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L'État sur le banc des accusés pour des blessures au flashball du 8/7/2009

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'État sur le banc des accusés pour les blessures au flashball du 8/7/2009 à Montreuil lors d'une audience au Tribunal Administratif

L'État sur le banc des accusés pour les blessures au Flashball du 8 juillet 2009 à Montreuil !

Il y a plus de13 ans, la police tirait au Flashball sur des manifestant·es venu·es soutenir les habitant·es expulsé·es d'une ancienne clinique occupée aujourd'hui détruite. Six personnes étaient blessées dont l'une à l'oeil, gravement.
Après dix années de lutte dans la rue et les tribunaux, deux policiers ont finalement été condamnés à des peines symboliques – quelques mois de prison avec sursis, sans interdiction d'exercer ni amende ou indemnité à payer.
Une autre procédure était cependant toujours en cours, devant le Tribunal administratif, visant cette fois non pas à condamner les policiers, mais l'instance qui les recrute, les habille, les forme, et enfin les arme, à savoir l'État.

L'audience aura enfin lieu au Tribunal administratif de Montreuil le jeudi 19 janvier à 13h30.

La récente relaxe aux Assises du policier qui a éborgné Laurent Théron en 2016 rappelle l'impunité judiciaire dont bénéficient les policiers au pénal. Et si seule une procédure pénale peut obliger un policier à justifier ses actes devant une Cour de justice, l'action devant le Tribunal administratif est un recours dont les victimes de la police peuvent se saisir pour faire condamner l'État et obtenir une indemnisation, même lorsque l'identité du policier les ayant blessé·es n'est pas prouvée.
La procédure administrative, plus coûteuse pour l'État qui doit indemniser en euros sonnants et trébuchants les blessé·es, permet aussi de mettre en lumière l'extrême dangerosité des armes de guerre utilisées par la police contre la population, les armes dites intermédiaires – qu'il s'agisse du Flashball, du LBD40, des grenades de désencerclement ou assourdissantes – ayant pris une place centrale dans le maintien de l'ordre en France.

Alors que l'État devra prochainement répondre de nombreuses mutilations perpétrées lors de la répression du mouvement des Gilets jaunes, les tribunaux administratifs ont pris l'habitude d'attribuer aux victimes de la police un certain pourcentage de responsabilité, diminuant d'autant le montant de l'indemnisation accordée. On mesure le cynisme de ces décisions qui rendent responsables les personnes de leur propre blessure pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment, alors même qu'un policier leur a tiré dessus avec une arme de guerre.

En ce début de mobilisation contre la réforme des retraites qui risque fort de se heurter à une répression brutale, nous invitons celles et ceux qui ne seront pas dans la rue au Tribunal administratif de Montreuil le jeudi 19 janvier à 13h30, 206 rue de Paris, 93100, Métro Robespierre.

Sur le Tribunal Administratif

Sur les audiences et les procédures au Tribunal Administratif, nous vous recommandons ce texte repris par Désarmons du collectif de Rouen "face aux armes de la police" :https://desarmons.net/2015/05/04/collectif-face-aux-armes-de-la-police/

Désarmons a aussi établi un tour d'horizon des recours contre les armes du maintien de l'ordre

« "Plusieurs affaires portées devant les juridictions administratives ont obtenu des décisions favorables :

Le 18 décembre 2013, Clément A. (blessure à la mâchoire) obtient gain de cause devant le Tribunal Administratif de Paris, l'État étant reconnu responsable “sans faute” et astreint à indemniser la victime à hauteur de 7900 + 2000 euros (Décision TA Paris, 17 déc. 2013, n° 1217943/3-1).

Le 9 juin 2015, Guillaume L. (blessure à l'œil) obtient gain de cause devant le Tribunal Administratif de Nice, l'État étant reconnu responsable “sans faute” et astreint à indemniser la victime à hauteur de 17 200 euros (Décision TA Nice, 28 oct. 2014, n° 1202762).

Le 5 juillet 2018, Pierre D. (blessure à l'œil) obtient gain de cause devant la Cour Administrative d'Appel de Nantes, l'État étant reconnu responsable pour “faute dans l'organisation du service” à 90 % et astreint à indemniser la victime à hauteur de 86 400 + 1500 euros (Décision CAA Nantes, 5 juill. 2018, n° 17NT00411).

