PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Palestine dansera, Palestine vaincra : Dabkeh de résistance internationaliste mercredi 20 à 19h

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rejoignez-nous pour une dabkeh de résistance en l'honneur du peuple palestinien, pour un cessez-le-feu permanent et pour la libération de la Palestine

🍉🔥Rejoignez-nous pour une dabkeh de résistance en l'honneur du peuple palestinien, pour un cessez-le-feu permanent et pour la libération de la Palestine

🗓 Mercredi 20 décembre 2023
📍 Paris intramuros
🕖 19h

À l'appel de l'Assemblée internationaliste pour la Palestine ; L'assemblée féminsite transnationale ; l'assemblée féministe de Montreuil ; Youth For Climate Paris ; Stop Arming Israel France ; Les Peuples Veulent Paris ; Kessem Juives Decoloniales ; Carnets Palestiniens ; Les Soulevements de la Terre ; La cantine syrienne de Montreuil : Les Inverti.e.s Le comité Montreuil Palestine, Les Gilets Jaunes de Montreuil ; Al Beyt

🚨Le lieu précis sera annoncé le jour même sur le canal telegram https://t.me/assembleepalestine/56

Quoi ramener ?
✅ Vos ami.e.s
✅ Vos keffiehs
✅ Vos darbukas
✅ Vos drapeaux

🇵🇸 Palestine dansera, Palestine vaincra ✊

Cinétract appel à la Manifestation du 18 décembre contre la loi Darmanin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Cinétract pour la Manifestation du 18 décembre.
Contre la loi Darmanin : Appel à la mobilisation générale !

Cinétract pour la Manifestation du 18 décembre.
Contre la loi Darmanin : Appel à la mobilisation générale !

<style>
<style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

Contre la loi immigration, contre les Centres de Rétention, mobilisons nous !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour mettre en œuvre sa loi raciste, l'État va doubler le nombre de places en CRA (Centre de rétention administrative).

La loi Darmanin, qui après une motion de rejet votée à l'assemblée nationale le 11 décembre passera en commission mixte paritaire très droitière, va encore renforcer la répression contre les personnes immigrées / sans papiers en facilitant les arrestations, l'enfermement et les expulsions. Le texte déjà ultra répressif a été aggravé par le Sénat. Pour mener cette politique raciste, le gouvernement prévoit la construction d'au moins 10 nouveaux Centres de Rétention Administrative (CRA), ces prisons pour sans papiers, antichambres de l'expulsion, et de faire passer de trois mois à dix-huit mois la durée maximale de rétention pour certaines personnes.

<style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

Ces derniers mois, les débats autour de la loi immigration se sont beaucoup focalisés sur l'hypothétique régularisation de quelques milliers de travailleur.e.s dans des métiers dits en tension. Un écran de fumée qui cache le vrai projet de Darmanin : rendre la vie des immigré.e.s / personnes sans papiers impossible.

Multiplication des OQTF (Obligation de Qitter le Territoire Français), systématisation de la double-peine, conditions encore plus restrictives pour obtenir un titre de séjour… le texte est un condensé de mesures racistes et répressives.

La France est déjà la championne d'Europe des OQTF. Elle en distribue plus de 100 000 par an. En agissant ainsi, l'État enferme les personnes sans papiers dans la clandestinité, à la merci de patrons qui peuvent encore plus les exploiter. Elles sont condamnées à vivre dans la hantise de se faire contrôler, puis expulser. Mais avec la loi immigration ça va être encore pire. Le texte prévoit de systématiser les OQTF pour les étranger.e.s condamné.e.s pour « menace grave pour l'ordre public », une notion très large. Il prévoit aussi de supprimer les rares cas permettant de ne pas se prendre d'OQTF (personnes arrivées en France avant l'âge de 13 ans, ou vivant ici depuis plus de 20 ans, par exemple), ainsi que de retirer un titre de séjour, synonyme d'OQTF, en cas de non-respect des principes de la République, ce qui là encore est très large.

