PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Pour l'autonomie de nos luttes, défendons les squats ! 1er avril à la Baudrière

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La Baudrière a obtenu un délai de 5 mois dernièrement ! Rendez-vous samedi 1er avril pour une après-midi et une soirée de lutte et de défense des squats !
Les ateliers en journée sont en mixité choisie sans mec cis hetero !
la soirée est ouverte à toustes !

👠 La Baudrière pour encore 5 mois !

On est super contentEs d'avoir eu ces 5 mois de délai avec la saisie du JEX [1] !

Et cela nous impose de repenser ce qu'on avait prévu pour la défense de la Baudrière mais surtout, et ça c'est cool, d'avoir plus de temps pour la préparer !

Cette journée du 1er avril on l'avait imaginée comme une dernière journée avant une période incertaine pour le lieu. On voulait faire des ateliers de mémoires collectives, projection, discussion, atelier confection de lanterne puis lâché de lanterne en soirée !
Mais même si on a eu ces 5 mois, la journée garde tout son sens ! et les différentes initiatives auront bien lieu :)
On se retrouve le 1er avril pour se souvenir, discuter et écrire des différents moments et perspectives à la baudrière 💘

Pour la soirée, et dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites, nous avons décidé de donner les thunes de la soirée à la caisse de grève du point de blocage de pizzorno ! 🦺

Les ateliers en journée sont en mixité choisie sans mec cis hetero !
la soirée est ouverte à toustes !

Au programme la journée :

Exposition sur les cantinières de la commune de Paris !

  • 14h
    • Écoute de podcast/ discussion sur des personnes meuf TPG vivant en squat par le collectif des mémoires TPG féministes de la Baudrière !
    • Fabrication de lanternes volantes pour une superbe nuit étoilé !
  • 15h30 - Goûter !
  • 16h
    • Atelier de mémoires collectives - écris, dessine sur ton expérience à la Baudrière, et ou autre lieu <3
    • Projection d'un court et long métrage, sur les squats et occupation collectives !
  • 18h Assemblée de défense de la Baudrière - point information, perspectives avec les 5 mois, idées et initiatives sont les bienvenues <3

La soirée :

  • 20h30 - Mezze participative ! Ramène des délices pour accompagner le buffet, les thunes iront aussi à la caisse de grève !
  • 21h30 - Lâché de lanternes !
  • 21h30 : Chorale
  • 22h : Concert de Mammoutt électro-punk tout droit venu de Belgique
  • 23h : DJ set
  • 00h : DJ set Dose Létale
  • 1h : DJ set Energic Rabbeat

🐚 Pour l'autonomie de nos luttes, défendons les squats !

L'affiche de la journée :


[1] Juge de l'exécution

65bis rue Voltaire
93100 Montreuil
Métro Robespierre

L'Actu des Oublié.es • SIII • EP12 • Défendre le soin II

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce mois-ci, l'Actu des Oublié.es réalise deux épisodes consacrés à la lutte pour des systèmes de soin dignes et respectueux des soignantes comme des patientes en Europe et en Amérique du Nord. Ce deuxième épisode vise à explorer différentes formes de lutte et stratégies pour se réapproprier collectivement notre santé.

Deuxième partie de notre volet Défendre le soin, durant lequel nous explorons différents contextes et différentes formes de lutte en Grande Bretagne, Espagne, Grèce, Québec et France.
Comment résister à la destruction orchestrée de nos systèmes de soins ? Il est essentiel de comprendre que refuser le néo-libéralisme et son monde, c'est tenter à la fois de lutter contre les destructions qu'il provoque et inventer les outils qui nous permettent de vivre dignement. Seul un mouvement de lutte global couplé à un renforcement du lien social, nous permettra d'opposer une véritable résistance.

Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici !!

MEDIAS
Les dispensaires autogérés grecs
Greek Reporter
Mediapart
World Socialist Web Site
Sites de la clinique communautaire de la pointe St Charles et de la Case de Santé à Toulouse

MUSIQUE
08'38 Daisy Chain – Anasa
14'03 Bad Nylon - Girl Gang
27'45 Ugo Dess - État d'urgence

VISUEL Wikicommons
« Nous sommes les gardiens de nos frères », West Harford, Septembre 2009. Auteur Sage Ross

CSRC Bulletin #1

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ceci est le premier numéro d'une publication irrégulière du Centre de documentation sur la contre-surveillance, une base de données de ressources sur comment déjouer la surveillance ciblée.

