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[Suivi dans l'article] 18 octobre : Étendre la grève, bloquer le pays

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La réquisition des grévistes d'Exxon et de Total a précipité les appels à la grève générale. Le blocage économique de quelques secteurs en grève reste fragile et difficile d'imaginer une explosion sociale sans l'extension et la généralisation de la grève et des blocages. La reconduction de la grève est véritablement discutée dans plusieurs secteurs avec a minima l'objectif d'une revalorisation générale des salaires et des minima sociaux. Une manifestation aura lieu à 14h à Paris.

Programme du mardi en Île-de-France
Matin assemblées générales, après-midi manifestation au départ de place d'Italie.
Les lycéen-es et étudiant-es appellent à assemblées générales (AG) dans tous les lycées et universités, les travailleurs/ses et syndicats appellent aussi à faire des AG sur tous les lieux de travail, pour décider de la suite de la grève, et si reconduction ou non.
Renseignez-vous sur vos lieux de travail des rdv et horaires.

Initialement, mardi 18 octobre, étaient prévues une grève des cheminots de la CGT et une mobilisation intersyndicale dans les lycées pro (manif à 14h30 à Saint-François-Xavier). Ce sera finalement une grève interprofessionnelle avec de possibles reconductions.

À Paris, la manifestation partira à 14h de la place d'Italie vers les Invalides via Denfert et Montparnasse. Comme d'habitude on ne sait pas quoi attendre de la réponse policière, mieux vaut s'y préparer, sans non plus craindre d'y participer.

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Numéro de la coord antirep : 07 52 95 71 11
avocat-es du jour : Hanna Rajbenbach et Alice Becker (barreau de Paris)

Rappel : on peut faire grève, sans syndicat, même tout seul.e, en prévenant notre supérieur/RH au moment de la prise de poste (email, texto) et en mentionnant l'appel à la grève intersyndical. L'intérêt est quand même d'en parler (avant) à ses collègues pour aller en manif/organiser la suite ensemble.

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Les grèves se sont multipliées ces dernières semaines dans de nombreux secteurs : énergie bien sûr mais aussi éducation nationale, pôle emploi, aéroport de Paris, postiers sans-papiers et travailleurs intérimaires de la logistique et du BTP, théâtre de l'Odéon, commerces et services,...

Quant au 18, les appels à la grève se multiplient, avec la perspective d'une reconductible en filigrane, ou non (l'union Solidaires appelle clairement à la reconduite).
Energie (raffineries, nucléaire), transports avec notamment la SNCF et la RATP, l'éducation, les salarié-es de la ville de Paris, les salarié-es ou syndicats de tous secteurs, et même les salarié-es des banques et assurances !

Communiqué intersyndical CGT - FO - FSU - Solidaires et organisations lycéennes et étudiantes

Que ce soit dans les raffineries, l'agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l'énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l'éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d'études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.
Le mouvement des lycées professionnels, d'ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s'inscrit dans cette dynamique.
Pourtant et alors qu'elles réalisent d'énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d'accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l'ouverture immédiate d'une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l'inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d'euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.
C'est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd'hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l'OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.
La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l'ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C'est aujourd'hui qu'il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.
C'est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d'appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l'augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l'amélioration des conditions de vie et d'études.
Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d'emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.
Le 18 octobre, elles s'engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.

" No Border Week : Semaine " Ni États ni frontières, tout ce qui est humain est nôtre »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

"No Border Week" est une semaine d'animations décidée en prolongement de la Motion de la Fédération Anarchiste " « Ni États ni frontières, tout ce qui est humain est nôtre » adoptée au 80e congrès à Merlieux le 6 juin 2022.

"No Border Week" est une semaine d'animations décidée en prolongement de la Motion de la Fédération Anarchiste " « Ni États ni frontières, tout ce qui est humain est nôtre » adoptée au 80e congrès à Merlieux le 6 juin 2022.

Motion de la Fédération Anarchiste adoptée au 80e congrès à Merlieux le 6 juin 2022.

En 2016 notre fédération publiait une motion « Ni États ni frontières, tout ce qui est humain est nôtre ».

Depuis cette date, non seulement rien n'a changé mais encore la situation a empirée : la guerre en Ukraine nous montre tous les jours qu'il y aurait deux catégories de migrants, "les bons et les mauvais".
Nous dénonçons cette classification inhumaine, raciste et ignoble entre des personnes qui sont toutes victimes de l'impérialisme capitaliste. Et nous réaffirmons aujourd'hui encore notre solidarité avec toutes les personnes confrontées de façon tragique à l'existence de frontières qui permettent la circulation des capitaux et des biens et entravent celles des êtres humains, fussent-ils en danger là où le hasard les a vu naître.

