Ce vendredi 25 novembre à 18h00 : DÉPLACEMENT COLLECTIF !

Riposte Collective vous invite au parc de la Villette pour un atelier sportif et ludique. On y travaillera la cohésion de groupe et on apprendra à former un cortège solidaire, en privilégiant l'organisation collective sur la force individuelle. À travers différents exercices, on se préparera à bouger ensemble et à prendre de bons réflexes. L'atelier dure environ deux heures.

Toute personne est la bienvenue. Il n'y a aucun pré-requis physique. Apportez une bouteille d'eau et une tenue confortable.

On vous attend à 18h vendredi 25 novembre au Parc de la Villete, devant la Fontaine aux lions. (métro 5 et tram T3b arrêt Porte de Pantin).

Pour la dolce vita, Riposte Collective !

Riposte Collective est une organisation ouverte et publique. Nous organisons la riposte au sein des mouvements sociaux. Nous souhaitons la préparer par tous les moyens nécessaires et avec toutes les personnes qui le souhaitent.

Nous formons un groupe d'intervention au sein des mouvements sociaux, au delà de ses formes traditionnelles. Nous prenons donc le parti de l'ouverture au plus grand nombre et de l'autonomie face aux partis, syndicats et assemblées. Ce n'est pas pour autant que nous les rejetons : nous nous organisons pour proposer une stratégie différente.

Face aux appareils judiciaires et repressifs d'État nous ne serons pas auxilliaires de police/justice : nous rejoindre, c'est combattre les logiques d'innocentisme et de dissociation (bonne vs mauvaise militante).

Nous diffusons des savoirs collectifs, élaborés à partir de nos expériences. Nous proposons donc des temps de formation juridique et numérique, de réflexion tactique et de préparation physique. Pendant les actions ou manifestations, nous organisons la riposte avec toutes celles et ceux qui - de près ou de loin - souhaitent participer au débordement. Dans l'action collective, chacune et chacun a sa place. Enfin, à la suite d'une action ou manifestation, nous proposons des temps de débriefs, d'échanges conviviaux et réflexifs.

Face à un corps armé qui ne cesse de nous isoler et nous diviser, nous pensons que c'est ensemble que nous pourrons construire une riposte collective.

Vous pouvez nous retrouver tous les mardis à 18h à l'Université Paris 8 (2, rue de la liberté, 93200 Saint-Denis), l'entrée est libre. Le lieu de rdv est dans le hall du bâtiment B2.
Nous publions nos ateliers/évènements sur le site de Paris Luttes Info, l'AMI et sur nos réseaux sociaux :

Twitter : @riposte_col
Instagram : @ripostecollective
Facebook : Riposte Collective

Vous pouvez aussi nous contacter par mail : ripostecollective@riseup.net

Dans la nuit du 20 novembre, l'État fasciste Turc a lancé une offensive sur le Rojava, zone contrôlée par l'Administration Autonome du Nord et de l'Est de la Syrie, et le Başur. Les avions de guerre turcs ont bombardé les villes de Kobanê, Derîk, Girê Spî, Şehba, Zirgan en Syrie. En Irak, Shengal et les monts Qandil et Asos ont aussi été la cible des bombes.

Depuis le 17 avril, le régime d'Erdoğan a attaqué à plusieurs reprises les positions des guérillas kurdes dans le sud du Kurdistan, utilisant plus de 2700 fois des armes chimiques prohibées. Mais l'État turc n'a rien obtenu avec ces attaques. Le récent attentat commis à Istanbul le 13 novembre a servi de prétexte pour déclencher une guerre contre le Rojava alors qu'aucune organisation kurde n'avait de lien avec cette attaque.

L'offensive Turque de ces derniers jours ne fait aucune distinction entre les civil-e-s et les militaires. Ainsi, des hôpitaux, des écoles et d'autres cibles civiles ont été bombardées. Il est certain que ces attaques vont se poursuivre et la liste des victimes ne cessera de grandir.

Nous devons réagir et nous mobiliser contre ces attaques. Donc, il est primoridal de comprendre le projet révolutinaire du Rojava et de connaître le contexte géopolitque dans lesquel s'encre ces attaques.

Nous vous proposons de nous retrouver samedi 26 novembre à 18h au squat Malaqueen pour regarder le film « Kobanê : se relever » dans lequel nous irons à la rencontre des habitant-e-s de la ville afin de connaître leurs aspirations et leur projet révolutionnaire. Puis, nous aurons une conférence/discussion sur l'offensive turque qui a lieu en ce moment.

Face à la guerre contre la liberté, notre réponse doit être la solidarité internationale !

Rendez-vous samedi 26 novembre à 18h au squat Malaqueen (70 rue Gallieni, 92240, Malakoff)

RAFFUT mercredi 23 novembre à 12h
devant le Ministère du logement 246 Bd St germain (M° Solférino ou rue du Bac)
Amener vos vieilles casseroles … !!

Après la mise en scène médiatique, souvent tronquée, de propriétaire d'un logement occupé sans droit ni titre ou confrontés à une procédure d'expulsion prétendument trop laxiste, voici la proposition de loi Kasbarian-Berger, soutenue par Renaissance, LR et le gouvernement, discutée à partir du 28 /11 à l'Assemblée :

• Elle menace à des années de prison pour « vol de domicile », les squatteurs de logements vides, les locataires qui n'ont pas ou plus de bail (bail résilié après jugement d'expulsion, bail verbal, location non déclarée, bail mobilité, location touristique …), et même les hébergé.es
• Elle réduit tous les délais à l'expulsion et par voie de conséquences les dispositifs de prévention, ainsi que le pouvoir d'appréciation du juge ;
• Elle expulse en 48h et sans jugement les squatteurs de logements vides et fait payer une remise en état de dégradations supposées .

