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Le Ciné de la Commune vous propose « Chkoun les sauvages » (nouvelle programmation)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Ciné de la Commune vous propose Chkoun les sauvages à Publico le 20 mars à 20h. Un documentaire de Raphaëlle Bruyas, témoignages des habitants du quartier de Montreynaud à Saint-Étienne. Projection organisée par l'Université populaire et libertaire du 11e arrondissement, Commune de Paris. Nouvelle programmation.

Le Ciné de la Commune vous propose Chkoun les sauvages à Publico le 20 mars à 20h. Un documentaire de Raphaëlle Bruyas, témoignages des habitants du quartier de Montreynaud à Saint-Étienne. Projection organisée par l'Université populaire et libertaire du 11e arrondissement, Commune de Paris.

Nouvelle programmation.

Chkoun les sauvages , un documentaire de Raphaëlle Bruyas.

Témoignages des habitants du quartier de Montreynaud à Saint-Étienne.

« C'est qui les sauvages » ? C'est la première question que se sont posé les habitants du quartier de Montreynaud à Saint-Étienne, choisi comme décor principal pour la série Canal Plus, Les Sauvages. Un témoignage sur les représentations en quartier populaire.

Le mercredi 20 mars 2024 à 20h à la librairie Publico, 145 rue Amelot 75011 Paris.
Téléphone : 01 48 05 34 08 Courriel : librairie-publico@sfr.fr
Métro : Ligne 5 Oberkampf, ou ligne 8 Filles du Calvaire

[Caen] Cortège autonome dans la manifestation antinucléaire du 23 mars

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Appel à former un cortège autonome « contre le nucléaire et son monde » à la manifestation du 23 mars à Caen !

À la faveur de la crise énergétique et de la menace nucléaire russe, l'industrie nucléaire a le vent en poupe. L'état nucléariste annonce la construction de 14 nouveaux EPR (nouvelle génération EPR2) à Penly, au Bugey et à Gravelines, investit massivement dans la recherche, l'embauche et la formation de personnels, ainsi que dans l'armement, accélère la construction du centre d'enfouissement de Bure en lançant une phase d'expropriations, construit une nouvelle piscine d'entreposage des combustibles usés à La Hague.

Nous ne vivons plus aux temps héroïques qui ont présidé à la mise en place du programme nucléaire français, mais à la relance d'une industrie que la propagande nucléariste présente comme un moindre mal face à la situation. Comble d'ironie, c'est cette fois sous pavillon écologiste que l'on nous somme d'abdiquer. Désastres et catastrophes ne sont plus niés, ils deviennent contingents de nos existences. Dans cet ère du désastre, nous sommes appelés à accepter ce moindre mal et en cas « d'accident » ou de « contamination » à cogérer nos vies sous contraintes radiologiques.

Face à cette offensive majeure des nucléocrates désormais grimé-e-s en défenseurs de l'écologie, ici et là des ripostes s'organisent. Une nouvelle coordination antinucléaire, pour l'essentiel un cartel d'organisations antinucléaires et d'individus, appelle à des manifestions régionales dont une sera organisée à Caen le 23 mars. À Bure, des compagnons et des compagnonnes de lutte tentent d'organiser une résistance face à la campagne d'expropriations qui se profile. Dans le Cotentin un collectif continue de s'organiser contre la nouvelle piscine d'entreposage de La Hague. À Caen, comme à Lille, Rennes, Toulouse, Narbonne, Charleville-Mézières, Montabot, Grenoble, Clermont-Ferrand des discussions, des projections et des rencontres ont lieu. Un peu partout à la lueur de la lune des lignes THT ou des bornes de recharge électriques sont sabotées.

Nous ne pouvons nous résigner à vivre dans ce monde sous contraintes radiologiques et menaces atomiques , ni à affronter ce plan de relance sans réagir. Nous ne pouvons pas plus nous résigner à organiser notre riposte enrégimentés derrière des cartels d'organisations et de partis écologistes qui n'ont eu de cesse depuis des décennies de cogérer l'existant. La faiblesse actuelle du mouvement antinucléaire ne suffit pas à nous faire oublier en quoi l'écologisme d'État, les jeux politiques et les formes de cogestion ont-elles-mêmes contribué à désarmer le mouvement antinucléaire. Il ne s'agit pas pour nous de « réunir le mouvement antinucléaire » — ce mouvement n'a d'ailleurs jamais été unis que dans la tête de quelques afficionados des chefferies, mais comme tout mouvement traversé de contradictions et d'affrontements — mais de faire vivre une opposition au nucléaire qui renoue avec une critique en acte et en mots de la société dans laquelle le nucléaire se déploie et le monde qu'il participe à fabriquer en retour.

