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9 septembre 1878, naissance de Charles d'Avray (1878-1960)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Charles-Henri Jean dit Charles d'Avray, né le 9 septembre 1878 à Sèvres et mort le 7 novembre 1960 à Paris, est un poète, chansonnier, auteur-compositeur et interprète anarchiste français. Il écrit des centaines de textes pour dénoncer l'État, la religion, le militarisme, les prisons, etc. et exalter l'idéal libertaire. (Wikipedia)

Charles Henri Jean est né le 9 septembre 1878 à Sèvres. Fils d'architecte, il s'inscrit à 18 ans au Conservatoire de musique de Paris.
C'est dans les cafés chantants qu'il interprétera ses premières compositions.
Influencé par Sébastien Faure, il rencontre les anarchistes durant l'affaire Dreyfus.
Dans les cabarets montmartrois, il chante accompagné de l'anarchiste Gaston Couté, d'Aristide Bruant, Xavier Privas, Montéhus, Dominique Bonnaud.
Dans ses tournées de conférences chantées, il laisse couler sa verve exaltant la société libertaire future.
Mobilisé au mois d'août 1914 il restera soldat jusqu'en mars 1919.
Après la guerre il reprend ses galas anarchistes.
Il animera des fêtes libertaires à la Libération.
Trois ans avant sa mort, il publie un recueil de poèmes que sa compagne Aline Discher avait choisi.
Maurice Joyeux prendra la parole au nom de la Fédération anarchiste à son inhumation le 9 novembre 1960 :« Charles d'Avray est mort ! »
« Triomphe de l'anarchie » de Charles d'Avray (texte)

Comment le RAID a tué Mohamed B.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Une colonne anti-terroriste, des tirs depuis un blindé, dont six vers la victime à scooter. Article de Contre-Attaque

Au début du mois de juillet, pour anéantir la révolte suite à la mort de Nahel, Gérald Darmanin a déployé des forces anti-terroristes contre la population civile. En Lorraine, le RAID a plongé dans le coma Aimène, un jeune agent de sécurité qui circulait en voiture. À Marseille, la même unité militarisée a tué Mohamed, père de famille, qui circulait à scooter. Médiapart revient sur les circonstances, accablantes, de sa mort :

➡️ « Au départ, c'est le monsieur du fourgon qui était sur le toit qui tirait et ses collègues se sont mis à faire pareil » explique une témoin de la scène. Mohamed n'a pas été visé par un ou deux tirs, mais 6. « En quelques secondes, six détonations – des tirs de LBD ou de « bean bags » – retentissent » écrit Médiapart. Trois tirs touchent Mohamed, un impact à la jambe, un qui fait exploser le phare de son scooter, un autre au thorax. Fatal celui-ci. 6 tirs de policiers lourdement armés, protégés, depuis leurs blindés vers un seul homme. Une partie de ball trap.

➡️ Le Raid se déplaçait en convoi de sept véhicules « pour impressionner, mais aussi pour interpeller si nécessaire, ou disperser un attroupement ». Ces policiers sont formés à l'usage de toutes les armes, et sont très entraînés. « Chacun d'entre eux peut choisir ses armes et les embarquer en mission sans formalités particulières » écrit Médiapart, « au point que leur hiérarchie est incapable de déterminer, a posteriori, qui a pris quoi ». Open bar. Le policier qui a tué Mohamed possédait « un LBD multicoups, approvisionné par six munitions » De quelle arme s'agit-il ? Est-elle dotée dans les unités classiques. S'agit-il d'une arme encore plus puissante et dangereuse que le LBD utilisé actuellement par la police ?

➡️ Dans la nuit du 1er au 2 juillet, les agents de cette colonne du RAID ont tiré pas moins de 107 « bean bags », des cartouches tirées au fusil à pompe contenant des billes de plomb, 30 balles de LBD, 10 grenades lacrymogènes et 4 grenades de désencerclement. Ils n'ont rempli aucune « fiche TSUA », le traitement et suivi de l'usage des armes, obligatoire après chaque tir pour les policiers classiques. Aucune traçabilité des tirs n'est donc possible.

➡️ Depuis leurs blindés, ces agents militarisés n'ont jamais été en danger ni même menacés. Ils ont tiré sur les êtres humains qui croisaient leur convoi.

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La Sécurité Sociale attaquée de toute part !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Déremboursement des médicaments, augmentations des franchises médicales : l'offensive macroniste. Article de Contre-Attaque

La première ministre a annoncé ce 23 août que « l'augmentation des franchises médicales fait partie des réflexions pour redresser les finances publiques ». Le gouvernement entend en effet doubler les franchises médicales, c'est-à-dire le prix des médicaments restant à payer par les patients.

