PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Une lettre d'Ivan, de la prison de Villepinte

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Une nouvelle lettre d'Ivan « pour partager quelques réflexions et donner des nouvelles. »

J'écris pour partager quelques réflexions et donner des nouvelles.
Je voudrais commencer par quelque chose qui illustre bien les méthodes du système judiciaire.
Quelque jours après mon arrestation, la juge qui a instruit l'enquête, Stéphanie Lahaye, a envoyé deux flics de la SDAT (dont l'OPJ « RIO 1237232 » – comme des machines, ils se nomment par des nombres) interroger ma fille et sa mère. Obéissant à ses ordres, aux procédures de la justice de l'État, ils ont essayé de faire pression sur une jeune fille de 12 ans. Ils auraient voulu l'interroger toute seule. Sa mère, évidemment, a refusé de la quitter.

Une procédure ordinaire, banale, un acte nécessaire à l'établissement de la vérité, pour juges et flics. Une façon, à mon avis, d'essayer de répandre la crainte. Un avertissement à mes proches et à tout un chacun car, dans la logique inquisitoriale de la Justice, les personnes qui restent ou qui se placent aux côtés d'un anarchiste inculpé pour des actions directes sont suspectes et doivent être importunées.

C'est un peu la même logique qui a été utilisée à mon encontre. Quand la même OPJ, lors des audiences de la GAV, me demandait, me reprochait d'avoir soutenu des anarchistes emprisonnés, en France et dans d'autres pays. De leur avoir écrit et parfois envoyé un peu d'argent. Bien sûr, j'ai souvent écrit à des nombreux compas emprisonnés et j'ai fait de mon mieux pour leur exprimer ma solidarité. Parce que ce sont des anarchistes et aussi parce que je suis convaincu de la justesse et de la nécessité des actions dont certains d'entre eux sont inculpés. Je pense que la solidarité, par tous les moyens nécessaires, avec des compas frappés par la répression est fondamentale.
Éviter de se solidariser ouvertement avec eux, de peur que la répression s'élargisse, signifierait rentrer dans le jeu de la Justice, accepter sa logique. Une logique qui nous ferait reculer de plus en plus, jusqu'à abandonner, ou presque, les révolutionnaires emprisonnés.

Mais venons-en maintenant aux faits pour lesquels je suis actuellement en détention préventive. Voici la liste des incendies :

  • le 22 janvier 2022, un véhicule Enedis (à Paris) et un véhicule SFR (à Montreuil)
  • le 20 février, un véhicule de l'Est Républicain (à Montreuil)
  • le 4 mars, une voiture avec plaque diplomatique et une Aston Martin (à Paris)
  • le 24 avril, un véhicule Enedis (à Paris)
  • le 11 juin, une voiture avec plaque diplomatique (à Paris).

Comme je disais dans ma première lettre, je suis aussi témoin assisté dans une autre enquête, commencée par la PJ de Paris. Celle-ci porte sur 53 incendies de véhicules, revendiqués par des anarchistes, entre 2017 et 2021. Je n'en sais pas plus sur ce volet de l'affaire.

Dans cette liste, il y a des voitures d'institutions étatiques étrangères (ou de leurs hauts fonctionnaires), dans des quartiers riches de Paris. Des incendies qui doivent donner une image mitigée de la France, face au personnel diplomatique de ses partenaires internationaux. Pour ma part (et je sais que je ne suis pas le seul), je pense que tous les États sont les responsables directs des guerres, de l'exploitation, de la répression subies par des milliards de personnes.
On pourrait voir ces incendies comme un petit retour de flamme. Dans l'attente de mieux.
Il y a aussi des véhicules de riches et de grandes entreprises, par exemple du secteur énergétique (comme Enedis, filiale d'EDF). Des sociétés qui, sous couvert de « souveraineté énergétique », entraînent les nuisances nucléaires d'aujourd'hui, les possibles désastres nucléaires de demain. Il y a des entreprises qui nous abrutissent avec leur propagande des valeurs capitalistes et étatiques (comme le quotidien l'Est Républicain) ou qui nous enferment dans la toile d'araignée numérique (comme SFR).