Ce bulletin est également téléchargeable en version imprimable.

Contre la surveillance ciblée, coordination internationale

On est des anarchistes. On croit en une coordination internationale de groupes anarchistes informels pour poursuivre la lutte contre toutes les formes de domination. On croit que le partage des connaissances sur les capacités et les tactiques de nos ennemis devrait être une partie importante de cette coordination. La connaissance n'est pas une fin en soi mais un moyen de limiter les risques de se faire prendre, afin de pouvoir continuer à attaquer.

Nos ennemis ont des capacités importantes et des tactiques perfectionnées. De leur côté, iels ont les institutions policières et judiciaires, les scientifiques et les technocrates, et dans certains cas, le soutien de la majorité de la population. Iels contrôlent de vastes réseaux d'infrastructures. Iels ont une mémoire infinie, des archives et des bases de données ADN.

De notre côté, on a la nature informelle et décentralisée de nos organisations, les ombres pour se cacher, et la solidarité pour s'entraider dans les moments difficiles, pour continuer les combats des camarades qui ne peuvent plus le faire.

Quoi qu'il arrive, nous faisons et continuerons à faire des erreurs dans la lutte contre des mécanismes d'oppression aussi puissants. Des erreurs qui « coûteront » toujours plus cher par rapport aux erreurs des flics qui sont « absorbées ». Nous devons évaluer à nouveau les situations et veiller à ce que les erreurs commises une fois ne se reproduisent plus. Nous devons étudier et apprécier l'expérience accumulée depuis tant d'années et, en tenant compte de la tendance à se préparer pour les batailles qui ont déjà eu lieu et non pour celles qui viendront, soyons prêt·e·s et que la chance soit de notre côté...

camarades anarchistes de Grèce, dans un texte détaillant la surveillance qui a conduit à leurs arrestations, 2013.

Nos ennemis s'organisent déjà au niveau international ; iels partagent des informations, des tactiques et des développements technologiques et scientifiques. C'est regrettable, mais ça signifie aussi qu'un rapport rédigé par des camarades dans un pays - sur, par exemple, une bonne façon d'éliminer les traces ADN, ou un micro-espion trouvé dans un squat, ou un outil pas cher pour abattre les drones de la police - pourrait aider d'autres personnes n'importe où dans le monde.

Certes, tout ne doit pas être partagé publiquement. Parfois, des informations encore inconnues de nos ennemis doivent rester secrètes en fonction d'une stratégie ou d'un plan spécifique. Mais sinon : partageons nos connaissances et nos expériences, et organisons-nous !

On présente : la Threat Library

L'objectif de la toute nouvelle Threat Library du CSRC est simple : examiner l'éventail des techniques répressives de l'État afin de mieux les déjouer. Cette « bibliothèque » documente deux douzaines de techniques de maintien de l'ordre différentes, les divisant en trois tactiques (dissuasion, incrimination et arrestation) et proposant pour chacune d'elles des mesures d'atténuation [mitigations] potentielles, c'est-à-dire des moyens de limiter les dégâts. Elle établit également un lien entre ces techniques et des opérations répressives spécifiques menées par les États contre des anarchistes au cours des deux dernières décennies.

La Threat Library est destinée à vous aider à « établir un modèle de menace », processus par lequel vous essayez de comprendre quels types de mesures l'État est susceptible de prendre contre vous afin de vous y préparer. Il est préférable de faire cet exercice en collaboration avec les camarades avec lesquel·le·s vous travaillez sur un projet spécifique. Un bon modèle de menace peut transformer la peur ou la paranoïa en courage, en nous donnant une idée précise de ce à quoi nous sommes confronté·e·s afin que nous puissions prendre des précautions. En d'autres termes, cela nous aide à décider de la sécurité opérationnelle (OpSec) appropriée.

Le CSRC suggère d'utiliser la Threat Library pour créer des « arbres d'attaque » [attack trees]. « Les arbres d'attaque sont un outil permettant de faciliter un brainstorming collectif sur les différentes façons dont un adversaire pourrait réussir à vous attaquer dans un contexte donné, en représentant les attaques sous la forme d'un arbre. » Consultez le tutoriel de la Threat Library pour obtenir un guide étape par étape sur leur utilisation.