Florent C. (blessure à l'œil) obtient gain de cause devant le Tribunal Administratif de Montpellier, l'État étant reconnu responsable “sans faute” à 100% et astreint à indemniser la victime.

Un article complet sur Dalloz Actualité revient sur la jurisprudence administrative concernant le Flash Ball." »

Sur le collectif 8 juillet

"Dans les années 2000 la police a réprimé systématiquement les luttes sociales (mouvement contre le CPE, révoltes dans les banlieues, soulèvements dans les Centres de rétention administratif…). Ces années-là, l'extension de la législation anti-terroriste et la dotation de flash-ball ont été les moyens les plus « spectaculaires » pour criminaliser et terroriser préventivement toute tentative de révolte ou de contestation.

Ces années-là, à Montreuil comme ailleurs, la police occupe la rue. Des opérations organisées par la Préfecture pour traquer les étrangers, dans les transports en commun, aux abords des foyers, répondent aux annonces chiffrées du gouvernement Sarkozy en matière d'expulsion de sans-papiers. Des assemblées de quartier s'organisent alors contre les rafles ; un numéro d'urgence est créé pour intervenir rapidement en cas d'opération policière ; des manifestations ont lieu régulièrement autour des différents foyers de travailleurs migrants. D'autres formes d'entraide et de solidarité existent quotidiennement : occupation de logements vides ; actions collectives contre le contrôle social et administratif ; récup' et redistribution de nourriture… La confrontation avec la police est de plus en plus fréquente. Les agents de la BAC n'hésitent pas à menacer ou à tirer au Flashball dans les rues de Montreuil.

Fin 2008, une ancienne clinique est occupée en plein centre-ville de Montreuil. Une quinzaine de personnes y habitent. L'immeuble accueille un infokiosque, une cantine, un ciné-club, des permanences d'auto-défense sociales, des concerts, des assemblées, un magasin gratuit et une radio de rue les jours de marché. Le 8 juillet 2009, à 6 heures du matin, la « Clinique » est expulsée. La Préfecture mobilise le RAID et plus de deux cents flics, qui bouclent tout le quartier pendant plusieurs heures. Le soir même, une cantine est installée à une centaine de mètres à l'entrée d'une rue piétonne. A la fin du repas, nous partons en ballade jusqu'à la Clinique. Des policiers arrivent, s'équipent, se mettent en ligne. Alors que nous sommes tous en train de nous éloigner, des rafales de tirs éclatent. L'un d'entre nous tombe à terre. Les flics continuent à pourchasser dans les rues de la ville le reste des manifestants, et à leur tirer dessus. Au total 6 personnes sont touchées, dont 5 à hauteur de visage."

[1]

Archives d'un des concerts de soutien :

Archives de quelques articles du collectif 8 juillet sur Paris-Luttes :

10/09/2015 Soirée de soutien au collectif du 8 juillet contre les violences policières

10/03/2017 Repas de soutien au collectif 8 juillet

Collectif 8 juillet - Se défendre de la police le mercredi 16 mai à 13h
Du 16 au 19 mai 2018 aura lieu le procès en appel de trois policiers condamnés pour avoir blessé six personnes à Montreuil le 8 juillet 2009, et mutilé l'une d'entre elles. Avant ce nouvel acte d'une histoire judiciaire longue déjà de neuf années, le collectif Huit juillet revient sur un moment important du procès en premier instance : pendant deux jours, 13 personnes étaient venues témoigner de leur expérience de la violence policière. Huit prises de parole ont été publiées, deux par jour.

Une expertise du collectif du 8 juillet sur la violence des armes de la police


Contact :
collectif.huit.juillet(at)gmail.com
https://collectif8juillet.wordpress.com/

Pourquoi se mobiliser contre la réforme des retraites ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Contrairement à la réforme d'il y a 3 ans (retraite par point), le principe de cette réforme est simple : repousser l'âge de départ à la retraite de 2 ans !
Mais beaucoup ne peuvent déjà plus travailler en fin de carrière, car iels ne trouvent plus de travail, ou sont en mauvaise santé. Beaucoup partent déjà avant l'âge « minimum » et sans une retraite pleine, se retrouvent dans la précarité forcée.

