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Zadimanche exceptionnelle sur le Triangle de Gonesse 1er octobre, pique-nique dans les champs

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour la défense des terres de Gonesse, contre une cité scolaire en plein champ !

Pour justifier une gare en plein champ, une cité scolaire avec internat est prévue au milieu des pesticides, coincée entre 2 aéroports et loin des habitations. Qu'on laisse les terres tranquilles, et qu'on mette les élèves en ville !

Il n'y a pas de projet pour justifier une gare de la ligne 17 nord, elle aussi inutile, sur le Triangle de Gonesse. Alors, pourquoi pas des élèves des "quartiers prioritaires" dans un "établissement d'excellence" ? Comprenez : pas les élèves de Neuilly ou de Versailles.

Des jeunes utilisés comme chair à béton !

Pourtant il y a d'autres sites dans les environs, moins bruyants et plus agréables. Avec, par exemple, comme voisin un parc des sports et de loisirs, une piscine, à 13 min à pied de la gare du RER D, et sur un site déjà artificialisé !

Alors, qu'on laisse la chance aux habitant.es de donner leur avis sur le choix de l'implantation !

Un peu moins de mépris, un peu plus de démocratie !

1er octobre, lancement de l'offensive pour un vrai débat !

Rendez-vous de sauveteur.es de terres à partir de 11h à la Patte d'Oie

Accès train ou train+vélo :

RER D : descendre à l'arrêt Villiers-le-Bel-Gonesse-Arnouville (20' depuis Gare du Nord), puis prendre le bus 20 arrêt « Patte d'Oie » à la demande ou RER B jusqu'au Parc des Expositions, puis bus 20 arrêt « Patte d'Oie ».

En voiture ou en vélo, remonter l'avenue du 12e Régiment de Cuirassiers jusqu'au Carrefour de la Patte d'Oie

GPS : 48°58'58.4"N 2°28'16.2"E

Si vous êtes perdu·es : 06 74 49 93 85

Informations sur la situation à Briançon !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Pado, un squat ouvert début août, est devenu le seul lieu d'accueil inconditionnel du briançonnais, et tente actuellement de s'organiser pour installer au plus vite un espace d'accueil décent et confortable. Article paru sur Vallées n lutte

Depuis 2 semaines, le refuge des terrasses (espace d'accueil pour les personnes venant de passer la frontière italienne) tenu par des associations de la vallée a fermé sous la pression des mécènes car il était saturé depuis des mois.
Suite à ça, l'association du refuge a installé un campement sur un terrain appartenant à la paroisse pour accueillir les personnes qui arrivent nombreuses à Briançon chaque nuit. Ce camp n'a duré qu'une semaine et a lui aussi été fermé avant hier, l'église voulant récupérer son terrain.

Le Pado, un squat ouvert début août, est donc devenu le seul lieu d'accueil inconditionnel du briançonnais pour éviter que les personnes ne dorment dehors dans la ville quand elles arrivent. (communiqué d'ouverture : https://valleesenlutte.org/spip.php?article612). Ces dernières semaines, énormément de personnes passent de l'Italie à la France par cette vallée, et arrivent à Briançon après une marche de plusieurs heures à travers les montagnes, souvent de nuit. Il est donc essentiel d'avoir ici des espaces de repos, de soin et d'informations, sans présurisation à devoir repartir immédiatement.

On tente actuellement de s'organiser pour installer au plus vite un espace d'accueil décent et confortable.
L'envie de ce lieu est de pouvoir fonctionner horizontalement, sans salarié.e.s ni bénévoles. Ici il y a des personnes, avec ou sans papier qui souhaitent s'organiser ensemble afin de rendre la fin de la traversée de ces montagnes moins violente. On cherche à ne pas reproduire de dynamiques infantilisantes et racistes, souvent présentes lors de l'accueil aux frontières.

Mais la situation matérielle au Pado n'est pas idéale : la mairie a coupé l'eau très rapidement après l'ouverture, et tente aussi de couper l'électricité ce qui rend l'accueil dans le lieu difficile (les conditions sanitaires et d'hygiène sont pas ouf). C'est une stratégie fréquente de la ville de rendre les squats invivables plutôt que de les expulser.
Pour le moment, on arrive à fonctionner avec des tonnes à eau, mais sur le long terme, surtout avec l'hiver qui se rapproche (gel, besoin d'eau chaude, de douches...) ça ne sera pas vivable.
Au sujet de l'électricité, on est aussi inquiet.e.s, la mairie est déjà venue la couper une fois en retirant les câbles, il y a de grandes chances qu'elle ne nous laisse pas y avoir accès, on cherche donc au plus vite à s'autonomiser sur ce plan (panneaux solaires, batterie, etc.).
De plus, malgré une aide matérielle et humaine conséquente de la part du refuge, beaucoup de choses manquent encore ici.

