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Début de la Grève de la Faim de Libre Flot

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

« Ce Dimanche 27 Février, notre ami Libre Flot a décidé d'entammer une grève de la faim alors qu'il est toujours enfermé et à l'isolement dans la prison de Bois d'Arcy (78). Nous retransmettons un communiqué de sa part, à diffuser largement. »

POURQUOI JE FAIS LA GRÈVE DE LA FAIM

Cela fait plus de 14 mois que je réfute cette infâmante et diffamatoire accusation d'association de malfaiteurs terroriste.

Cela fait plus de 14 mois que la DGSI m'a expliqué que je n'étais pas arrêté pour ce qu'elle voulait me faire croire, à savoir mon engagement auprès des forces kurdes contre Daech au Rojava.

Cela fait plus de 14 mois que rien ne valide la thèse élaborée de toutes pièces par la DGSI alors même que pendant au moins 10 mois j'ai été suivi, tracé, sous écoute 24 heures sur 24 dans mon véhicule, mon lieu de vie, espionné jusque dans mon lit.

Cela fait plus de 14 mois que je comprends que ce sont mes opinions politiques et ma participation aux forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech qu'on essaie de criminaliser.

Cela fait plus de 14 mois qu'on reproche une association de malfaiteurs à 7 personnes qui ne se connaissent pas toutes les unes les autres.

Cela fait plus de 14 mois à répondre aux questions d'un juge d'instruction utilisant les mêmes techniques tortueuses que la DGSI : la manipulation, la décontextualisation, l'omission et l'invention de propos et de faits afin de tenter d'influencer les réponses.

Cela fait plus de 14 mois que je subis les provocations de ce même juge d'instruction qui, alors que je croupis dans les geôles de la République, se permet de me dire que cette affaire lui fait perdre son temps dans la lutte contre le terrorisme. Pire encore, il se permet la plus inacceptable des insultes en se référant aux barbares de l'État islamique comme étant mes« amis de chez Daech ». Bien que verbal, cela reste un acte inouï de violence. C'est inadmissible que ce juge s'octroie le droit de m'injurier au plus haut point, tente de me salir, et crache ainsi sur la mémoire de mes amis et camarades kurdes, arabes, assyrien.ne.s, turkmènes, arménien.ne.s, turc.que.s et internationaux.les tombé.es dans la lutte contre cette organisation. J'en reste encore aujourd'hui scandalisé.

Cela fait plus de 14 mois d'une instruction partiale où contrairement à son rôle le juge d'instruction instruit uniquement à charge et jamais à décharge. Il ne prend pas en considération ce qui sort du scénario préétabli et ne sert qu'à valider une personnalité factice façonnée de A à Z par la DGSI, qui loin de me représenter ne reflète que les fantasmes paranoïaques de cette police politique. Ainsi, je suis sans cesse présenté comme « leader charismatique » alors même que tout mode de fonctionnement non horizontal est contraire à mes valeurs égalitaires.

Cela fait plus de 14 mois que sans jugement on m'impose la détention dite provisoire que je subis dans les plus terribles conditions possibles : le régime d'isolement (voir les lettres de mars 2021 et juin 2021) considéré comme de la « torture blanche » et un traitement inhumain ou dégradant par plusieurs instances des droits humains.

Cela fait plus de 14 mois que je suis enterré vivant dans une solitude infernale et permanente sans avoir personne à qui parler, à juste pouvoir contempler le délabrement de mes capacités intellectuelles et la dégradation de mon état physique et ce, sans avoir accès à un suivi psychologique.

*

Après avoir sous des airs faussement neutres fourni à l'administration pénitentiaire des arguments fallacieux pour s'assurer de mon maintien à l'isolement, le juge d'instruction demande le rejet de ma demande de mise en liberté, tout comme le parquet national antiterroriste. Pour ce faire, ils reprennent presque en copier / coller le rapport de la DGSI du 7 février 2020, base de toute cette affaire dont nous ne savons pas d'où viennent les informations et dont la véracité n'a pas été démontrée. On est en droit de se demander à quoi ont servi les écoutes, les surveillances, les sonorisations et ces deux ans d'enquête judiciaire et d'instruction puisque sont occultés les faits qui démontrent la construction mensongère de la DGSI.

