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22 mars : Rassemblement contre DANONE à Saclay !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Venez nous rejoindre ce mercredi 22 mars à partir de 17h sur le plateau de Saclay, où vient d'être inauguré son nouveau centre de recherches, pour dénoncer les saccages de DANONE au Mexique et sur toute la planète !

Depuis près de trente ans, la multinationale française DANONE pille les nappes phréatiques du territoire des villages nahuas de la région de Cholula, État de Puebla au Mexique, au travers de sa filiale mexicaine BONAFONT, principale marque d'eau en bouteille de ce pays.

Sur le plateau de Saclay, le groupe DANONE vient d'inaugurer « In'cube », son nouveau centre de recherches international. Mais malgré le greenwashing et les déclarations de bonnes intentions, les plaintes se multiplient contre Danone à cause du pillage des nappes phréatiques et de l'augmentation incessante de la production de plastique par la multinationale (716 500 tonnes en 2020, 751 000 tonnes en 2021).

En réponse aux convocations venues du Mexique pour une journée globale d'actions le 22 mars, retrouvons- nous ce mercredi à partir de 17 heures place du Moulon sur le plateau de Saclay, où vient d'être inauguré son nouveau centre de recherches, pour dénoncer les saccages de DANONE au Mexique et sur toute la planète !

Rdv à partir de 17h place du Moulon sur le plateau de Saclay (à côté de l'ENS), à deux pas du nouveau siège scientifique de Danone sur le campus, arrêt "Moulon" (bus 91-6 ou 91-10 depuis la gare rer B Massy-Palaiseau)

Là où ceux d'en haut détruisent, nous construisons !

Depuis près de trente ans, la multinationale française DANONE pille les nappes phréatiques du territoire des villages nahuas de la région de Cholula, État de Puebla au Mexique, au travers de sa filiale mexicaine BONAFONT, principale marque d'eau en bouteille de ce pays. Chaque jour, du fait de l'intoxication des eaux et de la spoliation de leurs ressources naturelles, des dizaines de millions de Mexicains doivent acheter des bidons d'eau en bouteilles à ces mêmes multinationales.

Face au pillage de leurs nappes phréatiques et à l'assèchement de leurs puits artisanaux, les villages aux alentours de l'usine ont décidé de ne plus se laisser faire. Après en avoir bloqué les accès et le fonctionnement pendant plusieurs mois, en août 2021 vingt villages ont décidé par le biais d'assemblées générales tenues selon les us et coutumes des communautés de procéder à l'expropriation des installations pour les transformer en « maison des peuples », « un espace communautaire pour la reconstruction intégrale de nos peuples, sur la base des 13 revendications zapatistes ». En février 2022, la maison des peuples a été expulsée, mais depuis, la lutte continue de payer car l'usine est toujours à l'arrêt.

Ces peuples toujours mobilisés, après avoir organisé une caravane pour l'eau et la vie en 2022, appellent à des actions coordonnées et de solidarité contre Danone autour du 22 mars 2023 prochain, à l'occasion de la journée mondiale de l'eau :

Assemblée nationale (mexicaine) en défense de l'Eau et de la Vie :

INVITATION A SE JOINDRE A L'ACTION GLOBALE DE CE 22 MARS 2023 CONTRE LA SPOLIATION DE L'EAU ET LE DROIT A LA VIE

Fais connaître ton activité avec le mot-clé #AguayVida

Nous invitons les peuples, communautés, collectivités et individus à participer à une journée globale en défense de l'eau et de la vie, et chacun dans ses géographies et selon ses calendriers à continuer à nous organiser en défense de l'Eau et de la Vie pour faire face à la crise hydrique qu'affronte l'humanité et articuler les luttes et résistances globales face au système capitaliste et patriarcal.