On a besoin d'aide, viens filer un coup de main !
Et si tu ne peux pas venir, tu peux nous faire passer du matériel et des denrées, la liste de nos besoins est juste en dessous !
Ou si par hasard tu es très riche, tu peux donner toute ta moula sur cette cagnotte, et mettre le Pado sur ton héritage (https://www.cotizup.com/padomaisdessous)

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Projection – Discussion : Handicap et politique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry, projection du film «  Bon pied, bon œil et toute sa tête  » suivie d'une discussion avec l'émission «  L'entonnoir  » dimanche 24 septembre 16 h à la librairie Publico.

Bon pied, bon œil et toute sa tête a été réalisé en 1978 par Gérard Leblanc et le groupe Cinéthique, avec le Comité de lutte des handicapés et le Groupe information asile. Avec une grande originalité formelle, soutenant une remise en question radicale, ce film analyse les handicaps dans l'histoire de leurs représentations et de leur contexte social et politique, et documente la lutte des Handicapés méchants, des Psychiatrisés en lutte et autres trublions des années 70.

Les handicaps sont souvent présentés comme étant dûs au hasard ou à la fatalité. Ce film démontre au contraire les véritables causes de nombreux handicaps.

Mais s'il y a tant de forceps pratiqués (avec tous les risques possibles d'accidents, comme ils disent), c'est aussi parce qu'il y a beaucoup d'enfants qui naissent avant terme, beaucoup d'enfants prématurés. Et ces enfants prématurés ne sont ni le fruit du hasard ni le fruit du destin. Ils sont le résultat des conditions de vie imposées aux femmes. Être enceinte ne nous dispense pas de travailler debout, de tenir les cadences et de subir les mêmes conditions de transport que les autres. Les principales causes de naissance avant terme, de prématurité sont liées à l'intensité et à la durée du travail. La prématurité, qui nécessite souvent l'utilisation des techniques de réanimation, peut créer de graves handicaps. Et c'est surtout sur les femmes de la classe ouvrière, sur les femmes des milieux populaires que pèse le poids des accidents génétiques. Même de ceux qui auraient pu être dépistés par des examens systématiques. Les anomalies chromosomiques sont souvent provoquées par des conditions de travail particulières.

Orientés dès l'enfance en fonction de notre utilité potentielle, nous sommes ensuite exploités, jusqu'à l'usure ou l'accident.

Pour la première fois, par une loi de 1898, la bourgeoisie reconnait que les accidents du travail doivent être indemnisés. Cette reconnaissance lui fut imposée par la lutte de classe du mouvement ouvrier. Mais quelle est la signification politique de cette reconnaissance  ?
La loi indique : «  L'accident du travail est un risque attaché à l'exercice de toute profession et particulièrement des métiers manuels. Le chef d'entreprise doit supporter ce risque, en dehors de toute considération de responsabilité et de faute, pour la seule raison qu'il est propriétaire de son entreprise et doit prévoir dans ses bilans l'usure et l'amortissement de son personnel, au même titre que l'usure et l'amortissement de ses machines.  »
Indépendamment des problèmes liés à l'application de cette loi — la bourgeoisie reconnait le moins possible d'accidents, surtout elle a déplacé le poids économique de l'indemnisation sur les indemnisés eux-mêmes par le prélèvement des cotisations de la Sécurité sociale sur les salaires —, la loi de 1898 représente une victoire politique pour la bourgeoisie  ; car elle noue entre accident et travail des liens indissolubles. Elle avance que l'accident est issu du travail aussi naturellement qu'un orage éclate dans le ciel. En mettant en avant la notion de risque inévitable, la classe dominante cherche ainsi à détourner le mouvement ouvrier de la lutte pour la suppression des causes des accidents.

Mutilés, handicapés physiques et mentaux ou «  inadaptés sociaux  » (les réfractaires au travail) sont rééduqués, soignés, protégés, pour continuer à remplir le seul rôle auquel nous destine la société capitaliste : des machines à produire.

