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Soirée de solidarité avec les luttes contre Danone et l'accaparement de l'eau au Mexique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans le cadre de la « marche de l'eau » le 22 mars au Mexique, nous vous convions à une projection et discussion à ce sujet et sur les actions locales ou internationales contre l'accaparement de l'eau au Mexique... Et partout !

DIMANCHE 19 MARS 2023 - 17H

"Les luttes contre Danone et l'accaparement de l'eau au Mexique"

"Depuis près de trente ans, la multinationale française DANONE pille les nappes phréatiques du territoire des villages nahuas de la région de Cholula, État de Puebla au Mexique, au travers de sa filiale mexicaine BONAFONT, principale marque d'eau en bouteille de ce pays. Chaque jour, du fait de l'intoxication des eaux et de la spoliation de leurs ressources naturelles, des dizaines de millions de Mexicains doivent acheter des bidons d'eau en bouteilles à ces mêmes multinationales.

Face au pillage de leurs nappes phréatiques et à l'assèchement de leurs puits artisanaux, les villages aux alentours de l'usine ont décidé de ne plus se laisser faire. Après en avoir bloqué les accès et le fonctionnement pendant plusieurs mois, en août 2021 vingt villages ont décidé par le biais d'assemblées générales tenues selon les us et coutumes des communautés de procéder à l'expropriation des installations pour les transformer en « maison des peuples », « un espace communautaire pour la reconstruction intégrale de nos peuples, sur la base des 13 revendications zapatistes ». En février 2022, la maison des peuples a été expulsée, mais depuis, la lutte continue de payer car l'usine est toujours à l'arrêt.

Ces peuples toujours mobilisés, après avoir organisé une caravane pour l'eau et la vie en 2022, appellent à des actions coordonnées et de solidarité contre Danone autour du 22 mars 2023 prochain, à l'occasion de la journée mondiale de l'eau. À Paris, nous prévoyons un rassemblement public de solidarité avec prises de paroles, performance artistique, banderoles... Les fonds récoltés lors du concert du 19 mars serviront à soutenir ces luttes et actions de solidarité ! Là où ceux d'en haut détruisent, nous construisons. "

COMITE DE SOUTIEN AVEC LES PEUPLES DU CHIAPAS EN LUTTE http://cspcl.ouvaton.org/

Programme :
17h30 : projection et débat. Tables de presse, infos et musiques avec :
THE MERCENARIES (punk ska soul)
AGID GRAS (garage punk)
PEPIN ET SES POMETTES (chansons déjantées)

Affiche de l'événement :

Centre International de Culture Populaire (CICP) : 21ter rue Voltaire, 75011 Paris - Métros : Avron/Nation DE 17 à 22h. précises.
Prix libre
Pas d'attitudes et propos sexistes, racistes ou discriminatoires
Pas de verre et laissez les animals à la maison
Retransmission interviews soutien et groupes de la soirée en direct dans l'émission Konstroy de 18 à 20h sur Radio Fréquence Paris Plurielle - 106.3 Mhz
https://collectifcontreculture.noblogs.org

ANARCHA du 3 au 5 mars

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Anarcha pour ANARCHISTESMINISTES ET TRANSPDGOUINES !

Pendant trois jours, les 3, 4 et 5 mars 2023, nous voulons continuer de renforcer le réseau tissé pendant 1 an et demi, à l'échelle locale et dans d'autres pays. Nous voulons faire vivre nos pratiques autonomes, discuter, et partager nos expériences, des plus quotidiennes - cuisine, bricolage, chants révolutionnaires, couture et électricité - aux plus insurrectionnelles - en apprenant par exemple de la révolution en Syrie ou de la lutte contre la gentrification à Exarcheia.

Le 31 mars, en France, c'est la fin de la trêve hivernale. À Montreuil comme ailleurs, des squats d'habitation et/ou d'organisation politique vont être expulsables. En Île-de-France, c'est le cas de la Baudrière, du 10 rue Bara, du Gambetta, du Malaqueen, du LEO... et de plein d'autres.

La Baudrière est un squat anarcha-féministe TransPdGouine ouvert par et pour les personnes qui subissent le patriarcat d'une manière ou d'une autre. Depuis plus d'un an, nous faisons vivre ce lieu qui a accueilli de nombreux évènements politiques, festifs, des rencontres, des cantines… et tant d'autres moments qui nous ont permis de forger des alliances précieuses entre différentes luttes. C'est un lieu anarchiste et autogéré, un lieu de vie et d'organisation, et nous voulons le défendre.