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Ils s'attaquent aux locataires en difficulté, aux sans abris, et celles et ceux qui occupent des logements vides pour se protéger de la rue ! …
Retrait de la proposition de loi Kasbarian-Berger !

Ils font cette loi pour mieux aider les grands bailleurs qui détiennent plus de 70% du parc locatif. Même les locataires HLM sont visés !

Conséquence de la cherté des loyers, des charges, de l'énergie, de l'immobilier et du foncier, ainsi que du nombre record de logements vacants (3,1 millions selon l'INSEE), de la baisse des APL et des salaires, de l'insuffisance de logements sociaux, la crise du logement s'aggrave sans cesse : Le nombre de demandeurs HLM, de sans-abris, de mal-logés, d'expulsions n'a jamais été aussi élevé …

Il faut lutter contre la crise du logement, pas contre ses victimes :

Plutôt que jeter des milliers de familles à la rue, de mettre en prison des squatteurs ou des locataire en difficulté, il faut augmenter les APL, produire massivement des logements sociaux , taxer les surprofits, faire respecter les lois qui protègent les sans abris, les mal logés et les locataires, mobiliser les logements vides…

Occuper des logements vides ou refuser de quitter son logement sans relogement n'est pas un crime : c'est protéger sa vie et celle de ses proches !

MARCHE unitaire dimanche 27-11 à 15h Place du Chatelet à Paris

Paname, samedi prochain !

✊ Pour accompagner la sortie du livre d'Aurélie Garand, « Depuis qu'ils nous ont fait ça », La Cantine des Pyrénées organise un repas de soutien au Réseau d'Entraide Vérité et Justice qui rassemble des proches de victimes des violences d'État : Cantine contre le permis de tuer.

Le repas sera suivi à 14h d'une rencontre avec trois personnes membres du réseau, dont les frères ont été tués par les forces de l'ordre : Awa Gueye (Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye) , Fatou Dieng (Collectif Vies Volees) et Aurélie Garand (Justice Pour Angelo).
Angelo Garand est la première victime pour laquelle l'article L-435, qui assouplit les règles de tir pour les flics et les gendarmes, a été appliqué, dédouanant les tueurs de toute responsabilité. On constate depuis la mise en œuvre de cette loi une hausse considérable des crimes policiers, flics et gendarmes confondus.

Aurélie Garand, « Depuis qu'il nous ont fait ça », Les éditions du bout de la ville, 112 pages, 10 euros.

Présentation du livre en présence d'Aurélie le 25 novembre à la librairie Le Monte-en-l'air (Aurélie Garand / Depuis qu'ils nous ont fait ça / Éditions du bout de la ville / Rencontre)

Samedi 26 novembre à partir de 12h
à la Cantine des Pyrénées, 77 rue de la Mare, Paris 20^e

12h : Cantine en soutien au Réseau d'entraide vérité et justice qui rassemble des proches de victimes des forces de l'ordre en lutte contre la violence d'État.
14h : Rencontre avec Aurélie Garand. Awa Gueye et Fatou Dieng, membres du réseau. Discussion sur l'article L-435-1 et son « refus d'obtempérer » un permis de tuer offert aux flics et aux gendarmes.

A la rentrée, la région a annoncé la fermeture d'une dizaine de lycées professionnels et spécialisés en IDF, et une cinquantaine d'établissements devraient bientôt suivre la même voie en France. Loin des grands discours élogieux sur les filières pro, le pouvoir fait le choix de nous assigner à des conditions d'études scandaleuses : classes surchargées, répartition des cours dans tout Paris, refus de tout dialogue, conditions d'apprentissage dégradées.

Nous ne sommes pas dupes de leurs arguments fallacieux : la fermeture des lycées pro et généraux ne sont pas la conséquence d'une baisse démographique, d'une vétusté des établissements ou d'un manque de mixité mais bien le résultat du manque de moyen flagrant à l'éducation nationale et d'un mépris des filières pro et de double cursus.

Ce gouvernement n'a par ailleurs fait qu'augmenter la pression sur les élèves avec Parcoursup, le contrôle continu permanent et les profs débordés par les tâches administratives. Nous dénonçons également son inaction climatique criminelle, la politique raciste menée à l'égard des exilés. Un pouvoir qui laisse des violeurs à la tête de son gouvernement et qui réprime par la violence policière et judiciaire les tentatives d'émancipation lycéenne, aujourd'hui avec la prochaine adoption de la loi LOPMI qui vise à criminaliser la pratique réellement dérangeante pour le pouvoir du blocus ou de l'occupation, doit être combattu par tous les moyens !

Face à cette situation révoltante, nous pensons que la jonction des lycées menacés de fermeture en lutte, avec l'ensemble des lycées d'IDF et des étudiant.es (qui subissent elles/eux aussi une précarité grandissante) peut faire trembler le pouvoir et le faire reculer, comme cela a déjà été le cas dans le passé.

Samedi 26 novembre, montrons à l'État que nous sommes uni.es et déterminé.es à nous battre pour notre avenir pour reprendre le contrôle de nos vies ! Le gouvernement a peur de nos luttes, donnons lui raison. Faisons bloc contre le pouvoir et ce qu'il veut nous imposer !

Manifestation samedi 26 novembre à 14h place de la République !

Plus d'infos sur Instagram : @Clapaname