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Il n'y aura pas de paysage après la bataille (À propos de l'invasion de l'armée russe en Ukraine)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Appel à mobilisation des zapatistes (Mexique) face à l'invasion de l'armée russe en Ukraine.

Commission sexta zapatiste.
Mexique.

2 mars 2022.

À celles et ceux qui ont signé la Déclaration pour la Vie,
À la Sexta nationale et internationale,

Compañer@s, frères et sœurs,

Nous vous faisons part de nos paroles et pensées sur ce qui se passe actuellement dans la géographie que l'on nomme Europe :

PREMIÈREMENT.- Il y a une force qui agresse : l'armée russe. Il y a en jeu des intérêts du grand capital, des deux côtés. Ceux qui souffrent maintenant des délires des uns et des calculs économiques sournois des autres, ce sont les peuples de Russie et d'Ukraine (et, peut-être bientôt, ceux d'autres géographies proches ou lointaines). En tant que Zapatistes que nous sommes, nous ne soutenons ni l'un ni l'autre des États, mais celles et ceux qui luttent pour la vie et contre le système.

Lors de l'invasion multinationale de l'Irak (il y a presque 19 ans), avec à sa tête l'armée nord-américaine, il y a eu des mobilisations contre cette guerre dans le monde entier. Aucune personne saine d'esprit ne pensait que s'opposer à l'invasion revenait à se ranger du côté de Sadam Hussein. Aujourd'hui, la situation est similaire, mais pas identique. Ni Zelensky, ni Poutine. Arrêtez la guerre.

DEUXIÈMEMENT.- Différents gouvernements se sont alignés d'un côté ou de l'autre, le faisant pour des motivations économiques. Il n'y a chez eux aucune préoccupation humaniste. Pour ces gouvernements et leurs « idéologues », il y a des interventions-invasions-destructions bonnes, et il y en a de mauvaises. Les bonnes sont celles que réalisent leurs alliés et les mauvaises celles qui sont perpétrées par leurs opposants. Les applaudissements à l'argument criminel de Poutine pour justifier l'invasion militaire de l'Ukraine se transformeront en lamentations quand, avec les mêmes mots, on justifiera l'invasion d'autres peuples dont les parcours n'auront pas l'agrément du grand capital.

Ils envahiront d'autres géographies pour les sauver de la « tyrannie néo-nazie » ou pour mettre fin aux « narco-États » voisins. Ils répéteront alors les mêmes mots que Poutine : « Nous allons dénazifier » (ou son équivalent) et ils multiplieront les « raisonnements » de « danger pour leurs peuples ». Et alors, comme nous disent nos compañeras en Russie : « Les bombes russes, les fusées, les balles volent vers les Ukrainiens sans leur demander leurs opinions politiques ou la langue qu'ils parlent », mais c'est la « nationalité » des unes et des autres qui changera.

TROISIÈMEMENT.- Le grand capital et ses gouvernements « d'Occident » se sont assis pour contempler - et même encourager - la façon dont la situation se détériorait. Puis, une fois l'invasion commencée, ils ont attendus de voir si l'Ukraine résistait, et ils ont ensuite calculé ce qu'ils pourraient gagner d'un résultat ou d'un autre. Comme l'Ukraine résiste, alors ils ont effectivement commencé à allonger des factures « d'aide » qui seront remboursées plus tard. Poutine n'est pas le seul à être surpris de la résistance ukrainienne.

Ceux qui y gagnent dans cette guerre ce sont les grands consortiums d'armements et le grand capital qui voient l'opportunité de conquérir, de détruire/reconstruire des territoires, c'est-à-dire, de créer de nouveaux marchés de marchandises et de consommateurs, de personnes.

QUATRIÈMEMENT.- Au lieu de nous tourner vers ce que diffusent les médias et les réseaux sociaux des deux camps respectifs – et que tous deux présentent comme des « actualités » – , ou sur les « analyses » dans la prolifération soudaine d'experts en géopolitique et de soupirants au Pacte de Varsovie et à l'OTAN, nous avons décidé de chercher et de demander à celles et ceux qui, comme nous, sont engagé.es dans la lutte pour la vie en Ukraine et en Russie.

Après plusieurs tentatives, la Commission Sexta Zapatiste a réussi à entrer en contact avec nos proches en résistance et en rébellion dans les géographies qu'on appelle la Russie et l'Ukraine.

CINQUIÈMEMENT.- En résumé, nos proches, qui de plus brandissent le drapeau du @ libertaire, restent fermes : en résistance celles et ceux qui se trouvent dans le Donbass, en Ukraine ; et en rébellion celles et ceux qui cheminent et travaillent dans les rues et les champs de Russie. Il y a des personnes arrêtées et battues en Russie pour protester contre la guerre. Il y a des personnes assassinées en Ukraine par l'armée russe.