La loi Darmanin compte, par ailleurs, généraliser la double-peine, en facilitant les expulsions des sortant.e.s de prison ou des personnes ayant été condamnées dans le passé, mais représentant encore, aux yeux de l'État, « une menace grave pour l'ordre public ». Là encore les quelques « protections » qui pouvaient empêcher quelqu'un.e d'être expulsé.e risquent de sauter avec la loi.

« Pas assez répressif ! », ont toutefois estimé les sénateurs. Lors du passage au Sénat, ils ont voté un texte encore plus dégueulasse. Il serait trop long de lister toutes les mesures, dont certaines évolueront d'ici le vote du texte. Mais citons tout de même la suppression de l'aide médicale d'État ; la mise en place de quotas migratoires ; le durcissement du droit du sol, du regroupement familial et de l'accès à certains titres de séjour (motif familial, étudiants, …) ; un moindre accès aux allocations familiales ; le rétablissement d'un « délit de séjour irrégulier » ; la systématisation des OQTF pour les déboutés du droit d'asile… Ils veulent aussi que la période durant laquelle une personne sous OQTF puisse se faire enfermer en CRA passe à deux ans, contre un an actuellement.

Darmanin a, par ailleurs, annoncé qu'il voulait porter la durée maximale de rétention administrative de trois mois à dix-huit mois pour les étranger.e.s en situation irrégulière fichés S ou délinquants.

Avec cette loi, Darmanin entend donc enfermer et expulser plus de sans-papiers. Et il s'y prépare. Il y a un an, le gouvernement a fait voter la loi de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi), qui prévoit un doublement des places en CRA d'ici 2027, (3 000, contre près 1 500 en 2017). De nombreuses constructions de CRA sont programmées partout en France : à Dijon, Oissel, Nantes, Béziers, Aix-en-Provence, Goussainville, Nice, Mérignac, Dunkerque et à Mayotte.

Ces 10 CRA s'ajouteront aux 25 existants en France et en outre mer. Cette année déjà, un CRA de 90 places a été ouvert à Olivet, près d'Orléans, et celui de Perpignan a été agrandi. En 2026, c'est celui de Bordeaux qui doit entrer en service. L'année suivante c'est au Mesnil-Amelot, en région parisienne, où se trouve déjà un CRA de 240 places, qu'un nouveau bâtiment est prévu, juste en face des pistes de l'aéroport Charles de Gaulle… Et près de Calais, là où la frontière est bien connue pour être extrêmement meurtrière pour les personnes exilées, un deuxième CRA de 140 places sera construit à Dunkerque.

Doubler le nombre de places en CRA, c'est doubler le nombre de personnes qui sont enfermées jusqu'à 90 jours entre quatre murs, à subir la violence et le racisme des flics, la maltraitance médicale… avec la peur de se faire expulser à tout moment. En 2022, plus de 16 000 personnes ont été enfermées,dans un CRA de France métropolitaine, car elles n'avaient pas les bons papiers, et plus de 6 500 ont été expulsées.

Le projet de loi immigration et l'augmentation des places en CRA vont de pair : les CRA et l'expulsion sont la punition pour les sans-papiers qui refusent de se soumettre. Sans les nouvelles places prévues en CRA, la loi immigration ne pourra jamais atteindre ses objectifs de systématisation de l'expulsion. S'opposer, retarder et bloquer les constructions de CRA est le seul moyen d'empêcher l'application de la loi Darmanin.

À bas les CRA, à bas les frontières !

Apéro Antitravailliste de Fin d'Année

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

🍻Apéro Antitravailliste de Fin d'Année🥂

SAMEDI 16 DÉCEMBRE 2023 À 18H

À LA BIBLIOTHÈQUE LA RUE (10 rue Robert Planquette, XVIIIe arrondissement)

– Prix Libre
– Discussions informelles du samedi contre le lundi
– Lancement des deux premières brochures du Réseau de Sédition Autonome

texte de création du Réseau :

RETROUVONS-NOUS POUR AFFIRMER LE REFUS DU TRAVAIL

Nous avons décidé de créer une organisation autonome ouverte et publique à Paris pour répondre à des enjeux politiques contemporains.