C'est pour ces raisons qu'il nous semble important de dégager quelques perspectives :

À Bure, les travaux pour un centre d'enfouissement de déchets radioactifs s'accélèrent. La lutte d'opposition va entrer dans une nouvelle phase, avec notamment les travaux pour une voie ferrée permettant d'acheminer les dits déchets et l'expulsion à venir d'une maison de résistance dans l'ancienne gare de Luméville. Comme dans le Cotentin, l'industrie nucléaire colonise une terre dépeuplée et son avenir, achète ses habitant-e-s, surveille et punit ses opposant-e-s. Une semaine de discussions antinucléaires et anti-autoritaires aura lieu du 17 au 23 avril.
Dans le Cotentin, en attendant la mise en divergence (l'allumage) définitive du réacteur EPR de Flamanville, les nucléaristes nous ont également préparés un nouveau petit cadeau : une toute nouvelle piscine pour entreposer les combustibles usagés des centrales nucléaires. Il y en a déjà 4 qui accueillent 40 tonnes de déchets par an. Ça déborde, il en faut une 5e. Des riverains et des antinucléaires se mobilisent depuis quelques mois contre ce projet. Une manifestation, sous forte escorte policière, a réuni quelques 800 personnes à Cherbourg en juin 2022. Un carnaval aura lieu en avril prochain.
Localement, nous participerons à l'organisation d'un cortège autonome « contre le nucléaire et son monde » dans la manifestation du 23 mars, pour porter une autre voix que celle de l'écologisme de gouvernement. Mais ne nous trompons pas, cette manifestation n'est qu'une étape. C'est dans cette perspective que nous organiserons une projection/débat la veille (vendredi 22 mars), autour du film Le sacrifice (2003), puis une assemblée antinucléaire le 23, après la manifestation : pour rebondir et tisser des liens, prolonger collectivement nos réflexions et nos désirs d'actions.

Autour des sites visés, nous ne pouvons que nous joindre selon nos propres modalités aux luttes qui pourraient émerger en les encourageant à se défaire de toute illusion citoyenne : le nucléaire c'est la concertation, ensuite les flics. Comme dans le Cotentin, le large consensus pro-nucléaire acheté à coups de millions et d'infrastructures pourraient commencer à se micro-fissurer autour des projets de centrales, mais également des éventuels nouveaux tracés de lignes THT nécessaires.
Partout, on ne peut qu'encourager ou nous réjouir de la constitution de groupes auto-organisés, d'initiatives autonomes collectives ou individuelles pour propager cette riposte, organiser un soutien aux compas en lutte à Bure. Les différents moments de discussion à venir pourraient permettre de tisser des liens entre nous tous et toutes, sans nous ranger derrière un quelconque état major militant.

Vendredi 22 mars : projection du film Le sacrifice (2003, 24 minutes)
Local Apache, 35 boulevard Poincaré, Caen, à 18h30.
Suivie d'une discussion et d'une auberge espagnole, pense à amener de la bouffe ;)

Samedi 23 mars : cortège autonome « contre le nucléaire et son monde » dans la manifestation antinucléaire
14h, rdv face à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), boulevard Vannier, Caen.
Puis vers 17h30, au squat de la pouponnière (138 rue d'Auge) : assemblée antinucléaire

Samedi et dimanche 13-14 avril : Week-end thématique autour du déni de démocratie.
Conférences – rencontres – concerts – carnaval le dimanche (Cherbourg/Beaumont-Hague)

Du 17 au 23 avril, Rencontres printanières anti-autoritaires contre le nucléaire.
Bure et alentours.
Plus d'infos sur bureburebure.info

Rencontre débat : Extrême droite hors de nos écoles ! Le 13/3 à Évry

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Venez rencontrer et échanger avec Grégory Chambat, syndicaliste et auteur du livre : Quand l'extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale (éditions du croquant).