Les arguments avancés par le gouvernement sont budgétaires : on ne pourrait pas se permettre de garder un tel système de retraites par répartition [1]. Car oui, comme il y a des centaines de milliards d'euros d'aide aux entreprises chaque année, comme il y a de moins en moins de cotisations patronales (et donc moins de revenus) pour diminuer le « coût du travail », ça commence à faire un sacré trou dans la caisse [2]. Alors il faut que quelqu'un.e paye : les plus précaires !

Pour le gouvernement, l'intérêt de cette réforme est triple :

  • elle se situe dans la lignée des précédentes (réforme de l'assurance chômage, le RSA sous condition), l'idée est de nous faire travailler quoi qu'il en coûte.
  • L'objectif n'est pas de nous faire travailler jusqu'à une hypothétique retraite à taux plein à 64, 67 ou 70 ans : le but est qu'on travaille jusqu'à ne plus en pouvoir, partir avec des décotes et avoir une pension minable.
  • Enfin, un autre but est de privatiser un secteur public. En effet, les retraites constituent un marché de plusieurs centaines de milliards d'euros par an, et les fonds de pension attendent avec impatience de pouvoir mettre la main dessus. Cette stratégie de privatisation de secteurs publics est un marqueur du capitalisme et de Macron en particulier : il s'agit de transformer en marché et en marchandise un secteur qui ne l'était pas. Il l'a déjà mis en œuvre avec l'université par la réforme Parcoursup, mais aussi avec l'hôpital public via les fermetures de lits et la dégradation des conditions de travail des soignant.es (les usager.es et les soignant.es sont poussé.es à aller vers des cliniques privées).
Si vous cherchez une raison de vous mobiliser contre la réforme, il suffit de faire une simulation : https://nosretraites-simulateur-cas-types.netlify.app/

Pour défendre leur réforme, les députés Renaissance ont donné quatre exemples pour montrer comme leur réforme est trop top. Entre Delphine qui a réussi à bosser 5 trimestres en trois mois avant ses 16 ans, Hélène qui va bosser deux ans de plus pour 35€ net par mois (vous êtes trop bon, mon roi !), ou Myriam qui a bossé de 19 à 62 ans en ne s'arrêtant qu'un an pour élever ses trois enfants (et qui grâce à la réforme pourra partir à... 62 ans !) on vous laisse découvrir ces exemples scandaleux via ces deux décryptages : https://twitter.com/Minimaliste13/status/1614222202181672961 et https://twitter.com/malopedia/status/1613952690828054564

Quelques chiffres :

  • Espérance de vie en bonne santé : « En 2016, l'espérance de vie en bonne santé, c'est-à-dire le nombre d'années qu'une personne peut compter vivre sans souffrir d'incapacité dans les gestes de la vie quotidienne, s'élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes » [3]. C'est d'ailleurs probablement moins depuis l'émergence du COVID. Avec cette réforme il y a peu de chance de profiter de sa retraite en bonne santé !
  • À 62 ans déjà, un quart des hommes dans les 5% les plus pauvres sont morts. C'est cinq fois moins chez les 5% les plus riches : les plus précaires vont mourir avant de pouvoir atteindre la retraite, tandis que les plus riches pourront en profiter.
  • Selon la DARES, seules un tiers des personnes de 62 ans ont un emploi.
  • Un argument qui ressort souvent du côté des défenseur.euses de la réforme : dans tous les pays voisins l'âge de départ à la retraite est d'au moins 65 ans, l'exemple phare étant l'Allemagne (où l'âge de la retraite est de 67 ans...). S'il faut absolument comparer avec nos voisins, regardons le taux de pauvreté des retraité.es allemand.es : plus de 18% ! Voilà qui fait rêver.

En grève jusqu'à la retraite !


[1] L'argument en lui-même est battu en brêche. Par exemple dans cet article : « Comme le rappelait Mathilde Panot, le COR va même jusqu'à écrire à la page 9 du document publié en septembre que »les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l'idée d'une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite« . »

Grève du 19 : manifestations, rendez-vous, AG et organisation du mouvement

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Liste de rendez-vous, d'AG et de manifestations en Île-de-France contre la réforme des retraites !


