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Cantine solidaire de la marche pour Yanis

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Cantine Solidaire le 28 octobre à la Baudrière pour la Marche Pour Yanis qui aura lieu le 5 novembre à Saint Denis.

Au 65 bis rue Voltaire à Montreuil vendredi 28 octobre à partir de 19h00 : Cantine Solidaire de la Marche Pour Yanis du 5 novembre Saint Denis.

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Dans le cadre de la 2e journée de Commémoration et d'Action en la Mémoire de Yanis, mort de ses blessures le 03/06/21, après avoir été pourchassé par un véhicule de la BAC en avril 2021 à la Plaine-Saint-Denis.
Nous vous attendons nombreux/euses !
Vérité et Justice Pour Yanis !
Cantine Des Communardes

https://justiceveritepouryanis.webnode.fr/

Fête de la grève du CASVP

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

En grève depuis le 6 octobre, les agent.es du CASVP (Centre d'action sociale de la Ville de Paris) occupent en continu le restaurant solidaire Pali-Kao (Paris 20e). Une fête pour soutenir leur grève reconductible aura lieu mercredi 26 octobre.

Alors qu'elle enjoignait personnellement Total à négocier avec les raffineurs en grève, Anne Hidalgo se cache derrière ses adjoint.es et refuse toujours d'accéder à l'unique revendication des centaines de grévistes du CASVP : +189€ nets mensuels par mois, comme leurs collègues ! 👊🏾👊🏻👊🏼

En grève reconductible illimitée depuis le 6 octobre, elles et ils en seront à leur 20e jour de grève, compte tenu des 4 premiers débrayages de la fin septembre

Ce mercredi 26 octobre à partir de 18h, rejoignez les agent.es du CASVP, qui renouent avec la tradition de la réquisition de l'outil de travail en occupant le restaurant solidaire Pali-Kao au 10bis rue Bisson, Paris 20e

Que vous soyez collègues, syndicalistes, soutiens, voisin.es, collectifs de lutte, nous vous accueillerons dans notre atmosphère sororelle et fraternelle exceptionnelle que la grève forge jours après jours !!

Nous aurons l'immense plaisir de recevoir des invités de marque de la lutte de classe, en premier lieu les représentants de la Caisse de solidarité interprofessionnelle soutenue par Info'Com-CGT et Sud Poste 92, mais aussi le collectif Travail Social en Lutte ou l'UL CGT de Paris 18e, qui ont chacun validé un précieux soutien financier à notre caisse de grève.

Cette fête sera l'occasion de partager idées, encouragements, boissons et denrées préparées par l'équipe des cuistots, locomotive increvable de notre épopée, de discuter de l'élargissement la grève et de la généralisation des mouvements sociaux en cours

PRIX LIBRES SUR PLACE pour remplir la caisse de grève ! Condition nécessaire au maintien de la combativité des 200 grévistes en reconductibles et donc des 300 autres qui les appuient lors des journées d'action majeures

Zarzis 18/18 : en Tunisie, une mobilisation qui exige la vérité

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Depuis plus d'une semaine, la ville de Zarzis dans le sud de la Tunisie est traversée par des mouvements de protestation exigeant la vérité des institutions publiques sur la disparition en mer de 18 personnes.

Le 21 septembre, 15 hommes, 2 femmes et une fillette âgée d'un an et deux mois, tous originaires de Zarzis, ont pris la mer vers l'Europe. Après quelques jours sans aucune nouvelle, les familles et l'association des pêcheurs de Zarzis ont commencé les recherches de manière autonome après avoir sollicité les autorités tunisiennes et italiennes et les ONG présentes dans les eaux internationales. Selon Mejid Amor, porte-parole de l'association des pêcheurs, le 26 septembre, les opérations de secours de l'association ont été interrompues suite à la nouvelle diffusée par le procureur de Medenine, que le bateau avait été intercepté par les garde-côtes libyens et que des négociations pour leur libération devaient commencer.
Cette version des faits se maintient - et avec elle le soulagement des familles - jusqu'à ce que, le 2 octobre, des images commencent à circuler d'un corps retrouvé sur l'île voisine de Djerba. À partir des images et d'un bracelet au poignet, la famille le reconnaît : il s'agit du corps de Malek et sa découverte relance l'hypothèse du naufrage. Deux autres expéditions de pêcheurs sont lancées sur le littoral entre Zarzis et Djerba. Le 9 octobre, lors du deuxième jour des recherches, la photo d'un corps retrouvé en mer le 26 septembre est reconnue par la famille grâce au short porté ; jusqu'à preuve du contraire, il s'agit de celui d'Aymen. La question collectivement posée à ce moment-là fut : où se trouve le corps retrouvé le 26 septembre ? Et où sont tous les autres corps signalés pendant les recherches des pêcheurs ?

