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Sortie du livre « Un peu de bon sens, que diable ! – Notes sur l'enfermement sensoriel »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le collectif Niet !éditions a le plaisir d'annoncer la sortie de « Un peu de bon sens, que diable ! – Notes sur l'enfermement sensoriel » du collectif La Brèche.

#anticarcéral #enfermement #prison
https://niet-editions.fr/catalogue/un-peu-de-bon-sens

L'être humain, comme tout bon primate, n'est pas fait pour vivre en cage. Dans 9 m2. Enfermé 22 heures sur 24. Il a besoin de se mouvoir, de sortir pour sentir le vent, chercher l'horizon, échanger des regards, se mêler aux murmures, jouir avant que le temps s'arrête. Sans quoi le corps se déglingue, les sens se dérèglent et l'esprit se perd.
Ce livre s'attache à décrire, à travers une déclinaison des cinq sens – vue, ouïe, odorat, goût, toucher –, l'enfermement carcéral, non pas comme un espace temporaire de punition et d'humiliation sans conséquence, mais au contraire comme ce lieu qui marque les esprits car il marque les corps.
Mêlant analyse et témoignages, cet ouvrage permet donc de comprendre la prison depuis l'intérieur, oui, mais depuis l'intérieur du corps.

« La nature de l'environnement spatial et social en prison a des répercussions sur les stimulations sensorielles des individus incarcérés. Plus prosaïquement, la prison nique nos sens. »

Lire l'avant-propos au livre du collectif La brèche :
https://niet-editions.fr/blog/avant-propos-un-refus-visceral-de-la-prison


Diffuser les bouquins

Si vous voulez nous aider à diffuser le livre gratuitement devant les parloirs aux proches des personnes incarcérées, contactez-nous à l'adresse mail nieteditions (@) riseup.net. Et le bouquin est évidemment gratuit pour les prisonnier.e.s.

Si le livre vous intéresse pour vos distros, infokiosques, bibliothèques autogérées ou tables de presse, n'hésitez pas à nous contacter à la même adresse mail. A noter que pour la diffusion militante nous procédons à une ristourne sympathique ;)
Et de toute façon, à très bientôt dans la rue !


Les éditions

Créée début 2016, notre structure éditoriale est basée sur une organisation collective, avec des objectifs clairs : proposer, dans une perspective de lutte de classes, une diffusion large des idées et des pratiques anti-autoritaires et anti-patriarcales, et développer un outil collectif en lien avec les luttes.
Critique sociale et refus de toutes les formes de domination
Nous voulons publier des textes d'analyse de l'actualité ou d'histoire des luttes populaires et autonomes, en privilégiant les écrits issus d'une expérience directe de la réalité sociale : récits, témoignages, entretiens… Nous voulons imaginer une continuité entre l'histoire et le présent, entre la théorie et la pratique, pour aider à penser le monde actuel et la manière dont nous pouvons agir sur lui.
Structure d'édition collective et outil pour la lutte
Niet !éditions repose sur un fonctionnement non hiérarchique et se donne les moyens de proposer des livres pas chers, personne n'étant rémunéré au sein de notre collectif. Nous voulons faire des livres que chacun puisse s'approprier et faire circuler, pour aiguiser colères et nourrir imaginaires.

Rentrée de l'Assemblée féministe Montreuil

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 17 septembre, à 14h à la Bourse du Travail à Montreuil, c'est la rentrée de l'Assemblée féministe Montreuil. Venez nombreux.ses pour construire la grève et les mobilisations féministes de ces prochains mois.

Assemblée féministe

Samedi 17 septembre 2022 à 14h à la bourse du Travail : Assemblée de rentrée, viens préparer la grève féministe avec nous !

L'assemblée féministe de Montreuil est un espace de lutte ouvert à toutes les femmes et minorités de genre. Nous faisons notre rentrée le 17 septembre
Pour militer avec nous il suffit de venir à une de nos assemblées, à un café féministe ou à tout autre événement que nous organisons. Que tu habites à Montreuil ou non, tu es bienvenu.e. C'est en luttant et en échangeant qu'on prend conscience de notre force dans le collectif. Nous voulons construire un féminisme populaire, qui est l'affaire de toutes !

Grève féministe

Le mode d'action que nous développons est la grève féministe ! Nous pensons qu'en tant que femmes et minorités de genre, la place que nous occupons dans la société (travail salarié ou non, travail domestique, etc.) est centrale. Si nous arrêtions tout, le monde s'arrêterait : nous avons donc le pouvoir de tout bloquer, collectivement, et de tout redéfinir aussi !
Après les élections présidentielles et législatives, nous savons que les prochaines années vont être dures, entre la réélection de Macron et la progression historique de l'extrême-droite. Pourtant nous savons aussi que c'est en militant, collectivement, en se mobilisant et en luttant qu'on peut changer les choses !
Nous devons nous mobiliser contre toutes les violences sexistes, racistes et LGBTQI-phobes, pour nos conditions de vies, contre la précarisation de la société, pour des salaires dignes, contre l'extrême-droite, pour des services publics de qualité..