Dans la ville de Mexico, aura lieu une marche de l'ange de l'indépendance auZocalo le 22 mars à 4h de l'après-midi

Rendez-vous à Saclay ce 22 mars pour les soutenir !

plus d'infos sur la lutte contre Danone au Mexique ici

L'Envolée N°56 censuré (encore) en prison : présentation-Débat à la Librairie Publico

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Vendredi 31 Mars | 19H | L'Envolée N°56 |Présentation-Débat d'un numéro (encore) censuré en Prison |LIBRAIRIE PUBLICO |
Ils et elles, membre du collectif éditeur, viendront nous présenter leur dernier numéro le 59e et discuter des censures qu'ils subissent de la part de l'administration pénitentiaire puisque c'est le troisième numéro interdit en détention depuis les deux dernières années.

Vendredi 31 Mars | 19H | L'Envolée N°56 |Présentation-Débat d'un numéro (encore) censuré en Prison |
Ils et elles, membre du collectif éditeur, viendront nous présenter leur dernier numéro le 59e et discuter des censures qu'ils subissent de la part de l'administration pénitentiaire puisque c'est le troisième numéro interdit en détention depuis les deux dernières années.

Communiqué du journal L'Envolée, trois fois censuré en deux ans.

L'Envolée, c'est une émission de radio et un journal qui portent depuis 2001 la parole de ceux et celles qui subissent et affrontent l'enfermement. Pour la troisième fois en deux ans, le dernier numéro de notre journal a été officiellement interdit en prison par l'administration pénitentiaire et son ministère. Ce qui leur déplaît ? Que les prisonniers et prisonnières s'expriment, communiquent, et puissent recevoir un journal dans lequel la violence – trop souvent mortifère – du système carcéral est démontrée… Ce qui gêne l'administration, c'est qu'ils et elles racontent leurs bagarres et solidarités (voir les citations ci-dessous).

Pourtant, les prisonnier·e·s ont théoriquement le droit de lire des journaux.
Dans certaines prisons, le journal L'Envolée est régulièrement censuré au bon vouloir des matons ou leurs hiérarchies. Déjà en 2005 et 2006, l'administration pénitentiaire (AP) avait mené des procès contre L'Envolée, puis menacé de le refaire en 2013, 2018, 2020… Depuis 2021, c'est répétitif : le journal est distribué aux abonné·e·s, puis peu de temps après, il est officiellement interdit dans les prisons françaises et retiré aux concerné·e·s. Avec en bonus des coups de pression envers nos lecteurs et lectrices enfermé·e·s. Ainsi, les journaux numéros 52, 55 et maintenant 56 ont été interdits.

Ce dernier numéro se voulait avant tout un hommage à notre correspondant et lecteur Romain Leroy, prisonnier longue peine, dont nous avons salué les combats et la solidarité. Il est mort en août 2022, des suites de problèmes de santé causés par la répression carcérale après des refus de soins. Cet hommage, il faut croire que l'AP refuse que ses compagnons de détention puissent le lire ? Cette décision nous motive d'autant plus : notre journal est un porte-voix pour les prisonnier·e·s, il est lu et discuté en prison, c'est pour ça qu'on le fait et qu'on continuera à le faire. Ils ne condamneront pas les prisonnier·e·s au silence !

En somme, on reproche à L'Envolée d'écrire que la prison torture et tue, que les uniformes bénéficient d'un permis de tuer, que la censure existe en France, que c'est un pays de flics, qu'une guerre sociale est menée contre les pauvres, que le fascisme gagne du terrain et que l'institution judiciaire est complice. Mais surtout, on nous censure pour que les prisonniers, prisonnières et leurs proches ne puissent pas dire, écrire et lire ces réalités… qu'ils et elles connaissent trop bien.