Toutes les contradictions des communications gouvernementales éclatent au grand jour le 11 octobre lors d'une réunion officielle avec le gouverneur du gouvernorat de Médenine, le délégué du préfet, le vice-maire et les forces de police. Soupçonnant que les corps ont été enterrés dans le cimetière des étrangers sans tests ADN, les familles ont demandé l'exhumation des corps enterrés ces derniers jours. C'est dans le cimetière « Jardin d'Afrique » que le corps identifié comme celui d'Aymen par sa famille a été ainsi retrouvé.

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L'objectif de cette article, outre celui d'informer, est d'inviter les lecteur-ice-s et les collectifs à exprimer toutes les formes de solidarité avec les familles des disparus dans la mesure où ce qui se passe à Zarzis ne concerne pas que Zarzis.

Des rassemblements se sont tenus à proximité de l'ambasse de Tunisie à Paris mardi 18 et samedi 22 octobre.

Cycle de rencontres « Autonomies Italiennes » à Michèle Firk

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous co-organisons avec les éditions Entremonde une série de rencontres et de discussions autour des expériences communistes italiennes du second 20e siècle.

Au sujet de l'organisation d'une série de rencontres sur la séquence autonome italienne


« Les opéraïstes faisaient de l'usine le centre du conflit. Les nouvelles générations ouvrières, leur “spontanéité”, étaient au coeur de toutes leurs analyses, ils excluaient donc toute forme d'organisation extérieure à l'usine. Ils s'opposaient aux concepts d' “avant-garde externe”, au rôle du Parti et des bureaucraties syndicales, et privilégiaient, sur le plan tactique et stratégique, les formes d'autogestion des luttes et l'organisation autonome de base, qui allait être, quelques années plus tard, à l'origine de l' “autonomie ouvrière”. »

Primo Moroni, Nanni Ballestrini, La Horde d'or

« Le discours sur la fin de la politique moderne provient en grande part de l'instance opéraïste, il a le même signe et le même sens de recherche et de découverte. Il a aussi le trait de quelque chose qui sort du discours courant, fait la différence par rapport au sentiment intellectuel commun, et fait comprendre dans quelle mesure l'expérience opéraïste est une expérience que tous devraient faire, y compris les nouvelles générations. Il ne faut pas céder à la tentation de croire que les contenus de ce discours peuvent être reproposés. Il faut également faire une critique de ce qu'il peut y avoir de mythologique dans le souvenir de l'opéraïsme, pour l'assumer de manière réaliste comme une expérience qui a rompu la continuité historique, a repensé la tradition, l'a véritablement renouvelée et a fonctionné comme un exercice de libération. Et fonctionne encore, pour celui qui en fait l'expérience dans les conditions nouvelles, comme quelque chose qui permet d'être libre pour l'avenir. A condition de n'oublier jamais les caractéristiques de l'opéraïsme : le point de vue partial, le rapport entre théorie et pratique, l'instance fondamentalement révolutionnaire. »

Mario Tronti, Nous Opéraïstes

Pour celles et ceux d'entre nous qui ont vu le jour au crépuscule du 20e siècle ou à l'aube du 21e, c'est bien souvent la lutte contre la Loi Travail qui a proposé comme évidente l'hypothèse autonome – qui semblait alors surdéterminée par, jusqu'à se confondre avec, les enjeux de l'histoire italienne. Au point de dissoudre les conditions historiques de son émergence dans le magma de l'époque, et d'en faire un évènement dont la composition de classe était bien éloignée de ce qui fut, littéralement, un ouvriérisme.
Pour celles et ceux d'entre nous qui ont eu l'occasion de suivre la marche du monde un peu plus tôt, la perspective autonome et la « grande vague révolutionnaire et créative, politique existentielle » qui emporta l'Italie des années 1960 et 1970 a été un des derniers mouvements de masse à se revendiquer du communisme, et à l'agir.

Pour beaucoup d'entre nous, l'autonomie italienne a constitué un premier marxisme, une matrice dans laquelle il a semblé un temps possible de penser l'époque et ce qui s'en est suivi.
Pour beaucoup d'entre nous, l'autonomie italienne a pu constituer une mise en danger de certitudes préalablement établies, d'autant plus incendiaire qu'elle était forte de son échec.
Pour beaucoup d'entre nous, le signifiant “opéraïsme” et tout ce qui l'entoure, même s'il est tributaire d'une histoire close et lourde de défaites, reste un chantier de questionnement.

C'est depuis la diversité de ces points de vue qu'il nous a semblé crucial de mettre en partage et en question l'autonomie italienne et les opéraïsmes. Parler de la diversification des sujets politiques qui a traversé cette séquence ; des limites et contradictions enfin, de ce grand mouvement de refus et de révolte occidental. Interroger l'héritage d'un moment défait dont le spectre ne cesse de nous hanter, et que l'on hésite perpétuellement à exorciser définitivement ou à ranimer, sous une forme ou une autre.