Ce qui les unit entre elles, et elles à nous, c'est non seulement le NON à la guerre, mais aussi le refus de « s'aligner » avec des gouvernements qui oppriment leurs peuples.

Au milieu de la confusion et du chaos qui règnent des deux côtés, iels restent fermes dans leurs convictions : leur lutte pour la liberté, leur refus des frontières et des États-nations, et les oppressions respectives qui changent seulement de drapeau.

Notre devoir est de les soutenir dans la mesure de nos capacités. Un mot, une image, une mélodie, une danse, un poing qui se lève, une étreinte - même provenant de géographies éloignées - sont aussi un soutien qui encouragera leurs cœurs.

Résister, c'est persister et perdurer. Soutenons nos proches dans leur résistance, c'est-à-dire dans leur lutte pour la vie. Nous le leur devons et nous le devons à nous-mêmes.

SIXIÈMEMENT.- Par conséquent, nous appelons la Sexta nationale et internationale, qui ne l'a pas encore fait, à manifester selon ses calendriers, ses géographies et à sa manière contre la guerre et en soutien aux Ukrainien.ne.s et aux Russes qui se battent dans leurs géographies pour un monde de liberté.

De même, nous appelons à soutenir financièrement la résistance en Ukraine sur les comptes qui nous seront indiqués ultérieurement.

De son côté, la Commission Sexta de l'EZLN est en train de faire ce qu'il convient, en envoyant un peu d'aide à celles et ceux qui, en Russie et en Ukraine, luttent contre la guerre. Nous avons également pris contact avec nos proches de SLUMIL K'AJXEMK'OP [1] pour créer un fonds économique commun de soutien à celles et ceux qui résistent en Ukraine.

Sans hésitation, nous crions et appelons à crier et à exiger : Armée russe, hors d'Ukraine.

  • -

Il faut arrêter la guerre maintenant. Si elle se poursuit et, comme on peut s'y attendre, si elle s'intensifie, alors peut-être qu'il n'y aura plus personne pour décrire le paysage après la bataille.

Depuis les montagnes du Sud-Est mexicain.

Sous-commandant Insurgé Moises. SupGaleano.
Commission Sexta de l'EZLN.

Mars 2022

source : Enlace zapatista


[1] « terre insoumise » en tzeltal. Nom donné par les zapatistes au continent européen lors de leur débarquement en Europe cinq cent ans après l'invasion du Mexique

télécharger le texte en brochure sur le site du Comité de Solidarité avec les peuples du Chiapas en Lutte : Il n'y aura pas de paysage après la bataille

Concert de soutien à des camarades grec.ques : TAKE A STAND #1

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Concert de soutien à des camarades grec.ques en lutte organisé par l'AIM Paris à la CNT le 19/03/2022.
Groupes : OMILXH, BEWARE THE WOLVES, LITIGE, RANCOEUR,EP2F
Prix Libre, Bouffe et Bar Solidaire
Tables d'infos de collectifs amis et de merch/distro

💥Dans le cadre de notre campagne de solidarité Take A Stand, l'AIM Paris organise à la CNT ce concert de soutien à des camarades grec.ques en lutte le 19/03/2022 !

🔥 Bien que les enjeux soient sérieux, cette soirée se veut festive et combattive avec des groupes (pour beaucoup en date unique) grecs, lyonnais, nancéiens et évidemment locaux, des piñatas, des prises de parole, un bar et de la nourriture solidaire (pour défrayer les groupes et filer un peu de ronds aux camarades en lutte) !

— -Groupes---
OMILXH (161 Streetpunk/Oi !core, Gr)
Retour sur Paris d'un des groupes fer de lance de la scène punk antifasciste grecque ! A la croisée du streetpunk (tendance Boston/NY) et de la oi !core (tendance ibérique) chaque titre est un brûlot taillé pour live !
Bandcamp : https://punknloud.bandcamp.com/album/omihli-rebellion-march
Live : https://youtu.be/CzhPsrSxxv4

BEWARE THE WOLVES (streetpunk, Gr)
Un pied dans la oi, l'autre dans le streetpunk, les BTW multiplient les collab (avec Roddy Moreno de The Oppressed notamment) pour balancer un son puissant contre toute forme d'ambiguité dans la scène.
Clip : https://youtu.be/UrkVBe8Aw_U
Live : https://youtu.be/zUryHq4wFWE

