PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Les chaînes technologiques ne tiennent qu'à un fil !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À propos des sabotages des antennes de téléphonie mobile, des relais de télévision et des câbles de fibre optique, retrouvons-nous au Marbré pour discuter d'une lutte protéifome contre des infrastructures du pouvoir. Vendredi 22 avril à 19h.

Depuis quelques années, une lutte ouverte et sans médiation déploie ses ailes d'une manière pour le moins inattendue. Cette lutte ne réclame pas d'aménagements de l'existant lors de grands mouvements unitaires, mais procède à une destruction directe d'infrastructures du pouvoir lors de promenades sous la lune. Elle ne se concentre pas sur un territoire spécifique à défendre, mais se développe en attaquant des cibles qui se trouvent un peu partout, à portée de main de chacun.e. Elle se passe volontiers de leaders autoproclamés écumant les réseaux sociaux ou les plateaux-télé, mais se fraye un chemin autonome à travers l'agir d'individus qui ont chacun leurs propres raisons et perspectives. Elle ignore les spécialistes de l'organisation ou les échéances fixées d'avance par d'autres que soi, en sabotant à l'improviste et de façon diffuse des antennes de téléphonie mobile, des relais de télévision et des câbles de fibre optique, avec des moyens aussi banals qu'une pince coupante, des pneus enflammés ou un peu d'essence bien placés. Elle provoque ainsi non seulement l'interruption temporaire des flux du contrôle et de l'exploitation, mais aussi des centaines de milliers d'euros de dégâts.

Parce qu'elle est incontrôlable et ne cesse de se répandre malgré une répression sporadique ; parce que l'État ne peut pas mettre un flic derrière chaque pylône ou trappe de câbles ; parce que n'importe quel individu peut y prendre part avec un peu d'imagination et de détermination ; ou tout simplement parce qu'elle s'en prend à des nœuds sensibles de la domination, cette lutte protéiforme cause évidemment du souci aux autorités. En janvier 2021, les services de renseignement recensaient ainsi officiellement 170 sabotages contre les biens de grandes entreprises et de l'État... dont une majorité de pylônes de téléphonie mobile. Un chiffre qu'ils ont même dû rehausser à près de 250 dans leur dernier bilan annuel de février 2022. Et ce, sans compter bien sûr l'ensemble des sabotages contre la fibre optique qui tendent à leur tour à se multiplier, comme par exemple ces quatre points de raccordement coupés simultanément la nuit du 27 février dans l'Aube, ou la vingtaine d'autres coupés ces derniers mois dans le Périgord, privant à chaque fois des milliers de personnes de leurs laisses électroniques.

En se déployant sans centre ni périphérie et à l'ombre des projecteurs, en utilisant une méthode comme l'action directe diffuse et anonyme avec des moyens à la portée de tous et toutes, une telle lutte contre la dépossession de nos vies a certainement de quoi enthousiasmer les anti-autoritaires qui désirent abattre ce vieux monde sans attendre. Car en un temps où les ravages du système techno-industriel sur la planète et sur les esprits deviennent chaque jour plus évidents, s'y opposer sans concession est bien la moindre des choses.

Pour discuter de tout cela et de bien plus encore,
retrouvons-nous au MARBRÉ le 22 avril À 19h,
39 rue des Deux Communes – Montreuil (93)

À l'occasion, un point sera également fait sur le compagnon anarchiste Boris, qui se trouve toujours hospitalisé dans un état grave en service de réanimation, suite à l'incendie de cellule survenu dans la prison de Nancy en août 2021, où il était incarcéré depuis 11 mois pour la destruction de deux antennes-relais des flics, de la gendarmerie et des opérateurs de téléphonie pendant le Grand Confinement.
A l'occasion, une large brochure autour de cette affaire judiciaire sera mise à disposition, ainsi qu'une caisse de solidarité (notamment pour couvrir les visites à l'hôpital des proches).

Tous ensemble défendons le service public de la BnF !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pétition de soutien aux personnels de la BnF pour la défense du service public !

Depuis de nombreuses années, le Ministère de la Culture poursuit une politique d'austérité ayant pour effet une diminution constante des moyens humains et budgétaires consacrés au fonctionnement de la Bibliothèque nationale de France. Les personnels, lecteurs et usagers de la BnF continuent d'être soumis à des mesures régressives qui dégradent chaque jour davantage les services proposés au public et les conditions de travail des agents. Ainsi plus de 300 emplois ont-ils été détruits en dix ans.

Dans le but de supprimer à nouveau des postes, la direction de la BnF après avoir automatisé les vestiaires veut imposer, à partir du mois de mai, la fin des communications directes des documents jusqu'à 13h, tous les jours, la communication directe n'étant possible que l'après-midi. Cela serait un recul sans précédent pour les lecteurs et dégraderait les conditions de travail des agents de la BnF.

A cela se rajoute le projet de mettre en place des contrats ultra-précaires, des CDD d'un an non-renouvelable, à mi-temps avec un salaire de misère pour faire fonctionner les services aux lecteurs.