Pour approfondir ces questions, et tant d'autres encore, nous sommes très heureux de co-organiser avec les éditions Entremonde une série de rencontres et de discussions autour des expériences communistes italiennes du second 20e siècle.

Nous adossant sur leur exceptionnel programme de publications, nous proposons trois temps de présentation, offrant chacune une lecture différente de la période, à raison d'un par mois, dont le déroulé est donné ci-dessous.

Dimanche 30 octobre, à 17 h. Opéraïsme : vie et mort d'une théorie révolutionnaire À propos d'À l'assaut du ciel de Steve Wright, en présence de Ricardo Bellofiore. Présenté par le collectif Senonevero.

Riccardo Bellofiore présentera la réédition du livre de Steve Wright A l'assaut du ciel, qui propose une histoire critique des théories opéraïstes. L'opéraïsme a été un courant théorique et politique influent, d'ascendance marxiste, dans l'Italie des années 1960-1970. Le livre de Steve Wright en reconstitue l'histoire sociale à travers l'histoire des idées, des tendances et des ruptures qui l'ont marqué. Riccardo Bellofiore, postfacier du livre, interviendra au sujet de la validité et des limites du courant opéraïste ; de l'expérience singulière de la revue “Primo Maggio” au sein de ce courant ; des prolongements contemporains de l'opéraïsme et de la critique qu'on peut en faire ; et comment renouer avec une théorie critique du capital qui soit adéquate à la période.

Mercredi 23 novembre à 19 h De la critique du Capital à la critique de la famille, et inversement Discussion entre Leopoldina Fortunati et Silvia Federici pour la sortie de L'Arcane de la reproduction et de Réenchanter le monde

Le mercredi 23 novembre à 19h, nous aurons ensuite la chance de recevoir Leopoldina Fortunati, théoricienne et militante féministe marxiste italienne pour nous présenter son livre L'Arcane de la reproduction (1981) dont la traduction française inédite a paru en octobre 2022. Fortunati sera en discussion avec Silvia Federici, qui présentera Réenchanter le monde, paru en printemps 2022. Ce sera l'occasion de revenir sur l'émergence d'une théorie féministe opéraïste dans l'Italie des années 1970, à la fois dans et contre les catégories marxiennes. Une théorie « indissociable des besoins de la lutte » menée par Lotta Feminista, groupe féministe italien né sous l'impulsion de militantes de Potere Operaio. Les travaux de Silvia Federici et Leopoldina Fortunati sont mus par le projet de systématiser l'analyse des rapports réels que le capital entretient en secret avec les pourvoyeuses de soins, de sourires et de sexe. Caliban et la sorcière, Réenchanter le monde et L'Arcane de la reproduction font apparaître dans toute sa complexité le processus de (re)production de la marchandise force de travail qui est en jeu derrière la subordination des femmes dans le capitalisme. 
Leurs travaux audacieux ont proposé un changement de paradigme dans le féminisme marxiste et sont à l'origine du féminisme de la reproduction sociale.

Esthétique et développement capitaliste Autour de Projet et Utopie de Manfredo Tafuri, en présence de Marco Assennato.

Enfin nous aurons le plaisir de recevoir Marco Assennato, qui viendra nous présenter le livre de Manfredo Tafuri, Projet et Utopie. Marco pourra nous présenter un chapitre méconnu de la pensée italienne, l'école de Venise. Celle-ci s'est, à la fin des années 70, ouverte à certaines pistes de recherche novatrices à propos du rôle et de la fonction de l'art dans le cadre des grands espaces de l'urbanisation contemporaine. Il pourra ainsi nous expliquer comment Tafuri, en s'attachant à appliquer les thèses opéraïstes aux domaines de l'architecture et de l'urbanisme, propose une réflexion sur la métropole comme lieu de l'accumulation capitaliste et de l'antagonisme social. La ville devient, dans cette optique, l'un des sites majeurs de déploiement de la critique sociale, mais aussi de bon nombre d'entreprises avant-gardistes et utopiques : l'espace urbain comme enjeu politique, imbriqué aux rapports de domination et d'aliénation, qu'il s'agit toujours de subvertir. Ici, l'histoire de l'architecture se fera critique de l'idéologie.

Le café-librairie Michèle Firk est une librairie et un café. Il se trouve dans la Parole Errante, à Montreuil, au 9 rue François Debergue. On y vient pour bouquiner, boire un café, participer à une discussion autour d'un livre ou d'une lutte ou juste comme ça.

