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Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

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4e rencontres antiracistes et antifascistes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Partages d'expériences, discussions autour d'initiatives de solidarités et de résistances antiracistes et lancement d'un réseau d'alerte antiraciste et antifasciste dans le 20e.

Comment un quartier peut s'organiser ?

Pour partager des expériences de solidarité, passées ou présentes, nous commencerons ces rencontres par des prises de paroles de celles et ceux qui les font vivre :

  • Autogestion du Foyer de Travailleurs Migrants de Bisson de 1987 à 2001.
  • Réseau d'alerte dans le 18e arrondissement pour empêcher les tractages de militants fascistes durant les élections de 2022.
  • Organisation face à l'islamophobie dans les écoles du 20e (ALCIR)
  • Brigade des Mamans contre les contrôles et harcèlements policiers, contre les violences policières.

En nous inspirant de tous ces exemples, en participant à la discussion ouverte à toutes celles et ceux qui viendront aux Quatrièmes rencontres , trouvons ensemble comment chacune et chacun peut participer à renforcer et faire vivre la solidarité dans le 20e , quartier par quartier !

Mercredi 2 novembre à 18h30 à la Flèche d'or, 102 bis rue de Bagnolet 75020.

Organisées par 20e solidaire avec tout.es les migrant.es
e-mail : 20emesolidaire@gmail.com

Rencontre écoféministe le 4 novembre à la Parole errante

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À l'occasion de la parution du livre Des paillettes sur le compost, nous organisons une journée à la Parole errante en présence de l'autrice Myriam Bahaffou, Désobéissance écolo Paris et Voix Déterres.

Tout à la fois récit, essai, mais aussi témoignage d'une époque et d'un engagement, Des paillettes sur le compost est une exploration sensible et politique du quotidien. Dans un style enlevé – parfois cru, souvent cri – Myriam Bahaffou montre que c'est dans les replis de situations ordinaires (un rendez-vous chez l'esthéticienne, un déjeuner en terrasse…) que se déploie la puissance des écoféminismes.
Elle dynamite les codes et jongle avec les concepts, comme elle navigue dans la vie entre recherche et militantisme. Elle explore, dissèque, raconte des histoires décoloniales, antispécistes, queer et magiques. Loin d'être une philosophie désincarnée, un label marketing ou un argument électoral, l'écoféminisme se révèle en prise directe avec la réalité et la chair. Les mots de Donna Haraway, Audre Lorde, Jacques Derrida et bell hooks se mêlent aux cris des guerrières du Rojava et aux incantations des fées et des sorcières… dans ce livre qui, dans la pure tradition écoféministe, laisse joyeusement s'entrelacer les voix et les formes narratives.

Voir les bonnes feuilles de Terrestres : https://www.terrestres.org/.../gouines-des-champs.../

Au programme :
14h30 : projection du film Ce monde n'est pas fait pour nous en présence de Voix Déterres
16h30 : Présentation du livre Des paillettes sur le compost
18h : Écoute du podcast Avis de tempête et arpentage du livre
19h30 : Cantine végane

La Parole errante : 9 rue François Debergue, Montreuil, France

Journée des mémoires TransPdGouine feministe sur les marches et prides

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Journée des mémoires sur les marches et prides le 30 octobre à la Baudrière ! C'est un évènement participatif donc si tu veux proposer : expo, discussion, atelier, spectacle… ou si tu as des archives à nous envoyer (récits, affiches, communiqués etc) contacte-nous sur le mail : memoirestpgidf@riseup.net

Nous sommes quelques unEs, à se croiser dans les manifs, les squats, les soirées TPG, à essayer de faire vivre des espaces, des lieux, à tenter de faire exister les perspectives queer dans les différentes luttes qu'on traverse.

Nous sommes quelques unEs, de différentes générations militantes, à se raconter des histoires de manifs, de squats, de soirées, passés et à venir.

Nous sommes quelques unEs à s'interroger sur nos récits et nos traces, sur ce qui fait communauté dans les luttes et dans le temps. On croit que l'idée d'une communauté c'est de pouvoir écouter les récits des ancienNEs, les expériences passées, les échecs et les réussites.

Que l'idée d'une communauté, c'est de pouvoir écouter les combats, les désirs et les volontés de ceux et celles qui arrivent et prennent leur place dans les espaces politiques.