Une partie des médicaments ne sera ainsi plus remboursée, totalement ou partiellement. « La piste à l'étude est d'augmenter de 50 centimes » la franchise actuelle, déclarait Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics ce 25 août. Pour rappel, pendant longtemps, les médicaments prescrits étaient gratuits pour les patient-es, puisque pris en charge par l'État. Le gouvernement Sarkozy a instauré en 2008 une « franchise » obligeant les patient-es à payer une partie de leur traitement. Macron veut aller plus loin. C'est une atteinte gravissime au droit à l'accès aux soins pour toutes et tous, sous prétexte de combler le « trou de la sécu ».

La sécurité sociale, conquête arrachée de haute lutte par la Résistance antifasciste à la Libération, garantissait l'accès à la santé pour toutes et tous. Des soins gratuits et de qualité garantis sans conditions de ressources, car la santé ne doit jamais être une marchandise. On voit le contre-exemple aux États-Unis, où les pauvres ne peuvent pas se soigner, où des personnes doivent emprunter et s'endetter lorsqu'ils ont une maladie grave, où la moindre fracture coûte des milliers d'euros, où les assurances santé privées se gavent de milliards… Voilà le modèle macroniste : effriter peu à peu l'accès public et gratuit au soin. Y compris dans les pharmacies, au moment de récupérer ses médicaments.

Le doublement de la franchise pourrait « rapporter de 500 à 600 millions d'euros dans les caisses de l'État » selon le gouvernement. Autrement dit, peu de chose. En comparaison, l'État français verse 156 milliards d'euros d'aides aux entreprises chaque année : 300 fois plus, juste pour aider les patrons ! Et la fraude fiscale à elle seule est estimée à 100 milliards d'euros par an. En plus, le gouvernement prétendait que la réforme des retraites permettrait de faire des économies pour « financer la santé ».

Il y a donc, derrière, cette franchise des médicaments, qui finalement ne rapporte pas grand chose au budget de l'État, une volonté plus profonde qu'un objectif économique : une volonté d'humilier, d'attaquer un droit. Une punition collective.

Encore une fois, alors même que les actionnaires ne cessent de se remplir les poches, ce sont les classes populaires et les plus précaires qui sont rackettées jusqu'à leurs médicaments. Un mépris criminel.

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Réforme du lycée : l'Inspection Générale a rendu son rapport, Blanquer et Vidal sont des merdes !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Parcoursup, sélection à l'Université, mise en compétition des profs et des élèves, inégalités croissantes et déterminismes sociaux : rien ne va dans le lycée macroniste. Article de Contre-Attaque

L'Éducation Nationale va-t-elle rembourser les jours de grève des enseignant-es ? Le ministère de l'Intérieur va-t-il demander pardon aux élèves qui se sont mobilisé-es et sur qui la répression s'est abattue ? Attal va-t-il revenir sur la réforme pourrie de Blanquer ?

Rien n'est moins sûr, car ce gouvernement n'écoute rien. À ce titre, Macron a suffisamment donné l'exemple. Pourtant, le rapport publié fin juillet et passé plutôt inaperçu dans les médias a dû faire siffler quelques oreilles à la tête de l'État, car il n'émane pas de quelques syndicats de profs gauchistes mais de l'Inspection Générale de l'Éducation, du Sport et de la Recherche. En clair, des personnes d'autorité, placées ici par l'État lui-même pour leur capacité à être inoffensives, étrilles les réformes qui ont été mises en place successivement par la macronie.

Rappelez-vous, au début de l'été 2017 des milliers de jeunes qui venaient d'avoir leur bac se voyaient refuser l'entrée à l'Université, étaient parfois tiré-es au sort pour entrer dans la filière de leur choix, le chaos était complet. Une solution aurait été d'ouvrir des places à la fac, en recrutant des profs afin de garantir le droit à l'éducation. À la place, Blanquer et Vidal y voyaient l'occasion de s'attaquer à un vieux marronnier des gouvernements dits “libéraux” : sélectionner à l'entré des universités. Et ainsi naissait Parcoursup, une plate-forme de sélection à l'algorithme opaque, véritable usine à gaz administrative qui ne produit que de l'angoisse et de la reproduction sociale. Dès la première rentrée, en 2018, le chaos est total : non seulement il y a encore plus de personnes sans affectation, mais en plus la sélection d'une personne dans telle ou telle filière est opaque et injuste.