La Threat Library peut aussi être consultée en dehors de l'établissement d'un modèle de menace. Supposons que les anarchistes de ma région ont l'habitude de faire face à des infiltré·e·s ou des indics qui tentent de briser leur organisation. Dans l'onglet « Incrimination », je sélectionne « Infiltrators ». En 300 mots, l'entrée liste cinq principaux types d'infiltré·e·s et propose trois mesures d'atténuation possibles (l'attaque, le principe need-to-know, et un exercice consistant à faire une carte de nos relations sociales). Si je clique sur le lien « infiltrators topic », j'obtiens une liste de 27 textes écrits par des anarchistes sur des infiltré·e·s dans leurs réseaux. Ma peur des infiltré·e·s est atténuée par la connaissance des signes spécifiques à rechercher et par des outils pratiques pour renforcer mes réseaux de confiance.

Avec des sujets allant des visites domicilaires [Door knocks] aux perquisitions [House raids] en passant par la criminalistique [Forensics], la Threat Library vise à être complète tout en restant brève et pertinente. Le CSRC dispose d'une énorme quantité d'informations sur la répression et la façon d'y faire face. La Threat Library résume et trie toutes ces informations pour qu'elles soient pratiques et faciles à analyser. La Threat Library est disponible en format brochure pour faciliter sa lecture et sa distribution.

Est-ce qu'il y a une technique, une mesure d'atténuation ou une opération répressive qui manque ? Est-ce que vous voulez modifier une technique actuellement répertoriée ? Pour agrandir, améliorer, critiquer ou commenter la Threat Library, contactez-nous à l'adresse csrc@riseup.net.

Une base sur laquelle s'appuyer : distinguer la sécurité opérationnelle (OpSec) et la culture de la sécurité

Parfois, des termes apparentés deviennent des synonymes, et parfois ça peut être bien. Le français en est rempli, comme « super » et « génial » - la différence entre ces mots ne manque à personne.

Mais parfois, laisser s'estomper la différence entre les termes nous fait aussi perdre un élément de sens utile. La sécurité opérationnelle (OpSec) et la culture de la sécurité sont deux termes qui ont des significations similaires mais distinctes, et les deux sont des éléments nécessaires de la pratique anarchiste de la sécurité contre la répression.

L'OpSec fait référence aux pratiques spécifiques utilisées pour éviter de se faire prendre pour une action ou un projet donné. Certaines pratiques d'OpSec incluent porter des gants et des masques, changer de chaussures, des mesures pour éviter de laisser de l'ADN, des vêtements de black bloc, l'utilisation de Tails pour un accès anonyme à Internet, et ainsi de suite. L'OpSec se situe au niveau de l'action ou du projet. Ces pratiques peuvent être enseignées, mais en fin de compte, seules les personnes qui réalisent ensemble un projet spécifique doivent se mettre d'accord sur les pratiques d'OpSec à utiliser.

Selon Confidence Courage Connection Trust : « La culture de la sécurité fait référence à un ensemble de pratiques développées pour évaluer les risques, contrôler le flux d'informations à travers vos réseaux et établir des relations d'organisation solides. » La culture de la sécurité intervient au niveau de la relation ou du réseau. Pour être efficaces, ces pratiques doivent être partagées aussi largement que possible.

À première vue, l'OpSec peut sembler plus importante. Si nous avons les pratiques dont nous avons besoin pour être en sécurité, pense-t-on, alors qu'importe ce que font les autres personnes du milieu ? De nombreu·x·ses anarchistes sont (à juste titre) sceptiques à l'égard des milieux et ne se considèrent pas comme connecté·e·s ou dépendant·e·s de personnes avec lesquelles iels n'ont pas d'affinités. Beaucoup d'énergie dans l'espace anarchiste est consacrée au perfectionnement de l'OpSec, ce qui semble approprié, puisque si vous voulez mener une action offensive, il est préférable de ne pas se faire prendre.

Cependant, la culture de la sécurité est également importante, et une bonne OpSec ne la remplace pas. Elle fournit le contexte social - la base - sur lequel repose toute notre activité. En effet, que nous le voulions ou non, nous sommes toutes intégré·e·s dans des réseaux, et le prix à payer pour s'en couper complètement est élevé. Sans une base stable, il est beaucoup plus difficile d'agir en toute sécurité.