Le parquet national antiterroriste et le juge d'instruction n'ont de cesse d'essayer d'instiller la confusion et de créer l'amalgame avec des terroristes islamistes alors même qu'ils savent pertinemment que j'ai combattu contre l'État islamique, notamment lors de la libération de Raqqa, où avaient été planifiés les attentats du 13 novembre.

Le juge d'instruction prétend craindre que j'informerais des personnes imaginaires de ma situation alors que celle-ci est publique notamment parce que la DGSI ou le PNAT eux-mêmes ont fait fuiter l'information dès le premier jour. Il prétend ainsi empêcher toute pression sur les témoins, les victimes et leurs familles alors même qu'il n'y a ni témoin, ni victime puisqu'il n'y a aucun acte. C'est ubuesque. Est aussi évoquée sa crainte d'une concertation entre coinculpé.es et complices même si toutes et tous les coinculpé.es ont été mis.es en liberté, qu'il n'a plus interrogé personne d'autre que moi depuis octobre 2021, et que j'ai attendu patiemment qu'il ait fini de m'interroger pour déposer cette demande de mise en liberté.

Il aurait pu être comique dans d'autres circonstances de constater l'utilisation à charge de faits anodins comme : jouir de mon droit à circuler librement en France et en Europe, de mon mode de vie, de mes opinions politiques, de mes pratiques sportives, de mes goûts pour le rap engagé ou les musiques kurdes.

Le juge d'instruction s'en prend à ma mère en la désignant comme n'étant pas une garantie valable pour la simple raison qu'elle n'a pas empêché son fils âgé de 33 ans à l'époque de rejoindre les forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech. Encore une fois, c'est ma participation dans ce conflit qu'on criminalise. Il lui reproche également l'utilisation d'applications cryptées (WhatsApp, Signal, Télégram…) comme le font des millions de personnes en France. Enfin, il dénigre tout d'un bloc toutes les autres options de garanties (travail, hébergement…) sans rien avoir à leur reprocher alors même que les personnels du SPIP dont c'est le métier ont rendu un avis favorable.

*

Comment alors comprendre qu'après avoir ordonné ces enquêtes de faisabilité signifiant la possibilité de me remettre en liberté avec bracelet électronique, le juge des libertés et de la détention malgré le rendu refuse ensuite de la mettre en place ? Nous sommes nombreux et nombreuses à constater que dans toute cette affaire la « justice » viole ses propres lois et est soumise à l'agenda politique de la DGSI.

J'ai récemment appris de la bouche même du directeur des détentions de la maison d'arrêt des Yvelines (Bois d'Arcy), que je remercie pour sa franchise, que mon placement et mon maintien à l'isolement étaient décidés depuis le premier jour par des personnes très haut placées et que quoi je dise ou que lui-même dise ou fasse, rien n'y ferait, que cela le dépasse, le dossier ne sera même pas lu et je resterai au quartier d'isolement et que de toute façon rien ne pourrait changer avant les élections présidentielles.

*

Puisque l'on cherche à criminaliser les militants et militantes ayant lutté avec les Kurdes contre Daech,

Puisque l'on utilise la détention soi-disant provisoire dans le but de punir des opinions politiques,

Puisque cette histoire n'existe qu'à des fins de manipulation politique,

Puisqu'aujourd'hui on ne me laisse comme perspective que la lente destruction de mon être,

Je me déclare en grève de la faim depuis le dimanche 27 février 2022 à 18 heures, je ne réclame à l'heure actuelle que ma mise en liberté en attendant de démontrer le côté calomnieux de cette honteuse accusation.

Libre Flot.

