant Déni

Trois figures de la lutte contre les violences policières ont accepté de revenir avec Flagrant Déni sur les enjeux sociaux et politiques de l'article L435-1. Amal Bentounsi est la sœur d'Amine, tué à Paris le 21 avril 2012. Elle est fondatrice du Collectif Urgence notre police assassine. Mahamadou Camara est le frère de Gaye, tué à Epinay-sur-Seine le 16 janvier 2018. Il est membre du Comité Vérité et Justice pour Gaye Camara et du Réseau d'entraide Vérité et Justice. Issam El Khalfaoui est le père de Souheil, tué à Marseille le 4 août 2021. Il est co-initiateur du projet 435-1 m'a tué·e.

Il y avait déjà de nombreuses personnes tuées par la police avant la loi de 2017, mais leur nombre a augmenté après. Qu'est-ce que cette loi a changé selon vous ?

Mahamadou Camara : C'est ce qui a permis à la police de tuer nos frères ! Cette loi protège les policiers même quand ils mentent. Normalement la peine de mort a été abolie en France, non ? Hé bien je suis désolé, mais cette loi rétablit la peine de mort pour les refus d'obtempérer. Est-ce que c'est normal de se faire tuer ? Personne n'a le droit d'ôter la vie. C'est Dieu qui donne la vie, et c'est Dieu qui la reprend. Si vous me parlez de terroristes, ou de légitime défense, je peux comprendre. Mais là c'est juste des personnes en voiture, qui ne mettent la vie de personne en danger. En Allemagne en dix ans, il y a eu une seule personne tuée pour un refus d'obtempérer. Et nous en France ? On ne les compte plus.

Plus de morts avec moins de refus d'obtempérer très dangereux,
voilà ce qu'a produit L435-1

Issam El Khalfaoui

Issam El Khalfaoui : Quand on analyse froidement les circonstances des ouvertures de feu mortelles sur des véhicules depuis la promulgation de la loi, la très grande majorité des tirs est opérée sur des véhicules à l'arrêt ou qui démarrent à peine. Auparavant les forces de l'ordre tiraient sur des véhicules qui fonçaient réellement sur elles, à vitesse élevée alors qu'aujourd'hui elles tirent aussi sur des véhicules à l'arrêt ou quasiment à l'arrêt. Voilà ce qu'a concrètement changé l'article L435-1. Ce n'est plus uniquement le danger qui fait faire feu au policier, mais la peur, la frustration, ou la haine. La létalité est beaucoup plus grande lorsqu'on tire à bout portant, sur une cible fixe, ou quasi fixe. Et le paradoxe des chiffres, c'est que le nombre de tirs sur des véhicules à vitesse rapide a forcément diminué malgré l'augmentation du nombre de refus d'obtempérer. Plus de morts avec moins de refus d'obtempérer très dangereux, voilà ce qu'a produit L435-1.

Amal Bentounsi : Cette loi a donné à l'esprit des policiers qu'ils pouvaient tirer sur des gamins qui prennent la fuite. Elle a octroyé un permis de tuer car cette loi les protège. Avant, il y avait la légitime défense qui était une notion très précise. Le texte de 2017 a installé du flou sur les notions de légitimité et de proportionnalité des tirs. Il devait y avoir des circulaires diffusées dans tous les commissariats pour préciser cette loi, mais elles n'ont rien précisé du tout. Tout a été fait à la va vite, et je rappelle que c'est une loi qui a été votée par les socialistes. Ensuite, l'application de cette loi dans la police et la gendarmerie interroge. La gendarmerie avait le même cadre légal que à la police depuis 2017. Mais la gendarmerie tue moins par arme à feu. Les militaires sont plus disciplinés. Les policiers sont recrutés à la va vite, souvent peu formés, et il se retrouvent à régler leurs comptes avec un type de population. Car le profil des victimes interroge aussi. Ce sont le plus souvent des jeunes noirs ou arabes issus des quartiers populaires. La loi n'a pas été conçue pour ça, mais c'est ce qu'elle permet

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