Le mouvement social du printemps dernier nous a laissé un goût amer, et cela en dit beaucoup sur la situation. Nous tirons une grande frustration de notre incapacité à y imposer des mots d'ordre à la hauteur de l'enjeu révolutionnaire qui s'y jouait, et qui se joue encore. La mobilisation était massive, parfois même exaltante ; l'illégalisme s'est répandu comme une traînée de poudre, désorientant les forces de l'ordre et les contraignant à rafler à tout-va dans les beaux quartiers par peur de quelques poubelles brûlées. Pourtant, nous avons échoué, malgré quelques tentatives, à affirmer une perspective révolutionnaire, suffisamment puissante et pertinente, pour dépasser les revendications, en particulier celle, maussade, de la retraite à 60 ans.

Une fois de plus, les slogans sonnaient creux. Le seul slogan qui semblait échapper au citoyennisme ambiant était celui qui appelait, en mémoire de ce bon vieux Louis XVI, à décapiter Macron. Il rappelait les gilets jaunes, leur refus radical de la représentativité, et leur cri de ralliement qui résonnait des ronds-points périurbains jusqu'aux Champs-Élysées : « Révolution ! »

Soyons lucides : l'ennemi ne tombera pas avec la tête du souverain. Il faut aller plus loin. Nous ne pouvons plus nous satisfaire de cette situation qui voit les gestes insurrectionnels des moments de fulgurance politique massive immédiatement neutralisés, récupérés et mis au service du travaillisme de la gauche par les mots d'ordre les plus faibles et les objectifs les plus réformistes. Le travaillisme, omniprésent, porte la médiocrité politique et l'impuissance stratégique dans toutes les luttes.

Nous, autonomes, devons chercher à constituer un camp politique révolutionnaire à part entière. Et puisqu'il n'y a pas de camp politique sans base politique, nous devons nous organiser en assumant des mots d'ordre et des prises de positions qui nous soient propres. L'action seule, même illégale ou violente, ne suffit pas. On l'a bien vu : aujourd'hui, on peut tout à fait faire cramer une poubelle, ériger une barricade ou jeter un pavé pour le retrait d'une réforme (c'est-à-dire, au nom de la sauvegarde de l'exploitation conventionnelle déjà existante) ou au nom de la Sixième République.

Pour agir politiquement, d'une manière autonome et révolutionnaire, il faut prendre position. Et pour cela, il faut se rencontrer et se parler ; parler politiquement ensemble pour construire une ou des lignes politiques à la hauteur des enjeux réels. Comme d'autres, nous l'avons fait au sortir du mouvement des retraites. À Paris comme ailleurs, nous nous sommes remis·es en question pour arriver à la conclusion que, ce dont nous avons manqué pendant le mouvement, c'était la capacité à porter le dépassement de l'enjeu superficiel posé par la mobilisation : la retraite. Or, derrière la gestion économique du modèle de retraite, il y a la question éminemment politique du travail, que nous avons échoué à remettre en cause et à nier en tant que tel, au moins de manière visible et rejoignable. Cette négation du travail nous aurait rendu·es irrécupérables aussi bien par les syndicats que par la gauche parlementaire, tous deux irréductiblement travaillistes.

Mais il n'est jamais trop tard. Si le refus du travail est nulle part ou presque, il peut surgir partout. C'est un enjeu politique intempestif. Le récent décès de B., intérimaire au Décathlon de la Madeleine à Paris ayant perdu la vie lors de son premier jour de travail, pose la question du refus du travail. Tout comme la réforme du RSA, qui doit conditionner son versement à une quinzaine d'heures de travail sous-payé.