Nous ne pouvons laisser passer cette énième attaque contre une parole déjà si rarement publiée au-delà des murs. Des recours juridiques sont en cours contre cette censure infondée. Vous pouvez soutenir ces paroles en les faisant circuler, en rappelant leur existence, par tous les moyens, dedans et dehors. Depuis vingt ans, les abonnements payés par les gens qui ne sont pas en prison contribuent à financer les abonnements gratuits pour les enfermé·e·s. Donc pour soutenir L'Envolée, abonnez-vous !

Aux prisonniers et prisonnières concerné-e-s, à leurs proches : contactez-nous pour nous dire si vous avez reçu le journal ou pas, donnez-nous des détails sur les circonstances (anonymement ou pas), afin d'alimenter notre recours. Vous pouvez aussi mener des recours individuels contre l'AP pour cette censure, contactez-nous, nous vous soutiendrons.

Retrouvons-nous chaque semaine sur les ondes ou sur les plateformes de podcast en attendant le prochain journal !

L'Envolée se veut un porte-voix pour les prisonniers et prisonnières qui luttent contre le sort qui leur est fait. Le journal publie des lettres, des comptes rendus de procès, et des analyses sur la société et ses lois.
Le journal prolonge le travail mené par des émissions de radio qui maintiennent un lien entre l'intérieur et l'extérieur des prisons, hors du contrôle de l'administration pénitentiaire .
Le journal est réalisé par des ex-prisonnier·e·s, des proches de prisonnier·e·s et d'autres qui savent que la prison plane au-dessus de nos têtes à tous.
Une parole qui sort de la prison constitue un acte politique qui dérange l'ordre des choses, surtout quand cette parole est collective.https://lenvolee.net/

SLAP - Festival du livre queer féministe

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Samedi 1er et dimanche 2 avril 2023 à la Parole Errante, à Montreuil (93).
La première édition de notre festival du livre queer et féministe, à l'attention d'un public adulte et enfant.

Au programme : des tables rondes, des stands d'éditeur·ices queer et féministes, des ateliers, des lectures, à boire et à manger, des performances et des soirées.

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Ouverture samedi de 10h30 à 00h et dimanche de 12h à 22h.

Stand de sandwichs vegan (option possible sans gluten) à prix libre, samedi de 12h à 15h et dimanche de 12h à 14h.

Pas de CB, pensez à amener du cash !

🔥 Les stands 🔥
Les maisons d'éditions qui seront présentes : Cases Rebelles, Collectif Editer en féministe (avec Hystériques & associé.es, Editions daronnes, Le Passager clandestin, Premiers Matin de Novembre, Gorge Bleue), Ixe, La Ville Brûle, les Grillages, On ne compte pas pour du beurre, Sorcières (Cambourakis), Terrasses, Talents hauts, YBY, Tou·tes et Chaos.

Les revues présentes : Censored, Les Ourses à Plumes, Panthère Première, Well Well Well, PD la revue.

Trois bibliothèques : une bibliothèque jeunesse Queer Féministe avec un espace garderie, ouvert le samedi de 14h à 19h et le dimanche de 14h à 18h ; une sélection de fanzines et livres par la collection BBQ (bibliothèque itinérante lesbibiqueer) ouverte samedi de 13h à 18h ; un stand de bibliothèque par l'association Diivines LGBTQI+ (association afrocaribéenne), présente samedi de 13h à 17h.

🔥 Tables rondes 🔥

Samedi 1er avril

📚11h-13h Traduire les pensées féministes et lesbiennes : autour de Joan Nestle et Ellen Willis. Avec Noémie Grunenwald et Fanny Quément, modéré par Lucile Dumont.

📚14h-16h Queeriser la science-fiction. Discussion avec Sabrina Calvo, Saul Pandelakis et Eva Sinanian.

📚17h-19h Quelles archives, quels usages ? Avec Hajer Ben Boubaker, Pascale Obolo et Régis Samba Kounzi, organisé et modéré par le collectif Cases Rebelles.