Marche pour Yanis le 5 novembre à Saint-Denis

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Samedi 5 novembre à partir de 13h, deuxième journée de commémoration et d'action en mémoire de Yanis. Appel de l'association Vérité et Justice pour Yanis.

Le 3 juin 2021, notre fils, notre frère, notre ami Yanis, jeune dyonisien de 20 ans, mourait de ses blessures après avoir été pourchassé dangereusement par un véhicule de la BAC quelques semaines auparavant.

Certains diront qu'il aurait dû s'arrêter. Il était à l'arrêt. Il rentrait chez lui accompagné d'un ami, chacun sur un scooter. Au bout de sa rue, un véhicule de la BAC a foncé droit dans leur direction. La panique. La peur. Après des années de violences et d'humiliations de la part des policiers dans nos quartiers populaires, précaires et racisés, ils ont fui. La BAC a décidé de les prendre en chasse. Plusieurs témoins témoignent de la dangerosité du véhicule de police lors de cette poursuite.

Une circulaire, envoyée à tous les commissariats et régulièrement mise à jour depuis 2005, interdit pourtant la poursuite des deux-roues sauf en cas de crime de sang. Ce n'était donc pas le profil de Yanis. Ce n'était pas non plus celui de Maïcol (mort en en janvier 2021 à Nice), de Curtis (mort en 2017 dans l'Essonne), d'Ibo (mort en 2019 à Sarcelles) ou de Sabri (mort en 2020 à Argenteuil) ou de Miguel (mort en 2020 à la Réunion). Tous ont perdu la vie après que leur moto, scooter ou quad aient été dangereusement pourchassé et/ou violemment parchoqué par la police.

Depuis le début de la mobilisation, nous avons constaté trop d'incohérences, que ce soit sur la course poursuite en elle-même, ou lorsque Yanis a été retrouvé au sol. Les témoignages mis à notre disposition contredisent la version policière. C'est pourquoi nous ne cesserons de lutter pour que la Vérité éclate que Justice soit rendue pour Yanis et ses proches.

Engagés depuis maintenant 18 mois pour faire éclater la vérité sur ce terrible soir où il a été percuté, l'association JUSTICE ETRITÉ POUR YANIS appelle à la mobilisation et à la solidarité lors de la deuxième journée de commémoration et d'action en la mémoire de Yanis qui aura lieu le samedi 5 novembre 2022, à partir de 14h à Porte de Paris (Saint Denis).

Nous, l'association Vérité et Justice pour Yanis, dénonçons :

  • les violences policières subies depuis de longues années dans nos quartiers, avec une hausse croissante de l'impunité (contrôles au faciès, amendes, humiliations, coups, déclarations mensongères, refus de prendre des plaintes...)
  • le silence des administrations publiques face aux victimes
  • le racisme délétère et systémique de l'institution policière
  • toutes les formes d'injustices couvertes par l'État

Nous marcherons pour :

  • que cesse le silence des administrations publiques et de la justice devant le drame que la famille de Yanis vit depuis 18 mois
  • réclamer à nouveau l'accès à la vidéosurveillance dont une partie est directement gérée par les services de la mairie de Saint-Denis afin d'avoir accès aux faits exacts qui se sont déroulés le soir de la poursuite et de pouvoir poursuivre, s'il y a lieu d'être, les responsables de la mort de Yanis en justice
  • que soit enfin respectée la circulaire qui préconise de ne pas prendre en chasse les véhicules à deux-roues sauf en cas de crime de sang
  • que cessent toutes les formes de violences policières, pénitentiaires et d'État sur notre territoire
  • que les polices, en tant qu'administrations publiques, rendent des comptes aux citoyens

L'association JUSTICE ETRITÉ POUR YANIS est membre du réseau Entraide, Vérité et Justice qui accompagne et fédère les victimes survivantes et les familles de victimes de violences policières, pénitentiaires et d'État. Au niveau local, nous soutenons la mise en place d'un collectif « anti violences policières » dont l'objectif est de créer un réel rapport de force face à la politique sécuritaire inquiétante qui s'est mis en place à Saint-Denis et qui s'est accrue en vue de la préparation des Jeux Olympiques 2024. Cette marche sera l'occasion de rappeler que Yanis n'est pas la seule victime des violences policières sur notre territoire.

Nous donnons rendez-vous le samedi 5 novembre, à 13h30 à Porte de Paris (ou 13h à Pont de Soissons pour départ colllectif vers la manifestation) pour rendre hommage à Yanis et à toutes les victimes de violences policières.

Réclamons justice et mobilisons-nous pour que cessent les violences policières !

Programme :
13h : rassemblement Pont de Soissons pour aller à Porte de Paris
14h : Prises de parole — Porte de Paris
15h : Départ de la manifestation — Porte de Paris vers Hôtel de Ville
17h : Prises de parole — Hôtel de Ville