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Faisons sa fête au COJO – Rassemblement anti-JO le 11 décembre à 15h

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Retrouvons nous le 11 décembre à 15h sur la place du Front populaire à Aubervilliers en face du COJO pour lui faire la fête !

La veille d'un conseil d'administration crucial, mettons la pression sur le COJO.

Comme à chaque édition de JO, le budget des JO de Paris 2024 est en train d'exploser ! C'est justement le 12 décembre prochain que sera réévalué ce budget au Cojo…

Initialement estimé à 6,2 milliards d'euros, le budget est passé subrepticement à 8 milliards, et il est question maintenant de prévoir encore plus avec l'inflation et les dépenses pour la sécurité (on parle de 11 milliards !). Si le Cojo et Macron rappellent sans cesse que les « jeux paieront les jeux ! », les dépenses publiques sont en réalité actuellement estimées à plus de 2 milliards, et la loi olympique prévoit que tout dépassement de budget est à payer par l'État et les collectivités.

Dans un temps où l'État réalise de sordides économies sur le dos des chômeurs et chômeuses (2 milliards d'économies escomptées), où les services publics craquent de partout (l'hôpital, les services pédiatriques, psychiatriques, les urgences, etc. ; l'école, l'université entre autres), où le gouvernement ne trouve jamais les fonds pour engager la nécessaire transition énergétique, gaspiller des milliards pour une « fête » qui durera deux fois deux semaines est parfaitement indécent et inadmissible.

Mais les JO, c'est beaucoup plus que des dépenses publiques inconsidérées. C'est aussi et avant tout la bétonisation (comme le parc Georges Valbon, Aire des Vents), la gentrification de la Seine-Saint-Denis, la militarisation de la police avec l'installation d'un contrôle profond de la population (usage de toute la quincaillerie de surveillance technologique, Gérald Darmanin parle de 15 000 caméras de surveillance de plus en IDF pour 2024).

C'est aussi et avant tout le corps et l'esprit contrôlés selon les normes patriarcales et occidentales. En clair, les JO perpétuent l'ordre social capitaliste ici comme ailleurs.


Allons donc dire au COJO qu'on le tient à l'œil et que nos quartiers ne sont pas son terrain de jeux et de spéculation.

Au programme : échanges, crêpes, boissons chaudes, jeux anti-olympiques et plein d'autres activités !
Venez nombreux.ses !

Prendre soin des manifestant.es bléssé.es

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous sommes le 29 octobre 2022, soit 8 ans après la mort d'un jeune de 21 ans sur la zad du Testet par une grenade lancée par les forces de l'ordre en pleine nuit sur des opposant.es au projet de barrage à Sivens dans le Tarn. Les violences policières s'accumulaient déjà depuis des mois sur la zone.
Nous sommes le 29 octobre 2022, et on nous annonce déjà 50 blessé.es du coté des manifestant.es, dont 3 hospitalisé.es, contre le chantier de mega bassine à Sainte Soline dans les deux Sèvres.
La similitude entre ces 2 luttes m'a frappé, et j'aimerai pouvoir partager ici des ressources et des conseils pour les bléssé.es et leur entourage acquises ses 8 dernières années.

J'ai voulu rassembler dans cette premiere partie les différentes ressources utiles que l'on peut trouver sur internet lorsque l'on a été bléssé.e par la police. On peut retrouver à la fin de l'article un ensemble de documents et liens utiles. Ensuite j'ai voulu partager mes conseils personnels et militants pour les personnes blessé.es, leur entourage mais aussi les collectifs militants.
L'ensemble de ces ressources ont été créées par des militant.e et des personnes qui ont déjà du faire face aux violences d'état.

Quelques conseils pratiques immédiats pour les personnes ayant été blessées ou les personnes proches au moment de la blessure. Il regroupe de façon simple les premiers réflexes à avoir au moment de la blessure ainsi que les choses à avoir en tête une fois à l'hôpital : Vous avez été blessé·e par la police
Ce dernier article est issu de cette fiche technique réalisée par l'assemblée des blessé.es qui va jusqu'a la plainte contre les forces de l'ordre et l'état : Conseils à l'attention des personnes blessées par la police et leurs proches

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Enfants assassinés en Iran VS Journée mondiale des droits des enfants

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

En cette journée mondiale des droits des enfants, nous proposons de nous réunir Place du Châtelet pour rappeler les dizaines d'enfants assassinés par le régime iranien depuis la mort de Jina Amini survenue le 16 septembre. Nous allumerons des bougies et les nommerons pour ne pas les oublier et pour rompre le silence qui entoure les atrocités commises par ce régime.