Dimanche 2 avril

📚14h-16h Le couple, pour quoi faire ? Entre refus du couple et absence de désir. Avec Marie Kock et Mélanie Fazi

📚16h-18h Le processus de création d'un livre. Avec Joanna Foliveli et Nantene Traore, présenté par Mélodie Preux.

🔥 Les ateliers 🔥

Samedi 1er avril
📚11h-13h Les Parleuses, autour de Mary Prince : atelier d'écriture avec Gerda Cadostin, ou atelier de lecture par arpentage avec Aurélie Olivier.
Gratuit, inscriptions par mail à inscriptions.slap@gmail.com

📚15h-17h Lectura Fabulosa : lectures de contes inclusifs par Enza Fabulosa et Shammy des Vices Jr (15h-16h), puis maquillage (16h-17h), 3-9 ans
Prix libre

🔥 Performances et soirées 🔥

Samedi 1er avril

📚19h30-21h Scène ouverte Textape (lecture, chant, …)
Prix libre
📚21h30-23h30 DJ ALX

Dimanche 2 Avril

📚18h-18h40 ElectriK ColZa : performance poétique et électronique, par Al Baylac et MoonkiMoonki
Prix libre
📚19h-22h Drag Show, hosté par Power Beautom et Lewis Raclette.

Notre festival est entièrement bénévole, autogéré et fonctionne sans subventions !

Récap actualisé sur la grève des éboueurs !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un récap de différentes infos glanées sur les garages et les incinérateurs bloqués en Île-de-France ce week-end.

Communiqué CGT TAM DPE

"Le Service Technique de la Propreté de Paris fonctionne grâce à environ 5000 éboueurs et 600 chauffeurs, qui nettoient et collecte les ordures ménagères et les emballages recyclable de la capitale dans la moitié des arrondissements. Suivant le mot d'ordre de l'intersyndicale de bloquer le pays à partir du 7 mars, et même avec un jour d'avance, les camarades de la « filière déchets » sont entrés massivement dans le mouvement. Pas un camion de la régie n'est sorti pendant 12 jours, les garages étant bloqués par des piquets de grève autogérés par les conducteurs ou par des éboueurs grévistes, assistés par des collectifs informels et interprofessionnels, et encouragés par le blocage des incinérateurs d'Ivry-sur-Seine et d'Issy-les-Moulineaux organisés par les fédérations CGT Energie & Services Publics.

Depuis le jeudi 16 mars et l'aveu de faiblesse constitutionnel du gouvernement, qui a dégainé l'article 49.3 pour faire passer en force le projet assassin de faire travailler 2 ans de plus les ouvriers les plus soumis à la pénibilité, la répression est devenue plus ferme et systématique, y compris chez les grévistes du privé comme sur le piquet de grève des éboueurs de la société Pizzorno à Vitry-sur-Seine. Dès le 17 mars la préfecture a procédé à des réquisitions, a priori illégales puisqu'aucun avis de l'ARS ne permet d'objectiver le risque d'insalubrité. Le samedi 18 mars, les grévistes de certains garages se sont mis en grève à 100% et ont quitté leur lieu de travail pour ne pas tomber sous le coup de Trafalgar du préfet. D'autres n'ont pas eu ce réflexe et ont dû sortir collecter sous peine de très lourdes amendes.

Dès lundi 20 mars commence donc une nouvelle étape de la grève, pendant laquelle les conducteurs devront tenir une grève très majoritaire, totale et illimitée pendant de longs jours voire de longues semaines jusqu'au retrait du projet de loi scélérat de la bourgeoisie, qui fait les poches des salariés pour continuer à se gaver d'une planète qui n'en peut plus et à servir de belles tranches de vie, quitte à raccourcir celle des autres. C'est pourquoi nous, organisés dans le syndicat CGT TAM DPE qui regroupe les travailleurs des métiers de l'automobile à la ville de Paris (conduite et maintenance), créons ce jour notre caisse de grève et de solidarité en vue de soutenir notre effort dans la durée et de porter le salariat vers une victoire historique."