La mémoire nous semble plus vive que jamais : faire dialoguer les histoires passées dans nos vécus présents, transmettre et apprendre, faire vivre les mémoires militantes pour penser des modes de faire et réinventer des manières de lutter car on a eu le sentiment qu'il il y a toujours comme un fossé mémoriel et générationnel dans nos expériences militantes TPG.

Où sont passés nos camarades des générations précédentes ? Où sont passées nos furieuses faloppes et autres panthères roses ? Et pourquoi ne les croisons nous si peu ? Pourquoi n'avons nous que si peu en héritage ?
Alors on se questionne sur l'inclusion et sur l'agisme dans nos milieux. Alors on se pose la question de l'endurance militante et de qui peut se permettre et comment de faire le.a gauchiste à long terme et puis ça veut dire quoi militer et participer à une communauté politique à long terme ? Est-ce que ça fait encore du sens de se définir queer-radical ou queer anarchiste ?
Du projet d'un festival de 3 jours sur nos mémoires militantes, on a aboutit à l'idée d'organiser une série de rencontres tout au long de l'année - des rencontres thématiques qui permettent à toustes de se retrouver, de parler d'échanger des souvenirs de luttes, de lieux, d'actions, de modes de vie et de choix politiques... partager les perceptions d'hier et d'aujourd'hui...

Pour commencer cette série de rencontres, on a décidé de proposer de se retrouver autour des MARCHES politiques... parce que les marches sont au fondement de l'histoire LGBTQI+, des modes d'organisations, de visibilisation et d'action de nos communautés - que des premières prides d'ici ou là continuent de voir le jour chaque année !
Parce que beaucoup d'entre nous y ont participé, à différentes époques, et avec différentes portées et parce qu'il existe un spectre politique assez large de ces marches, des marches officielles type INTER lgbt aux différentes prides « radicales », marches féministes de nuit, marche des TDS etc.

On aimerait essayer de faire dialoguer ceux et celles qui ont organisé des marches dans le passé, comment, pourquoi, et avec quels enjeux comme par exemple pour la marche des tordues en 2005/ 2006 à Paris et la pride radicale 2019 - 2022...
On s'capte le 30 octobre alors ? Viens avec tes potes, vieuxLLES ou pas, avec des choses à raconter, des tracts, des affiches etc ou pas, construisons cette mémoire collective TPG ensemble quoi !

« Nous sommes les forces du désordre » - charge des torduEs 2005

65bis rue Voltaire, 93100 Montreuil

Répression d'une grève chez RTE : un électricien se suicide

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il s'appelait Mathieu Poli, il avait 29 ans, la vie devant lui. Il travaillait à Saumur pour l'entreprise RTE – le Réseau de transport d'électricité qui gère les lignes et l'acheminement d'électricité haute tension. Article paru sur Contre-attaque

Mathieu avait participé, comme beaucoup d'autres salariés de RTE, à une mobilisation en juin dernier pour réclamer une augmentation de salaire. L'entreprise a fait des profits records, avec un résultat net de 661 millions d'euros en 2021, en hausse de 27% par rapport à l'année précédente. Les grévistes réclamaient juste un partage de ces bénéfices.

Dans le cadre du mouvement, des coupures de courant ont eu lieu. Une pratique classique dans le cadre des luttes menées dans le secteur de l'énergie. Pourtant, cette fois-ci, la répression a pris des proportions délirantes.

Le 4 octobre, après plusieurs mois d'enquête, les services antiterroristes débarquent chez 4 agents dans le Nord. Ces syndicalistes âgés de 31 à 35 ans, sont menottés devant leur famille, qualifiés de « cybercriminels en bande organisée » et emmenés directement dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret. Jetés dans les geôles antiterroristes pendant 3 jours. Le 7 octobre, ils ressortent sous contrôle judiciaire et sont convoqués en procès le 28 février 2023. Ils ont également été mis à pied à titre conservatoire, au début de septembre, par la direction de l'entreprise.

Mathieu n'était pas parmi les arrêtés. Par contre, il avait subi un interrogatoire au commissariat d'Angers dans le cadre de cette enquête, un peu plus tôt. Le 7 septembre, la police l'avait auditionné concernant la grève et les coupures de courant. Un épisode qui l'avait beaucoup marqué, puisque l'agent a arrêté le travail pendant un mois. Il n'avait repris son poste que la semaine passée. Il s'est donné la mort peu après.