Mercredi 13 mars 2024, 14h30 à Évry – Rencontre débat : Extrême droite hors de nos écoles !
2 rue du facteur cheval, université d'Évry, Salle 111 au premier étage.

Venez rencontrer et échanger avec Grégory Chambat, syndicaliste et auteur du livre : Quand l'extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale (éditions du croquant).

Le lieu : Solidaires 91

Grégory Chambat est militant syndical et pédagogique. Il enseigne auprès d'élèves primo-arrivants dans un collège de Mantes-la-Ville (Yvelines), commune dirigée pendant 5 ans par le FN (de 2014 à 2020). Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages dont L'École des réac-publicains (Libertalia, 2016), Pédagogie et révolution (Libertalia, 2015) et L'École des barricades (Libertalia, 2016).

Le livre : Éditions du croquant

Legal Team Paris - gestion des violences sexistes et sexuelles

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Création d'un groupe et d'un mail dédiés par la Legal Team Paris et les avocat.es proches de la LT

La Legal Team de Paris et les Avocat.e.s proches de la LT souhaitent informer qu'un groupe en mixité choisie dédié à la lutte contre les VSS est en activité au sein de notre collectif depuis plusieurs mois.

Un protocole de recueil de la parole et de gestion collective des suites a été mis en place.

Cette initiative vise à se doter des moyens de traiter les situations de VSS qui pourraient survenir dans le cadre de notre action.

Nous avons ouvert un mail dédié auquel nous contacter :

antivss-lt-paris@riseup.net

et nous invitons toute personne qui le souhaite à nous solliciter.

Le groupe AntiVSS LT Paris

A tous les soutiens, proches ou lointains, du Quartier Libre des Lentillères !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous vous écrivons ce texte pour vous raconter une chronologie de notre lutte de ces dernières années et la situation actuelle qui nous menace. Ce texte est long mais il décrit des centaines d'heures de réunions, de discussions, d'inquiétude, de colère... Les Lentillères sont aujourd'hui une nouvelle fois menacées, alors nous appelons tout·es celles et ceux à qui le Quartier tient à coeur à rester vigilant·es.
Article paru sur Dijoncter

En novembre 2019, après 10 ans de lutte contre la bétonisation des dernières terres maraîchères de la ville, François Rebsamen, le maire de Dijon, annonçait l'abandon de la phase 2 du projet d'écocité « Jardin des Maraîchers ».
Il déclarait, lors d'un conseil municipal, que les neuf hectares du Quartier Libre des Lentillères ne seraient pas urbanisés. Neuf hectares, soit la totalité des Lentillères.
Nous ce jour-là, on explosait de joie : nous avions sauvé ces terres d'un avenir à étouffer sous le béton !
Mais quand même, dans un coin de nos têtes, on savait déjà qu'il allait falloir continuer de lutter pour défendre notre droit de cultiver et d'habiter ces terres, nous, celleux qui en avons pris soin ces dix dernières années. La mairie avait en effet profité de l'annonce de l'abandon pour préciser que nous serions expulsé·es si l'occupation n'était pas régularisée.

Bien qu'effrayé·es par la perspective de perdre ce qui fait la richesse des Lentillères, nous avons alors décidé d'ouvrir un dialogue avec la mairie sur la possibilité d'une légalisation. Dans un communiqué nous annoncions alors ne pas avoir d'opposition de principe à une forme de régularisation, du moment qu'elle respecte les pratiques du Quartier.

Pendant tout le printemps 2021 nous avons travaillé sur une proposition concrète de légalisation pour les Lentillères. Un nouveau zonage, la ZEC, ou Zone d'Ecologies Communale, qui permettrait de garder entremêlés tous les usages du quartier, l'habitat, l'agricole, le culturel, la biodiversité, sans parcelliser la zone et en confiant la gouvernance du Quartier à une assemblée ouverte d'usagèr.es. En mai, nous rendions notre proposition publique. Nous n'aurons alors aucune nouvelle, aucune réponse à cet appel lancé a la mairie.

En juin 2021, François Rebsamen revient sur ses promesses de campagne de 2019 et annonce, par voie de presse toujours, vouloir finalement urbaniser 2 ha sur la bande est du Quartier libre des Lentillères. Puis, en 2022, ça deviendra 1,14 ha, la mairie décidant finalement de sortir le champ de cultures de poireaux, patates et courges de la bande à urbaniser.

