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Rassemblement contre la relance du nucléaire à Tours le 16 février

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Une mobilisation nationale pour s'opposer aux simulacres des débats publics sur la relance du nucléaire aura lieu ce 16 février à Tours.

Stop aux simulacres de débat !
Pas de relance du nucléaire !

À Tours le 16 février se tiendra la onzième réunion publique organisée par la Commission nationale du débat public (CNDP) autour du programme de construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR – programme imposé par EDF, venant concrétiser la décision de relance du nucléaire prise en février dernier par Macron.

Aucun réacteur de type EPR n'est pourtant actuellement en fonctionnement : en quasi arrêt en Chine et en Finlande, toujours pas fini en France et loin de l'être au Royaume-Uni. Et quand un tiers du parc français est à l'arrêt pour des raisons de sécurité ou de maintenance, il semble illusoire et dangereux d'investir des dizaines de milliards d'euros pour relancer cette filière source de catastrophes. Mais où et quand nous a-t-on consultés, nous qui de fait vivons tous plus ou moins près d'un des 56 réacteurs que compte déjà le pays, sur la vraie question qui se pose avant toute décision sur le sujet : faut-il ou non relancer le nucléaire ?

La technologie électronucléaire est peut-être une affaire d'experts, mais le choix de la développer et d'en subir les conséquences est notre affaire à tous. On nous l'a imposée par la force, il y a cinquante ans, ils prétendent nous imposer sa relance aujourd'hui, en désamorçant les oppositions par ce qu'ils appellent « le débat public ».

Mais peut-on encore parler de débat lorsque les décisions sont quasi déjà prises et qu'il n'est question, au bout du processus, que de transmettre des avis aux décideurs ? Les « experts » peuvent répondre aux questions techniques, sans doute ; mais les objections de fond, celles qui touchent aux conséquences sur la société – celle d'aujourd'hui et celle des générations futures – n'auront, elles, jamais d'autre réponse que le silence, et éventuellement la répression.

L'opposition au nucléaire ne doit pas se laisser bâillonner ni endormir.

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Vers la grève du 31 janvier. Suivi et rendez-vous du mouvement contre la réforme en Île-de-France

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Après une première journée historique - une grève très suivie, y compris dans le privé et des millions de manifestant.e.s - le prochain rendez-vous de l'intersyndicale semble plutôt lointain : le 31 janvier. Les assemblées, catégorielles ou interpro, se sont multipliées, divers collectifs se montent et certains secteurs commencent à appeller à une grève reconductible. Suivi des initiatives en région parisienne et rendez-vous dans l'article.

Envoyez-vos infos à paris-luttes-infos@riseup.net

Les rendez-vous

Paris
  • Paris 10e
    • Jeudi 26 janvier - horaire à définir - AG de l'éducation Ile-de-France à la Bourse du Travail de Paris
  • Paris 18e
    • Lundi 23 janvier à 19h - AG interpro à l'appel du collectif 18e en lutte et de la CGT18e au local de l'UL CGT, 42 rue de Clignancourt, métro Barbès ou Château Rouge
    • Jeudi 26 janvier à 17h30 - « Pot de retraite » festif devant la mairie du 18e, venez nombreuses et nombreux, avec vos enfants et amis. Appelé par l'AG éducation 18e
  • Paris 19e :
    • Mercredi 25 janvier à 19h - Réunion interpro au local de la CGT, 1 rue de Nantes (métro Crimée)
  • Paris 20e :
    • Lundi 23 janvier 2023 18h30 - AG interpro 20e, au foyer Bisson, 15 rue Bisson
    • Vendredi 27 janvier de 18h30 à 20h - Réunion publique organisée par l'AG interpro du 20e, à la Mairie (métro Gambetta). Départs prévus de chaque école de l'arrondissement.
Essonne - 91
  • Évry
  • Massy
    • Mardi 24 janvier à 18h - Assemblée générale interpro à la Bourse du travail, 14 Rue du Chemin des femmes
  • Étampes
    • Lundi 23 janvier à 18h - Assemblée interpro pour se constituer en collectif local, à la Maison des syndicats, place du jeu de Paume
Hauts de Seine - 92

rdv à venir

Seine-Saint-Denis - 93

rdv à venir

Val-de-Marne - 94
  • Vitry :
    • jeudi 26 janvier 18h - retraite aux flambeaux (gare RER Vitry Centre)
  • Vincennes :
    • mercredi 25 janvier 18h - AG salle de la Jarry, 59 rue de la Jarry
  • Orly/Choisy :
    • tournées d'écoles dès lundi 23 janvier
  • Champigny sur Marne :
    • dimanche 29 janvier - diffusion de tracts sur le marché
    • vendredi 27 janvier 17h30 - manifestation des croulant.es, , gare RER les Boulereaux
    • rassemblement devant permanence des députés. (à venir)
  • Ivry :
    • jeudi 26 janvier - départ collectif d'Ivry vers Vitry
    • tournées dans les établissements jusqu'au 31