La CGT Énergie écrit : « Comme d'autres collègues convoqués, Mathieu avait très mal vécu cette période de mépris, d'humiliation puis de répression en tout genre. » Mis sous pression par une répression anti-syndicale inédite, probablement effrayé par l'opération anti-terroriste menée contre ses collègues, le jeune travailleur a mis fin à ses jours.

Le syndicat décrit « un agent investi dans son travail par sa rigueur et son professionnalisme. Apprécié dans son équipe ainsi que par les autres équipes du GMR, il était à l'écoute, juste, droit, perfectionniste, concis et reconnaissable à son sourire discret » qui « avait participé aux trois mois de grève pour gagner une revalorisation de 5% des salaires ».

Derrière le décès de Mathieu Poli, le problème de la souffrance au travail, du mépris patronal, de la répression. Mais surtout la dépossessions totale de tous les moyens de lutte. Des raffineurs font grève ? Ils sont réquisitionnés. Une manifestation dans la rue ? Des salves de grenades. Une mesure impopulaire ? 49-3 sans débat. Des électriciens en lutte coupent le courant ? On leur envoie la police anti-terroriste et la justice ordonne des vagues d'interrogatoires.

Il ne sera bientôt plus possible de bouger, dans la rue comme au travail, sans être écrasés. Sauf si le sursaut est collectif, pour que la justice soit enfin rendue, pour Mathieu Poli et pour tous les autres.

Article publié initialement sur Contre-attaque

Le capitalisme, mais qu'est-ce que c'est ? #2 [Radio]

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous sommes nombreux et nombreuses aujourd'hui à nous accorder sur l'urgence sociale et écologique de sortir du capitalisme. Oui, mais qu'est-ce qu'on entend par capitalisme ? Comment penser les rapports d'exploitation et de domination qui lui sont indissociables, c'est-à-dire les rapports entre classes sociales ? Comment penser les structures de domination qui lui sont associées, comme l'État, ou les rapports de domination avec lesquels il co-évolue, comme le racisme et le sexisme ? Sortir du capitalisme, oui, mais comment, et avec quel horizon ? Que penser de l'histoire des gouvernements de gauche s'étant revendiqué anti-capitalistes et qui, du PS de François Mitterrand à Syriza en Grèce, ont été des gouvernements au service du capital, ou qui, comme au Venezuela, ont constitué une nouvelle classe dominante ? Que penser des révolutions du passé qui ont mal tourné, comme la révolution russe de 1917, ou de celles qui ont échoué, comme la révolution espagnole de 1936 ? Que penser des partis, des organisations, des syndicats et des mouvements qui se proclament aujourd'hui anti-capitalistes, mais aussi des luttes et des mouvements sociaux comme les gilets jaunes ? Comment pouvons-nous sortir du capitalisme de manière émancipatrice ? Et enfin, sortir du capitalisme, mais avec quel type de société à l'horizon ? Voilà des problèmes sur lesquels nous tenterons avec nos invité·es de vous donner du grain à moudre, sur lesquels on mettra notre grain de sel en espérant être un grain de sable dans la machine.

L'émission complète

Série « Sortir du capitalisme ? », Épisode #2

Beaucoup de gens se disent « anticapitalistes », mais qu'est-ce que c'est que le capitalisme ?

Qu'est-ce qui fait sa spécificité, qu'est-ce qui le distingue des autres formes de sociétés de classe ?

Qu'est-ce que le fétichisme de la marchandise dont parle Marx ?

Le capitalisme est-il concurrentiel ou monopolistique ?

Comment en est-on arrivé au capitalisme mondialisé actuel ?

Autant de questions qu'on se pose et auxquels on essaye de répondre dans ce deuxième épisode introductif, à écouter après notre premier épisode si c'est votre première écoute de notre podcast !

La parution régulière d'épisodes de Sortir du capitalisme dépend actuellement du travail gratuit de deux bénévoles qui ont de moins en moins de temps à y consacrer. Si vous souhaitez donner un coup de main et monter sur Audacity (ou autre logiciel de montage) des épisodes déjà enregistrés pour assurer leur parution prochaine, contactez-nous sur sortirducapitalisme@riseup.net !