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Projection/débat du film « Generation War » à la librairie du Monde libertaire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le groupe Salvador Segui (FA) organise une projection/débat du film « Generation War » à la librairie du Monde libertaire le samedi 14 janvier à 16h00.

Generation War

Film allemand en VO (stfr) inspiré de faits réels.

L'action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale en 1941 juste avant le début de l'opération Barbarossa consistant pour l'Allemagne nazie à envahir l'URSS.

Par le biais de cinq jeunes Allemands liés par l'amitié et l'amour, on peut voir les différents états d'esprit devant l'appel à la mobilisation : honneur de défendre la politique du IIIè Reich, solidarité avec leurs concitoyens sur le front, pacifisme face à cette guerre, antisémitisme de plus en plus virulent ...

Chacun des cinq amis vivra des péripéties mettant en lumière différents aspects de cette sombre période. L'horreur de la guerre se chargera de les ramener à l'atrocité de sa réalité.

Librairie du monde libertaire
145 rue Amelot - 75011 - Paris
Samedi 14 janvier à 16h

Aubervilliers : cours de droit du travail sur la fiche de paye

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Tous les premiers samedis du mois, l'Union Locale Aubervilliers des syndicats SUD-Solidaires organise des formations gratuites en droit du travail ouvertes à toutes et tous. Le prochain cours, samedi 7 janvier 2023, portera sur la fiche de paie.

Tous les premiers samedis du mois, l'Union Locale Aubervilliers des syndicats SUD-Solidaires organise des formations gratuites en droit du travail ouvertes à toutes et tous.

Le prochain cours, samedi 7 janvier 2023, aura pour thème « Lire et comprendre sa fiche de paye ». Le cours sera aminé par une syndicaliste de Solidaires.

Il aura lieu à 10h à la Bourse du travail d'Aubervilliers, 92 avenue Victor Hugo (métro Aimé Césaire, ligne 12).

Pour connaitre les thèmes et dates des prochains cours :

Cours droits du travail UL SUD-Solidaires Aubervilliers 2022-2023

Régularisation des postiers et de tou⋅tes les sans-papiers

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un an de lutte sur les piquets de grève DPD et Chronopost
Régularisation des postiers et de tou⋅tes les sans-papiers !
Jeudi 29 décembre de 13h à 17h
à la Fontaine des Innocents (métro et RER Les Halles)

Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement. Ils ont installé des piquets devant leurs entreprises : la plateforme de DPD (filiale de La Poste) du Coudray-Montceaux, l'agence Chronopost d'Alfortville, et l'agence d'Intérim RSI de Gennevilliers.

Ils sont soutenus dans leur combat par de nombreux⋅euses travaileuses et travailleurs d'autres entreprises qui exigent aussi leur régularisation.

La principale revendication dans ce conflit du travail est la régularisation des travailleurs en lutte des 3 piquets dans le cadre d'une négociation collective.

Ces travailleurs intérimaires subissent depuis des années une surexploitation qui fait système, par des entreprises qui recherchent les travailleurs-euses sans titre par suite de la dégradation extrême des conditions de travail qu'ils ont imposées à leurs salarié⋅es.

Le ministre de l'intérieur, fin septembre, a reçu une délégation du seul piquet RSI, à l'initiative de Mme Faucillon, députée des Hauts-de-Seine, et 83 occupants de ce piquet ont reçu un récépissé avec autorisation de travail avec la mention « a demandé un premier titre de séjour portant la mention travailleur temporaire »

Cependant, aucune réponse n'a été donnée concernant les piquets des postiers sans-papiers de DPD et Chronopost, aucune réponse alors même que l'État est un actionnaire stratégique du donneur d'ordre qu'est La Poste. Malgré plusieurs manifestations et demandes d'audience, le ministère de l'intérieur n'a jamais reçu les représentants des grévistes de DPD et Chronopost, ni leurs soutiens syndicaux !

La Poste, patron de combat contre les sans-papiers !

Les Postiers sans-papiers se heurtent à un refus total de La Poste de reconnaitre ses responsabilités d'employeur dans le système de sous-traitance en cascade mis en place dans ses filiales colis et logistique : chantiers et traitement des colis sous-traités par exemple à Derichebourg, qui lui-même sous-traite à des boites d'intérim, dont la sienne propre (Derichebourg Intérim) !

Plus on descend dans la chaîne de sous-traitance, plus le tableau se noircit. Philippe Wahl, le PDG de La Poste, ne s'en cache pas.

