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Les travailleurs sans-papiers a l'UMIH !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Vendredi 23 juin à partir de 16, des centaines de travailleur-e-s sans-papiers se rassembleront à proximité de l'Union des Métiers et des Industires de l'Hôtellerie (UMIH) afin de rencontrer son président, M. Thierry Marx.

Vendredi 23 juin à partir de 16 h 00, des centaines de travailleur-e-s sans-papiers se rassembleront à proximité de l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) afin de rencontrer son président, M. Thierry Marx, grand chef cuisinier qui a déclaré à de nombreuses reprises que le gouvernement devait régulariser les sans-papiers travaillant dans la restauration, compte-tenu du manque énorme de main-d'oeuvre dans ce secteur.

Outre la restauration et dans la perspectives de la construction du Grand Paris et des Jeux Olympiques de 2024, ce sont des dizaines de métiers qui seront en tension amplifiée, notamment le B.T.P., le nettoyage, transports, livraisons à domicile, sécurité, aide à la personne... qu'occupent depuis des décennies les quelques 600.000 sans-papiers vivant en France.

Si tous ces sans-papiers se mettaient en grève en même temps, ce sont des pans entiers de l'économie française qui seraient en grande difficulté.

Pour mettre fin à cet esclavage moderne, à la surexploitation de ces travailleurs par des patrons sans scrupules et des gouvernants qui maintiennent dans la précarité cette main-d'oeuvre à très bon marché, il est impératif qu'ils et elles soient tous régularisés.

Rassemblement vendredi 23 juin a partir de 16 h 00

Place du Havre face au metro Saint-Lazare

Droits Devant !! - Collectifs des Sans-Papiers du 75 - du 17e - du 20e et de Montreuil

Le capitalisme peut-il se passer de frontières ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous vendredi 23 juin à 19h (3 place des Grès, 20e) pour une réunion publique sur le thème du capitalisme et des frontières. La discussion sera introduite par un militant d'A2C.

Le capitalisme peut-il se passer de frontières ?

De tous les temps, l'histoire de l'humanité a été une histoire de migrations avec des voyages qui nécessitaient souvent la traversée de déserts, de montagnes, d'océans… Mais aujourd'hui, où tous les pays du monde sont à quelques heures d'avion, les obstacles à ces migrations n'ont rien de naturel. Frontières nationales, visas, contrôles de police, murs, caméras de surveillance, clôtures barbelées et électrifiées… Ce ne sont que quelques inventions barbares parmi bien d'autres qui poussent des centaines de milliers de personnes à emprunter des routes de plus en plus dangereuses, au péril de leur vie. L'horreur du naufrage au large des côtes grecques la semaine dernière en est une confirmation de plus. Alors, comment et pourquoi en est-on arrivé là ? Car les frontières nationales, construites par les hommes sont un phénomène relativement récent. Qu'y a-t-il dans la logique du capitalisme qui pousse une poignée de riches et de puissants à empêcher des millions de personnes à circuler librement sur notre planète ?

Et surtout, comment pourra-t-on en finir avec ces horreurs ?

Approfondir sur A2C

27 juin sur le campus Paris 3 – De Saint-Bernard à la loi Darmanin : la longue marche des sans-papiers pour la liberté.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Soirée hommage à Madjiguène Cissé et Jacques Gaillot organisée par des collectifs de sans-papiers de région parisienne, des étudiant.e.s en lutte de l'université et la Marche des Solidarités.

27 juin sur le campus Paris 3 – De Saint-Bernard à la loi Darmanin : la longue marche des sans-papiers pour la liberté.

Soirée hommage à Madjiguène Cissé et Jacques Gaillot organisée par des collectifs de sans-papiers de région parisienne, des étudiant.e.s de P3 en lutte de l'université et la Marche des Solidarités.

De 17h à 21h, sur le campus Nation de l'université Paris 3 (8 avenue de Saint-Mandé – 75012, Station Nation – métro 1, 2, 6, 9 et RER A)

– 17h à 19h : projection du film la Ballade des sans-Papiers de Mogniss Abdallah

– 19h à 21h : prises de paroles de figures du mouvement des sans-papiers et discussion avec la salle

De février à août 1996, à Paris, des centaines d'étranger·e·s « clandestins » sortent en pleine lumière, occupent des églises, des gymnases, un entrepôt de la SNCF pour obtenir leurs papiers. Ils et elles seront expulsé·e·s violemment de l'église St Bernard par la police le 23 août 1996 mais celles et ceux qui se sont renommé·e·s « sans-papiers » viennent de lancer un mouvement de collectifs sur tout le territoire soutenu par des centaines de milliers de personnes. C'était quelques semaines seulement après le grand mouvement de grèves contre la réforme des retraites de décembre 1995.

En 2023, le combat des sans-papiers pour l'égalité des droits et des papiers pour toutes et tous continue ! Contre le racisme et l'atomisation, contre le projet de loi Darmanin, contre le monde de Macron qui crée de plus en plus d'inégalités, la longue marche des sans-papiers pour la liberté est une lutte pour un autre avenir, une autre société, un autre monde que celui de la pauvreté, des murs, de la guerre et du racisme.

