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Commémoration de la Nuit de Cristal ce 9 novembre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Retrouvons nous le jeudi 9 Novembre à 18h 30 devant le gymnase Japy (2 rue Japy 75011, métro Voltaire ou Charonne) afin de rendre hommage aux victimes de la Nuit de Cristal nazie et de tous les génocides et d'affirmer notre détermination à combattre l'extrême-droite et toutes les idéologies de haine.

Memorial 98 vous invite à un rassemblement en mémoire des victimes de la « Nuit de Cristal », pogrom d'État commis par les nazis le 9 novembre 1938, contre les Juifs d'Allemagne, d'Autriche et des Sudètes.

Le gymnase Japy est un lieu particulier de mémoire puisque c'est là que furent parqués les Juifs raflés par la police de Vichy dès 1941, avant d'être déportés vers les camps d'extermination nazis. Nous allumerons des bougies du souvenir, avant des prises de parole qui rappelleront que la mémoire des génocides nourrit nos combats actuels contre le racisme et le fascisme.

En plein cataclysme en Israël et Palestine et alors que les actes antisémites et racistes connaissent une augmentation vertigineuse en France et dans toute l'Europe, nous nous rassemblons afin de commémorer la Nuit de Cristal nazie qui annonçait la Shoah. Ce rassemblement est notamment soutenu par nos partenaires du collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme) alors que les Arméniens du Haut-Karabah viennent de subir de la part de l'Azerbaïdjan une épuration ethnique et une expulsion de leur territoire historique.

D'autres partenaires et soutiens de ce rassemblement sont l'association IBUKA qui regroupe les rescapés du génocide des Tutsis au Rwanda ainsi que le Réseau d'Actions contre l'Antisémitisme et tous les Racismes.

L'appel au format pdf

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[Ciné de la Commune] CECOCESOLA : une coopérative populaire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

LE CINE de la COMMUNE vous propose CECOCESOLA : une coopérative populaire, de Ronan Kerneur et David Ferret. Rendez-vous à la librairie Publico le 22 novembre à 20h.

CECOCESOLA : une coopérative populaire

Réalisation : Ronan Kerneur, David Ferret

En 1967, quelques habitants de la ville de Barquisimeto au Venezuela s'associent pour enterrer dignement leurs morts, la coopérative Cecosesola est née. Malgré les pressions politiques, leur modèle autogestionnaire progresse et se diversifie. Cinquante ans plus tard, ce sont plus de 1200 travailleurs associés qui gèrent des supermarchés populaires, les ferias, où affluent chaque semaine des milliers de consommateurs. Égalité des revenus, rotation des postes et absence de hiérarchie sont devenus les piliers de l'organisation. L'expérience Cecosesola illustre l'ingéniosité et la pérennité d'une expérience collective qui a choisi une voie indésirable pour les uns, utopique pour les autres.

Le mercredi 22 novembre 2023 à 20h

Librairie Publico : 145, rue Amelot 75011 Paris
Tel : 01 48 05 34 08 courriel :librairie-publico@sfr.fr
Métro ligne 5 Oberkampf ou ligne 8 Filles du Calvaire

Rassemblement de soutien au tribunal de Bobigny

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rassemblement de soutien à un camarade qui passe en procès suite à la tentative d'occupation de l'EHESS en janvier, au début du mobilisation contre la réforme des retraites.

Occupation de l'EHESS : la montagne accouche d'une souris

Ce lundi 13 novembre, un camarade est jugé au tribunal de Bobigny. Il s'agit du seul procès faisant suite à la tentative d'occupation de l'EHESS, campus Condorcet, du 23 janvier dernier.

Nous sommes alors au tout début du mouvement contre la réforme des retraites. Les étudiant·es du campus Condorcet - un campus public/privé à l'architecture aseptisée et à la pointe de la sécurité (caméras, badge obligatoire, ...) - se réunissent en AG et votent l'occupation d'une salle qui leur servira de lieu de réunion et d'organisaion. Ils sont une trentaine, publient un appel à les rejoindre, déplient une banderole.

C'est à ce moment, vers 20h30 et après moins de 30 minutes d'occupation, qu'une trentaine de flics débarquent. L'arrestation est longue, ils s'amusent à prélever l'ADN partout comme s'il s'agissait de la prochaine grande affaire criminelle.

29 étudiant·es sont placé·es en garde à vue pour « destruction du bien d'autrui commis en réunion ». La garde à vue a lieu au commissariat de la Plaine Saint-Denis, et comme plusieurs personnes en ont témoigné en sortant, les conditions y sont particulièrement horribles. La solidarité est tout de même présente, beaucoup réussissent à ne pas donner leur identité et restent sous X. Les 29 personnes sont ensuite dispatché·es dans différents comico du 93.

Le lendemain, un rassemblement de soutien est immédiatement organisé. Déterminées, les personnes présentes vont chercher le président du campus dans son bureau. Elles exigent de lui qu'il s'engage à ne pas porter plainte et à faire sortir les étudiant·es au plus vite. Ce qu'il règle en un coup de téléphone à la préfecture et au ministère de l'enseignement supérieur... Les 29 sortent libres.

Sans plainte, toute la procédure tombe à l'eau. Vexé peut-être, le parquet décide de charger un camarade pour port d'arme (un couteau de camping) et violence sur personne dépositaire de l'autorité publique sans ITT.