Parce que notre ami Libre Flot croupit toujours à l'isolement depuis plus de 14 mois et qu'il a choisi d'engager la riposte par une grêve de la faim, ne le laissons pas seul dans ce sale jeux politique. C'est maintenant qu'il est nécessaire de marquer notre soutien, en diffusant sa parole et par tous les moyens possibles !

Nous n'attendrons pas, sans réactions, la fin des élections pour qu'enfin ils le libèrent !

On peut lui écrire via les comités de soutien locaux :

Comité812 Toulouse : Itinéraire Bis – 22 rue Périole – 31500 Toulouse ou PumBat, 34 rue Brouardel, 31200 Toulouse
Comité812 Rennes : CNT 35 , BP 30423, 35004 RENNES Cedex
Comité812 Paris : L.A.P. 393 rue de Vaugirard 75015 PARIS

Pour se tenir informé : https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/

Pour joindre ses soutiens et nous tenir informé des initiatives locales : laisseznousdanser[at]riseup[point]net (clé pgp : https://keys.openpgp.org/search?q=3CC551B54D708A5ADD89C43AF499FA4FF85A247B )

Cortège de chant pour le 8 mars

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un appel à chanter lors des manifs le 7 et 8 mars prochains

Cette année pour la journée internationale des droits des femmes on lance un gros CORTEGE DE CHANT en tête de la manif du 8 mars et aussi dans la manif de nuit du 7 mars (en mixité choisie) !

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POUR LES COPAINES qui seront à Ambert, Nantes, Bure, Lille, Marseille, Grenoble, Chambery, Rennes, Mens, Favèrges, Saillans, Die, Valence, Limoges, Angers, Crest, Toulouse, Lyon et partout partout ON VOUS PROPOSE DE CHANTER ENSEMBLE LEMARS À 14H LA VERSION DU PIEU EN FRANÇAIS !...

Parce qu'une foule qui vibre en chantant, c'est beau et puissant ! Casserole ou Castafiore, nous avons vraiment besoin de toi les 7 et 8 mars !

Si tu veux regarder le carnet de chants ou écouter les enregistrements pour t'échauffer, c'est par ici : https://thechomeusegoon.wordpress.com/

Infos pratiques : RDV 1h avant le début de la manif des 7 et 8 (au point de départ de chacune de ces manifs).

Pour + d'infos sur les manifs : https://www.agendamilitant.org/Manifestation-Journee-internationale-pour-les-droits-des-femmes.html

Abrazos sororales y abajo el patriarcado !!!

L'Etat vous fait les poches - épisode 1312 : l'ordonnance pénale

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'ordonnance pénale, c'est l'occasion d'être jugé.e coupable sans procès. Autant dire que les procs et les flics, ils adorent. Petite explication.

Ça part de là, de scènes banales dans notre belle société policière : d'un contrôle dans la rue sous prétexte du confinement, d'une manif « interdite » ou simplement d'une gueule qui ne revient pas au flic de base.
Ça peut aussi être après une intrusion des keufs chez vous, si vous avez eu le malheur par exemple de filmer leur intervention pour documenter leurs violences.
La bleuzaille fait alors son vilain travail : au mieux elle vous laisse repartir en collectant vos données personnelles, au pire elle vous embarque pour 48h à l'ombre... Au mieux, vous pensez donc être plutôt peinard.e, au pire, les 48h de garde-à-vue passées, vous ressortez essoré.e.s, traumatisé.e.s mais au moins vous avez échappé à un déférement (c'est-à-dire envoyé.e au tribunal)... En tout cas, c'est ce que vous pensez.
Vous pensez même parfois pouvoir porter plainte à l'IGPN, car vous avez été victime ou témoin de violences arbitraires injustes, et vous comptez bien faire valoir vos droits !
Mais attention on vous a remis un petit papier à la fin de la GAV.
Si ce n'est pas le cas, la surprise peut arriver quelques jours plus tard au courrier : une belle « notification d'ordonnance pénale » !
Alors, c'est quoi une « ordonnance pénale » ?