Dans la foulée, Blanquer initiait une transformation complète du baccalauréat, supprimant les différentes filières générales au profit de “spécialités” choisies par les élèves. Même chose pour les filières technologiques qui, si elles n'ont pas disparues, sont profondément transformées avec des épreuves de bac majeures au mois de mars, afin de convenir à Parcoursup, et une épreuve de Grand Oral au mois de juin pour garder une sorte de rite de passage républicain. Les lycées professionnels ne sont pas épargnés non plus : ils sont en train, en ce moment même, d'être dépecés pour être offerts au Ministère du Travail (les élèves n'apprendront pas seulement à être de la chair à patrons, ils seront de la chair à patrons). Un autre projet initié par Blanquer, très proche de Macron sur les questions d'éducation.

Sans rentrer dans le détail, cette transformation de l'enseignement secondaire fait l'unanimité contre elle. Quelque soit leur statut, ses victimes ont compris dès le début : profs, élèves, familles, et même les syndicats de chefs d'établissement et d'inspecteurs, dont le métier est d'avaler les couleuvres du gouvernement, tous les acteurs et actrices de l'école ont protesté.

Quelque soit l'angle par lequel on les regarde, ces réformes étaient indéfendables dès le début : un calendrier aussi rapide que flou, des règles du jeu qui changent en cours de route, des dispositifs annoncés mais pas mis en place faute de financement, des objectifs inatteignables, des “simplifications” qui causent des lourdeurs administratives…

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Soirée de soutien au S.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Suite aux événements de Sainte-Soline, soirée de soutien au S. et de solidarité à tous les mutilés de la guerre sociale. Cantine prix libre à partir de 18h, concerts à partir de 19h30.

Concert et cantine de soutien au S., suite aux évènements de Sainte-Soline survenus le 25 mars 2023, rendez-vous le samedi 16 septembre dès 18h à la Parole Errante à Montreuil 93100.

Notre camarade S. a été atteint à la tête par une grenade explosive lors de la manifestation contre les méga-bassines le 25 mars à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.

Cette manifestation arrivait au milieu d'un mouvement plus large de luttes contre l'aggravation de notre exploitation, un moyen de plus de nous faire bosser jusqu'à en crever, et d'essayer de nous crever si nous nous y opposons concrètement. Un mouvement certes encadré, dont une intersyndicale était la forme la plus appropriée de défaite, mais qui a mis en branle des centaines de milliers de personnes. Nous voulons démontrer toute notre solidarité avec celles et ceux qui, cherchant à dépasser les cadres de négociation, se sont heurtés à la violence de l'État.

S'y est insérée la manifestation de Sainte-Soline cherchant à lutter contre l'acaparement capitaliste de l'eau. Cette manifestation était une occasion de montrer notre rage contre ce mode de production qui se nourrit de ce qui lui résiste. Ce jour-là la situation se dégrade rapidement.
Notre camarade S a été atteint à la tête par une grenade explosive. Le camarade inconscient est ensuite évacué par d'autres militants de la zone où il a été gravement blessé. Alors qu'en état d'urgence absolue, la Préfecture empêche les secours d'intervenir. Il se passera près de deux heures avant que le SAMU ne daigne intervenir, deux heures au milieu des lacrymos et des quads de la gendarmerie.

Après une longue convalescence, son état nécessite encore des soins coûteux pour améliorer son quotidien.

Ces derniers mois ont aussi bien évidemment été marqués par les émeutes de début juillet. Des émeutes dont le contenu insurrectionnel venaient immédiatement poser la question du communisme, et dont les actes pratiques allant dans cette direction démontrent bien la nécessité d'en finir avec le vieux monde. La répression qui n'en finit pas nous montre bien la capacité de mise en crise dont les exploités recèlent.

Néanmoins, et le S. le dit lui-même, « nous ne sommes pas des martyrs. Notre force n'a pas grand chose à voir avec une histoire de champ de bataille. Notre force, c'est notre nombre, notre place dans la société et le monde meilleur auquel nous aspirons. »

Le message que nous envoie l'État est très clair : mort aux sans-dents.. et en silence. Nous ne serons jamais dociles. Solidaires de tous les mutilées, blessées, tuées, expulsées qui ont défié le pouvoir capitaliste, qui nous exploite et se nourrit de notre misère, nous nous organisons pour vivre dans l'espoir d'anéantir leur avidité mortifère.

Cantine végan dès 18h,
Dès 19h30 concert de :

  • POMPON SAUVAGE
  • la marmite
  • 6AILXFLORAL
  • PABLO SHK

& Divers tables et infokiosques pendant la soirée