LITIGE (Punk-Rock, Lyon)
Grrrlz to the front ! Les lyonnaises développent un punk urbain avec quelques touches pop donnant des mélodies ulra efficace. ça parle de machisme, de justice sociale et des galères du quotidien !
BC : https://litigelyon.bandcamp.com/
Live : https://youtu.be/rvaqFbzOF1s

RANCOEUR (Cold-oi !, Nancy)
3 ex Streets Of Rage reprennent du service pour servir une oi ! avec de gros choeurs et accélération punk, un peu plus mélancolique que dans leur précédent groupe avec l'arrivée du post-punk dans leur recette !
BC : https://rancoeurcoldoi.bandcamp.com/releases

Emancipating Pit Fighting Fish (Punk-Hc, Paris)
Derrière ce nom farfelu, se cache un groupe d'activistes issus des squats de Paris et sa banlieue proposant un punk-hardcore bien rentre-dedans !
Support your local scene !
BC : https://emancipatingpitfightingfish.bandcamp.com/album/ep-1
YT : https://youtu.be/hTH5P9hbldA

— - Infos---
Lieu : CNT – 33 rue des vignolles Paris (Métro Avron/Buzenval)
Prix libre mais respectueux, la plupart des groupes viennent de loin en date unique !
Bouffe et Bar Solidaire
Tables d'infos de collectifs amis et de merch/distro
⚠️Aucun comportement raciste, sexiste, LGBTQIphobe ne sera toléré.

— - Campagne Take A Stand---
🔍
"Je hais les indifférents. Je crois comme Friedrich Hebbel que « vivre signifie être partisans ». [...]
Je vis, je suis partisan. C'est pourquoi je hais qui ne prend pas parti. Je hais les indifférents"
Antonio Gramsci.

Au vu du climat politique actuel, où la répression fait rage envers toutes celles et ceux luttant contre la montée de l'extrême-droite et les politiques réactionnaires, nous souhaitons organiser une campagne de soutien nationale et internationale. L'articulation entre lutte nationale et internationale est donc une réponse essentielle dans ce combat qui se joue à tous les niveaux.

Cette campagne intitulée "Take A Stand" exprime la nécessité pour nous que l'ensemble de notre camp social ainsi que le mouvement contre-culturel prennent position sur cette séquence historique.

Et ce à trois niveaux : local (la scène et le public parisien), national (se mobiliser lors de la campagne électorale de 2022 où l'extrême-droite impose ses termes de campagne ainsi que son discours raciste, sexiste, islamophobe et réactionnaire), international (suite à la répression qui s'abat sur les mouvements révolutionnaires et antifascistes).

Nos scènes musicales punk/Oi !/hardcore/reggae décrites comme "alternatives" se doivent d'être de véritables contre-cultures servant de bande-son et d'étendards à nos luttes et non un simple produit de consommation marketé "rebelle" ou "underground". Nous voulons proposer à notre public des groupes reconnus et de la nouvelle scène, incarnant musicalement les combats menés dans les différents pays.

La politique ne se résume pas à des postures ou des sigles mais bien des pratiques en soutien aux luttes, c'est pourquoi les profits dégagés à ces évènements permettront de soutenir matériellement les différentes caisses anti-répression et camarades/collectifs en ayant besoin.
Ces événements seront un moment festif ou les militant.es pourront se rencontrer et échanger avec le public.

Aucun comportement raciste, sexiste, LGBTQIphobe, ou autre comportement oppressif ne sera toléré, une équipe mixte sera mobilisée durant la durée des concerts pour y veiller.

Présentation du livre : Salvador Puig Antich-Guérilla anticapitaliste contre le franquisme

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le groupe Salvador Segui (FA) organise une présentation du livre « Salvador Pug Antich - Guérilla anticapitaliste contre le franquisme »

Cet ouvrage collectif paru d'abord en catalan en 2019, puis en castillan en 2020, vient d'être traduit et publié en français.

C'est une évocation du parcours personnel et politique du militant anarchiste Salvador Puig Antich, exécuté par garrot en 1974 à Barcelone. On retrace dans cet ouvrage l'histoire du MIL (Mouvement de libération ibérique) et des GAC (Groupes autonomes de combat), en nous replongeant dans le bouillonnement post-68 qui secouait le monde et en l'occurrence l'Espagne
sous la dictature franquiste.

Un débat aura lieu en présence de l'équipe traductrice du livre, pour évoquer cette période historique, les années qui suivirent et l'état actuel de la société espagnole.

« La Russie frappe » - projection et discussion

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le mardi 15 mars et le jeudi 17 mars à 19h00, une série d'événements sera organisée où on parlera de la situation en Russie et la guerre en Ukraine. Le 17 mars sera aussi discutée la question de la résistance anarchiste à l'invasion russe.