Chacune de ces actions a été expliquée par une revendication et je n'ai rien à y ajouter. En ce qui me concerne, je ne peux que soutenir de tout mon cœur la pratique de l'action directe destructrice. Je soutiens le choix des cibles de ces attaques, leurs motivations et le fait de les revendiquer ouvertement comme des apports à la lutte anarchiste contre l'État et le système capitaliste. Même chose pour la pratique de la solidarité internationaliste avec des anarchistes emprisonnés, que ces actions ont souvent exprimé.

Pour les nouvelles :
le 5 octobre je passerai devant le Juge des Libertés et de la Détention, qui décidera si prolonger la préventive ou me laisser sortir.
La nouvelle juge d'instruction qui s'occupe de mon affaire (la précédente a changé d'affectation) est Anne Grandjean, toujours au tribunal de Bobigny.
Mon courrier (en entrée et en sortie) est toujours bloqué, depuis le 19 juillet. Apparemment ça devrait se débloquer sous peu (enfin, il faut tenir compte des lenteurs de la bureaucratie judiciaire). En tout cas, dès que je pourrai le recevoir, j'essayerai de répondre à chaque personne qui m'a écrit, que je remercie à l'avance.
Le dossier de l'enquête a été déposé au greffe de la prison, du coup je pourrai (toujours en tenant compte des lenteurs de la bureaucratie carcérale) en savoir un peu plus sur ce que les flics disent.

Mes remerciements, de tout cœur, vont à mes proches, aux compas de l'Anarchist Bure Cross, à la Cassa Antirepressione delle Alpi Occidentali
(aussi pour leur gentille disponibilité au soutien financier). Et à vous tou.tes qui m'avez écrit !
Un clin d'oeil à ceux et celles qui expriment leur solidarité par les actes, comme la belle banderole à Bure et celle près de Caen, les pancartes à l'arrivée du Tour de France, l'incendie d'un utilitaire de Vinci a l'Hay-les-Roses, d'un véhicule de l'entreprise de télécommunications Cosmote, à Athènes, d'une antenne-relais a Barcelone ou encore le saccage d'antennes-relais dans le Gers. Merci !
Une accolade fraternelle aux compagnons et compagnonnes anarchistes enfermés dans les prisons du monde entier, en particulier à Alfredo, qui lutte contre le 41-bis.

Vive l'anarchie !

Ivan
Villepinte, 25 septembre 2022

Pour m'écrire :
Ivan Alocco
n. d'écrou 46355
M.A. de Villepinte
40, avenue Vauban
93420 - Villepinte

Manifestation des livreurs Uber Eats samedi 1er octobre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Second tour de la mobilisation des livreurs « Uber Eats en colère » samedi 1er octobre : manifestation en 2 roues (vélo, scooter) ! Départ place de la République à 10h

Uber Eats a mis le feux aux poudres en désactivant abusivement des milliers de comptes de livreurs ces derniers mois. Beaucoup qui travaillaient depuis parfois le confinement et bien avant.

Déjà le 12 septembre, plus de 1000 livreurs ont manifesté dans Paris contre les désactivations abusives de comptes ainsi que pour leur régularisation et leurs droits. Ils remettent le couvert ce samedi pour un 2e round !

Au départ de Place de la République à 10h, des livreurs feront le tour de Paris, en scooters et vélos peu à peu rejoints par leurs confrères des quartiers traversés. Venir véhiculé.e en 2 roues (vélo, scooter).

Le trajet de la manif :

Sources : https://twitter.com/_clap75 ; facebook.com/clap75

Manifestation pour le droit à l'avortement 18H30 Bastille

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Manifestation pour le droit à l'avortement organisée par le Collectif « Avortement en Europe, les femmes décident » dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l'avortement.

Le droit a l'avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps !

Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l'avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l'avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.

Les femmes venant de l'Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.

Les femmes d'Amérique latine, de l'Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l'ont obtenu de haute lutte.

Les femmes d'Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l'avortement est totalement interdit ou très restrictif.

En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l'avortement est un droit.

L'avortement est un droit qui est toujours attaqué !