Pour en revenir à Confidence Courage Connection Trust, les auteur·ice·s écrivent que la culture de la sécurité ne consiste pas à se fermer, mais à trouver des moyens de rester ouvert aux connexions avec les autres en toute sécurité. Cela implique d'avoir des conversations honnêtes sur les risques et de définir des normes de base avec des réseaux plus larges que les seules personnes avec lesquelles nous avons l'intention d'agir. La culture de la sécurité n'est pas statique - il ne s'agit pas seulement d'un ensemble de règles que les membres des milieux « radicaux » doivent connaître. Elle doit être dynamique, fondée sur des conversations permanentes et sur notre meilleure analyse des modèles de répression actuels.

Des pratiques telles que le vouching (établir des réseaux de confiance en se cautionnant entre nous), cartographier nos relations sociales et se renseigner sur le passé des gens peuvent sembler relever de l'OpSec et constituer un élément important de la planification de certaines actions, mais elles sont issues de la culture de la sécurité. La culture de la sécurité consiste à se demander « ce qu'il faudrait pour que je te fasse confiance ». Cela ne signifie pas que vous devez cautionner toutes les personnes que vous connaissez ou que vous ne passez pas de temps avec les personnes que vous ne cautionnez pas, mais simplement que vous savez clairement à qui vous faites confiance pour quoi et pourquoi, et que vous disposez de mécanismes pour apprendre à faire confiance à de nouvelles personnes en toute sécurité.

Aucune bonne habitude sur la façon de parler des actions qui se produisent dans votre ville (culture de la sécurité) ne vous protégera si vous laissez de l'ADN sur la scène de crime (OpSec), et aucune détection de la surveillance physique (OpSec) ne vous protégera du flic infiltré qui s'est lié d'amitié avec votre colocataire afin de se rapprocher de vous (culture de la sécurité). Les pratiques d'OpSec et de culture de sécurité sont distinctes et l'une ne remplace pas l'autre. En développant une compréhension plus approfondie des deux cadres, on peut essayer de se maintenir hors de prison tout en continuant à créer des liens et à étendre les réseaux informels d'affinité.

Extraits contre la surveillance

Dans cette section, on veut partager avec vous de courts extraits qui relèvent des sujets couverts par le CSRC, mais qui ne justifient pas une entrée distincte sur notre site web. Vous pouvez nous envoyer de tels extraits si vous souhaitez qu'ils soient publiées dans le prochain numéro.

En 2021, plusieurs personnes ont été arrêtées en France suite à l'incendie de véhicules appartenant à Enedis et d'une importante antenne-relais. Un texte détaille l'éventail intéressant de techniques de surveillance qui ont précédé leurs arrestations : filature, prélèvement ADN sur la poignée d'une voiture pendant que son propriétaire faisait des courses, entrée dans un domicile la nuit pour installer un keylogger sur un ordinateur, demande à Enedis de fournir la liste des personnes qui ont refusé l'installation du compteur Linky, et demande à un journal local de fournir les adresses IP qui ont accédé à leur article sur l'incendie.

En 2022, deux anarchistes ont été arrêté·e·s en Italie et accusé·e·s de fabrication et de possession de matériel explosif. Un texte explique que l'enquête qui a conduit aux arrestations a commencé lorsqu'un « inconnu » a trouvé du matériel explosif, du matériel électrique et d'autres dispositifs dans une forêt en juin 2021. Par la suite, les flics ont installé des pièges photo/vidéo pour « capturer » toute personne qui s'approchait de la zone. Une personne a ainsi été photographiée de dos près de l'endroit, et les flics ont prétendu l'avoir reconnue et identifiée.

Pour terminer cette section, voici une citation pleine d'espoir d'un communiqué revendiquant la responsabilité de l'incendie d'un bâtiment de constructeurs de prisons en Allemagne :

Afin de ne pas produire de bonnes images sur les caméras de surveillance, nous portions des K-ways pour dissimuler la forme de nos corps et nos démarches. Pour rendre la forme de nos têtes méconnaissable, nous avons utilisé des chapeaux. Le développement des techniques d'analyse vidéo inquiète de nombreu·x·ses camarades. Avec ces conseils nous voulons montrer les possibilités de résister contre cette technique de surveillance.

Contribuez au CSRC !

Nous proposons d'utiliser notre site web pour faciliter le partage de connaissances et d'expériences entre camarades sur le thème de la surveillance ciblée.