Cette caisse de soutien est à retrouver avec toutes les autres dans l'article dédié !

Sur les réquisitions :

Comment cela se passe ?
Un préfet ou sous préfet avec la police nationale rentrent dans les garages. La hiérarchie vous expliquent ce qu'est la réquisition. Ensuite, elle demande quels agents sont en grève et lesquels sont au travail.
Ceux qui sont en grève sont obligés de signer la réquisition
Ensuite, les flics débloquent le garage.
La réquisition est pour la journée pour le moment.
Pour éviter la réquisition dans les garages, le mieux c'est d'être gréviste et ne pas se pointer au boulot.
Les bennes sans éboueurs les collectes ne peuvent être faites. Aujourd'hui, il y plus de 10000 tonnes de déchets dans les rues.
Si tous ceux qui n'ont presque pas fait grève s'y mettent, c'est près de 20000 tonnes en fin de semaine.

A Romainville :

Ce matin, il y a une trentaine de bennes qui sont sorties au compte-goutte sous l'action de 3 camarades qui faisaient de l'info et du filtrage. Ces bennes n'ont pas trouvé de rippers sur les ateliers qui sont en grève, coordination parfaite ! Certaines bennes prennent 2/3 sacs et se déclarent en grève. C'est organisé et ça fonctionne bien.
Le chef de la section des moyens mécaniques (SMM) de la régie était là. A priori il fait le tour de tous les garages. Il demande à la maîtrise d'appeler tous les chauffeurs pour des retour sur repos demain. Initiative politique ou initiative direction ?
Il faut mettre la pression sur l'équipe d'Hidalgo pour annuler ces consignes, et se préparer à bloquer demain.
Le dépôt de Romainville est assez stratégique : certaines versions disent qu'il serait plein, et donc inutile à bloquer, mais il sert en fait de lieu de transit à flux tendu : ça sort au fur et à mesure pour être redispatché plus loin de Paris, c'est donc un maillon crucial ! Mais les syndicats sont crispés sur le sujet et préfèraient le garder en dernier recours... Ce qui semble être arrivé !

A Ivry :

Les réquisitions sont tombées pour les garages de IVH (garage rue Victor Hugo) IVB (TIRU rue Bruneseau) et Clichy. on s'attend donc a ce qu'elles tombent demain pour Aubervilliers et Romainville.
Les réquisitions sont à la journée donc demain rebelote. Le blocage de la TIRU d'Ivry tient toujours. Avec les éboueurs et le syndicats on continue à bloquer dès demain, 5h à IVB et IVH, puis aussi 12h à IVH et 16h à IVB. on verra comment et combien de temps on tient, faut essayer de ralentir la sortie des bennes autant qu'on peut !
Grève du zèle en complément de la part des chauffeurs qui sortiront et des rippers, éboueurs au balai et sur les marchés.
Toute idée est bonne à prendre pour ralentir le travail des boueux et laisser Paris sale !

À Issy-les-Moulineaux :

Le site est effectivement bloqué en alternance avec le site jumeau de Saint-Ouen selon le fonctionnement suivant :

  • 2 jours de fonctionnement réduit sur le site A (20% de l'activité habituelle).
  • 2 jours de blocage total du site B.

Et ce jusqu'à l'AG de Mardi 21/03 ou seront rediscutées les modalités de la grève selon l'actualité politique.
Les grévistes disent qu'ils sont tout à fait en mesure d'assurer les blocages et les filtrages touts seuls mais que les soutiens sont indispensables pour assurer le haut niveau de moral des troupes (excellent d'après ce que nous avons pu juger !).
Demain le site d'Issy est complètement bloqué et celui de Saint-Ouen est rouvert à 20%.
La seule raison pour laquelle ils ne sont pas réquisitionnés c'est parce que les sites de délestages de Romainville et de Claye-Souilly ne sont pas encore à saturation. Mais la quantité d'ordures risque de recommencer à augmenter dès que ces sites seront pleins.
C'est la fédération nationale mines-énergie (FNME) qui est à la manœuvre et qui annonce que son organisation grippe la collecte, le stockage et l'incinération des déchets.
Pour l'instant c'est tranquille niveau flics.