Il déclarait ainsi, en février 2021 devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale : « La cohabitation dans une structure de salarié⋅es du groupe et de sous-traitants est une façon de tenir la concurrence. Tel est le cas de Chronopost ou DPD. Si les conditions sociales des facteurs étaient transposées sur tous les salarié⋅es de Chronopost, cette société disparaîtrait. ».

Au bout de cette chaîne, il y a l'exploitation sans vergogne de travailleurs⋅euses sans-papiers, obligé⋅es de bosser avec des horaires de dingues, incompatibles avec l'usage des transports en commun, dont les heures supplémentaires (voire même une partie des heures tout court) ne sont pas payées, et dont les missions sont interrompues dès qu'ils réclament leurs droits.

Le comble du cynisme, c'est que La Poste prétend s'en sortir en ayant rompu ses contrats avec Derichebourg, remplacé depuis juillet par d'autres sous-traitants dans les 2 agences en lutte (DPD Coudray-Montceau et Chronopost Alfortville). De ce fait, elle croit se laver les mains du sort des travailleurs sans-papiers laissés sur le carreau par cette manœuvre peu glorieuse.
Le gouvernement doit régulariser !

La responsabilité du gouvernement, en particulier en ce qui concerne la Poste et ses filiales, est totalement engagée ! Comme actionnaire de référence de cette entreprise dont il contrôle le capital aux côtés de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), l'État n'ignore rien du système d'exploitation mis en place depuis des années !

Dans le contexte des annonces du ministre de l'intérieur, M. Darmanin appelant à un durcissement insupportable de toutes les conditions d'accueil et de séjour des migrant⋅es, et d'une communication de diversion et de division sur les « métiers en tension », les travailleurs en lutte et leurs soutiens sont plus que jamais déterminé⋅es à obtenir leur régularisation !

La lutte contre l'intensification des mesures de répression (OQTF/IRTF), contre les textes visant à terroriser et criminaliser l'immigration (circulaire du 17 novembre), la future loi qui vise à diviser et précariser toujours plus les travailleurs⋅euses sans-papiers, à affaiblir encore les droits au séjour des étranger⋅es, imposent plus que jamais un soutien total aux piquets des camarades en grève !
Régularisation de tou⋅tes les sans-papiers !

Contribuez financièrement à la lutte

Piquet DPD le Coudray-Montceaux https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd
Piquet Chronopost Alfortville https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill

Réveillon en lutte : samedi 31 décembre à partir de 18h sur le piquet de Chronopost à Alforville

L'œil éclaté de Laurent nous regarde / Résistons Ensemble no 208 bis

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Bulletin no 208 du 24 décembre 2022, du réseau Résistons Ensemble. Formé en 2002, Résistons Ensemble a pour but d'informer, de briser l'isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto organisation.

Bonjour,
Le bulletin no 208 du 24 décembre 2022, du petit journal mobile recto-verso A4 « RESISTONS ENSEMBLE » du réseau contre les violences policières et sécuritaires est sorti. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction, à se joindre à l'équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques ...
À bientôt.
L'équipe de rédaction
Lire l'intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf.