En ce moment en France, alors qu'un mouvement social semble commencer, de nouvelles lois s'en prennent à notre liberté : la loi Kasbarian vise directement les squatteur.euses et les locataires précaires, la loi Darmanin attaque celleux qui n'ont pas les bons papiers, la « loi olympique » renforce la surveillance policière, la réforme des retraites et celle du chômage nous précarisent de plus en plus...

L'État, le capitalisme et les keufs nous font toujours plus chier. 

Nous luttons pour que vivent et se multiplient des brèches libertaires qui permettent l'auto-détermination et l'auto-organisation de toustes. L'anarchisme est pour nous une voie d'émancipation pour les personnes qui subissent directement la répression du cistème hétéro-patriarcal, capitaliste et raciste.

Nous voulons défendre la Baudrière parce que c'est un espace qui, loin des logiques gestionnaires de l'État, permet la solidarité directe entre personnes qui s'organisent contre l'État, la propriété privée, le patriarcat et le racisme. Nous voulons y échanger, partager et transmettre les mémoires de nos luttes, et nos tactiques de résistance.

Dans le contexte politique actuel, on refuse de perdre un énième bâtiment d'organisation et de vie communautaire féministe TransPDGouine. L'heure des barricades a sonné. 

Anarcha pour ANARCHISTESMINISTES ET TRANSPDGOUINES !

Pendant trois jours, les 3, 4 et 5 mars 2023, nous voulons continuer de renforcer le réseau tissé pendant 1 an et demi, à l'échelle locale et dans d'autres pays. Nous voulons faire vivre nos pratiques autonomes, discuter, et partager nos expériences, des plus quotidiennes -cuisine, bricolage, chants révolutionnaires, couture et électricité- aux plus insurrectionnelles - en apprenant par exemple de la révolution en Syrie ou de la lutte contre la gentrification à Exarcheia -.

Ces rencontres seront en MIXITÉ CHOISIE SANS MECS CIS HÉTÉRO.

On se retrouve du 3 au 5 mars à la Baudrière pour discuter, chanter, danser, apprendre et se rencontrer ! On a hâte de vous y voir 

Femme, vie, liberté !

Squatte pour l'autonomie TransPdGouine !

+ d'informations / programme / en Anglais >> sur labaudriere.noblogs.org

Stand Palestine : Solidarité avec les prisonniers palestiniens en lutte

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Samedi 25 février de 10H30 à 12H30, Samidoun Paris Banlieue vous invite à son stand de solidarité avec la Palestine au marché du centre-ville d'Aubervilliers (25 rue Ferragus).

Samedi 25 février de 10H30 à 12H30, Samidoun Paris Banlieue vous invite à son stand de solidarité avec la Palestine au marché du centre-ville d'Aubervilliers (25 rue Ferragus).

Depuis plusieurs jours, les prisonniers palestiniens se mobilisent collectivement contre les attaques du gouvernement d'extrême droite israélien au pouvoir. Celui-ci veut revenir sur les acquis gagnés au cours de décennies de lutte par le mouvement des prisonniers, qu'il s'agisse de préparer du pain frais dans leurs boulangeries ou d'avoir plus de quatre minutes pour se doucher. En réponse à ces attaques, la mobilisation grandit parmi les prisonnières et les prisonniers. Ils ont annoncé une intensification de leur programme de lutte jusqu'au 22 mars, premier jour du Ramadan, où les prisonniers ont déclaré qu'ils entameront une grève de la faim collective.

Parallèlement, l'occupation israélienne multiplie les attaques contre le peuple palestinien. Depuis le début de l'année 2023, au moins 60 Palestiniens ont été assassinés par les forces coloniales. À cela s'ajoute l'intensification de la politique de colonisation et de nettoyage ethnique, notamment en Cisjordanie occupée et à Al Qods.

Face à cette situation, nous devons développer la solidarité internationale afin d'apporter un soutien indéfectible à la résistance palestinienne et exiger la libération immédiate des 4780 prisonnières et prisonniers palestiniens. Sans oublier le communiste arabe Georges Abdallah injustement emprisonné en France depuis 1984.

Projection - débat : « Le nucléaire c'est aussi la catastrophe »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Projection-débat sur les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima avec Yves Lenoir, Pierre Fetet et Yuki Takahata - samedi 11 mars.