Énergie :

La FNME est également en pointe sur les coupures de gaz et d'électricité. Selon les camarades grévistes, la production électrique est en baisse, les coupures et opérations « robin des bois » fonctionnent à plein régime : la France importe de plus en plus d'électricité mais dans des conditions dégradées car les liaisons avec l'Italie et l'Espagne sont partiellement coupées.
A cette occasion, on a pu interroger un camarade de GRDF qui était au TIRU en soutien qui a pu nous faire un petit rapport sur la situation du gaz :
Tous les accès méthaniers du territoire sont bloqués par les camarades sur place et les niveaux de stocks ont baissé à 30 %. Il y a travail commun entre les électriciens et les gaziers sur tout le territoire notamment en IDF : les camarades électriciens-gaziers ont bloqué le principal site de stockage de gaz francilien qui s'est mis en grève reconductible depuis déjà deux semaines et l'impact va être dévastateur si le gouvernement ne recule pas.
Toutes les raffineries sont à l'arrêt. Ça monte en puissance de fou !
Les camarades qui bloquent les sites stratégiques insistent sur le fait que c'est utile de faire courir la volaille un peu partout avec des manifs sauvages

Dans le privé :

Le directeur a expliqué que l'entreprise Polyreva a été réquisitionné par la préfecture afin de mettre des camions sur le terrain.
Il a expliqué qu'il a refusé toute la matinée de répondre aux demandes de la villes de Paris mais la réquisition est arrivée ce soir. Elle court pour l'instant jusqu'à lundi inclus. Il n'a pas le droit de refuser sous peine de prison ou d'une forte amende. Il a rajouté que les salariés ne sont pas réquisitionnés et cela reste sur la base du volontariat

Les caisses de grève sont à retrouver ici

Lille : La lettre brûlante des précaires en colère au président du département du Nord

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

[RSA travaillé] : suite de la saga des précaires en colère du Nord et de la coordination nationale des précaires

Ce 9 mars le Collectif des Précaires en colère s'est adressé directement à Christian Poiret, le président du Conseil du département du Nord par une lettre que le syndicat SUD Solidaire a tenu à lire en conclusion de leur intervention.

Les précaires en colère du Nord, organisé.es en coordination nationale ont tenu à rappeler aux président du conseil général du département, sa clique et à l'ensemble des « partenaires sociaux » et syndicaux représentants du personnel, leur détermination à dénoncer l'harcèlement des plus précaires par les différents services et sous-traitants du conseil départemental qui exercent un flicage avec l'objectif de mettre en place la phase test d'une mise au travail s'apparentant au TIG (travail d'intérêt général) pour les bénéficiaires du RSA.

En effet désormais sur la ville de Tourcoing le RSA sera conditionné par 15/20h de travail qui ne porte pas son nom, puisque non-soumis au code du travail qui est régit par un contrat comme dans un CDD ou un CDI classique (pas de droit de se syndiquer par exemple …).

Le syndicat majoritaire SUD a tenu à nous offrir l'occasion de leur adresser notre plus grand mépris (de classe) par une lettre – à défaut de ne pas avoir pu être invité à notre propre procès car après tout, nous ne savons toujours pas à quelle sauce nous allons être mangé, dans ce bouillon au goût amer du travail forcée et gratifié en dessous du seuil de pauvreté.

Voici donc la bande son du plaidoyer de Sud qui termine par notre lettre adressé à Christian Poiret le nouveau président du département et sa team de lèche merde (ouais ça c'est gratuit 😉 ) :

A lire en entier sur Point de rupture