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[Saint-Brévin 44] Riposte antifasciste nationale et pour chaque lieu d'accueil des personnes exilées menacé par l'extrême droite !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le parti Reconquête (de Zemmour), en lien avec un collectif fasciste local s'organisent en ce moment contre un futur CADA (centre d'accueil des demandeureuses d'asile) à Saint Brévin les pins (44). Ils ont déjà réussi à empêcher la mise en place d'un CADA à Callac (22). Dans un contexte de projet de loi immigration à vomir, cela risque de faire des précédents inspirant pour l'extrême droite et le fascisme ainsi que de banaliser toujours plus l'hostilité envers les personnes demandeuses d'asile... Mobilisons-nous pour l'accueil des personnes exilées et contre le fascisme !! Appel publié sur expansive.info

Les fascistes prennent la rue le 25 février à Saint-Brévin-les-Pins (44) : défendons les droits des exilé.e.s à partir de 14h ! Le mot d'ordre national du parti Reconquête pour cette date : « Après Callac, Saint-Brévin ! ».

Le parti Reconquête (parti d'Eric Zemmour), en lien avec un collectif fasciste local, appelle le 25 février de 14h à 17h à une manifestation xénophobe visant à empêcher l'accueil d'exilé-e-s à Saint-Brévin les Pins !
La présence de Gilbert Collard, président d'honneur du parti Reconquête et parrain du collectif brévinois est annoncée, ainsi que celle d'autres personnalités de l'extrême-droite.

En 2021, une décision de la préfecture de Loire-Atlantique annonçait la création d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) à Saint-Brévin. Initialement prévue pour avril 2022, l'ouverture de ce dernier est aujourd'hui repoussée à fin 2023. Ce centre, qui remplace un lieu d'hébergement sur la commune institué en 2016 à la suite de l'expulsion de la « jungle » de Calais, est destiné à accueillir des personnes et familles exilées en attente de l'examen de leur dossier par l'État.

Ce type d'institution s'inscrit dans un cadre de gestion, de contrôle et de tri des exilé.e.s. Nous ne nous inscrivons pas dans le soutien d'un CADA, mais les lieux d'accueil d'exilé.e.s en France sont aujourd'hui systématiquement visés par l'extrême droite : Callac, puis Saint-Brévin et depuis peu Corlay (22) !

Nous devons donc être présent.e.s pour soutenir les individus visés par ces attaques et garantir la présence de lieux d'accueil en France !

Depuis l'hiver 2022, une mobilisation locale contre l'instauration du CADA a vu le jour dans la commune de Saint-Brévin-les-Pins. Un collectif de riverain.e.s, le collectif de la Pierre Attelée, a rapidement été soutenu par le RN et d'autres militant.e.s ostensiblement racistes, notamment affilié.e.s au parti Reconquête d'Eric Zemmour. Une première mobilisation de leur part avait ainsi rassemblé près de 200 fascistes le 11 décembre 2022. Iels ont pu parader et entonner leurs propos racistes en toute impunité dans les rues de Saint-Brévin.

Le collectif fasciste local et le parti Reconquête organisent une nouvelle manifestation le 25 février prochain, avec la présence de Gilbert Collard et d'autres invité.e.s surprises, pour avoir une portée plus nationale. Après Callac, Saint-Brévin-les-Pins et son futur CADA deviennent le nouveau cheval de bataille du fascisme en France, et il y a fort à parier que beaucoup de militant.e.s fascistes seront présent.e.s et déterminé.e.s à imposer leur violence raciste, misogyne et eugéniste.

Un collectif de soutien au futur CADA et aux exilé.e.s, le Collectif des Brévinois Attentifs et Solidaires (CBAS), composé notamment d'élu.e.s de l'opposition, appelle seulement à une manifestation le 25 février au matin en refusant toute action antifasciste, même « pacifiste » qui se déroulerait l'après-midi. Cela laisse le champ libre à la manifestation de Reconquête et des fachos pour imposer ses idées.
Hors de question de laisser croire aux fascistes qu'iels n'ont rien à craindre et qu'iels sont donc légitimes à s'exprimer dans toute la ville !

Contre leur monde abominable et pour la liberté de circulation, la régularisation des exilé.e.s et l'égalité des droits, organisons-nous et luttons ensemble !
Ne laissons pas les fascistes prendre la rue en toute impunité, ne les laissons pas croire que leurs idées racistes et xénophobes sont légitimes à être portées dans l'espace public, ne les laissons pas imposer leur rapport de force visant à empêcher tout lieu d'accueil des exilé.e.s en France !

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Appel à retrouver également sur Indymedia Nantes

Hommage à Serge Livrozet 2e partie

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Hommage à Serge Livrozet (2e partie) Projection de « la mort se mérite » En présence de Thierry Maricourt le 15 mars à 20h.