Artice mis à jour régulièrement. Envoyez-nous vos infos à paris-luttes-infos@riseup.net

Manifs le 19 janvier

Manif régionale à Paris

Départ annoncé à 14h de la place de la République, vers Nation.
(et les syndicats de flics appellent à un rassemblement de 12h à 14h)
Parcours : République - Bastille- Nation

Groupe Légal de la coordination contre la répression IDF : 07 52 95 71 11
Avocats : Emilie Bonvarlet du barreau de Paris, Hanna Rajbenbach du barreau de Paris
Autres rassemblements en Île de France

AG et réunions interpro

Paris
  • Paris 20 : 18 janvier 18h30 - AG interprofessionnelle du 20e au foyer bisson ; 15 rue Bisson métro couronnes
  • Paris 20 : réunion publique interpro, lieu et date à définir
Seine-Saint-Denis (93)
Hauts-de-Seine (92)
Essonne (91)
Seine-et-Marne (77)
  • Champs-sur-Marne : jeudi 19 - AG interpro AG 9h30 – 11h30, salle Jean Effel, Allée Robert Israel
Yvelines (78)

AG étudiantes

  • EHESS : lundi 16 janvier à 16h30 espace Françoise Héritier au GED
    https://twitter.com/EhessMob/status/1613236377444880385?s=20
  • Paris Cité (P5-P7) : Mardi 17 à 12h
  • Dauphine : Mercredi 18 à 12h
  • Sorbonne-Nouvelle : Mardi 17 à 12h30 dans la cour
  • Paris 8 : Mardi 17
  • Nanterre : Jeudi 19h à 11h - assemblée générale étudiante en amphi C1 du bâtiment Zazzo

Lycées

  • AG lycéenne Mercredi 18 janvier à 14h à la Bourse du travail de Paris

AG métiers/catégorielles

  • Gennevilliers : UD CGT 92 : mardi 17 9h30->12h30 3 rue Lamartine (source : twitter @92_cgt)

Culture

  • Paris - Culture en lutte, AG ouverte le lundi 16 janvier à 18h à la Bourse du travail de Paris, salle Hénaff, 29 boulevard du Temple

Educ Nat

Paris - 75

  • AG centrale premier degré 19 janvier à 10h
  • AG 19e, au café urbain, 118 av de Flandres vendredi 20 janvier 16h30
  • AG 20e, vendredi 20 janvier, lieu à définir
  • AG IDF, Jeudi 19 janvier à 18h à la Bourse du travail de Paris

Seine-Saint-Denis - 93

  • Noisy-le-Grand/Gournay-sur-Marne : Ecole maternelle Ferry 10h30
  • Pierrefite/Villetaneuse : LUNDI 16 - Bourse du Travail de Villetaneuse à 12h

Val d'Oise - 95

  • Cergy-Pontoise : Jeudi 19 janvier. AG intersyndicale à la maison des syndicats de CERGY, 9h, 26 rue Francis Combe, Salle 1
  • Argenteuil : Jeudi 19 janvier. AG intersyndicale à l'Espace Mandela d'ARGENTEUIL, 9h, 82 Bd du Général Leclerc, Salle 123
  • Sarcelles : Jeudi 19 janvier. AG intersyndicale à la salle Watteau à SARCELLES, 9h, Maison de Quartier Watteau, 1 Route des Réfuzniks

SNCF

  • AG dans toutes les gares le 19 matin

Grève

  • PARIS : Plus d'une centaine d'écoles fermées le 19 janvier à Paris (décompte en cours). Au moins 20% des écoles parisiennes fermées (au dimanche 15 janvier).
  • VAL-DE-MARNE : Educ Nat 1er degré : Les premiers retours concernant la grève du jeudi 19 janvier contre la réforme Borne des retraites, signalent que la mobilisation sera majeure sur le département comme au niveau national dans l'Éducation.
    Quelques exemples sur le département :
  • déjà plus de 80% de grévistes à Fontenay ou Orly
  • déjà 78% à Vitry
  • déjà 75% de grévistes à Villejuif
  • déjà 70% à Choisy ou Champigny
  • déjà 65% à Créteil...