Prenant acte du nombre croissant de handicapés, en élargissant sans cesse le nombre par la notion de handicap social qui fait de tous les exploités et de tous les opprimés des handicapés en puissance, le capital financier et son appareil d'État entendent développer un sous-prolétariat dans des entreprises adaptées à leur surexploitation. Des entreprises où les travailleurs sont privés de tous les droits élémentaires conquis par la classe ouvrière. Parfois même dans les ateliers dit d'ergothérapie, dans les prisons les travailleurs sont proches des esclaves. En échange de leur travail, il ne leur est même pas accordé de salaire, mais un pécule.

“Nous ne voulons pas être intégrés  ; mais détruire cette société qui nous détruit, pour en construire une autre, où nous n'aurons pas de difficultés à nous adapter, car ce sera la nôtre.”

Librairie du Monde Libertaire (Publico) – 145 rue Amelot – Paris 11
M° Oberkampf / République / Filles du Calvaire
Dimanche 24 septembre 2023 à 16 h (accueil à partir de 15 h)
Entrée libre

La projection (80 minutes) sera suivie d'une discussion avec l'équipe de L'entonnoir, émission critique de la psychiatrie sur Radio Libertaire.

Concert de soutien aux inculpé.e.s du 8 décembre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Concert de soutien aux inculpé.es du 8 décembre 2020 avant leur procès d'octobre, samedi 23 septembre de 16h à minuit !

Concert de soutien aux inculpé.es du 8 décembre 2020 avant leur procès d'octobre.
Le samedi 23 septembre de 16h à minuit !
Voir l'appel à la semaine de solidarité internationale du 16 au 23 septembre

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Un rappel de l'affaire et de son historique sera fait lors d'une discussion à 16h avec l'Envolée et la Quadrature du Net

A 18h commenceront les concerts avec :
🔥Culture Lutte en acoustique - trash punkHxC
🔥Marteaux Pikettes - happy punk rock
🔥Foune Curry - trio(t) punk rock
🔥Stateless - punk hardcore
🔥No Rep - street punk
🔥Emancipating Pit Fighting Fish - aquatic hardcore punk
Entrée : prix libre
cantine vegan

⚡Où : la Trotteuse, 61 rue Charles Nodier, Pantin, métro Porte de Pantin-Hoche⚡
⚠️relou.es et cie PAS bienvenu.es, ton chien n'est pas punk, quand aux chats.... on aime pas les greffiers
⚠️.⚠️⚠️⚠️Concert associatif de bien-fêteurs (et euses), réservé aux membres, adhésion gratuite sur place ou à emporter.⚠️.⚠️⚠️

Marche en soutien à la lutte du peuple iranien

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous samedi 16 septembre à 15h à Bastille pour une marche jusqu'à Hôtel de Ville.

Intimidations, arrestations, violences, tortures, coups de fouet, viols, pendaisons (580 en 2022)... Depuis l'assassinat, le 16 septembre 2022, de Jina Mahsa Amini, étudiante de 22 ans, par la police des moeurs de la République islamique d'Iran, et le soulèvement populaire qui s'en est suivi, il n'est pas de jour où la répression ne s'abatte brutalement sur une femme qui sort cheveux au vent, un rappeur qui chante la liberté, l'avocat qui les défend, une comédienne qui refuse de se taire, et... les membre de leurs famille.

Plus de 300 personnes ont été exécutées en Iran depuis le 1er janvier 2023, un chiffre en augmentation de 75% par rapport aux cinq premiers mois de 2022. Pour le seul mois de mai, 142 personnes ont été exécutées, soit 4 par jour, selon Iran Human Rights (IHR). « Si la communauté internationale ne réagit pas plus fermement à la vague actuelle d'exécutions, des centaines d'autres personnes seront victimes de leur machine à tuer dans les mois à venir », a déclaré Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur d'IHR.

En hommage à Jina, à toutes les femmes iraniennes qui résistent courageusement, à tous les hommes qui les soutiennent et risquent leur vie chaque jour, pour l'arrêt des exécutions et la libération de tous les prisonniers politiques en Iran... des marches solidaires MahsaDay se dérouleront le 16 septembre dans toutes les grandes villes du monde. En Iran, des actions de protestation sont également prévues.

À Paris, rendez-vous samedi 16 septembre à 15h place de la Bastille pour une marche jusqu'à la place de l'Hôtel de Ville.

Femme, Vie, Liberté
Jin, Jiyan, Azadî
زن، زندگی، آزادی

À l'appel de plusieurs associations (Action4iran_paris, Azadi4Iran_Paris, Stop Executions In Iran, collectif Femme Azadi, Les CitadElles...).

Plus d'infos sur Agenda militant