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[Rencontre] Collaboration militaire France-Israël

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous lundi 12 février à 19h dans la salle Jaurès de la bourse du travail de Paris pour une rencontre au sujet de la collaboration militaire entre la France et Israël. Organisé par Stop Arming Israel France.

Stop Arming Israel France vous donne rendez-vous le lundi 12 février pour une rencontre avec Mathieu Rigouste, chercheur en sciences sociales et militant, Patrice Bouveret, co-fondateur de l'Observatoire des Armements, et Anne Paq, photographe et membre du collectif Activestills.

Après la rencontre, différents moyens d'action concrets que nous pouvons mettre en oeuvre pour lutter contre ces coopérations criminelles seront présentés.

Rendez-vous lundi 12 février à 19h ; salle Jaurès de la bourse du travail de Paris (3 rue du Château d'eau, Paris 10e).

Source : @Stoparmingisr

Co-apprentissage sur la politisation du handicap et de la folie

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Co-apprentissage sur la politisation du handicap et de la folie, à 18h00 le samedi 10 février au Engare2fou, 81 rue Michelet Montreuil.

Comment nos handicaps, nos folies, nos expériences avec la médecine, sont aussi des sujets politiques ?
Venons explorer ces thématiques et ainsi peut-être expliquer des sujets parmi les plus absents de nos politisations.
Individualisme, pathologisation, travaillisme, capitalisme-industriel, création de la norme... voilà autant de sujets que nous pourrions toucher du doigt juste en parlant de votre grand-mère qui est allée voir le médecin pour un rhume.

Un moment de co-témoignages et de partage des savoirs, suivis, selon les besoins, de petits visionnages et/ou de lectures collectives pour alimenter nos imaginaires.

À 18h00 le samedi 10 février au Engare2fou, 81 rue Michelet Montreuil.

Accessible pmr
si besoin de mesures d'inclusivité spécifiques, contactez @democra_psy sur instagram

Discussion : construisons un nouveau cadre pour l'autonomie étudiante

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous vendredi 9 février à 17h sur le parvis du campus des Grands Moulins.

Appel pour une coordination autonome

Après les élans et les impasses de la jeunesse étudiante pendant le mouvement contre la réforme des retraites, sa réserve pendant les soulèvements suite à la mort de Nahel mais aussi son silence assourdissant pendant la rentrée qui a suivi, nous affirmons qu'il y a des conclusions stratégiques de première importance à tirer, un vaste espace politique à combler dans les facs et plus encore de coups à ne plus retenir contre l'État et ses larbins.

Face à l'accélération de l'effondrement climatique, au renforcement du bloc imprérialiste dans son soutien à la colonisation de la Palestine et du génocide à Gaza, à l'annonce de la fascisation toujours plus avancée du régime en France par sa Loi immigration et l'intensification de sa politique de classe à l'approche des JO 2024, mais aussi pendant que la mobilisation paysanne s'élève contre la loi du Capital et engage la confrontation avec l'État, il y a celleux qui s'indignent et celleux qui s'organisent.

Nous vous appelons à construire un nouveau cadre pour l'autonomie étudiante, dans et à partir des universités, pour orienter clairement et accroître nos forces pour les luttes d'envergure en cours et à venir !

Rendez-vous le vendredi 9 février 17h sur le parvis du campus P7 les Grands Moulins (Paris 13e).

Instagram : @coord_autonome_orga
Source : @caiuniv

Crosse en l'air ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Darmanin, la police et les agriculteurs. Article de Lundi Matin

Depuis le début des manifestations d'agriculteurs, les médias semblent s'être déniaisés d'un coup en découvrant le « double standard » du traitement politique et policier réservé à l'expression publique d'une colère collective. Un immeuble endommagé à coups d'explosifs, un bâtiment des douanes détruit par le feu, un autre incendié, des édifices publics dégradés, des axes routiers bloqués, des domiciles privés agressés.
Aura t-on entendu parler d'éco-terrorisme ? « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS » explique Darmanin, laissant à tant d'autres manifestants matraquées, mutilés, emprisonnées, grièvement blessés, le fait de ne s'être livrés qu'à des divertissements sans autre raison que de vouloir rompre avec ce que le chef de l'État a appelé « la géographie de l'ennui ».