Parcourez nos plus de 180 ressources sur csrc.link, également accessible dans le navigateur Tor via une adresse .onion.

Imprimez nos tout nouveaux stickers et diffusez-les autour de vous.

Contribuez en nous envoyant un email à csrc@riseup.net - si vous voulez chiffrer, notre clé PGP est ici.

Dix astuces pour casser les téléphones

1. mets le feu à ton téléphone
2. jette ton téléphone dans le canal
3. mets les téléphones de tes amis dans un plus grand feu
4. jette tous les téléphones dans le canal
5. n'apporte pas toujours ton téléphone (quelqu'un·e pourrait le jeter dans le feu)
6. parlez-vous les un·e·s aux autres, pas à votre écran
7. détruis les preuves (c.f. astuces 1 et 2) et ne laisse pas les autres fabriquer des preuves (c.f. astuces 3 et 4)
8. fais de l'utilisation du téléphone un sujet
9. sois injoignable par téléphone, sois sociable
10. nique la technologie

Rumoer n°5, « Dix astuces pour casser les téléphones »

Manifestation pour exiger la libération de Georges Abdallah !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans le cadre de la semaine internationale d'actions du 25 mars au 2 avril 2023
Mobilisons-nous le 2 avril pour la libération de Georges Abdallah !

Dans le cadre de la semaine internationale d'actions du 25 mars au 2 avril 2023
Mobilisons-nous le 2 avril pour la libération de Georges Abdallah !

Un seul cadeau d'anniversaire : la lutte !

Le 2 avril prochain, mettons Georges Abdallah aux avant-postes de nos luttes lui qui a toujours été et reste à l'avant-garde du combat !

Faisons de ce 2 avril non pas une simple date anniversaire de notre camarade ; non pas une simple date pour déplorer ou nous résigner de son entrée dans sa 72e année. Non pas une simple date pour ressasser toutes ses si longues années passées en détention et par-là même nos échecs à ne pas être parvenus à libérer notre camarade !

Faisons de ce 2 avril une journée internationale d'actions, « déter et révolutionnaire », à l'image de ce qu'est Georges Abdallah pour porter le combat qui est le sien, qui est le nôtre et faire tonner l'exigence de sa libération partout en France, au Liban et dans le monde.

Faisons de ce 2 avril à venir une journée internationale d'actions pour notre camarade parce que Georges Abdallah est Georges Abdallah, qu'il est de toutes nos luttes et que nous sommes de son combat et qu'ô combien ont raisonné dans nos révoltes, nos mobilisations, nos manifestations, ces temps derniers, ses déclarations et ses appels à entrer en résistance et à combattre toutes les formes d'oppression, de domination et de barbarie qu'engendrent l'impérialisme, le capitalisme, le sionisme et le fascisme.

Faisons de ce 2 avril une journée internationale d'actions pour notre camarade car notre combat rime avec Georges Abdallah quand, partout dans le monde et en France, les classes populaires se soulèvent contre un système qui les broient, les affament, pour toujours plus de profits et davantage de misère. Le capital nous fait la guerre ! Guerre au capital !

Faisons de ce 2 avril prochain une journée internationale d'actions pour notre camarade car notre combat rime avec Georges Abdallah quand partout dans le monde, les peuples ne sont pas dupes de leurs guerres impérialistes de pillage et de repartage du monde et font bien le lien entre ces guerres et la guerre de classes qui leur est faite. Leurs guerres, nos morts ! Guerre à la guerre impérialiste !

Faisons de ce 2 avril une journée d'actions internationales pour notre camarade car notre combat rime avec Georges Abdallah quand partout les masses populaires expriment leur solidarité internationale avec les peuples en lutte et sont, en particulier, aux côtés de l'héroïque résistance du peuple palestinien dans sa lutte de libération nationale contre l'occupant sioniste. Car Palestine vivra ! Et Palestine vaincra ! La Palestine aux Palestiniens, de la mer au Jourdain !

Faisons de ce 2 avril prochain une journée internationale d'actions pour notre camarade car notre combat rime avec Georges Abdallah quand partout dans le monde, les forces résistantes s'organisent contre la montée du fascisme sous toutes ses formes et œuvrent, pour opposer à cette dictature du capital sous sa forme la plus violente, une lutte des classes révolutionnaires.