Avec les personnels de la BnF nous réclamons :

  • le retour à la communication directe des documents
  • des créations de postes et des moyens financiers pour la BnF
  • le non-recours à des contrats ultra-précaires

Auteur : Intersyndicale BnF : CGT, FSU, SUD

Pour signer la pétition, c'est ICI

LE CINE de la COMMUNE : La chanson politique de Colette Magny

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le ciné de la Commune vous propose La chanson politique de Colette Magny.
En présence de son réalisateur : Y.M. Mahé et de Périne Magny (sous réserve) et Lila Tamazit a capela chantera Magny

Université populaire et libertaire du XIe arrdt, Commune de Paris

Le ciné de la Commune vous propose

LA CHANSON POLITIQUE DE COLETTE MAGNY

En présence de son réalisateur : Y.M. Mahé et de Périne Magny (sous réserve)

et Lila Tamazit a capela chantera Magny

« La chanson politique de Colette Magny » (2017, 32mn) de Yves-Marie Mahé.
Colette Magny a, très tôt, refusé la carrière dans le show-business que sa voix lui offrait.
Elle choisit l'engagement politique et la recherche musicale.
Blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine… Lors de sa « carrière » elle a chanté le Vietnam, les combats des mineurs du Nord, Mai-68, le refus des essais nucléaires dans le Pacifique, les Black Panthers et même pour Radio libertaire

Le mercredi 20 avril 2021 à 20H
Librairie Publico 145 rue Amelot 75011 Paris

Tel : 01 48 05 34 08 COURRIEL librairie-publico@sfr.fr
METRO LIGNE 5 : OBERKAMPF OU LIGNE 8 : FILLES DU CALVAIRE

Organisé par le groupe Commune de Paris de la Fédération Anarchiste

Journée de soutien à la résistance populaire en Ukraine

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Projection, rencontre et repas organisé par la Cantine syrienne de Montreuil et le collectif Tous dehors en soutien à la résistance populaire et aux initiatives d'auto-organisation en Ukraine.

Depuis le début de la guerre une multitude d'initiatives d'auto-organisation et d'autodéfense fleurissent sur le territoire ukrainien. Des milliers de gens « normaux », des étudiantes, des infirmiers, des boulangères, s'organisent dans leurs quartiers et dans leurs villages pour défendre leurs terres, assurer le minimum vital dans les villes, organiser l'exil, soigner les blessés, nourrir ceux et celles qui restent etc.

Nous défendons un internationalisme par en bas qui, fidèle à nos principes et avec nos moyens, entend soutenir en Ukraine ou en Russie ceux et celles qui résistent en défendant des valeurs émancipatrices et égalitaristes. Loin de soutenir les brigades d'extrême droite qui, comme le bataillon Azov, entendent renforcer leur prestige avec leurs exploits guerriers.

Aussi n'oublions pas qu'en Russie aussi, malgré une répression de plus en plus implacable et des milliers de personnes emprisonnées depuis le début de la guerre, des voix s'élèvent pour s'opposer aux massacres du régime de Poutine.

Enfin rappelons que si nous exigeons bien sur un accueil inconditionnel pour les réfugié.e.s ukrainien.ne.s fuyant les horreurs de la guerre, cette exigence ne se limite pas aux peuples d'Ukraine mais bien à tous ceux et celles à la recherche d'une vie meilleur, qu'elles.ils soient syrienne, afghan, sénégalaise, soudanais ou d'ailleurs 🔹

Samedi 9 avril 2022 à partir de 14h
à l'A.E.R.I.
57 rue Etienne Marcel, Montreuil
Métro Croix-de-Chavaux

Programme

  • 14h : Projection de Maïdan de Sergei Loznitsa.
  • 16h30 : "Retour sur la résistance des peuples en Ukraine"
    Discussion animée par Daria Saburova (doctorante ukrainienne), Coline Maestracci (chercheuse), une membre de la Cantine Syrienne de Montreuil et un membre des Communaux.
  • 19h : Dîner syrien
  • 20h-23h : Concert

Toute la journée :

  • Stand de vente de livres et d'oeuvres artistiques
  • Session de tatouages (flash).

Le capital dans la cité - Rencontre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rencontre à la librairie le Pied à terre 9 rue Custine 75018 Paris
Avec Matthieu Adam, Emeline Comby, Antoine Guironnet
le capital dans la cité

jeudi 14 avril - 19h30

Port du masque obligatoire, merci d'avance
Parce qu'il s'est immiscé dans les moindres recoins des sociétés contemporaines, le capitalisme a bouleversé le visage des villes telles que nous les connaissons. Sous son influence, les politiques urbaines sont devenues le véhicule de logiques managériales et financières qui ont conduit à l'explosion des inégalités sociales et spatiales. Reconfigurées selon des critères d'attractivité, les villes sont transformées en objets marketing à valoriser, tandis que leurs élites comme leurs populations précarisées semblent vouées à évoluer dans un espace public toujours plus restreint et aseptisé, au fil de ses privatisations successives.
Contre une telle tendance, Le Capital dans la cité propose des outils essentiels pour comprendre, penser et agir sur les transformations urbaines en cours. En décrivant, à partir d'enquêtes récentes sur des territoires variées, les processus, objets et rapports sociaux qui donnent au capitalisme des visages urbains, cet ouvrage souhaite offrir des diagnostics permettant de lutter pour la réappropriation collective de la production de l'espace.
C'est de ces diagnostics, en particulier de leur dimensions économiques, environnementales et numériques, que les auteurs et autrices vous invitent à venir discuter et débattre le jeudi 14 avril 2022 à la libraire Le Pied à Terre.
Rencontre avec Matthieu Adam (coordinateur de l'ouvrage, auteur des chapitres Données et Marketing), Émeline Comby (coordinatrice de l'ouvrage, autrice du chapitre Reconquête des fronts d'eau) et Antoine Guironnet (auteur du chapitre Financiarisation et du livre Au marché des métropoles (Les Étaques, 2022)).

Le capital dans la cite : une encyclopedie critique de la ville
Collectif
Amsterdam
25 euros