Ils et elles sont chassé.es, stigmatisé.es, criminalisé.es, fiché.es, battu.es par les forces de police, rejeté.es par les institutions, accusé.es de terrorisme par des individus toujours ravis de trouver un prétexte pour maquiller leur racisme, et parfois reconduit.es à la mort sans scrupules par les gouvernements.

Nous accusons l'État de traiter ces personnes avec la dernière des cruautés, en les condamnant à la misère.
Nous accusons l'État de mettre leur vie en danger.

La FA tient à réaffirmer de façon claire et définitive son soutien inconditionnel aux migrant.es.

En dehors des actions de terrain que nous organisons ou auxquelles nous participons, nous informons toutes les personnes qui ont le courage de s'élever contre cette cruauté cynique que nous mettons à leur disposition notre force militante, c'est à dire nos outils (journaux, radio...), nos locaux, nos capacités d'accueil de personnes, et que nous sommes prêt.es à appuyer toute initiative de lutte aux côtés de tout.es les migrant.es.

Et nous réaffirmons : Ni états, ni frontières, tout ce qui est humain est nôtre !

le programme de cette semaine est le suivant :

Du 16 Octobre au 4 Novembre (Vernissage Dimanche 16 Octobre à 18h30) Expositions photographiques "Parloir sauvage au CRA de Rennes" et "Dublin sur le papier" d'Antony Rouxel, Karim et Mahjoub

Antony Rouxel est un photographe militant qui participe pleinement aux actions (manifestations, ZAD,... ) qu'il photographie. Ainsi pour la première exposition "Parloir sauvage au CRA de Rennes " il a participé dans le cadre de l'appel transnational du 07 mai 2016 à une manifestation au Centre de Rétention Administrative de Rennes où il a photographié le parloir sauvage qui s'y improvise.

Pour la seconde "Dublin sur le papier", il participe le 7, 8 et 9 Avril 2018 à " la Marche de soutien aux migrants Brest, Chateaulin, Douarnenez, Quimper contre le règlement de Dublin" il la photographie lui même mais s'y ajoutent les photographies faites par Karim et Mahjoub, deux sans-papiers participant à cette marche.

Projection-Débat "La Ballade des sans Papiers" de S. Abdallah et R. Ventura

Depuis l'occupation de l'église Saint-Ambroise, en mars 1996, jusqu'à la prise d'assaut de l'église Saint-Bernard par les forces de police au matin du 24 août, les réalisateurs ont suivi au jour le jour la lutte de trois cents Africains sans papiers pour leur régularisation administrative.

| Vendredi 21 Octobre | 19H | en soutien à l'ABC ( Anarchist Black Cross ) Belarus | Soirée d'information et de débat | avec 3 camarades de l'ABC Bélarus ( Biélorussie )

A l'initiative de groupes parisiens de la Fédération Anarchiste, venez rencontrer trois camarades de l'ABC Belarus qui vous informeront puis débâteront sur la situation en Biélorussie et dans la région ( Ukraine, Russie ) et sur les actions du mouvement anarchiste face à celle ci.
Voici un texte spécifique sur cette soirée.

| Samedi 22 Octobre | 16H | Concert Groupe Concert de clôture de la semaine avec le groupe » Sorajanova » Musique Malgache traditionnelle

Avec ses instruments traditionnels et acoustiques, la formation se veut représentatrice de Madagascar, et surtout des Hauts Plateaux, d'où le groupe est originaire. Depuis 40 ans, son répertoire est basé sur la valorisation des instruments traditionnels de Madagascar que sont le Valiha (cithare en bambou), le Jejy lava, le amponga (tambour) ou le sodina (flute).

Soirée de rencontre de l'ABC Bélarus le 21/10 à Publico

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

A l'initiative de groupes parisiens de la Fédération Anarchiste, venez rencontrer trois camarades de l'ABC Belarus qui vous informeront puis débattront sur la situation en Biélorussie et dans la région (Ukraine, Russie) et sur les actions du mouvement anarchiste face à celle-ci.

La lutte anarchiste en Biélorussie et les répressions contre elle.

En 2020, la société biélorusse s'est soulevée contre la dictature d'Alexandre Loukachenko et de ses sbires. Pendant des mois, les gens ont organisé, manifesté et lutté pour une société juste et libre. Cependant, l'État l'a emporté et a commencé à écraser la protestation étape par étape. Plus de deux ans se sont écoulés depuis le début du soulèvement. Des milliers de personnes ont fini en prison pendant de nombreuses années. Parmi elles et eux, des anarchistes et des antifascistes qui sont descendu.es dans la rue avec le peuple. Malgré la longue période qui s'est écoulée depuis les manifestations, la terreur d'État continue, avec de nouvelles arrestations régulières pour participation aux manifestations ou pour résistance continue contre le régime.