En France, l'accès à l'avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d'Interruption Volontaire de Grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d'autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l'étranger ! Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG « instrumentales » mais les décrets d'application ne sont toujours pas publiés !

En France, en Europe et dans le monde, des forces politiques réactionnaires de droite, d'extrême droite, intégristes religieuses, s'acharnent à empêcher les femmes d'avorter. Elles visent à faire perdurer le contrôle patriarcal sur le corps des femmes. Il est grand temps de garantir le droit à l'avortement en l'inscrivant dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux !

Des femmes et des filles meurent toujours dans le monde car elles ne peuvent avorter en sécurité . D'autres sont emprisonnées durant de nombreuses années. Ceci constitue une violation des droits humains que nous continuerons à combattre au niveau international.

L'avortement est un droit fondamental dont chaque femme doit pouvoir bénéficier !

Exigeons des engagements fermes, des ressources humaines et financières dédiées pour que partout dans le monde les femmes puissent avorter librement, sans frais, et en toute sécurité !

Les droits des femmes à disposer de leur corps, le droit à la santé, les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux. Ils concourent à la réalisation pleine et entière de tous les autres droits et à l'émancipation de toutes et tous !

Toutes et tous dans la rue le 28 septembre 2022 journée internationale pour le droit à l'avortement

Collectif Avortement en Europe, les femmes décident

Rencontre-Débat : « Fem » de Joan Nestle avec la participation de Noémie Grunenwald et Christine Lemoine ses traductrices

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Joan Nestle, icône lesbienne vivant son lesbianisme au grand jour bien avant l'émergence du mouvement pour l'égalité des droits défend , dans ce recueil à la fois théorique, fictionnel et érotique la mémoire lesbienne-féministe et explore les dynamiques et les attirances butch-fem.

Jeudi 06 octobre, Librairie Publico , 19H - Rencontre-Débat « Fem » de Joan Nestle avec la participation de Noémie Grunenwald et Christine Lemoine ses traductrices

Joan Nestle est une icône lesbienne qui a vécu son lesbianisme au grand jour bien avant l'émergence du mouvement pour l'égalité des droits. Féministe et antiraciste, elle s'est engagée dans de nombreuses luttes de libération. Porte-parole des désirs butch-fem, Joan Nestle s'est revendiquée fem et sexuelle à une époque où cela l'exposait à de virulentes controverses. Dans ce recueil à la fois théorique, fictionnel et érotique, elle défend la mémoire lesbienne-féministe et explore les dynamiques et les attirances butch-fem.

Joan Nestle est née en 1940 dans le Bronx, à New York, au sein d'une famille juive de la classe ouvrière. Elle a été élevée par sa mère qui était assistante-comptable dans l'industrie du vêtement. Elle a vécu ouvertement son lesbianisme à Greenwich Village dès les années 1950, a manifesté à Selma en 1965, a rejoint les rangs du mouvement féministe en 1971 et a participé à la création d'un syndicat d'universitaires gays et lesbiennes en 1972.

En 1973, elle a cofondé les Lesbian Herstory Archives, le plus grand fonds d'archives lesbiennes au monde qui occupent désormais un bâtiment entier à Brooklyn. Joan Nestle a écrit deux livres, a coordonné sept ouvrages collectifs et a participé à plus d'une dizaine d'anthologies. Elle vit aujourd'hui à Melbourne, en Australie.

Hystériques & AssociéEs est une toute petite maison d'édition qui souhaite accompagner la publication d'autrices marginalisées par l'industrie éditoriale et contribuer à la diffusion en français de textes qui ont marqué les mouvements féministes, lesbiens et/ou trans. https://hysteriquesetassociees.org/

Christine Lemoine, une des traductrices a été accueillie dans l'émission Femmes Libres du 07 Septembre sur Radio Libertaire https://emission-femmeslibres.blogspot.com/2022/09/rosa-mayreder-fem-de-joan-nestle-20e.html et c'est d'ailleurs Hélène Hernandez animatrice de cette émission qui vous accueillera à Publico.