2 possibilités dans le courrier que vous avez reçu :

  1. c'est un document ressemblant à s'y méprendre à une amende mais intitulé « ordonnance pénale » (une ordonnance pénale contraventionnelle dans le jargon) ;
  2. c'est une convocation pour aller chercher votre notification d'ordonnance pénale au tribunal, ou parfois dans une Maison du droit et de la justice, charmants préfabriqués disséminés dans nos quartiers afin de rapprocher les populaces du glaive et de la matraque. Vous y serez reçu par un-e auxiliaire de justice désigné-e par le terme de « délégué du procureur », le DP (c'est alors une ordonnance pénale délictuelle)

Oui mais donc, c'est quoi cette ordonnance ?
Du racket pur et simple.
L'ordonnance pénale s'inscrit dans la palette vicieuse des « alternatives aux poursuites » érigées en solution miracle officiellement pour désengorger les tribunaux. [1].
La réalité, c'est que c'est un sale outil du système pénal pour couvrir les brutalités policières, les rafles en manifestation, les procédures bâclées et transformer chaque personne un tant soit peu hors du moule en délinquant.e consciencieusement fiché.e.
Que vous la receviez toute fraîche ou que vous deviez aller la chercher, l'ordonnance pénale, c'est une sorte de contravention. A l'origine, c'était prévu pour les infractions routières mais bien évidemment ça a rapidement été étendu aux outrages, rébellions et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique. Faudrait pas gâcher... Elle concerne aussi les mineur-es même si la procédure est différente [2]

L'info à faire tourner, c'est que, comme une amende que l'on peut contester, une ordonnance pénale aussi ! Ça s'appelle faire « opposition ».
Alors ça, nos petit.es fonctionnaires zêlé.es de la justice, iels aiment pas du tout (vraiment pas...!) parce que ça les oblige à organiser un vrai procès devant un.e juge, avec un.e avocat.e à ses côtés, toussa toussa, et non seulement c'est du temps perdu pour elleux, mais en plus vous pourriez bien en ressortir relâxé.e !
Bah ouais, s'opposer à l'ordonnance c'est pouvoir se défendre, c'est ça qu'il faut retenir !

Et comme bien souvent, cette procédure a été choisie car le dossier pénal — pièces et éléments factuels qui vous accusent — est vide... En gros, quand iels n'ont rien contre vous ! Donc vous avez toutes vos chances qu'elle vole en éclats avec un.e avocat.e. motivé.e. Surtout qu'un procès implique que vous ayez accès au dossier : sans s'opposer à l'ordonnance, impossible de savoir comment les flics ont construit l'accusation.

Sans s'opposer, c'est plié : vous êtes jugé.e coupable sans même avoir été averti.e de la possibilité d'avoir un procès et au passage, le ou la DP qui vous reçoit vous aura fait son laïus sur la mansuétude de la Justice à l'égard du.de la grand.e criminel.le que vous êtes, bla bla bla...

Là, il faut quand même savoir que le ou la DP n'est pas un.e magistrat.e. C'est le plus souvent un-e flic ou juge à la retraite, rémunéré.e au forfait, de moins de 75 ans, recyclé-e là où iel peut continuer à exprimer sa meilleure compétence : emmerder le monde et faire la morale.
« Soyez en sur.e.s : c'est une proposition qu'il ne faut pas refuser, qui ne se représentera pas deux fois » : iels sont sympa ces DP, carrément un prix d'ami.e.s. Et si vous semblez trop tenaces et déterminé.e.s à vous défendre, iels passent à la menace.

Quand on dit que ce ou cette DP n'est pas un.e magistrat.e, c'est que ce n'est même pas elle ou lui qui a décidé de la sanction, iel est juste là pour l'appliquer et vous la notifier. Mais son taux de réussite à ce jeu le remplit de fierté, alors tous les moyens seront bons pour vous mettre la pression et vous faire accepter cette fichue ordonnance !