Que les agriculteurs connaissent une impunité aussi remarquable en regard du nombre de détenus dans les prisons françaises et ne subissent pas, jusqu'à présent, les férocités policières et judiciaires toujours ordinaires mais de plus en plus banalisées depuis une dizaine d'années est chose appréciable.
C'est ce que subissent les diverses autres masses de manifestants qui relève de l'insupportable.
Médias et hommes et femmes politiques déroulent quantités d'explications destinées à justifier les raisons d'une telle mansuétude face à ce qui, ailleurs, se justifie comme « usage de la violence légitime » contre des casseurs, des racailles, des Gilets jaunes, des opposants à des réformes, à de nouvelles contraintes ou à la destruction de la biodiversité. Là, on déterre le lien historique de la France et de ses « paysans », pendant que, ici, ceux qui créent la souffrance – syndicats agricoles, politiciens, financiers, gros propriétaires, banquiers, etc. – expriment une feinte empathie avec la colère provoquée par cette souffrance. On argue d'une popularité du milieu paysan au mépris des millions de personnes qui dans les rues ont refusé massivement la réforme des retraites. On invoque une « colère saine » contre les autres baptisées malsaines, celles qui prétendent notamment refuser l'appropriation privée de l'eau. On convoque des fulgurances telle cette remarque d'un policier : « Entre des gens qui se battent pour leur survie et des chevelus qui vous expliquent qu'il ne faut pas prendre plus d'une douche par jour, ma sympathie, de manière spontanée, va plutôt vers les premiers ». D'autres se veulent plus techniques au prétexte des difficultés qu'il y aurait à déplacer de lourds engins agricoles.

Pourtant derrière ces commentaires à courte vue, d'autres raisons plus profondes semblent se dissimuler. Entre les syndicats dominants et les divers gouvernements, les collusions sont légion. Indépendamment des personnages à la tête de ces grandes organisations – le dirigeant de la FNSEA est d'abord un homme d'affaire au compte en banque bien chargé dont le projet correspond en tous points aux conceptions et perspectives industrielles posées par les États, les industriels, les banquiers et les lobbys. Il n'y a pas d'antagonisme, mais un accord global. À l'instar de cette Coordination rurale – qui s'auto-définit comme une meute.

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Occupation de l'académie du climat contre les expulsions, la loi immigration et le fascisme d'État

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Depuis hier soir, des mineurs isolé-es sans papiers occupent l'académie du climat. Venez les soutenir ! Présence bienvenue, le lieu est rejoignable en journée : 2 place Baudoyer, Paris 4e.

Hier après-midi, plusieurs dizaines de mineurs isolés du collectif des jeunes du parc de Belleville se sont rassemblés devant l'Hôtel de Ville de Paris pour exiger des hébergements et d'être reçus en délégation. Pendant ce temps, la préfecture de Paris a envoyé sa police débarrasser les tentes et affaires du camp du Pont Neuf où une partie d'entre eux dorment chaque nuit faute d'hébergement.

Suite à cette descente, 135 jeunes sans hébergement ont occupé l'Académie du Climat (2 place Baudoyer, Paris 4e) ! Grâce à cette réaction improvisée mais déterminée, ils ont pu rester dormir dans la salle de réception de l'académie du climat.

L'État n'a pas donné de réponse au sujet de l'hébergement, et mairie s'est engagée en cas de non réponse de l'État à prolonger l'hébergement ailleurs.

Passez à l'Académie du climat, vers midi par exemple, pour exiger des hébergements !

Communiqué des collectifs

Envahissement en cours de l'ancienne mairie du 4e et de la maison du climat

Madame Hidalgo, élu.e.s de la mairie de Paris, élu.e.s des mairies d'arrondissement, réunis en conseil départemental pour aborder la question de la solidarité et l accueil a Paris, ouvrez un gymnase dès ce soir pour les mineurs isolés à la rue ! Prenez vos reponsabilités, assumez jusqu'au bout la discussion annoncée par votre conseil ce jour « Paris résiste et défend ses valeurs d'accueil et de solidarité face aux répercussions de la loi immigration ».

Alors que depuis 16h ce mardi 6 fevrier, plusieurs dizaines de mineurs isolés du collectif des jeunes du parc de Belleville se rassemblent devant l'Hôtel de Ville de Paris pour exiger des hébergements et d'être reçus en délégation, la préfecture de Paris envoie sa police débarrasser les tentes et affaires du camp de Pont Neuf où une partie d'entre eux dorment chaque nuit faute d'hébergement. Ces jeunes qui n'avaient déjà pas de toit, n'ont désormais plus de tente. Alors qu'ils réclament que leur droit soit respecté, il est temps que la mairie de Paris joigne les actes eux paroles : hébergez les mineurs isolés, dés ce soir.

Nous vous appelons à résister, nous vous appelons à désobéir à l'État et à la Loi Darmanin et à ne pas accepter l'inacceptable, à ne pas se rendre complice de l'abandon des ces jeunes, ce qui relève de la non assistance aux mineurs en danger.

Personne n'est illégal ! Des places il y en a, pour loger tous les mineurs !

Le collectif des jeunes du parc de Belleville
Collectif paris 20e solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s