Le 29, grève (générale ?) et manif

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les appels à la grève se multiplient dans le public mais aussi dans le privé, et les luttes s'installent. Le 29 septembre marquera-t-il le début d'un long automne ? Toutes les infos sur les mobilisations en région parisienne.

Une journée de grève isolée ?

Si toute la presse s'accorde à dire que tous les ingrédients sont réunis pour un automne de grève (ou plus), certaines organisations syndicales ne se sont pas joints à cette journée de grève appelée par la CGT et Solidaires dès le début de l'été. En cause les divergences sur les modes d'actions : certaines voient d'un mauvais œil une mobilisation générale là où elles préféreraient faire avancer uniquement leurs revendications sectorielles. L'appel à la grève porte pourtant des revendications étonnamment ambitieuses (smic à 1800 ou 2000 €, semaine de 32h, augmentation du RSA et des minimas sociaux...) dans un contexte où l'inflation s'envole fortement et après une suite de catastrophes climatiques directement produites par le système capitaliste. De nombreuses grèves, en France, en Europe ou dans le monde, ont éclaté justement ces derniers mois dans le sillage de l'inflation, en particulier dans le secteur de la logistique et du commerce. La suite de cette journée de grève devrait se décider dans les AG, les appels à la grève se multiplient dans de nombreux secteurs, y compris dans le privé (Total - en grève pour 3 jours depuis le 27, ExxonMobil, Amazon, Carrefour, boîtes de l'informatique...).

<style type="text/css"> .balise-lien-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; padding-bottom: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; margin-left: 1rem; } .balise-lien-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-lien-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-lien-modele h4 span { color: #696969; } .balise-lien-modele img.logo-article-modele { margin-left: 5px; } .balise-lien-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; } .balise-lien-modele time { font-size: 0.889rem; color: #696969; font-style: normal; } <style type="text/css"> .balise-lien-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; padding-bottom: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; margin-left: 1rem; } .balise-lien-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-lien-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-lien-modele h4 span { color: #696969; } .balise-lien-modele img.logo-article-modele { margin-left: 5px; } .balise-lien-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; } .balise-lien-modele time { font-size: 0.889rem; color: #696969; font-style: normal; }

Rendez-vous de solidarité avec les grévistes, départ collectifs ou AG d'organisation de la grève

Ces rendez-vous sont ouverts à toutes et tous, salarié·e·s, chômeu·se·r·s... N'hésitez pas à nous transmettre d'autres rendez-vous en commentaire à l'article.

  • 9h - Paris 18e : Soutien aux grévistes du dépôt RATP Belliard et départ commun (12h) - plus d'infos sur l'Agenda Militant
  • 10h - Montreuil (93) : AG de grève interprofessionnelle - plus d'infos sur l'Agenda Militant
  • 10h - Saint-Denis (93) : AG interprofessionnelle habitant·e·s et salarié·e·s de Saint-Denis et en défense de la Bourse du travail. À la Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin, métro Porte de Paris)
  • 11h - Paris 13e : Renforçons la lutte à la BnF - plus d'infos sur l'Agenda Militant
    <style type="text/css"> .balise-lien-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; padding-bottom: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; margin-left: 1rem; } .balise-lien-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-lien-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-lien-modele h4 span { color: #696969; } .balise-lien-modele img.logo-article-modele { margin-left: 5px; } .balise-lien-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; } .balise-lien-modele time { font-size: 0.889rem; color: #696969; font-style: normal; }
  • 11h - Mantes-la-Jolie (78) : Rassemblement devant la gare (Départ possible pour Paris, 12h06)

Manif parisienne


Départ 14h à Denfert-Rochereau
Denfert-Rochereau, Port-Royal, bd St Michel, bd St Germain, Pont de Sully, Bastille

Ordre des cortèges : CGT- (jeunes) - FSU - Solidaires - suivis possiblement par les syndicats UNSA Transport (et CFDT ?). L'UNSA et FO pourraient se joindre à la manifestation selon les prochaines déclarations gouvernementales sur les retraites.