Actions

  • Action Educ nat à Paris avant 10h le 19 janvier : RDV Rectorat à 10h - 12 boulevard d'Indochine (75019)
  • Action « son et lumières » pour les vœux de Pécresse devant le conseil régional à St Ouen - 18h30 Mercredi 18

Départs collectifs

Rdv à venir

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Autres dates de mobilisation

  • 26 janvier : grève 48h - CGT industries chimiques
  • 6 février : grève 72h - CGT industries chimiques

Parution de la 6e édition du guide d'autodéfense numérique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Cinq ans après la précédente, nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de la 6e édition du guide d'autodéfense numérique, entièrement mise à jour, afin de fournir conseils et recettes adaptées pour s'orienter dans les méandres parfois hostiles de la jungle numérique.

Ce guide d'autodéfense numérique vise à présenter l'« absence d'intimité » du monde numérique et propose des méthodes pour ajuster nos pratiques quotidiennes en conséquence. On y trouve des éléments de compréhension de l'outil informatique et de ses failles, des pistes de réflexion permettant d'élaborer et de mettre en place des « politiques de sécurité » et des outils permettant à quiconque d'apprendre et de répandre des pratiques de protection adaptées à chaque situation.

Cette réédition augmentée contient toujours deux tomes (regroupés en un seul ouvrage), et documente en particulier les dernières versions de Debian et de Tails. Elle inclut aussi de nombreuses actualisations sur les pratiques de surveillance numérique, sur les lois que nous subissons et sur les outils que nous utilisons, ainsi qu'un nouveau chapitre sur la réduction des risques appliquée au numérique.

La nouvelle édition du guide d'autodéfense numérique est d'ores et déjà accessible en version numérique à l'adresse https://guide.boum.org/, et sa version papier, publiée par les éditions Tahin Party, sera disponible en librairie à partir du 27 janvier 2023.

Afin de diminuer les traces que nous laissons et les risques que nous prenons dans nos usages des ordinateurs, des logiciels et d'Internet, apprenons, appliquons et diffusons des pratiques d'autodéfense numérique !

L'équipe du guide d'autodéfense numérique.

Rencontres nationales - week-end contre toutes les prisons à Toulouse et ailleurs !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le weekend du 27, 28 et 29 Janvier seront organisées à Toulouse et Muret des rencontres nationales et des discussions contre la construction d'une nouvelle prison dans le coin et plus généralement contre toutes les prisons.
Article publié sur IAATA

Ce moment s'inscrit dans la continuité de trois autres rencontres régionales dont la dernière a eu lieu en Novembre dans la région d'Avignon. L'idée c'est de se retrouver entre des personnes qui réfléchissent à la question de la prison et/ou qui se bougent contre des projets de construction de taules près de chez elles sur des bases anticarcérales, quelque soient les formes que la prison prend ( prison, CRA, peines alternatives …). De se retrouver, de discuter ensemble, de faire du partage d'expérience pour essayer de lutter ensemble contre les 15000 nouvelles places que l'état commence à construire pour les prochaines années.

On a aussi envie de profiter de ce weekend pour renforcer la lutte locale contre la construction d'une nouvelle maison d'arrêt de 600 places à Muret, en organisant des moments publics et ouverts, à Toulouse et à Muret. A Toulouse, des personnes se bougent depuis quelque temps contre ce projet nauséabond, dans une perspective anarchiste et anticarcérale, on a envie que ce weekend s'inscrive dans ce cadre.

Ce qu'on a prévu :

Vendredi : La chapelle, 36 rue Danielle Casanova, Toulouse :

18h30 : Ouverture des portes et cantine
20h : Point info, partage d'expériences et perspectives locales. Et discussion avec des personnes qui luttent contre différents projets de nouvelles taules.

Samedi : Théâtre des préambules, 22 avenue Jacques Douzans, Muret

19h : ouverture des portes et cantine
20h : point info autour du projet de constuction à Muret, suivi d'une pièce de théâtre interactive sur le pourquoi être contre l'existence de la prison.

Au niveau de la logistique, si le week-end t'intéresse mais que tu n'as pas d'endroit ou dormir (on va essayer de s'arranger) ou que tu te poses des questions sur des points précis, tu peux nous contacter à l'adresse mail suivante : wkdantitauletlse2023@riseup.net

Les cantines seront véganes et à prix libre.

On vous attends nombreuses, feu aux prisons construites ou à venir !

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