AG du 31 janvier :

  • Champigny Sur Marne  : salle René Rousseau, 48 rue Jules Ferry
    9h30 - 10h30 : AG Education Nationale
    10h30 - 11h30 : AG Interpro
Val-d'Oise - 95
  • Argenteuil
    • Mercredi 25 janvier à 18h - Assemblée générale interpro suivi d'un moment convivial, à l'espace Nelson Mandela, 82 boulevard du Général Leclerc
  • Roissy
    • Lundi 23 janvier à 11h30 - AG interpro pour préparer la grève le 26 et le 31 janvier.
Seine et Marne - 77

rdv à venir

Yvelines - 78
  • Mantes-la-Jolie
    • Lundi 23 janvier à 18h - La FSU organise un rassemblement devant la sous-préfecture : 18 rue de Lorraine
  • Rambouillet
    • Lundi 23 janvier à 18h - La FSU organise un rassemblement devant la sous-préfecture : 82 rue du Général de Gaulle
  • Saint-Germain-en-Laye
    • Lundi 23 janvier à 18h - La FSU organise un rassemblement devant la sous-préfecture : 1 rue de Panorama
  • Versailles
    • Lundi 23 janvier à 18h - La FSU organise un rassemblement devant la préfecture : 1 avenue de l'Europe

Dates et appels à la grève

  • 23 janvier : l'intersyndicale appelle à une mobilisation forte, « y compris par la grève » lors de la présentation du projet en conseil des ministres
  • 26 janvier : la CGT Pétrole et industries chimiques appelle à une grève de 48h
  • 31 janvier : Grève dans tous les secteurs à l'appel de l'intersyndicale
  • 31 janvier : SUD éducation appelle l'ensemble des personnels à la grève reconductible à partir du 31 janvier.
  • 6 février : la CGT Pétrole appelle à une grève de 72h à l'occasion de l'examen du projet de loi à l'Assemblée

[Italie] 3 mois de grève de la faim et de lutte contre le 41 bis

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Cela fait maintenant plus de 3 mois que le compagnon Alfredo Cospito est en grève de la faim contre le régime d'isolement et de torture 41 bis.

Cela fait maintenant plus de 3 mois que le compagnon Alfredo Cospito est en grève de la faim contre le régime d'isolement et de torture 41 bis. Il a perdu plus de 40 kilos et s'il a, depuis le début, clairement mis sa vie en jeu, il semble se trouver à un moment charnière.
Il se bat contre l'existence-même de ce régime non seulement pour lui, mais aussi pour les 750 autres détenus qui y sont soumis. À l'extérieur, dans diverses parties du globe, de nombreuses actions ont eu lieu et continuent de faire écho à cette lutte.
Des lettres de solidarité aux refus de plateau et à la grève de la faim d'autres prisonnier-es. Des occupations, rassemblements, manifestations, sabotages, attaques contre les personnes et institutions responsables à l'extérieur. C'est tout un panel d'actions qui se sont déroulées et dont chacun et chacune peut s'inspirer.
A cette fin, et pour que la solidarité résonne au-delà des frontières transalpines, nous compilons les textes, reflexions et actions sur ce blog, tout comme nous maintenons à jour une chronologie.

Contre l'isolement, liberté pour toutes et tous !

https://luttercontrele41bis.noblogs.org

Retour en récit et en images sur la journée du jeudi 19 janvier 2023

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Analyse de la grève et manifestation historiques du jeudi 19 janvier 2023 contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement de Borne.

Rarement une manifestation n'aura connu une si forte affluence dans les rues parisiennes lors de ces dernières décennies. C'est certainement un des enseignements que l'on peut tirer de cette journée du 19 janvier 2023.

Tandis que la CGT évoque le chiffre de 400 000 manifestant-e-s, le ministère de l'Intérieur se couvre de ridicule en parlant uniquement de 80 000 personnes, soit à peine un concert au Stade de France...
À cette échelle, difficile d'avoir une idée bien précise du nombre exceptionnel que nous étions à battre le pavé mais tout le monde s'accorde pour dire que l'ampleur de cette manifestation est au moins égale aux plus grandes manifestations de 2010 (réforme des retraites sous Sarkozy) voire celle de l'entre-deux-tours de la présidentielle en 2002 (Chirac vs Le Pen).

La foule qui s'étend tout le long du boulevard Beaumarchais

La matinée avait débuté par une remontée des chiffres de grévistes, toutes très puissantes ! 50% de grévistes pour l'EDF, des gares SNCF vides (80% de conducteurs/conductrices en grève), des métros quasiment à l'arrêt ou encore près de 70% de grévistes dans l'éducation nationale avec une mobilisation très forte notamment en Seine-Saint-Denis (300 écoles fermées !).