Prochaines dates

Mercredi 28/09 18h30 Bastille : Manifestation à Paris dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l'avortement

Jeudi 29/09 : Toutes et tous en grève pour des vies dignes !

Atelier Déplacement Collectif - avec Riposte Collective

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Riposte Collective vous invite dimanche 18 septembre à un atelier déplacement collectif au parc de la Villette !

Riposte Collective vous invite dimanche 18 septembre à un atelier déplacement collectif au parc de la Villette.

Un déplacement collectif est un atelier pour apprendre à se déplacer de manière solidaire en privilégiant l'organisation collective sur la force individuelle et éventuellement savoir se défendre dans la rue. À travers différents exercices, il prépare à bouger ensemble et à prendre de bons réflexes pour riposter collectivement. Il dure environ deux heures.

Cette fois nous allons intégrer des exercices de parade et un entraînement rudimentaire en cas d'attaque au couteau.

Toute personne est la bienvenue. Il n'y a aucun pré-requis physique, à part une bonne dose de bonne humeur. Apportez une bouteille d'eau, de quoi manger et une tenue confortable.

Rendez-vous dimanche 18 septembre à 13h30 au Parc de la Vilette sur la Prairie du cercle sud, face à l'espace streetworkout (« jardin des Voltiges »).

Pour la dolce vita, riposte collective !


Riposte Collective est une organisation ouverte, publique et non affinitaire. Nous organisons la riposte au sein des mouvements sociaux. Nous souhaitons la préparer par tous les moyens nécessaires et avec toutes les personnes qui le souhaitent.

Nous formons un groupe d'intervention au sein des mouvements sociaux, au delà de ses formes traditionnelles. Nous prenons donc le parti de l'ouverture au plus grand nombre et de l'autonomie face aux partis, syndicats et assemblées. Ce n'est pas pour autant que nous les rejetons : nous nous organisons pour proposer une stratégie différente.

Face aux appareils judiciaires et repressifs d'État nous ne serons pas auxilliaires de police/justice : nous rejoindre, c'est combattre les logiques d'innocentisme et de dissociation (bonne vs mauvaise militante).

Nous diffusons des savoirs collectifs, élaborés à partir de nos expériences. Nous proposons donc des temps de formation juridique et numérique, de réflexion tactique et de préparation physique. Pendant les actions ou manifestations, nous organisons la riposte avec toutes celles et ceux qui - de près ou de loin - souhaitent participer au débordement. Dans l'action collective, chacune et chacun a sa place. Enfin, à la suite d'une action ou manifestation, nous proposons des temps de débriefs, d'échanges conviviaux et réflexifs.

Face à un corps armé qui ne cesse de nous isoler et nous diviser, nous pensons que c'est ensemble que nous pourrons construire une riposte collective.

Vous pouvez nous retrouver tous les MARDIS à 18h à Saint-Denis Université, dans le hall du bâtiment B2 de l'Université Paris 8. Également dans les différentes formations/évènements que nous organisons. Nous publions nos évènements sur le site de Paris Luttes Info, l'AMI (agenda militant indépendant) et sur nos réseaux sociaux :

Twitter : @riposte_col
Instagram : @ripostecollective
Facebook : Riposte Collective

Vous pouvez aussi nous contacter par mail : ripostecollective@riseup.net

Soutien à Kai Terada : stop à la répression dans l'Éducation, stop à la discrimination syndicale contre SUD éducation !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Soutien à Kai Terada : stop à la répression dans l'Éducation, stop à la discrimination syndicale contre SUD éducation  !

Communiqué de SUD éducation rédigé le vendredi 9 septembre 2022.

SUD éducation a appris avec stupéfaction et colère l'entreprise de répression anti-syndicale dont est victime notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92.

Dimanche 4 septembre, Kai prenait connaissance de la décision de suspension de 4 mois notifiée par le rectorat sans motif. Jeudi 8 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui a indiqué qu'il n'y avait pas lieu de convoquer une commission disciplinaire, mais qu'une procédure de “mutation dans l'intérêt du service” serait lancée sous 10 à 15 jours. Le dossier administratif est vide. Le rectorat avance comme motif de vouloir “ramener la sérénité dans l'établissement”, ce qui est jugé comme totalement irrecevable par les collègues de Kai, représenté·es en nombre à l'occasion de la convocation. Pour SUD, il est clair qu'il s'agit de répression anti-syndicale : Kai est en effet un militant très actif de notre syndicat, mais aussi un animateur du collectif Touche pas à ma ZEP, et un militant associatif dans le cadre de RESF.