En septembre 2022, après trois ans de communiqués, de portes ouvertes et d'appels lancés dans le vent, la mairie fait finalement un pas vers nous. On rencontre Philippe Lemanceau, conseiller municipal, afin de créer un cadre de discussion sur l'avenir des Lentillères. Bien que réticent·es, on s'est lancé·es avec sérieux dans ce dialogue qui dure maintenant depuis un an et demi. On n'a eu de cesse de faire des concessions, malgré la méfiance collective que nous éprouvons envers les politicien·nes et leurs belles paroles. On a choisi de parier sur la possibilité d'une entente qui régulariserait les Lentillères sans en faire mourir l'esprit d'autonomie et de rebellion.

On a sollicité des rendez-vous pour parler de contrat et de légalisation, on a accepté que des élus, des techniciens et des employés de la mairie visitent les bâtiments collectifs, les maisons, les jardins, et même nos chambres. On a monté une commission interne sur les normes de sécurité, les normes sanitaires et énergétiques et on a fait des propositions techniques de mise aux normes pour des lieux publics comme la grange rose, la maison commune ou le foufournil. À ce jour, après avoir fait visiter une dizaine de lieux, nous n'avons toujours aucune proposition concrète de la part de la mairie.

Malgré ça, le maire de Dijon annonce dans la presse locale qu'il « perd patience » à cause de nos « méthodes de discussions ». Il dit n'en plus pouvoir de nos pratiques : le « changement de prénom » et le « vote à l'unanimité en assemblée générale »... Ça pourrait presque être drôle si cet article ne visait pas en réalité à dépeindre les Lentillères comme une bande de radicaux capricieux crachant sur « un bail à l'euro symbolique ».

Jamais une telle proposition ne nous a été faite. En réalité nous n'avons jamais pu discuter du statut légal des Lentillères. Nous avons appris par voie de presse la suspension du dialogue menant à l'annulation d'un rendez-vous que nous avions sollicité pour faire une proposition de conventionnement, portée par une structure associative représentant toustes les usagèr.es des Lentillères.

Ce 28 janvier, la presse nous apprend également que la mairie attend de nous que nous acceptions l'urbanisation des 1,14 ha de la bande est, sans quoi François Rebsamen « ne répondra plus de rien ». Pourquoi soudainement ce coup de pression médiatique et politique sur un point de désaccord connu depuis le début des négociations ? Nous n'avons jamais caché être en désaccord avec le maire lorsqu'il a annoncé revenir sur sa décision pour urbaniser 1,14 hectares. Depuis le début des discussions, nous avons essayé de parler de la frange est en vain. Comment pourrions-nous aujourd'hui nous positionner sans connaître les détails de leur projet et sans n'avoir jamais reçu la moindre proposition concrète.

La mairie nous pose donc un « ultimatum », sorti de son chapeau, en nous rêvant divisé.es et fragiles. Mais au risque de la décevoir, nous répétons une nouvelle fois qu'il n'y a pas en notre sein des « bon.nes modéré.es » et des « mauvais radicaux ». Il y a des centaines de personnes qui discutent, prennent le temps de se mettre d'accord par consensus, co-habitent et s'organisent ensemble dans une assemblée qui est aujourd'hui prête à régulariser la zone.

Nous craignons que cette manœuvre de la mairie n'ait d'autres buts que d'attiser l'incompréhension des habitant·es de Dijon et de les préparer à une possible expulsion des Lentillères. Depuis 13 ans, nous avons eu à faire face à de multiples menaces de la mairie, et nous avons toujours trouvé assez de soutien à travers un réseau de lutte large et déterminé pour ne pas baisser les bras. Une nouvelle fois, nous avons besoin de sentir qu'une foule immense serait à nos côtés en cas d'expulsion.

Nous espérons voir la mairie réouvrir rapidement le dialogue, mais nous vous appelons tou·tes à être vigilant·es dans le cas où elle déciderait d'ouvrir plutôt la voie aux tractopelles.Vous êtes les bienvenu·es sur le Quartier pour venir le découvrir ou le redécouvrir et nous aider des milles manières qui ont toujours su jaillir lorsque les Lentillères ont été menacées. [1]

Des usagèr.es du Quartier Libre des Lentillères

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[1] Vous pouvez écrire à secretariat-lentilleres@riseup.net en amont pour la logistique.