Après le ou la DP qui vous colle la pression, les greffier.e.s en charge des oppositions prennent le relais : « non vraiment, on vous déconseille de faire opposition. Cela risque d'énerver les juges. Cette procédure est une chance pour vous ! »

Sauf que c'est loin d'être anodin, une ordonnance pénale !

C'est un jugement, donc une condamnation. S'il était vierge, votre casier a pris sa 1re mention. Et en plus, ça apparaît sur le fameux « bulletin n°2 », celui qui peut compromettre vos choix d'études ou de job.
C'est un jugement mais décidé par le parquet (procureur-es ou substituts), pas par un-e magistrat du siège.
En résumé, c'est donc un jugement sans juge, sans que vous ayez eu la possibilité de vous défendre et sans savoir ce qu'on vous reproche exactement. La même personne qui vous poursuit décide de votre sanction. Système sacrément efficace !
On comprend mieux pourquoi la justice appelle ça une « procédure simplifiée ». Pas de juge, pas d'avocat.e, pas de soutien au tribunal, bref pas de contre-discours aux violences et mensonges policiers. Tu fermes ta gueule et tu prends ta mention au casier.

Autant dire que ces ordonnances nous coûtent très cher ! Sans compter que le montant de l'amende lui aussi fait très mal : de l'ordre de centaines d'euros à chaque fois, 135, 200, 400... Prix d'ami.e.s, on vous le dit !

Donc comment on fait ? ON S'OPPOSE, on tient tête au ou à la DP malgré ses intimidations et sa morale à deux balles.

Concrètement, on a 30 jours pour faire opposition. Par lettre recommandée avec accusé de réception ou directement au tribunal. Ce délai de 30 jours débute à partir de la notification, donc à réception du courrier vous informant de l'amende appliquée ; ou à partir de la date de la convocation chez le ou la DP.

Et après, on attend.
Car rappelez-vous : la justice est engorgée, trop de dossiers, de délinquance, de criminalité.... Bien souvent donc, l'audience n'aura lieu que très longtemps après les faits, en gros un an après. Et là, contrairement au moment où vous avez rencontré le ou la DP, le plus souvent sans avocat.e, un procès ordinaire se tiendra avec toutes les parties prévues. Et vous pourrez y choisir votre défense. Magie de ce qu'on appelle le « contradictoire »...

Nous, on a d'autres idées pour désengorger les tribunaux... ;)


[1] On confond souvent « l'ordonnance pénale » avec la « composition pénale », autre « alternative aux poursuites ».
La principale différence entre ces 2 procédures, c'est que la composition pénale doit être validée par un juge après accord entre le/la procureur-e et le/la prévenu.e.
Autre différence non négligeable, la composition pénale donne lieu à une inscription au casier judiciaire mais seulement au bulletin n° 1 (non accessible aux employeurs), pas au bulletin n°2 (accessible aux employeurs et qui peut donc contrecarrer vos choix d'études ou de job...). Encore une fois, l'ordonnance pénale est une condamnation, casier judiciaire à la clé !

[2] Pour le mineur-es, le nouveau Code de justice pénal des mineurs prévoit aussi des alternatives aux poursuites sous la forme d'une « composition pénale », qui comporte plusieurs volets dont la « réparation », la « médiation » avec la victime, obligations de soins ou d'assiduité scolaire, suivre un « stage de formation civique » (payant !) voire même, pour les plus de 16 ans, d'effectuer un « travail non rémunéré » (équivalent des TIG) ou (pire) d'être enrôlé dans un « contrat de service en établissement public d'insertion de la défense » ! cf document récapitulatif de juin 2021 : http://www.justice.gouv.fr/art_pix/cjpm_ft_alternatives_poursuites_composition_penale.pdf]....