Alors que le lobby nucléaire cherche, par la voix de Macron, à nous imposer une relance de cette industrie mortifère, il est important de se souvenir que l'énergie électronucléaire a été à l'origine d'énormes catastrophes écologiques et humaines dont des populations continuent, des décennies plus tard, à payer le prix.

A l'occasion du 12e anniversaire de l'accident de Fukushima, prenons ensemble la mesure des désastres encore en cours et du risque potentiel que l'on nous fait subir. Briser le silence et les mensonges médiatiques sur le sujet fait partie du combat antinucléaire qu'il s'agit de mener sans relâche.

La soirée commencera par une projection d'un film sur les suites de la catastrophe de Tchernobyl suivie d'une intervention d'Yves Lenoir (président des Enfants de Tchernobyl). Ensuite nous auront deux présentatations sur Fukushima par Pierre Fetet (observateur de Fukushima) et Yuki Takahata (membre de Yosomono-net). Le tout sera suivi d'un débat.

Buffet à prix libre

Procès de l'affaire de la caserne Jourdan

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le procès de l'incendie des véhicules de gendarmerie de la caserne Jourdan à Limoges aura lieu le 28 février 2023 à 8h45 à la Cité Judiciaire de Limoges, Place Winston Churchill.

Petit rappel des faits

Dans la nuit du 18 septembre 2017 cinq véhicules de la gendarmerie sont incendiés dans la caserne Jourdan à Limoges. Le lendemain 19 septembre s'ouvre le procès de 8 individus pour la voiture de police brûlée en mai 2016 quai Valmy à Paris. Le même jour un communiqué signé de la R.A.G.E.(Révolte Anarchiste des Gendarmes Exilés) revendique l'incendie à la caserne Jourdan :

Nous ne voulons plus tabasser les manifestant-e-s lors des manifestations.
Nous ne voulons plus terroriser la population en Nouvelle Calédonie ou en Guyanne.
Nous ne voulons plus servir de garde-chiourme dans les tribunaux.
Nous ne voulons plus faire office d'armée d'occupation en banlieue ou dans les anciennes colonies.
Nous ne voulons plus obéir au politiciens et servir de bras armé du Capital.
Nous ne voulons plus de chef du tout.

Lire le communiqué complet : Répandre la R.A.G.E sur Indymedia Nantes.

6 mois plus tard, l'État se venge, perquisitionne et enferme. Limoges, Toulouse, Amiens, 4 perquisitions pour 3 gardes à vue. Association de malfaiteurs, bande organisée, destruction par moyens incendiaires… Comme dans des enquêtes similaires ces dernières années, les chefs d'inculpations sont larges et ont permis de déployer un vaste panel d'outils d'investigations particulièrement intrusifs.

S. un anarchiste n'habitant pas loin de la caserne de Jourdan à Limoges fait partie des trois arrestations. Le 27 mars 2018, après 6 mois d'enquête, de filatures, d'écoutes téléphoniques, de sonorisation d'appartement, de prélèvements illégales d'ADN et 4 jours de GAV, S. est placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Limoges sous mandat de dépôt criminel d'un an.

Le 8 avril 2019, après plus d'un an de détention provisoire, S. sort de prison mais avec un bracelet électronique. Il est placé sous assignation à résidence en surveillance électronique (ARSE) à Amiens. Le 16 mars 2020, la veille du premier confinement, après un an d'assignation à résidence, on lui retire le bracelet électronique, il reste ensuite soumis à un contrôle judiciaire strict. Trois ans plus tard, après deux perquisitions sans suite à son appartement par la PJ puis la DGSI et 5 ans après son arrestation, S. est renvoyé en correctionnel pour destruction par moyen incendiaire.

S. n'ira donc pas en cour d'assise : la procédure n'est plus criminelle pour «  une bonne administration de la justice », S. n'est plus une bande organisée à lui tout seul, cette circonstance aggravante tombe aussi. L'affaire se dégonfle tellement que le procureur panique et demande à ce que S. soit inculpé également pour refus ADN et signalétique.

Ce procès révèle la violence judiciaire et policière que déploie l'État contre les révoltés et les indésirables : les flics et ses juges utilisent toutes les techniques de l'arsenal juridique pour surveiller et punir avant même un éventuel procès.

L'association de malfaiteur, la bande organisée, la détention provisoire, les perquisitions à répétitions, les gardes à vue, l'assignation à résidence et le contrôle judiciaire permettent de faire du renseignement, d'intimider, de contrôler, de faire peur et de casser les solidarités.

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