Parce que Georges Abdallah est notre camarade et que nous nous reconnaissons pleinement dans son engagement révolutionnaire internationaliste sans faille pour la fin du colonialisme à travers le monde, pour la fin du capitalisme et de l'exploitation et en soutien à la lutte des peuples et des nations opprimées, ce 2 avril prochain, plaçons l'exigence de sa libération à l'avant-garde de nos revendications anti-impérialistes, anticapitalistes, anticolonialistes et antifascistes.

Parce que Georges Abdallah n'est pas seulement un symbole pour les révolutionnaires à travers le monde mais bien un symbole de la résistance unanimement reconnu, manifestons, en ce 2 avril prochain, notre droit juste et légitime à nous révolter et à résister en arborant l'exigence de la libération de notre camarade.

Parce que Georges Abdallah est un prisonnier de la politique impérialo-sioniste d'emprisonnement ou de liquidation en masse des militants de la cause palestinienne et plus largement des révolutionnaires et parce que les prisonniers politiques révolutionnaires sont les flambeaux de la résistance, exigeons ce 2 avril prochain la libération de Georges Abdallah et aussi celles de tous les prisonniers palestiniens et de tous les prisonniers politiques et révolutionnaires de par le monde.

Georges Abdallah, ce 2 avril prochain, tes camarades seront là ! Pour marquer un nouveau jalon national et international dans la campagne pour ta libération et démontrer que pour nous aussi, à ton image, l'important est de ne pas se rendre, de ne rien lâcher, de résister jusqu'à la victoire car la résistance est un droit et un devoir et qu'elle doit conduire inéluctablement à l'intensification de ce rapport de force garant de ta libération.

Nous tous ici signataires de ce texte, nous nous engageons et ferons en sorte qu'en ce jour anniversaire ou durant toute la semaine internationale d'actions du 25 mars au 2 avril 2023, mille initiatives fleurissent pour porter ton combat et exiger ta libération !

À Paris, le 2 avril 2023, l'exigence de la libération de Georges Abdallah sera clamée dans les rues de la capitale lors d'une manifestation organisée par la Campagne Unitaire.

« La solidarité, inscrite dans la dynamique des luttes en cours, est une arme qui rompt les chaînes de l'isolement derrière les abominables murs et permet aux camarades incarcérés de transcender leurs conditions de détention pour s'inscrire effectivement dans le mouvement en tant que protagonistes révolutionnaires opérant dans les conditions spéciales qui sont les leurs ». (Georges Abdallah)

La solidarité est notre arme ! Liberté pour Georges Abdallah !

Amplifions, coordonnons et intensifions la mobilisation pour sa libération !

Une, deux, trois, mille initiatives pour la semaine internationales d'actions et pour la journée du 2 avril 2023 afin d'exiger la libération de Georges Abdallah !

Paris, le 15 mars 2023
Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah

Programmes d'actions pour la semaine à venir

Samedi 18 mars  : manifestation nationale contre les violences d'État et le racisme : Paris, 14h, République – cortège pour Georges Abdallah : banderole, drapeaux, autocollants, distribution du tract d'appel à la semaine internationale d'actions pour la libération de Georges Abdallah

Samedi 25 mars au 02 avril  : semaine internationale d'actions pour exiger la libération de Georges Abdallah et semaine anticoloniale

Samedi 25 mars : manifestation contre le racisme et la loi Darmanin : Paris, 14h, République - gros cortège GA : cortège pour Georges Abdallah : banderole, drapeaux, autocollants, distribution du tract d'appel à la semaine internationale d'actions pour la libération de Georges Abdallah

Samedi 25 et dimanche 26 mars  : salon anticolonial à Montreuil, à la Parole errante : table tenue durant les deux jours et informations des actions programmées pour la semaine internationale d'actions pour la libération de Georges Abdallah (30 mars, 1 avril, 2 avril)

Jeudi 30 mars  : à l'occasion de la journée de la terre et dans le cadre de la semaine internationale d'actions : rencontre-débat « Palestine : colonialisme et résistances d'hier à aujourd'hui » : la lutte de libération en Palestine et Georges Abdallah – 18h30 à l'UL CGT du 18e

Samedi 1 avril  : projection du film Feddayin à 18h00 à l'UL CGT du 18e

Dimanche 02 avril  : journée internationale pour la libération de Georges Abdallah : à Paris, manifestation pour célébrer la résistance de Georges Abdallah ; appel partout en France et à l'international d'actions et notamment devant les lieux du pouvoir de l'État français : ambassades, consulats, autres…

Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Facebook : pour la libération de Georges Abdallah
Instagram : cuplgia - Tweeter : CUpLGIA

Grève générale : rendez-vous de la semaine du 27 mars au 2 avril

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous, assemblées, manifs, occupations... tous les rendez-vous de la semaine en région parisienne à partir du 27 mars !