La Croix Noire anarchiste du Belarus organise depuis 13 ans un travail de solidarité avec les anarchistes et antifascistes réprimé.es. Ce travail nécessite beaucoup de ressources et de temps. Ces dernières années, avec le soutien de camarades du monde entier, nous avons réussi à poursuivre notre travail, mais ces derniers mois, nos fonds ont été épuisés par des procès incessants. Nous sommes maintenant endetté.es et nous demandons un soutien pour pouvoir continuer notre solidarité. Lors des événements de collecte de fonds, nous parlerons des protestations, du mouvement anarchiste au Belarus et des histoires de nos camarades capturé.es par le régime.

Vous pouvez faire un don à ABC-Belarus si vous ne pouvez pas participer à l'événement : https://abc-belarus.org/?lang=en

 » Jusqu'à ce que tous soient libres « 
Croix Noire Anarchiste Bélarus

Mais qu'est ce que l'Anarchist Black Cross ?

C'est un réseau de soutien international aux prisonniers anarchistes et antifascistes (échange d'informations, campagnes financières pour aider les prisonniers, événements de solidarité…) créé au début des années 1900 en Russie. Les ABC sont des collectifs autonomes les uns des autres. Il existe des principes fondateurs contre lesquelles les ABC ne peuvent aller, notamment la volonté de ne pas soutenir les prisonniers racistes ou coupables de viol, ou encore les prisonniers qui vont donner des informations sur d'autres prisonniers, sauf si contraint sous la torture.

Cette soirée s'intègre à une tournée de ces camarades en France et fera suite à la soirée qui aura lieu le 18 Octobre à Lyon. Et si elle se déroule pour des raisons pratiques liées à leur séjour pendant la semaine thématique » Ni états, ni frontières, tout ce qui est humain est nôtre » , la philosophie de cette phrase qui nomme la motion de congrès à l'origine de cette semaine , est aussi celle de l'ABC. Elle est également en parfaite adéquation avec la campagne » Contre toute les guerres « lancée par la motion de congrès » Non aux guerres, non aux impérialismes – Activons la résistance internationaliste.

https://www.federation-anarchiste.org/?g=FA_motions

http://www.librairie-publico.info/?p=7242

19/10 : Soirée de présentation manif-action « Pas une bassine de + » 29/30 octobre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

19/10 : Soirée de mobilisation manif-action « Pas une bassine de + » 29/30 octobre avec présentation des « Soulèvements de la terre » et de « Bassines Non Merci ».
RDV Bourse du travail, Salle Croizat, 3 rue Château d'eau 75010, 19h

C'est parti ! Le compte à rebours a démarré jusqu'au 29/30 octobre et ça se bouge de partout en France pour la grosse manif-action écologique, paysanne et sociale de l'automne en vue d'arrêter les travaux de la méga bassine de Sainte-soline. Voir l'appel ici : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/29-30-octobre-pas-une-bassine-de-plus

Symbole national de l'accaparement de l'eau au profit d'une minorité et du maintien d'un modèle agricole aussi toxique qu'anachronique, les méga-bassines se sont vues projetées au coeur de l'actualité au cours d'un été de sécheresse brutale et en pleine crise climatique. Face au mouvement populaire de défense et de partage de l'eau, le gouvernement et le lobby agro-industriel n'ont pour l'instant qu'une seule réponse : le passage en force. Ils viennent de donner le coup d'envoi du chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, la plus grosse en projet actuellement, en entourant de grillages les 16ha des « terres rouges », dans les Deux-Sèvres. Après une année d'actions retentissantes dans le marais poitevin, plus de 130 organisations appellent donc à converger de nouveau, plus massivement que jamais les 29 et 30 octobre, de partout en France et au-delà, pour une mobilisation plurielle qui se donne comme objectif de mettre fin à ce chantier.

Cette soirée aura pour but de faire le point le danger représenté par le développement des méga-bassines dans le pays et les raisons de les arrêter. Elle sera l'occasion de présenter les enjeux de la manifestation et de donner les infos pratiques pour s'y rendre et y participer. RDV Bourse du travail, Salle Croizat, 3 rue Château d'eau 75010, 19h

Elle aura aussi pour objet de présenter en petits films et paroles - les soulèvements de la terre - mouvement de blocage, occupations et désarmement contre la destruction des terres, ainsi que Bassines Non Merci, réseaux d'acteurs/trices locaux portant fièrement et en acte le mot d'ordre « No Bassaran ».