Le 20 novembre se tient la journée mondiale des droits des enfants.
Depuis le 16 septembre et la mort de Jina Mahsa Amini, 59 enfants ont été assassinés par la dictature sanguinaire qui sévit en Iran.
Et combien d'autres blessés, arrêtés, kidnappés, frappés, violés, torturés ou devenus orphelins ?
Mercredi 16 novembre, Kian Pirfalak, 10 ans a rejoint la liste des victimes de ce régime atroce.
Combien faudra-t-il de Kian, Nika, Parmis, Sarina pour que les gouvernements et instances internationales réagissent par des actes et non par des paroles ?

En ce jour des droits de l'enfant, nous proposons d'être aux côtés des familles endeuillées en nous retrouvant Place du Châtelet, pour allumer des bougies pour les enfants tués, et prononcer leur nom pour rompre le silence qui entoure ces massacres.

Rdv, Place du Châtelet de 18h à 19h ce dimanche 20 novembre.

Sarina Esmailzadeh, 16 ans
Nika Shakarami, 16 ans
Mona Naghib, 8 ans
Kian Pirfalak, 10 ans
Amir Hossein Basati, 15 ans
Zacharia Khial, 16 ans
Amin Marefat, 16 ans
Abdollah Mohammadpour, 17 ans
Mohammad Reza Sarvari, 14 ans
Pedram Azarnoush, 16 ans
Siavash Mahmoud, 16 ans
Amir Mehdi Farrokhipour, 17 ans
Mohammad Amin Ghamshadzehi,17 ans
Jaber Shiroozehi, 12 ans
Omid Safarzehi, 17 ans
Samer Hashemzehi, 16 ans
Sodeys Keshani, 14 ans
Yaser Shahouzehi, 16 ans
Mohammad Rakhshani, 12 ans
Omid Sarani, 13 ans
Ali Sarahouie, 14 ans
Javad Pousheh, 11 ans
Nima Shafaghdoost, 16 ans
Setareh Tajik, 17 ans
Mehdi Mousavi Nikou, 16 ans
Asra Panahi, 16 ans
....
sont quelques-unes des jeunes victimes de la répression sanglante que la dictature impose au peuple iranien depuis le début de la révolution. Les chiffres officiels font état de plus de 350 morts en tout dont de très nombreux jeunes et enfants. Ces chiffres ne font pas état des blessures graves, des emprisonnements, des tabassages, des viols, des tortures, des menaces...
Vous pouvez venir avec une photo, une fleur, ou autre chose...

#childrenrightsday #unicef #childrenkillediniran #kianpirfalak

Rencontres 60 ans indépendance de l'Algérie

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rencontres les 1er, 7 et 8 décembre à Sorbonne Université à l'occasion des 60 ans de l'indépendance de l'Algérie.
Face aux offensives réactionnaires et colonialistes, faisons vivre une mémoire émancipatrice et inspirante de la lutte d'indépendance algérienne

France-Algérie, une histoire d'amour ?

60 ans après, la nostalgie de l'Algérie française fait toujours recette. À l'extrême-droite, bien sûr, qui s'est offert 3 jours de célébration de l'OAS et des responsables du putsch d'Alger à Perpignan et a profité de l'ouverture de la session parlementaire pour dispenser le même discours. Mais aussi à la tête de l'État, Macron semblant toujours prêt à donner des gages à sa droite, se demandant si il y avait une nation algérienne avant la colonisation française et qualifiant cette dernière, d'histoire d'amour qui a sa part de tragique.

Face à cette offensive mémorielle, nous souhaitons donner la parole à celles et ceux qui par leur travail, éclairent ce qu'ont réellement été la colonisation et l'indépendance et les conséquences individuelles, familiales et collectives qu'elles ont suscité.

60 ans après la victoire de la lutte d'indépendance algérienne, il nous semble nécessaire de réfléchir ensemble à celle-ci, de l'aborder avec lucidité, sans escamoter les violences et les souffrances qui l'ont entourée, mais en cherchant aussi à comprendre comment elle peut nous inspirer pour les luttes d'aujourd'hui et de demain.

Les rencontre sont ouvertes à tou.tes sous réserve d'inscription pour accéder aux campus : https://forms.gle/jGshg4oYjHWCJDA26

Programme susceptible d'évoluer

Projection-débat autour de La bataille d'Alger
Censuré jusqu'en 2004 en France, La bataille d'Alger est un film réalisé en 1966 qui se focalise sur la période décrite comme "la bataille d'Alger" par le pouvoir colonial français pour justifier la répression du soulèvement du peuple algérien uni contre lui. Ce film relate avec justesse les débuts de l'insurrection algérienne, de 1954 à 1957 et en particulier la lutte pour le contrôle de la Casbah d'Alger entre le FLN et les parachutistes. La projection sera suivie d'un débat pour éclairer le film et la période historique qu'il dépeint.