[Podcast] L'Actu des Oublié.e.s : Saison II - Episode 11 : Mythe de la catastrophe et dictat de la dette

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Alors que les marées noires se multiplient ces derniers temps, on semble toujours les considérer comme des accidents épisodiques qu'il faut traiter au cas par cas. Mais ne devrait-on pas comprendre que la catastrophe écologique est permanente, pensée, organisée ? Que ce que l'on appelle accident n'est finalement qu'un épisode éruptif de l'écocide général qui se poursuit dans l'indifférence quasi-générale ?

Alors que les marées noires se multiplient ces derniers temps, on semble toujours les considérer comme des accidents épisodiques qu'il faut traiter au cas par cas. Mais ne devrait-on pas comprendre que la catastrophe écologique est permanente, pensée, organisée ? Que ce que l'on appelle accident n'est finalement qu'un épisode éruptif de l'écocide général qui se poursuit dans l'indifférence quasi-générale ?

Après un passage sur l'île de la Réunion, nous partons en Argentine pour comprendre comment le nouvel accord avec le FMI est vécu comme un acte préalable et fondamental à la défiguration de notre planète par une industrie qui ne profite à personne d'autre qu'à elle-même.

{Podcast} L'Actu des Oublié.e.s : : : Saison II - Episode 11 : Mythe de la catastrophe et dictat de la dette
Deux fois par mois, l'Actu des Oublié.e.s s'intéresse aux luttes à travers le monde. Cette semaine, nous questionnons le concept de catastrophe écologique et la capacité des multinationales à faire passer la destruction du vivant pour un accident.

Sources :
La Réunion : Reporterre, Extinction Rebellion, Greenpeace, Témoignages.
One Ocean Submit : Entretien avec Antoine Costa, Lundi Matin
Argentine / Dette : CADTM, A l'encontre
en castellano : https://autoconvocatoriadeuda.blogspot.com / https://www.resumenlatinoamericano.org / Coordination Basta de Falsas Soluciones / Colectivo Mar Libre de Petroleras

Musiques :
Doble Fea - Cuando Sopla el VientodeRetour ligne automatique
Shitstem - WatchasRetour ligne automatique
Doble Fea ft. Shorrai - Derecho Universal

Visuel :
Affiche de “Mar Libre de Petroleras” pour l'abandon du projet offshore au large de Mar del Plata

Tous les épisodes de l'Actu des Oublié.e.s ici

Les stratégies antifascistes dans le contexte actuel

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

DISCUSSION ANTIFASCISTE
ouverte à toustes et pensée dans une perspective de lutte en contexte électoral.

CE SAMEDI 26 FÉVRIER à 14h30 à la Kunda, 51 boulevard Stalingrad à Vitry-sur-Seine.

La campagne électorale se poursuit dans un climat toujours plus dégueulasse. Les messages et violences fascistes sont partout, dans les médias, dans les débats, dans nos facs, dans nos rues. Le candidat fasciste Zemmour est sur toutes les chaînes de télé et a des chances de se retrouver au second tour. Les flics sont encore un peu plus confortés dans leur taf de merde. Les fafs prennent la confiance. Iels se préparent à une guerre contre toutes les personnes ne correspondant pas à leur idée de « race supérieure ».

Face au fascisme, se défendre ensemble et s'organiser. Soyons prêt.es, fort.es, déter.

Samedi on veut discuter sur nos visions de la lutte antifa, nos moyens d'action et nos stratégies, dans le contexte des élections. La discussion sera ouverte à toustes, que t'ais plein de trucs à dire ou que tu sois juste là pour écouter. On a pensé à des thèmes à aborder et on animera la discussion, qui restera ouverte aux réflexions de chacun.e

Nous rappelons que la Défense Collective Paris-Banlieues existe depuis presque 3 ans et est un collectif public et ouvert à toustes. Tu peux nous rejoindre ! On s'organise tous les dimanche à 18H dans le local de La Fabrik au 23 rue du Docteur Potain. Métro 11 télégraphe. Sonner à l'interphone « La Fabrik » dans le petit passage en face du DOC.