Université populaire et libertaire du XIe arrdt, Commune de Paris

LE CINE de la COMMUNE Vous propose

Hommage à Serge Livrozet (2e partie)
Projection de « la mort se mérite » un film de N. Drolc

En présence de Thierry Maricourt

Après avoir évoqué la lutte de Serge Livrozet contre le système carcéral, cette seconde soirée d'hommage et de projection de « la mort se mérite » un film de N. Drolc sera consacrée à son œuvre d'écriture.
Comme l'écrivait Lesage de la Haye dans Le Monde Libertaire n°1846 : « Ayant passé son bac en prison, Livrozet avait appris à écrire […]. C'est ce qui lui a permis d'écrire quelques livres intéressants. […] En particulier De la prison à la révolte […], La rage des murs ». Thierry Maricourt nous aidera à découvrir la quinzaine d'ouvrages écrits par l'ancien perceur de coffre.

Le mercredi 15 mars 2023 à 20H LIBRAIRIE PUBLICO 145 RUE AMELOT 75011 PARIS

TEL 01 48 05 34 08 COURRIEL librairie-publico@sfr.fr
METRO LIGNE 5 : OBERKAMPF OU LIGNE 8 : FILLES DU CALVAIRE

Une statue de colon défoncée

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 12 février 2023, après une soirée pizza végan dans le froid glacial, un « commando très bien organisé » (merci le Parisien), a attaqué la statue du général Leclerc qui surplombe la ville de Pontoise (nord de Paris). Bilan des dégradations : épée, mains et visage brisés, statue entièrement repeinte en rouge.

Le 12 février 2023, après une soirée pizza végan dans le froid glacial, un « commando très bien organisé » (merci le Parisien), a attaqué la statue du général Leclerc qui surplombe la ville de Pontoise (nord de Paris). Bilan des dégradations : épée, mains et visage brisés, statue entièrement repeinte en rouge.

Les nombreux tracts laissés sur place (5 en raison de problèmes d'impression) :

Décolonisons nos quartiers !

Cette statue de Charles-Emmanuel Leclerc, figure coloniale française, est exposée fièrement dans les rue de Pontoise depuis 1869.
Cette statue représente le général Leclerc, qui a participé aux côtés de Napoléon Bonaparte à rétablir l'autorité française et l'esclavage dans les colonies françaises, au terme de guerres et massacres.
Cette statue de 3 mètres glorifie l'histoire meurtrière du colonialisme français dans l'espace public. Elle marque la continuité de la colonialité dans les villes, qui participe au maintien des structure racistes et impérialistes de la société française actuelle.

« Pontoise à gauche vraiment » (un parti de la ville) en 2022 ouvrait le débat sur l'histoire de cette statue sans jamais demander qu'elle soit retirée. Il ne suffit pas de « débattre » sur ces statues, il faut les détruire !
Arrêtons de glorifier ces horreurs coloniales, décolonisons nos espaces.

Équipe-toi de tes meilleurs outils, ta plus belle peinture, enfile ton meilleur camouflage et détruisons ces symboles coloniaux !

Décolonisons nos luttes !

Solidarité avec toutes les luttes décoloniales !
À bas la suprématie blanche et le colonialisme !
Feu aux États impérialistes !

Signé : Pontoise vraiment extrêmement hyper ultra très très à gauche, j'vous jure.

14 ans après, nous sommes toujours là !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 17 février 2023, nous venons d'apprendre par voix de presse la décision du tribunal administratif de condamner l'État à indemniser Joachim suite aux blessures qui lui ont été infligées, il y a maintenant 14 ans.

Le 8 juillet 2009,
la police a tiré dans le tas.
Une date parmi tant d'autres.
Une histoire de violences policières parmi tant d'autres.
Celle-ci s'est passée à Montreuil,
le soir d'une expulsion d'un bâtiment occupé en centre-ville :
La Clinique.
Un lieu d'organisation collective,
un lieu d'habitation,
un lieu où beaucoup d'entre nous ont tenté de se réapproprier
ce dont ce monde ne cesse de nous déposséder.

Une manière de faire exister de la solidarité
quand toutes les décisions administratives et sociales,
usent de la violence pour servir les intérêts économiques des spéculateurs.
Quand les lois entravent la liberté
de chacun et chacune
de s'installer ou de circuler
pour mieux les exploiter.

Une manière de se défendre contre la violence que l'on subit,
quand nous sommes contrôlé.e.s alors que nous n'avons pas de papiers,
quand nous devons nous justifier pour pouvoir accéder aux droits et à la santé,
quand nos indemnisations chômage nous sont retirées,
quand les loyers augmentent et que nous ne pouvons plus nous loger.

Ce soir du 8 juillet 2009, c'est sur tout cela qu'ils ont tiré.

Au moins six personnes ont été blessées. Elles ont porté plainte.
En novembre 2016, 7 années après,
trois policiers tireurs ont été condamnés
à des peines de 7 à 15 mois de sursis,
assortis de l'interdiction de porter une arme pendant 12 à 18 mois.
Le tribunal n'a pas retenu la légitime défense invoquée par leurs avocats.
Le tribunal ne reconnaît donc pas les soi-disant violences
de la part des manifestants décrites par les policiers pour justifier leurs tirs.