Le travail, comme problème politique, est une constante, au moins souterrainement, dans le fonctionnement quotidien de la métropole productiviste. C'est cette métropole qui a été attaquée pendant la révolte pour Nahel cet été, alors que le mouvement social précédent s'était pourtant déjà essoufflé. Aucune institution, aucune infrastructure de la mise au travail de la population n'a été épargnée par la destruction et les pillages. Intentionnellement, toutes ont été attaquées jusqu'à la plus petite, la plus anodine, la plus consensuelle : les banques, les magasins, les agences d'intérim, les écoles, les transports, etc. Nous ne pouvons pas faire comme si cela n'avait pas existé. Soyons à la hauteur, politiquement, du geste qui a été posé par les insurgé·es pendant cette révolte. Ne restons pas aveugles et silencieux·ses devant cette force de négation. Au contraire : comprenons la, apprenons de nos erreurs, et trouvons les moyens de prolonger les révoltes au delà de leurs limites.

À travers la création du Réseau de Sédition Autonome, nous proposons d'organiser un espace de réflexion et de prise de position visant à élaborer des affirmations politiques contre le travail. Cet espace est ouvert à toute personne souhaitant participer à la négation du travail, de sa suprématie, de ses valeurs, de son emprise sur nos vies. Nous n'avons pas à être d'accord d'emblée et sur tout. Au contraire, quel serait l'intéret ?Retour ligne automatique
Beaucoup de questions se posent à nous : Pourquoi, très exactement, veut-on refuser le travail ? Comment abolir le travail ? Par quel angle d'attaque peut-on s'en prendre au travail ? Le travail, c'est quoi au juste ? Nous devons nous les poser sérieusement et, pour cela, laisser place à la discorde et à la contradiction. Mais nous nous organisons dans l'espoir de faire émerger des raisons communes à cette négation du travail, et de rendre audible, et praticable, un discours suffisamment puissant pour infléchir le destin des mouvements sociaux à venir.

à samedi !

« Ronald Creagh, une essence de l'utopie » / de Michèle Rolin | Projection-Débat

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un portrait sensible de Ronald Creagh, sociologue de l'anarchisme et penseur de l'utopie. Ce film capte le processus d''engagement d'un homme qui, prêtre par vocation, adoptera les idéaux libertaires et deviendra un des penseurs incontournables de leurs utopies.

Vendredi 15 Décembre à 19H « Ronald Creagh, une essence de l'utopie » de Michèle Rolin : Projection-Débat

« Ronald Creagh, une essence de l'utopie » de Michèle Rolin est un portrait sensible de Ronald Creagh, sociologue de l'anarchisme et penseur de l'utopie.

Ce film capte le processus d''engagement d'un homme qui, prêtre par vocation, adoptera les idéaux libertaires et deviendra un des penseurs incontournables de leurs utopies.
Cette projection a été organisée en souvenir de l'engagement de notre camarade décédé le 08 Septembre dernier.
Accès libre

Au fil du parcours de Ronald Creagh, se tisse en filigrane une évocation des années mythiques 1960/70 à travers l'histoire des communautés utopiques libertaires.
Ronald Creagh, passeur de mémoire, nous invite « à un voyage dans cette constellation de rêveurs, cette minorité infime de micro-sociétés fulgurantes » porteuses de multiples possibles.
L'auteur des » Laboratoires de l'utopie » décrypte dans notre époque une « rémanence-métamorphose » de ces utopies libertaires constamment renouvelées et nous délivre ainsi un message d'espérance car « l'utopie émancipatrice », « force créative », « ouverture sur l'inconnu », « révèle les possibilités infinies de notre condition finie… »
Ronald Creagh est l'auteur de nombreux ouvrages dont notamment » Histoire de l'anarchisme aux États-Unis d'Amérique » , « Laboratoires d l'utopie. Les communautés libertaires aux États-Unis » ( réédité sous le titre » Utopies américaines : expériences libertaires du 3XIXe siècle à nos jours » ) , « Sacco et Vanzetti ». Il est également un de ceux qui ont contribué à la redécouverte du géographe et anarchiste Élisée Reclus.