Après avoir investi les lieux avec des effectifs démesurés et avoir monté un dossier absurde à l'encontre de l'ensemble des interpellé·es, la montagne a accouché d'une souris.

Nous appelons à nous rassembler massivement pour apporter notre soutien au camarade. Ramenons le rapport de force au tribunal, soyons présent·es lundi 13 novembre à 13h devant le tribunal de Bobigny pour le soutenir !

Présentation de L'ivresse des Communards

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rencontre avec Mathieu Léonard, historien et vigneron, le 16 novembre à 19h au 33 rue des Vignoles à Paris pour une projection commentée sur le thème 1870/1914 Alcoolisme et classes dangereuses.

Le 16 novembre à 19h au 33 rue des Vignoles dans le 20e arrondissement, Mathieu Léonard viendra présenter son livre L'ivresse des Communards qui décrit et explique comment à la fin du XIXe siècle, on observe le discours réactionnaire se draper d'oripeaux scientistes amalgamant prolétariat, socialisme, maladie mentale et ivresse en une repoussante allégorie de la révolution.

Cette étude part d'une minutieuse archéologie du mythe de l'ivrognerie des communards dans la littérature versaillaise et médicale. Elle décrit aussi comment, au lendemain de l'insurrection, l'hygiénisme s'investit d'une véritable mission sanitaire contre le « fléau de l'alcool » dont il faut détourner les classes dangereuses afin de régénérer la nation.

Cette présentation organisée par l'épicerie solidaire la Sub'stantielle s'accompagnera d'une dégustation de vins natures à prix libre.

Non au SNU ! Réunion publique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le collectif « Non au SNU - région parisienne » organise une réunion publique contre le servoce national universel samedi 18 novembre de 14h30 à 17h30 à la bourse du travail de Paris.

Le collectif Non au SNU Région Parisienne organise une réunion publique d'information pour amplifier la mobilisation contre le Service National Universel.

Avec ses mesures de « reconquête du mois de juin », le gouvernement accélère la généralisation de son dispositif d'embrigadement de la jeunesse, en rendant de fait obligatoire, pour tous les jeunes qui ne trouveront pas de stage, la participation au séjour dit « de cohésion » ou à la « mission d'intérêt général ».

En obligeant les jeunes à participer au SNU, le gouvernement prépare la guerre. Il est essentiel de construire au plus vite une riposte anti-militariste.

Au programme : débats, tables d'infos, perspectives d'actions.

Le tract au format pdf

Le SNU : école de la guerre...

Des séjours gratuits ?
Le Service National Universel (SNU) n'est pas gratuit. Son budget, estimé à plusieurs milliards d'euros, est pris sur celui de l'Éducation nationale. Nos enfants finissent par le payer. Pourquoi ne pas préférer les voyages scolaires pensés et organisés uniquement par les enseignant.e.s dans un souci d'apprentissage et de cohésion, voyages pour lesquels les moyens sont rarement présents ?

Ça occupe les jeunes ?
Insolations, attentes interminables dans les gares, agressions sexuelles, racisme... : les incidents se multiplient dans de nombreux séjours SNU. Plutôt que « d'occuper les jeunes » à n'importe quel prix, il serait peut-être temps de se préoccuper de ce qu'elles et ils vivent au quotidien : accès aux activités sportives, aux transports, à la culture et permettre aux initiatives réellement émancipatrices et à l'éducation populaire de se développer. 

Un engagement citoyen ?
Mais pourquoi passer par un séjour militarisé ? Les jeunes s'engagent déjà dans la vie lycéenne et au-delà. L'engagement citoyen n'est pas un engagement militaire.

Et vive l'écologie ?
Encore du greenwashing... Alors que le gouvernement est dans l'inaction climatique. Alors que les établissements scolaires réclament en vain des moyens pour développer des projets dans ce domaine. Alors que les jeunes sont déjà très conscients et engagés... Pas besoin d'une énième campagne de communication instrumentalisant cet enjeu majeur !

L'uniforme, c'est bien pour l'égalité ?
L'uniforme ne répond absolument pas aux inégalités sociales, scolaires et territoriales ni aux manques de moyens consacrés à l'Éducation nationale. À l'heure où des classes ferment, où le manque d'enseignant.e.s se fait sentir partout, où la médecine scolaire se meurt, vouloir l'égalité c'est donner de vrais moyens pour une école publique solidaire.

On apprend à vivre ensemble ?
Lever du drapeau, encadrement militaire, prise en main d'armes de guerre... Au SNU on apprend à obéir et à se conformer aux « valeurs » et aux pratiques de l'armée, l'école n'a pas vocation à asservir la jeunesse. Vivre ensemble c'est s'accepter soi-même et accepter l'autre, ne pas gommer les différences mais s'enrichir et apprendre de la diversité des expériences et des parcours.

Le SNU accompagne l'insertion sociale et professionnelle ?
Les services d'orientation et les lycées professionnels ont été cassés. Parcoursup organise le tri et la sélection et laisse des milliers de jeunes sans affectation chaque année. Le manque de places dans le supérieur est criant. Et le SNU règlerait tout ça en faisant travailler gratuitement des élèves dans un contexte de chômage massif des jeunes ?

Ressources en ligne