En memoire des réfugié.e.s disparu.e.s, détruisons Frontex !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Depuis 2004, l'agence Frontex se charge de surveiller les frontières de la forteresse Europe, en accord avec les politiques nationales. Alors que Darmanin nous prévoit un nouveau projet de loi qui n'a rien à envier aux idées de l'extrême droite la plus rance, retour sur une action locale dans le cadre de la Journée Internationale de solidarité avec les réfugié.e.s et de la campagne Abolish Frontex.

C'est un cercueil aux couleurs de l'Europe qui brûle dans un canal parisien, mardi matin. Sur le dessus, le drapeau de l'UE dont les étoiles se sont transformées en barbelés. Des fleurs les recouvrent ensuite : des promesses humanistes de l'UE, il ne reste que le deuil.

Sur les côtés du cercueil, l'inscription « Frontex Murder Force » et « Darmanin complice » - car le Ministre de l'intérieur en France prépare une nouvelle loi immigration qui fragilise les libertés fondamentales des personnes migrantes (renforcement des contrôles et de l'encadrement de la procédure d'asile, instrumentalisation du droit de séjour, rétention administrative des mineurs…).

Après avoir accroché sur un pont une banderole (Frontières : 50.000 morts connues en 30 ans. Abolish Frontex) et d'autres fleurs, en hommage à toutes ces personnes disparues, le cercueil est mis à l'eau, comme un bateau. Il part en fumée sous la banderole et continue sa route emporté par le courant pendant un temps. Des passants peuvent l'observer pendant que des pochoirs sont réalisés autour du lieu de l'action (et plus tard ailleurs dans Paris) : Frontex tue, Frontex finance des dictatures, détruisons Frontex.

Arrestations et dissolution des Soulèvements de la Terre : rassemblement ce soir à Hôtel de Ville

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous à partir de 19h devant l'Hôtel de Ville de Paris en soutien aux personnes arrêtées hier matin.

Communiqué des Soulèvements de la Terre

Tôt ce matin, au moins 18 personnes ont été arrêtées et mises en garde à vue dans une dizaine de lieux différents à travers la France, notamment à Notre-Dame-des-Landes. Cette opération policière de grande envergure - à la veille de la dissolution annoncée des Soulèvements de la terre - est avant tout une opération de communication et d'intimidation contre le mouvement social dans son ensemble.

Les motifs ne nous sont pas encore entièrement connus, mais ont été mentionnés par les forces de l'ordre durant leurs interventions notamment l'action contre l'usine Lafarge à Bouc-bel-air en décembre dernier et la manifestation de Ste Soline.

Rien ne permet d'affirmer à ce stade sur quels éléments matériels se fonde la procédure, cependant nous avons pu constater que des moyens relevant de l'anti-terrorisme ont été employés pour défendre les intérêts de ceux-la même condamnés pour financement du terrorisme et nuisant au plus haut point aux conditions d'habitabilité sur Terre.

La SDAT (Sous-Direction Anti-Terroriste) était présente lors de certaines arrestations. Certaines personnes sont aujourd'hui-meme détenues dans les locaux de la sous-direction anti-terroriste à Levallois-Perret. Lorsque Darmanin traite le mouvement écologiste d'eco-terroriste, il entraîne une intensification des pratiques répressives avec l'utilisation des moyens anti-terroristes.

Il y a celleux qui veulent empêcher la destruction du vivant et ceux qui l'exploitent et le ravagent. La disproportion de la vague répressive en cours ne peut qu'alerter sur la gravité du basculement autoritaire en cours.

Ces arrestations confirment la fébrilité du gouvernement et sa crainte d'un mouvement toujours plus populaire et légitime. À l'heure où le réchauffement climatique s'accélère, où l'agro-industrie et les lobbies s'approprient l'eau et les terres, l'urgence est à une réappropriation collective des biens communs et à un partage des ressources qui se raréfient.

Rien n'arrêtera celles et ceux qui se soulèvent contre cette injustice flagrante. Nous le savons, la véritable association de malfaiteurs, c'est celle entre le gouvernement, le lobby agro-industriel et le secteur du BTP qui est en passe de détruire la terre de manière irréversible.

Essayer de faire taire les Soulèvements de la terre est une vaine tentative de casser le thermomètre plutot que de s'inquiéter de la température.

Nous rappelons que nous soutenons les actions passées comme futures pour le partage de l'eau et des terres, qu'elles sont fatalement amenées à s'amplifier tant que les responsables continueront leurs destructions et leurs accaparements.

De notre côté, nous préparons notre défense contre la dissolution, loin des épouvantails créés par la communication gouvernementale. Nous rappelons la présomption d'innocence des personnes arrêtées. Nous irons devant la justice et croyons dans la possibilité d'une victoire juridique pour casser cette décision inique, comme ce fut le cas pour d'autres dissolutions pour motif politique des dernières années.

Nous dénonçons notamment l'arrestation d'un des portes paroles des Soulèvements de la terre invité au même moment dans plusieurs médias. Cette arrestation, la veille de la publication du décret de dissolution, vise directement à l'empêcher de s'exprimer publiquement : une tentative inacceptable de museler la liberté d'expression. La notification de dissolution lui avait été remise personnellement. Cela constitue une entrave au contradictoire lors de cette procédure de dissolution que nous ne laisserons pas passer.

  • Nous appelons à maintenir et amplifier les rassemblements prévus partout en France devant les préfectures dès demain soir, le 21 juin à 19h
  • Mais aussi le 28 juin au soir partout en France également.