Les étudiantes et réfugiés politiques russes prendront la parole pour témoigner de leur expérience du régime de Poutine.

Le mardi 15 mars et le jeudi 17 mars à 19h00, une série d'événements sera organisée au cours desquels nous parlerons de la Russie contemporaine de Poutine - le système politique, la dictature, la violence policière et la censure. De cette façon, nous voulons montrer ce que Poutine apporte à l'Ukraine et a déjà apporté à de nombreuses régions occupées. Également, on traitera le thème de la guerre en Ukraine et de la résistance du peuple ukrainien contre l'armée russe.

La narration sera accompagnée de séquences vidéo, dont beaucoup montrent des scènes de violence.

Une discussion suivra au cours de laquelle nous répondrons aux questions. Le 17 mars on va ainsi discuter autour de la résistance anarchiste à l'invasion russe.

  • mardi 15 mars, 19h, à l'Hypocryte, 10 rue de Poitou, Montrouge
  • jeudi 17 mars, 19h, au Marbré, 39 rue des Deux Communes, Montreuil

Manifestation nationale à Paris contre le racisme, les violences policières et pénitentiaires !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Manifestation nationale à Paris à l'appel de la campagne Antiracisme et Solidarité.

Samedi 19 mars à 14h, place du Châtelet.

Grande Manifestation nationale à Paris contre les violences d'état et le racisme :

Notre pays construit des ponts pas des murs. D'où que l'on vienne, où que l'on soit né·e, notre pays existe. Il s'appelle Solidarité.

Notre pays n'a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n'est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l'injustice et aux inégalités.

Notre pays n'existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.

Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.

Car notre pays brûle. Il s'appelle Avenir.
Car notre pays est étouffé. Il s'appelle Liberté.
Car notre pays se meurt. Il s'appelle Égalité.
Car notre pays est opprimé. Il s'appelle Dignité.

Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale.

Pour l'avenir. Si la planète brûle, cela n'a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Le monde n'attend qu'une étincelle pour exploser et certain.e.s nourrissent l'incendie qui nous menace.
Nous dénonçons toutes les formes de racisme dont l'islamophobie, l'antisémitisme, l'anti-tziganisme, la négrophobie et le racisme anti-asiatique. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès, l'abrogation de la loi dite « séparatisme », le respect du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la fin des dominations économiques, militaires et politiques, en particulier la Françafrique.

Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu'on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c'est la liberté de tou·te·s qui recule. C'est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.
Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l'abrogation de la loi dite « sécurité globale », la fin des violences et des crimes policiers et pénitentiaires, la suppression des mesures de répression contre les migrant·e·s (OQTF*, IRTF*, …) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative. Nous exigeons la destruction des murs qui s'érigent partout dans le monde pour séparer et contrôler les peuples.

Pour l'égalité des droits. Les arguments utilisés contre l'immigration sont faux économiquement et ne servent qu'à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales. L'oppression et la surexploitation des migrant·e·s aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s.
Nous revendiquons l'égalité des droits pour tou·te·s, le renforcement et l'accès réel à la santé, à l'éducation, à des revenus décents, au logement et l'arrêt des expulsions dans les foyers de travailleurs/euses migrant-es. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.

Pour la Dignité. Nous refusons la banalisation de l'insoutenable. Nous dénonçons les politiques anti-migratoires et de non-accueil des migrant·e·s. Nous refusons l'instrumentalisation des femmes à des fins racistes. Nous réclamons vérité et justice pour les victimes de violences policières et pénitentiaires. Nous exigeons le respect des convictions et croyances de tou·te·s. Debout, nous redevenons dignes.

Pour la Solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s'organiser. À faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d'un hôpital menacé, d'une mosquée ou d'une synagogue fermée ou attaquée, d'une église où l'on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, des associations antiracistes dissoutes ou menacées de l'être, d'un théâtre qui avait été occupé, d'un piquet de grève, d'un immeuble menacé d'expulsion, d'une frontière. À partir d'un local associatif ou syndical, d'un lieu culturel et solidaire…

Nous appelons notre pays à se lever en masse, s'organiser et lutter pour la solidarité et contre le racisme.

  • en multipliant les initiatives de toutes sortes,
  • dans toutes les villes et les villages en manifestant ensemble le même jour le samedi 18 décembre à l'occasion de la Journée internationale des migrant·e·s,
  • à Paris pour une manifestation nationale au mois de mars à l'occasion de la Journée internationale contre le racisme.

Notre pays existe. Il s'appelle Solidarité.