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Stratéact, la com' au service de l'enfermement

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La nuit du 31 mai, la façade des bureaux de Stratéact, entreprise de com' vantant notamment la construction des prisons d'Entraigues, de Muret et la rénovation des Baumettes, située 3 rue de Lyon à Paris (12e arrondissement) à été recouverte de l'affiche suivante.

Strateact, la com' au service de l'enfermement

Strateact est une boite de com' bien pourrie qui travaille avec l'APIJ(Agence publique pour l'immobilier de la justice), l'agence étatique qui prévoit la promotion et la construction des prisons et autres dispositifs d'enfermement.

Les prisons quel qu'elles soient, maison d'arrêt, centrale, mais aussi CRA ( centre de rétention administratif) et Hopitaux Psychiatriques sont là pour punir les pauvres et les récalcitrants à la normalité du travail, de la famille et de la nation. C'est un outil qui sert à faire peur, pour qu'on respecte les règles qui sont au service des dominants.

« Strateact dialogue » est là pour aider l'apij à faire passer ses projets de construction dégueulasses en coachant les agents qui annoncent le projet aux habitant.e.s, et en faisant la com' pour ces sales projets. Notamment lors d'enquêtes publiques, dispositifs démocratiques pour faire accepter la présence d'une nuisance au gens qui habitent à coté.

Au milieu de projets pour éoliennes en pleine mer, de greenwashing pour RTE ou pour SYTCOM, et divers projets de gentrification autour du grand paris, cette boite est fière de se faire de la thune en participant à la (re)construction de prisons comme à Entraigues-sur-la-Sorgue vers Avignon, à Muret vers Toulouse ainsi qu'aux Beaumettes à Marseille.

On veut détruire cette boite et toutes les autres qui participent et défendent un monde basé sur l'enfermement.

Bureaux :
3 rue de Lyon 75012 Paris
Siège social / DAF :
91 avenue de la République 75011 Paris

en pdf :

Le Ciné de la Commune vous propose « Notre terre mourra proprement » - 2e partie

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Ciné de la Commune vous propose« Notre terre mourra proprement » Un documentaire de Catherine Fumé et François Guerroué (2e partie)

Université populaire et libertaire du XIe arrdt, Commune de Paris

Le ciné de la Commune
Vous propose
« Notre terre mourra proprement »

Un documentaire de Catherine Fumé et François Guerroué (2e partie)

Plus qu'un film, Notre Terre Mourra Proprement est avant tout un outil d'éducation populaire. Il est essentiel qu'un maximum de personnes connaissent et se réapproprient l'histoire sociale de l'industrie nucléaire, et tout particulièrement de ses déchets, que les populations rurales n'ont jamais acceptés. Dans cette seconde séance, nous continuerons à évoquer les poubelles nucléaires imposées aux populations comme aujourd'hui encore à Bure dans la Meuse et la nécessaire résistance à un danger permanent et durable.

Le mercredi 21 juin 2023 à 20H
Llibrairie Publico 145 rue Amelot 75011 Paris

Tel : 01 48 05 34 08 Courriel : librairie-publico@sfr.fr
Métro ligne 5 : Oberkampf ou ligne 8 : Filles du Calvaire

Viva La Malaqueen ! Scène ouverte et soirée en souvenir du Centre Social Autogéré

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les soutiens, voisin.e.s et ancien.ne.s habitant.e.s du Malaqueen organisent une fête de célébration le 10 juin en souvenir du Centre Social Autogéré
Scène ouverte + DJ set à L'Aubergine 3000, au 164 bd Gabriel Péri, à Malakoff, à partir de 19h !

Cela fait plus d'un mois que le Malaqueen et ses 40 habitant.es ont été expulsé.es. Un mois que les hommes de main de Lazard Group ont remplacé la vie, la solidarité, l'éduc pop' et la création qui régnaient au 70 rue Gallieni. Nous sommes encore sous le choc et en colère, mais toujours prêt.es à mettre des paillettes dans notre rage !

RDV le 10 juin de 19h à 01h à l'Aubergine 3000, Malakoff

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Au programme :

Comme à la grande époque, c'est une scène-trés-ouverte (musique, impro, théâtre, poésie, performance, manifeste ...), : appel à participation
À vos talents cachés, si c'est pour vous une première ou si vous êtes bien rôdées, à vos textes, voix, instru, costumes et mises en scène...
Les inscriptions se feront sur place, mais exceptionnellement elles sont également possibles (souhaitable) en MP par mail malaqueen(at)riseup.net

La soirée sera suivie de Djs set avec :

Dj Tempête, De l'electroclash, un peu de bouge ton boule et techno.
Dj Random algorythme, de la new wave à Dalida

Entrée à prix libre, bouffe végan, bar et bar à paillettes

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Infos pratiques :
🏠 Aubergine 3000
164 Boulevard Gabriel Péri - MALAKOFF
Prix libre de soutien aux caisses anti-rep (pensez à retirer, pas de cb sur place)

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Aucun comportement sexiste, raciste, classiste, transphobe.. ne seront tolérés.

Sauve une ville, mange un promoteur !

Malaqueen's not dead !

Viva La Malaqueen !

Amour et révoltes toujours <3

AG Interluttes Île-de-France appelée par la jeunesse

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le comité de mobilisation de l'université Sorbonne Nouvelle « P3 en Lutte » appelle à une assemblée générale interluttes IdF qui se tiendra le lundi 5 juin de 15h à 17h sur le Campus Nation (8, avenue de Saint-Mandé, 75012) afin de préparer ensemble la manifestation du mardi 6 juin et de se coordonner pour la suite du mouvement.