Les policiers ont fait appel de cette décision.
Deux d'entre eux sont condamnés en appel à 7 et 18 mois de prison avec sursis
et 12 et 24 mois d'interdiction de port d'armes.
Le tribunal ne condamne toutefois pas les policiers à verser les dommages et intérêts aux victimes,
alors que l'une d'entre elles a l'œil crevé.

Une procédure au tribunal administratif est ouverte
Contre l'État et la chaîne de commandement des policiers.

Le 2 février 2023,
soit 14 ans après et après deux renvois,
le tribunal administratif se saisit du dossier.

Il s'agit d'une procédure on ne peut plus banale,
durant laquelle les juges ne statuent que sur dossier.
Il n'y a pas d'auditions de témoins et seuls les avocats prennent la parole.

L'audience est publique.
Il est rare que les personnes concernées s'y rendent.
La grande majorité des affaires étudiées,
sont des recours menés par des personnes sous le coup d'OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français),
traitées dans la plus grande indifférence,
dans le plus triste mépris.

Nous décidons de nous y rendre.
14 ans après, nous sommes toujours là.
Nombreux et nombreuses.
Le temps de cette justice qui joue la carte de l'usure ne nous a pas affaiblis.

Un peu éparpillé.e.s,
parfois égaré.e.s,
certes.

Mais nous étions là.

Et nous n'étions pas seul.e.s.
Des compagnons et compagnonnes de route,
rencontré.e.s durant ces longues années passées sont avec nous.
Dans cette salle,
dans nos vies et dans nos cœurs,
pour ceux et celles qui nous ont définitivement quitté.e.s.

Contrairement à ce que cette justice aurait souhaité,
nous n'avons pas fait qu'attendre.
Nous avons construit.
Nous n'avons peut-être pas tous subi cette temporalité de la même manière,
mais nous avons su tirer profit de ce moment qui n'était en rien,
pour nous,
suspendu.

Nous avons continué
La clinique dans la rue,
dans nos relations.
Nous avons collectivisé nos expériences
pour partager et lutter
contre cette idée que les pouvoirs veulent faire de nous.

Hier soir,
une journaliste de l'AFP appelle sur le téléphone de Joachim.
Il ne répond pas.
Elle lui envoie un message
lui demandant ce qu'il pense
de la décision du tribunal administratif.
Il ne répond pas.

Au même moment,
une dépêche AFP reprise par plusieurs journaux
rend publique la décision du tribunal.
Alors que, ni la personne concernée,
ni l'avocat, n'en ont été informés.

L'information qu'on retiendra
est la responsabilité que le tribunal impute à la victime
quant à sa blessure.

« Le tribunal administratif a toutefois réduit le montant du préjudice, le faisant passer d'une estimation initiale de 150 500 euros à 105 350 euros, du fait de « l'imprudence fautive de la victime » qui a pris part à un « regroupement ayant montré une attitude agressive puis ayant été à l'origine de violences à l'encontre des forces de l'ordre ».

Quel que soit le montant de l'indemnisation,
aucune somme d'argent ne pourra réparer ce que nous avons subi.
Rien ne pourra venir soulager les blessures invisibles
que nous devons encore aujourd'hui panser.

Vivre avec cela
et avec ce que nous sommes,
c'est aussi souffrir
de voir les autres avancer.
C'est une blessure
qui frappe nos intimités.
Rien ne sera jamais à la hauteur
de ce qu'ils nous ont infligé.
Jamais.

L'indécence de cette décision
nous dépasse.
Elle veut rappeler
à tous ceux et toutes celles
qui demain vont mener des actions au TA,
leur propre part de responsabilité.
Et cela,
même si l'État est condamné.

Une stratégie bien connue.
Celle de l'agresseur.
Celui qui frappe
doit justifier son geste.
Si son geste est injustifiable,
il invoquera
la responsabilité de la personne
qu'il vient de frapper.
Pour que tout le monde
accepte l'inacceptable.

C'est ce que cette décision nous dit.
Soumettez-vous à l'inacceptable.

Personne n'est responsable
lorsqu'elle subit l'oppression instituée.
Les histoires de luttes nous le racontent,
aujourd'hui reprises et institutionnalisées,
par ceux-là mêmes qui,
hier,
voulaient nous faire croire le contraire.

[Ciné Segui] Projection de Generation War

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le groupe Salvador Segui (FA) organise une projection/débat du film « Generation War »(épisode 3), le samedi 25 février 2023 à 16h00, à la librairie du Monde libertaire. Entrée libre.

Troisième et dernier épisode du film « GENERATION WAR ».

Nous retrouvons les cinq amis, protagonistes allemands de cette histoire se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la chute du régime nazi. au fil des évènements et des années de guerre les caractères évoluent, le rapport à la guerre également. L'enthousiasme des premiers temps a fait place à la désillusion devant la réalité des combats et la barbarie nazie. Personne ne sortira intact physiquement ou psychologiquement de de cette monstrueuse période.

Tout se termine en avril 1945 dans un Berlin en ruines.

(145 rue Amelot - 75011 -Paris)