La volonté du ministère de s'attaquer particulièrement à SUD éducation ne fait plus guère de doute. Nos équipes et militant·es, à travers l'ensemble du territoire, sont en effet en première ligne des mobilisations sociales depuis de nombreuses années. Blanquer s'était déjà exprimé à plusieurs reprises pour dénoncer SUD éducation, notamment pour son engagement antiraciste et antisexiste. Dans une grande majorité des affaires emblématiques de répression anti-syndicale ces dernières années, ce sont des militant·es de SUD éducation qui sont visé·es, au moins en partie : au collège République de Bobigny (93), au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à l'école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l'école Pasteur de Saint-Denis (93).

Pour SUD, la répression dont est victime Kai est l'affaire de trop. Nous appelons évidemment l'ensemble des personnels à participer activement aux initiatives décidées en soutien à Kai, à savoir la pétition en ligne, le rassemblement à Nanterre le 13 septembre à 10h et toutes autres initiatives décidées par le comité de soutien.

Nous appelons également à un grand rassemblement en soutien à Kai et contre la répression dans l'éducation le mercredi 21 à 15h devant le ministère (horaire à confirmer).

Enfin, afin de faire la lumière sur ce qui est désormais une forte présomption de discrimination syndicale contre SUD éducation, nous saisissons le Défenseur des droits. Une conférence de presse sera organisée au moment de la remise de la saisine.

Un CRS mutileurs aux assises : faisons le procès de toute la Police

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 15 septembre 2016, Laurent était mutilé par un jet de grenade. Les 12-13-14 décembre 2022, le CRS qui l'a mutilé passera aux assises de Paris. L'Assemblée des blessé-e-s prépare le procès de la police qui se jouera dans et surtout hors les murs du palais de justice...

Le 15 septembre 2016, en pleine manifestation contre la loi travail, la vie de Laurent, syndiqué à Sud santé, change violemment de sens. Place de la République ce jour-là, le CRS Alexandre Mathieu dégoupille une grenade à main de désencerclement, alors que personne n'est encerclé. En pleine charge vers une foule éparse, il balance sa grenade (qui quoi qu'on en dise, est bien une arme de guerre) comme on lancerait une simple balle de tennis. Dans le visage de Laurent. L'un des dix-huit plot de 10 grammes de plastique projetés à 472 km/h explose littéralement son globe occulaire, lui arrachant définitivement la vue d'un œil.

Les 12, 13 et 14 décembre 2022, le flic Mathieu sera jugé devant la cour d'assises de Paris (Palais de justice, métro Cité).

Défendu par l'avocat Liénard, expert en boniments et en indécence, le flic Mathieu a déjà commencé à déployer sa ligne de défense, en adressant un « mot d'excuse » dicté par son conseil. On connaît la stratégie du baveux : présenter son client comme un pauvre bougre, mal éduqué, mal formé (et un petit peu simplet), envoyé au casse-pipe par sa hiérarchie, dépassé et effrayé par une horde sauvage imaginaire. Il disculpera son client en accusant les donneurs d'ordre sans jamais les nommer, sachant pertinemment qu'ils ne seront jamais inquiétés par une juridiction pénale, et jamais désignés nommément par les juridictions administratives. Flic sauvé, État disculpé, et le tour sera joué !

Nous ne sommes pas dupes, et nous n'attendons rien du spectacle judiciaire, si ce n'est la mise en lumière de la violence hégémonique de l'État et sa dénonciation aux yeux de tou-tes : cet autre procès, qui se tiendra en marge du procès, devrait être celui de la police.

En décembre 2016, tout juste deux mois après la mutilation de Laurent, la mobilisation de l'Assemblée des Blessé-es avait mené à la condamnation à Bobigny des trois policiers qui avaient mutilé au Flash-Ball à Montreuil le 8 juillet 2009.

En décembre 2022, soit six ans plus tard, l'Assemblée des Blessé-es mobilisera autour du procès du policier mutileur Mathieu, signant par là peut-être le dernier acte de ses huit années d'existence, de résistance, et d'accompagnement aux victimes.

Si c'est la première fois qu'un policier comparait aux assises en métropole pour avoir mutilé quelqu'un, ce n'est pas ce procès-là qui nous intéresse le plus, mais celui que nous organiserons hors-les-murs : le procès populaire des institutions.

Notre tribunal sera le jugement de la violence de l'État, par ses victimes. Il prendra place aussi pour tou-tes les sans-procès, proches et familles de victimes tuées par la police, dont le nombre augmente sous nos yeux de manière exponentielle : déjà 11 exécutions par balles en 2022. Nous n'oublierons pas leurs actes barbares, leur mépris des victimes, ni l'absence de justice pour l'ensemble des victimes des violences d'état.

Le 15 septembre 2022 à partir de 18h30 à la Bourse du Travail, salle Petite Congrès, rue Charlot, l'Assemblée des Blessé-es invite tou-tes ceux-celles qui veulent désarmer l'État à nous rejoindre pour une première réunion publique, qui introduira le procès populaire de la police, qui se tiendra les 13/10 et 13/11 en assemblée publique également, puis le 13/12 en marge du procès judiciaire.

Ne manquons pas cette occasion de mettre en procès l'État !

L'Assemblée des Blessé-es