  • 1er décembre 18h15
  • Sorbonne Université, campus Jussieu, Amphi 15
  • Le débat sera animé par Gilles Manceron, historien spécialiste du colonialisme français et de la guerre d'indépendance algérienne, et Michèle Audin, fille de Maurice Audin, militant pour l'indépendance de l'Algérie enlevé, torturé et assassiné par les parachutistes en 1957.

Table-ronde mémoires de l'Algérie
Cette table ronde est organisée avec Paul Morin, docteur en sciences politiques, co-auteur du podcast Sauce Algérienne et auteur du livre Les jeunes et la guerre d'Algérie. Il interviendra avec des jeunes descendant.es de l'histoire algérienne de la France, petits-enfants de militants pour l'indépendance, de pieds-noirs et de harkis pour comprendre les conséquences de cette histoire pour notre génération et les défis qui sont les nôtres pour dépasser le passé.

  • 7 décembre 18h
  • Sorbonne Université, campus Sorbonne mère, Amphi Michelet
  • La table-ronde rassemblera Paul Morin et Justine Pérez co-auteur.ices du podcast Sauce Algérienne ainsi qu'une partie des jeunes interviewé.es et de participant.es du projet Regards Croisés

Table-ronde luttes actuelles en Algérie et en France
Cette table ronde a pour objectif d'éclairer les luttes qui parcourent l'Algérie et la France.

Entre 2019 et 2021, l'Algérie a connu un puissant mouvement social, le Hirak, contre le 5e mandat de Bouteflika et plus largement contre la dictature mise en place depuis l'indépendance. Cette lutte pour ses participant.e.s s'inscrit dans la continuité de celle pour l'indépendance, sous la même devise que celle-ci “Par le peuple pour le peuple”.
En France, les luttes antiraciste et anticolonialistes sont intrinsèquement liées. Des “territoires perdus” au supposé "séparatisme islamique" devant faire l'objet d'une "reconquête", autant d'éléments d'une rhétorique coloniale qui perdure dans une partie de la société française
Cette table ronde accueillera des journalistes, des militant-es, des acteur-ices du Hirak, des historien-nes.

  • 8 décembre 18h
  • Sorbonne Université, campus Sorbonne mère, Amphi Cauchy
  • La table-ronde rassemblera Hakim Addad, militant du Hirak et Saphia Aït Ouarabi, vice-présidente de SOS Racisme ainsi que d'autres intervenant.es

La Turquie bombarde le Rojava - Rassemblements en Île de France

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pendant la nuit du 19 novembre, le Rojava est attaqué par le régime fasciste de Erdogan. Nous devons réagir pour la liberté ! Rassemblements aujourd'hui à Paris, Drancy, Mantes-la-Jolie, Evry, Villiers-le-Bel, Villeneuve-Saint-Georges et Creil.

IL EST TEMPS D'AGIR - L'ÉTAT TURC ATTAQUE LE ROJAVA ET LE SUD DU KURDISTAN
Après des mois de crimes de guerre, de guerre chimique et de massacres dans les montagnes du Kurdistan, le fascisme turc a bombardé le 19 novembre le Kurdistan.
De Şehba à Kobanê, de Dêrik à Şengal et les montagnes de Qendîl, le front se déploie sur environ 700 km.

Cette offensive fait suite à l'attaque terroriste d'Istanbul, le 13 novembre, qui a fait 6 morts et 81 blessés. La Turquie accuse immédiatement le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) comme étant le commanditaire de cette attaque. Mais la terroriste avait eu des contacts avec le MHP, un parti ultra-nationaliste proche de l'AKP, le parti d'Erdogan.

Le régime d'Erdogan ne réussi pas à briser la résistance du peuple kurde, malgré les drones tueurs, la guerre chimique et la terreur non-stop contre son propre peuple.
La résistance des peuples du nord de la Syrie, du sud du Kurdistan et surtout la révolution des femmes au Rojhîlat/Iran ont acculé le fascisme turc et le terrifie. Il est temps de l'abattre !

Le moment est venu ! Rendez-vous dans les rues !

  • Paris - 15h - Place de la République
  • Drancy - 15h - Centre kurde, 174 Avenue Henri Barbusse
  • Mantes-la-Jolie - 14h - Centre kurde, 250 Bd du Maréchal Juin
  • Evry - 15h - Gare
  • Villiers Le Bel - 15h - Gare
  • Villeneuve Saint Georges - 14h - Mairie
  • Creil - 16 h - Centre kurde, 205, rue Jean Baptiste Carpeaux

L'Initiative Defend Kurdistan, appelle tout le monde à :
Organiser des réunions urgentes pour sensibiliser l'opinion publique.
Fonder vos groupes et plateformes locales Defend Kurdistan.
Agissez ! Mobilisez-vous, désobéissez, bloquez - Smash Turkish Fascim !

#DefendKurdistan #SmashTurkishFascism #WeSeeYourCrimes

Organisez-vous pour défendre la liberté !