L'œil éclaté de Laurent nous regarde

Ce jour du 14 décembre 2022, dans la grande salle du Palais de justice de Paris, la République a dévoilé tous ses charmes. La Cour d'assises, sous ses hauts plafonds ornés de dorures, de sculptures et lustres en cristal, a acquitté le CRS A. M. qui a fait éclater l'œil droit de Laurent d'un coup de grenade manuelle de désencerclement (GMD) en septembre 2016. Chacun se souvient de cette large manifestation contre la loi travail dite loi El Khomry.
Pourtant le CRS avait tout faux : l'ordre de tirer n'a pas été donné par sa hiérarchie, il s'est approprié la grenade de sa propre initiative, il ne possédait pas l'habilitation de tirer une grenade GMD, il l'a lancée « en cloche », ce qui est interdit. Cerise sur le gâteau : au moment du lancer, la situation était calme place de la République, comme en ont témoigné les vidéos projetées lors de l'audience. Pourtant le CRS a tiré cette grenade, arme de guerre, dont l'une des 18 galettes en plastique a fait éclater l'œil droit de Laurent, endommageant sa cavité oculaire osseuse. Alors depuis, Laurent a été frappé par l'infirmité qui consiste à devenir semi aveugle. Il a aussi perdu son travail sans parler des inévitables conséquences sur son état psychologique et sa situation familiale.
Si la justice s'est trouvée obligée de citer le CRS devant une Cour d'assises, c'est grâce au travail tenace de Laurent et des collectifs de soutien. Ainsi ce crime n'a pu être camouflé par le pouvoir, comme c'est le cas des dizaines de victimes tuées ou mutilées par la police ces dernières années. C'est une victoire mais elle est bien éphémère. En effet, l'État a mobilisé toutes ses ressources pour renverser les rôles : pour la justice le CRS mutileur est devenu la victime et Laurent, le mutilé, a été calomnié, comme si c'était lui l'agresseur. Plus d'une dizaine de témoignages de policiers, allant du haut gradé jusqu'aux flics de base, a décrit la place de la République couverte de cocktails Molotov et de pavés projetés par des milliers de manifestants déchaînés. Ce n'était pas Hiroshima mais presque.
La basse attaque ne s'est pas arrêtée là. Un « expert psychologue » commandité par la justice, a décrit Laurent comme un individu à l'adolescence agitée, alors qu'un autre expert glorifiait le CRS comme un père de famille exemplaire.
Cette lapidation était tellement grossière que le procureur s'est quand même senti obligé de demander une peine symbolique, sans commune mesure avec la gravité de la mutilation subie par Laurent : 2 à 3 ans de prison avec sursis et 5 ans d'interdiction de port d'arme. Mais le « jury populaire » présidé par une magistrate, a acquitté le CRS en qualifiant son geste mutilant de « légitime défense ».
Les fastes de la Cour d'assises constituent un bateau amiral en vue d'amener à bon port tout un arsenal policier et juridique inédit : la loi LOPMI sur la police et la loi sur l'immigration.
Comment rendre justice à Laurent et aux autres victimes de la police ? On ne pourra jamais réparer l'irréparable. En revanche, il faut tout faire pour que Laurent et les autres ne restent pas seuls, construire un front large de résistance active face à la répression.
C'est à notre portée.
Face à l'œil éclaté de Laurent, nous ne détournerons pas le regard.

Au sommaire

  • L'œil éclaté de Laurent nous regarde

CHRONIQUE DE L'ARBITRAIRE :

  • Lopmi adopté
  • Halte aux flics qui se vengent à coups d'amendes
  • « Méchants partout gentils nulle part »
  • Il faut lutter contre la crise du logement, pas contre ses victimes !
  • 4 ans déjà que la police a tué Zineb Redouane
  • « Cédric G. ne devrait pas être le seul ici, c'est toute cette brigade qui pose problème...
  • À l'Education nationale, les chefs défaillants « tombent vers le haut »
  • À Marseille des flics tabassent et mentent sans être inquiétés
  • Méga-bassines, projet Cigéo, la stratégie de la criminalisation en guise de muselière

Appel à mobilisation nationale intersquat contre la loi anti-squat !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Appel à mobilisation nationale intersquat contre la loi anti-squat portée par Guillaume Kasbarian.

Suite à une réunion intersquat en Ile-de-France au sujet de la nouvelle loi, on se disait qu'on tournait un peu en rond et qu'on avait du mal à se mobiliser, trouver une force collective.

On s'est dit que poser une semaine d'action et de mobilisation du 23 au 29 serait engageante pour tous.tes avant le passage au sénat le 31 Janvier.

Appel à mobilisation nationale intersquat contre la loi anti-squat portée par Guillaume Kasbarian.

Suite à une réunion intersquat en Ile-de-France au sujet de la nouvelle loi, on se disait qu'on tournait un peu en rond et qu'on avait du mal à se mobiliser, trouver une force collective.

On s'est dit que poser une semaine d'action et de mobilisation du 23 au 29 serait engageante pour tous.tes avant le passage au sénat le 31 Janvier.
Dans l'idée en Ile-de-France on ferait certainement des évènements projections, discussions, cantines, soirées dans les différents lieux existants.
Nous souhaiterions visibiliser nos espaces, nos luttes, nos expériences, nos vies, nos galères. On aimerait que ce soit un moment pour essayer de se penser ensemble et de créer de la solidarité entre toutes formes de squats, de lieux collectifs et éviter de distinguer des « bons » ou « mauvais » squatteurEUSES.

Que tu sois squatteurEUSE ou pas, on peut tou.tes se mobiliser contre cette loi, notamment dans les lieux amis si il n'y a pas de squats, ou pas l'envie. Ou encore de faire des actions !

On se dit que créer un rapport de force n'est pas forcément la solution pourtant c'est nécessaire de se mobiliser et de montrer que nous sommes là, présents.es,vivants.es et mobilisés.es. Que non cette loi ne passera pas sans encombre,UN TOIT C'EST UN DROIT. Cependant, nous espérons tousTES renforcer, recréer des solidarités intersquat, intercollectives, inter-luttes.

Vive les squats et toutes les occupations !

Contre la propriété privée et leur monde de merde, touTES mobiliséEs cette semaine du 23-29 janvier !

Plus d'infos sur la loi :

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