Rendez-vous mis à jour régulièrement
Envoyez vos infos à paris-luttes-infos@riseup.net ou en commentaires sous l'article, ou venez publier directement

<style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

Les rendez-vous

Manifestation interpro à l'appel de l'intersyndicale, mardi 28 mars. Départ 14h place de la République. Plus d'infos à venir

Pour se rendre aux manifestations parisiennes en bus, n'hésitez pas à vous rapprocher des différents contacts établis lors des manifestations du mois de janvier/février via cet article : https://paris-luttes.info/departs-en-bus-en-ile-de-france-16562

Carte des blocages et occupations : https://umap.openstreetmap.fr/en/map/blocages-contre-la-reforme-des-retraites_884001#11/48.8665/2.3991

Paris

Tous les jours
  • 13e arrondissement : à partir de 5h - blocage du garage des camions bennes pour le ramassage des ordures 39 rue Bruneseau
Lundi 27 mars
  • 5e arrondissement : 10h - Rassemblement antifasciste au Centre Censier (rue de la Clef) face aux attaques fascistes de ces derniers jours sur des étudiant-es : retrouvons-nous, organisons la riposte [L'affiche]
  • 17e arrondissement : 13h - Rassemblement de soutien aux personnes déférées devant le TGI de Paris porte de Clichy.[Un appel à s'y rendre]
  • 20e arrondissement : 18h30 - AG de l'interpro 20e pour s'organiser contre la réforme des retraites. Annexe de la Maison du bas de Belleville. 30 rue Ramponeau [Voir sur l'AMI]
Mardi 28 mars
  • 12e arrondissement : 11h - AG interpro à gare de Lyon (ancien Parc postal voie 23) : pour continuer la lutte et exprimer notre soutien à Sébastien, éborgné le jeudi 23. [L'affiche], [L'appel]
  • 10e arrondissement : 14h - Manifestation à l'appel de l'intersyndicale. Départ place de la République à 14h. Plus d'infos à venir

77 - Seine-et-Marne

78 - Yvelines

Mantes, tous les rendez-vous sur https://mantes-manif.info/

91 - Essonne

92 - Hauts-de-Seine

Tous les jours
  • Issy-les-Moulineaux : de 7h à 16h - Occupation du centre de traitement des déchets et de l'incinérateur. Besoin de soutien toute la journée, au 99 quai Roosevelt (reprise le 27 mars !)

93 - Seine-Saint-Denis

Tous les jours
  • Romainville : à partir de 5h - blocage du garage des camions bennes pour le ramassage des ordures 34 avenue Gaston Roussel
  • Romainville : à partir de 8h15 - Blocage de Syctom, 62 rue Anatole France
  • Aubervilliers : à partir de 5h - blocage du garage des camions bennes pour le ramassage des ordures 35 rue du port
  • Clichy : à partir de 5h - blocage du garage des camions bennes pour le ramassage des ordures 10 rue Rouget de Lisle
  • Saint-denis : 5h barrage filtrant garage urbaser 76 avenue du président Wilson
  • Saint Ouen : 20 quai de Seine, Saint Ouen, toute la journée
Lundi 27 mars
  • Romainville : 8h15 - blocage du Syctom de Romainville 62 rue Anatole France.
  • Saint-Denis : 18h - réunion hebdomadaire de Riposte Collective, pour s'organiser face à la répression. Hall du bâtiment B2 de l'Université Paris 8
  • Montreuil : 18h30 AG TPG à la parole Errante, 9 Rue François Debergue 93100 Montreuil [visuel]

94 - Val-de-Marne

Tous les jours
  • Ivry de 5h15 à 10h du matin, puis dès 13h - Soutien à l'occupation du centre de traitement et d'incinération des déchêts, rue Bruneseau, et le garage rue Victor Hugo.
  • Ivry à partir de 5h - blocage du garage des camions bennes pour le ramassage des ordures 39 rue Victor Hugo

95 - Val d'Oise

Image de la vignette : Isabelle Jégo