Déambulation de grévistes SNCF durant la matinée

Les établissements scolaires du second degré désertés par les personnels n'ont donc pas entraîné des blocus généralisés. Les lycées Hélène Boucher, Lamartine et Turgot ont néanmoins sû mettre en place des blocus efficaces et ainsi animer les rues parisiennes dès l'aurore ! Cela n'a pas empêché les pandores de faire leur sale taff répressif et de jouer de la gazeuse à main devant le lycée Boucher. Avec détermination, les élèves de Boucher ont néanmoins sû imposer leur blocus et brandir des banderoles évocatrices comme « métro boulout caveau ». Dès 8h, le ton était donné.

L'objectif principal de la fin de matinée était donc de se mettre en marche pour rejoindre la place de la République. Une centaine de bus (toutes organisations syndicales confondues) partaient de toute la région (après les AG interpro) et quelques départs collectifs depuis Paris et sa banlieue proche ont permis de se mettre en chauffe avec ce temps froid (comme à Montreuil ou depuis la Cantine des Pyrénées dans le 20e).

Aux abords de République, le constat est sans appel : la foule est impressionnante. Il est même difficile de se déplacer sur la place tant l'espace nous paraît si restreint occupé. Les manifestant.e.s affluent de tous les côtés à pieds ou en vélo (Magenta, Richard Lenoir, Bastille, Turbigo, Oberkampf...).

Très rapidement, un cortège de tête se met en place derrière une longue banderole du collectif Black Lines au niveau du 74 boulevard Beaumarchais. Il y a beaucoup de monde avec aussi bien des habitué.e.s des cortèges de tête drapé.e.s de Gilets Jaunes, des syndicalistes, des retraité.e.s en galère ou solidaires, des capuché.e.s qui se protègent du froid ou des quidams tout autant abasourdis par la foule qui se dessine au loin et qui ne semble pas prendre fin.

La banderole par Black Lines

La manifestation ne démarre pas pour autant. La banderole avance très lentement et les intrusions répétées de CI (compagnie d'intervention) et BRAV mettent rapidement en action les manifestant.e.s les plus déterminé.e.s à vouloir tenir les bleus en respect. Les charges dans le cortège de tête, tout aussi aléatoires que violentes (les parties du haut du corps ont encore été délibérément visées par les flics avec leurs matraques), provoquent quelques mouvements de panique mais dans l'ensemble la foule parvient à rester unie. Qu'on se le dise, la police a plusieurs fois coupé le cortège de tête en deux, quitte à aller au contact avec le carré de tête syndical mais la foule était bien trop nombreuse et débordait de tous les côtés avec notamment un point de fixation très dense à Bastille qui permettait là aussi des allers et venues sur le boulevard Beaumarchais.

Le cortège de tête qui anime la manifestation
Grenades lacrymogènes et intrusions de flics jusqu'à l'entrée de la place de la Bastille

À 17h, le cortège n'avait pas dépassé Bastille et il est certain qu'un bon nombre de manifestant.e.s n'ont pas continué de défiler. Un cortège de tête se reconstitue par la suite rue de Lyon avec une police bien moins présente. Chaque panneau publicitaire est défoncé et c'est au croisement entre l'avenue Daumesnil et la rue Abel que la tension remonte en intensité avec l'arrivé de la Brav et CI. Quelques jets de projectiles et contre-charges répondent aux « bonds offensifs » des flics. Pour autant, la manifestation continue son cours sur le boulevard Diderot avec une certaine sérénité. La police a semble-t-il déserté les abords de l'avenue et ses rues adjacentes (comme en témoigne la circulation routière et les voitures éparses qui tentent de se frayer un chemin...).

Ecran publicitaire boulevard Diderot

Les écrans de pubs continuent d'être brisés, quelques poubelles sont incendiées et des chants résonnent pour clôre la journée harassante en beauté (« A-a anti anticapitaliste »). L'arrivée sur Nation est proche. Sur la place, l'ambiance est festive tandis que les cortèges syndicaux arrivent par grappes, progressivement dans une légère pluie et un froid quasi-glacial.

Les gens ont répondu présent. À nous d'entretenir cette révolte pour qu'aucun jour de plus ne soit un retour à la normale.

Des participant.e.s à la journée du 19 janvier 2023.

Retraite aux flambeaux à Évry

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'intersyndicale du 91 organise une marche aux flambeaux contre la réforme des retraites, mercredi 25 janvier à partir de 18h.

En grève et dans la rue pour nos retraites !

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l'augmentation de la durée de cotisation.

Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue.
Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n'étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Le 19 janvier a été une première journée de mobilisation massive. Plus de deux millions de personnes sont descendues dans la rue protester contre cette réforme, et les taux de grévistes sont historiques.

Suite à cette première date, l'intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève interprofessionnelle mardi 31 janvier, ce qui laisse le temps de construire une montée en puissance de la mobilisation. D'ici le 31, les organisations syndicales de l'Essonne organiseront une retraite aux flambeaux mercredi 25 au soir.

Retraite aux flambeaux
Mercredi 25 janvier à partir de 18h
Départ place des terrasses de l'Agora, Évry

Puis toutes et tous en grève mardi 31 janvier