La ligne du groupe légal de la Coordination antirépression sera ouverte au 07 53 13 43 05
Et le guide à feuilleter avant la manif :

<style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

Sortez couvert.e.s (version juin 2022)

La legal team de la Coordination contre la répression et les violences policières (*) vient d'éditer une nouvelle version mise à jour de sa brochure « Sortez Couvert.e.s » (juin 2022). Notamment pour évoquer la mesure de « (...)

Texte unitaire des orgas syndicales

Pour les salaires, les pensions, les bourses d'études, les minima sociaux : en grève le 29 septembre !

Les mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d'achat sont en dessous de la situation de paupérisation de la population. La loi votée cet été se contente de poser quelques rustines et, à travers les exonérations de cotisations, ampute le salaire socialisé, fragilisant la protection sociale.

Dans la fonction publique, la revalorisation de 3,5% de la valeur du point d'indice est en deçà de l'urgence à relever l'ensemble des rémunérations de 10 % au moins tout de suite pour préserver les conditions de vie de tous•tes. De même pour les retraité•es, les 4 % de revalorisation des pensions ne correspondent pas à l'inflation, la situation des retraité•es continue donc de se dégrader.

La crise énergétique pèse déjà fortement sur la population, particulièrement les plus précaires, tandis qu'aucune mesure réelle n'est prise pour une transition écologique juste. Le gouvernement se contente d'incitations à des économies d'énergie culpabilisantes tandis que d'autres pays européens s'engagent dans la taxation des superprofits des entreprises du secteur énergétique et que d'autres mettent en place des passes ferroviaires gratuits !

Le gouvernement poursuit aussi une politique fiscale qui assèche les comptes de l'État au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation...) et du financement de la transformation écologique. Par ailleurs, il prévoit une réforme de l'assurance chômage qui va à l'encontre du droit des travailleur-euses d'avoir des indemnisations du chômage justes, une réforme du RSA qui le conditionnerait à une obligation de travailler de 15 à 20 heures hebdomadaires, et continue d'envisager une réforme des retraites qui exigerait de travailler davantage et pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions.

En ce qui concerne les jeunes et leurs familles, les aides (bourses, ARS) ne sont pas suffisantes pour compenser l'inflation. Une revalorisation significative des bourses scolaires et de l'ARS est nécessaire pour pallier le prix de la rentrée (qui avec l'inflation a grimpé de 5 à 10 %). De plus, trop peu de familles bénéficient de cette aide en raison du plafond de ressources à ne pas dépasser.

C'est pourquoi la CGT, l'Union syndicale Solidaires, la FSU, l'UNEF, la VL, la FIDL et le MNL appellent dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre qui doit s'inscrire dans une mobilisation large et dans la durée.

Appel à la grève de la CNT Solidarité ouvrière

Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l'inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.

Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont rattrapés par le SMIC ; dans le public où la revalorisation du point d'indice après une décennie de gel, reste nettement en dessous de l'inflation.

Les mesurettes portées par le gouvernement cet été (voir notre argumentaire ici), ne réglerons pas nos problèmes alors qu'on nous parle d'un hiver difficile avec de possibles pénuries et restrictions. Ces mesurettes épargnent toujours grandement les plus riches et les entreprises et évitent le cœur du problème. La question n'est pas le « pouvoir d'achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !

Sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d'argent, c'est l'exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l'immédiat elles doivent servir à l'augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisé (le brut) alors que de nouvelles attaques sont prévues sur la protection sociale (retraite à 65 ans, assurance chômage…)
Lutter contre les galères de la vie chère c'est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l'argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d'austérité et revaloriser leurs agent·es.

Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s'en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.
Nous n'aurons que ce que nous prendrons !
Mobilisons-nous collectivement pour revendiquer dans l'immédiat :

  • Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l'inflation. Une hausse du point d'indice de la fonction publique à hauteur de l'inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
  • La diminution du temps de travail, à salaire égal.
  • L'arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
  • L'État d'urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1re nécessité et des factures énergétiques.
    https://cnt-so.org/le-29-septembre-et-apres-un-seul-mot-dordre-repartition-egalitaire-des-richesses/

L'agenda des luttes sur la région parisienne sur https://www.agendamilitant.org !