Après un 1er mai historique, le plus massif depuis 2002, l'intersyndicale appelle à une journée de mobilisation nationale plus d'un mois après. Malgré des critiques répétitives envers cet agenda incongru - et des incitations à le dépasser - force est de constater que le mouvement s'est affaibli et les appels à reprendre la rue n'ont pas été suffisamment investis.
Mais les initiatives populaires ont été nombreuses : blocages, occupations, grèves, envahissements, actions coup de poing, casserolades, manifestations spontanées, sabotages,... La colère est toujours aussi grande et on a pu voir dès le début du mouvement qu'elle s'étend bien au delà du refus de la réforme des retraites. Face au mépris du gouvernement et à la violence institutionnelle, la nécessité de se rencontrer, s'organiser et de faire bloc nous paraît évidente. La montée de l'extrême droite se fait de plus en plus visible, avec notamment deux manifestations néo-fasciste et royaliste autorisées en plein Paris. Le gouvernement, lui, justifie cette violence en plaçant les extrêmes sur le même plan. Macron maintient sa politique répressive quotidienne en annonçant des mesures antisociales, racistes et néolibérales : expulsion de résident·es de logements Crous et de sans-abris en dehors d'IdF pour les JO, réforme des lycées professionnels, militarisation de la jeunesse en voulant rendre le SNU obligatoire,... Ce même président n'hésite pas à envoyer ses bras armés qui ne font que servir les intérêts de l'État et du patronat. En effet la police entretient le cycle de la violence, comme nous en avons été témoins à Sainte-Soline, la répression étant telle que deux camarades se sont retrouvés dans le coma. Le gouvernement exprime sa peur de voir certaines tranches de la population s'organiser et s'auto-gérer par l'expulsion d'occupations dans les universités et de ZADs.

Pour préparer la journée de manifestation de l'intersyndicale du 6 juin, nous appelons à une assemblée générale interluttes IdF le lundi 5 juin de 15h à 17h ouverte à tous·tes pour se coordonner et continuer à lutter au delà de cette date. L'AG se tiendra à l'université Sorbonne Nouvelle, Campus Nation, 8 avenue de Saint-Mandé, 75012 Paris.
Lycéen·nes, étudiant·es, chômeur·ses et salarié·es, c'est tous·tes ensemble qu'il faut s'organiser pour gagner.

Grève historique à Disneyland Paris !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Tout n'est pas féérique dans l'univers de Disneyland ! Dans un contexte d'inflation généralisé, les salarié.e.s de Mickey se mobilisent massivement pour imposer leurs revendications auprès de la direction.

1er round le mardi 23 mai ! Près de 500 salarié.e.s grévistes ont parcouru la fameuse Main Street de Disneyland Paris : parades et spectacles annulés, manifestation spontanée dans le parc. Le tout sous le regard ébahi des clients !

« C'est historique ce qu'il s'est passé. Les salariés ont même organisé une assemblée générale autonome », souligne Ahmed Masrour, de l'UNSA

Mais que veulent les salarié.e.s ?

Voici quelques unes de leurs revendications : 200€ d'augmentation net par mois, une revalorisation des indemnités kilométriques, des dimanches payés double, et l'arrêt des horaires adaptés.

Comme à l'accoutumée, les directions patronales proposent des miettes pour tenter de calmer la colère. Sauf que cette fois-ci, ça ne passe pas.

2e round le mardi 30 mai ! C'est ainsi plus de 1 000 salarié.e.s de plusieurs secteurs (l'hôtellerie, de la restauration, de la maintenance, les acteurs de la parade… ) qui se sont rassemblés. Bien encadrés par des agents de sécurité, les salarié.e.s ont de nouveau défilé sur Main Street à l'appel du collectif M.A.I (Mouvement anti-inflation) et soutenu par plusieurs syndicats : CGT, CNT-SO, UNSA, CFTC mais également deux syndicats indépendants, le SIT77 (Syndicat indépendant des salariés du Tourisme de Seine-et-Marne) et le SNS (Spectacles- Communications- Parcs et Loisirs). L'organisation majoritaire, la CFDT, n'appelait pas à l'action des grévistes...

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Libération indique par ailleurs que

la direction du parc n'a pas laissé entrer la presse pour couvrir la manifestation de ce mardi 31 mai et campe sur ses positions. Elle refuse d'avancer les négociations salariales prévues pour la fin août et se borne à rappeler qu'« un éventail de mesures a été mis en place pour préserver le pouvoir d'achat », parmi lesquelles « une hausse moyenne des salaires de 9 % depuis janvier 2022 », « deux primes de partage de la valeur de 500 euros » et le « gel des prix de la restauration d'entreprise »

Pour un syndicaliste CGT, cela « n'a rien à voir avec ce qu'on subit au niveau de l'inflation ». La direction est donc « à côté de la plaque ».

Les propositions d'une prime supplémentaire de 125 euros, la monétisation des jours de repos et des heures supplémentaires ainsi que la mensualisation du treizième mois ne changent rien et restent bien en deça des revendications des salarié.e.s.

Le samedi 3 juin devait être une nouvelle journée de mobilisation ! Relayons leurs revendications et colère, allons-les soutenir !

À lire également : Grève spontanée et massive : que se passe-t-il à Disneyland Paris ? publié sur Rapports de force

Rappel : sur l'année civile 2022, Disneyland Paris a engrangé 47 millions d'euros de bénéfices nets...