Extrait de l'appel à rejoindre la saison 4 des Soulèvements de la terre :

"Les Soulèvements de la Terre sont nés il y a maintenant 1 an et demi de la réunion de paysan.nes, habitant.es de territoires en luttes et militant.es de la jeunesse climatique. Nous voulions sortir des grands discours, des revendications sans retour ou des simples manifestations et unir nos forces pour agir de manière immédiatement impactante contre l'artificialisation des terres et leur accaparement par l'agro-industrie. En 18 mois et face à l'urgence absolue qu'atteste l'état du monde, nous avons - à plusieurs centaines ou milliers - occupé et mis en culture des terres menacées, bloqué et désarmé des industries du béton ou des biotechnologies, assailli et débâché des méga-bassines, fait obstacle à des chantiers et participé à faire reculer très concrètement des plans d'aménagement marchands.

Nos actions ont suscité des débats stratégiques parfois vifs au sein du mouvement écologique et social, forgé des complicités nouvelles, forcé le déploiement des forces de l'ordre et éveillé les fantasmes des préfets, amené des appuis inattendus, ouvert à des gestes reproductibles et offert quelques beaux élans à des luttes locales lors de moments charnières. Un champ s'est ouvert, mais les terres continuent de reculer et nous sommes encore fort loin du compte.

Nous nous situons à une première étape de la constitution d'un front de résistance au désastre et de reprise en main de nos moyens d'existence. Depuis janvier 2021, entre nos ancrages territoriaux et quotidiens, nous avons voyagé et convergé des sucs de Haute-Loire aux métropoles parisienne et lyonnaise, du marais poitevin au bocage de Saint-Colomban ou aux périphéries de Rennes et Besançon, des cimes de la Clusaz à la plaine maraîchère de Pertuis."

18 octobre : Étendre la grève, bloquer le pays

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La réquisition des grévistes d'Exxon et de Total a précipité les appels à la grève générale. Le blocage économique de quelques secteurs en grève reste fragile et difficile d'imaginer une explosion sociale sans l'extension et la généralisation de la grève et des blocages. La reconduction de la grève est véritablement discutée dans plusieurs secteurs avec a minima l'objectif d'une revalorisation générale des salaires et des minima sociaux. Une manifestation aura lieu à 14h à Paris.

Initialement, mardi 18 octobre, étaient prévues une grève des cheminots de la CGT et une mobilisation intersyndicale dans les lycées pro. Ce sera finalement une grève interprofessionnelle avec de possibles reconductions.

À Paris, la manifestation partira à 14h de la place d'Italie. Comme d'habitude on ne sait pas quoi attendre de la réponse policière, mieux vaut s'y préparer, sans non plus craindre d'y participer.

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Numéro de la coord antirep : 07 52 95 71 11
avocat-es du jour : Hanna Rajbenbach et Alice Becker (barreau de Paris)

Rappel : on peut faire grève, sans syndicat, même tout seul.e, en prévenant notre supérieur/RH au moment de la prise de poste (email, texto) et en mentionnant l'appel à la grève intersyndical. L'intérêt est quand même d'en parler (avant) à ses collègues pour aller en manif/organiser la suite ensemble.

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Les grèves se sont multipliées ces dernières semaines dans de nombreux secteurs : énergie bien sûr mais aussi éducation nationale, pôle emploi, aéroport de Paris, postiers sans-papiers et travailleurs intérimaires de la logistique et du BTP, théâtre de l'Odéon, commerces et services,...

Quant au 18, les appels à la grève se multiplient, avec la perspective d'une reconductible en filigrane, ou non (l'union Solidaires appelle clairement à la reconduite).
Energie (raffineries, nucléaire), transports avec notamment la SNCF et la RATP, l'éducation, les salarié-es de la ville de Paris, les salarié-es ou syndicats de tous secteurs, et même les salarié-es des banques et assurances !

Communiqué intersyndical CGT - FO - FSU - Solidaires et organisations lycéennes et étudiantes

Que ce soit dans les raffineries, l'agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l'énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l'éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d'études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.
Le mouvement des lycées professionnels, d'ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s'inscrit dans cette dynamique.
Pourtant et alors qu'elles réalisent d'énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d'accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l'ouverture immédiate d'une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l'inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d'euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.
C'est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd'hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l'OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.
La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l'ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C'est aujourd'hui qu'il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.
C'est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d'appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l'augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l'amélioration des conditions de vie et d'études.
Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d'emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.
Le 18 octobre, elles s'engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.