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Free All Antifa From Budapest Complex

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Action sur l'ambassade d'Allemagne à Paris en soutien aux antifascistes allemand-es et italien-nes !

À l'occasion de la grande manifestation nazie annuelle du « Day of Honour » à Budapest, en février dernier, 2023, des antifas téméraires sont venu-es troubler leur hommage nauséabond. Depuis, iels sont recherché-es. Au moins quatre d'entre elleux ont déjà été arrêté-es.

Le 18 mars est la journée de soutien international aux prisonier-ers politiques, c'est donc en ce jour qu'un appel international fut lancé pour exprimer notre solidarité envers nos camarades, nos copaines.

Maja arrêtée en Allemagne risque l'extradition de façon imminente, c'est-à-dire son jugement dans le pays, en Hongrie, où elle aurait commis des actes délictuels.

Pour en savoir davantage sur la répression en cours de ces dernier-es, voici le lien de l'article du site de La Horde.

Liberté pour Llaria, Maja, Tobi et Gabriele !
Pas d'extradition !
En dehors ou à l'intérieur des murs soyons solidaires !

À bas le travail !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

France Travail, que se cache-t-il derrière ce logo moisi et cette nouvelle appellation qui sent bon le pétainisme photoshopé ? Une offensive contre les pauvres et à toutes celles et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, refusent que leur existence s'articule autour du travail. Article publié sur Lundi matin

« Nous ne lâcherons rien, tant que tous ceux qui peuvent revenir vers l'emploi perdureront dans le chômage ». Gabriel Attal s'est trouvé un combat : rendre la vie impossible aux pauvres qui ne travaillent pas. Faire en sorte qu'il devienne matériellement intenable de rester sans emploi trop longtemps, forcer même les plus récalcitrants et les plus anéantis à s'y coller à coup de coupes dans les aides et d'intensification du harcèlement par les agents de France Travail.

Notre premier ministre nous connaît bien, nous n'aimons pas travailler. Si tout n'est pas mis en œuvre pour nous y obliger, nous rechignons à nous lever chaque matin pour nous rendre au boulot. Les syndicats auront beau s'indigner de ce discours culpabilisant, prétendre que nul n'apprécie de se trouver sans emploi, que cette situation est toujours subie, les chômeurs ne songeant qu'à retourner au charbon au plus vite, Gabriel Attal n'en croit pas un mot et nous non plus. S'il est évident que de nombreuses personnes sont prises à la gorge et ne peuvent se permettre de vivre avec des indemnités réduites, parfois drastiquement depuis la dernière réforme du chômage, elles n'en aiment pas pour autant travailler ; ce sont les mêmes qui, si elles gagnaient au Loto, auraient pour premier geste magistral de jeter leur démission au visage de leur patron.

Ce culte moribond du travail qui court de la CGT au gouvernement ne trouve plus d'écho autour de nous. Partout où nous regardons, nous voyons toutes sortes de fuites, de dérobades et de subterfuges pour esquiver le travail, grapiller du temps de vie. Celle-ci préfèrera gagner moins en travaillant à temps partiel, celui-là réduira sa clientèle au strict minimum, cet autre se fabriquera sa propre semaine de quatre jours en feignant une grippe intestinale le jeudi soir, cette dernière préfèrera vendre quelques grammes de cannabis plutôt que de replonger même une semaine dans le salariat. Le moindre employé de bureau est passé maître dans l'art de se dérober au travail depuis l'intérieur : scroller sur Instagram à la faveur d'une bonne orientation de son écran d'ordinateur, passer pour laborieux afin de ne pas se voir allouer de tâche supplémentaire, arriver un peu en retard et partir un peu à l'avance le jour où le chef est en déplacement, repeindre sa cuisine sur son temps de télétravail, tricoter une écharpe la caméra éteinte lors d'une réunion zoom… Un tas de vieilles techniques de sabotage adaptées au goût du jour. Ces pratiques ont désormais des noms sur les réseaux sociaux, certains néologismes comme « quiet-quitting » (démission silencieuse) génèrent des vidéos à plusieurs millions de vues. C'est dire si le mot d'ordre À bas le travail est devenu mainstream.

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Une réponse radicale à l'aide médicale à mourir au Canada | Aislinn Thomas

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Mais comment se fait-il que les parlementaires cherchent à instaurer le droit de mourir par injection létale avant même de se préoccuper des conditions matérielles de vie des personnes handicapées ?

Aislinn Thomas est une artiste interdisciplinaire handicapée. Ses travaux récents explorent le potentiel créatif du handicap tout en s'opposant aux normes conventionnelles d'accessibilité.
Article paru sur Cabrioles

Note de Cabrioles : Dans le même temps où le gouvernement libéral-autoritaire d'Emmanuel Macron remets en cause la prise en charge des ALD (affections longues durées), et après des années à détruire minutieusement le système de santé et de protection sociale, ainsi qu'à bafouer les droit des personnes handicapées, celui-ci annonce l'instauration prochaine de l'accès au suicide assisté. La ministre “du Travail et de la Santé”, Catherine Vautrin, le présentant dès ses premières interventions médiatiques non plus seulement comme un recours dédié aux seules personnes en fin de vie mais dors et déjà “pour les malades les plus vulnérables”. Après plusieurs années où l'eugénisme pandémique des gouvernements capitalistes a été soutenue par tous les partis et la presse de gauche il est urgent de questionner en profondeur les implications du projet loi sur “l'aide à mourir” qui sera débattu ces prochains mois. Pour cela, et en complément de l'article qui suit, nous vous renvoyons au travail du Collectif Lutte et Handicaps pour l'Egalité et l'Emancipation, en anglais au Disability Visibility Project, et à la lecture de cette récente synthèse par Alexia Soyeux : L'euthanasie n'est pas de gauche, pourquoi j'ai changé d'avis sur l'euthanasie et le suicide assisté.

À mesure que le capitalisme produit du handicap de manière accélérée à travers les dommages et les catastrophes qu'il provoquent, celui-ci accroit dans le même temps la pression sur les vies des personnes handicapées, les sommants d'être productives ou de se voir réduite à la condition de jetables. Il est plus que temps de comprendre et de combattre la fonction structurelle du validisme au sein du système capitaliste.

En pleine pandémie, et en créant un faux effet d'urgence, le gouvernement fédéral canadien a adopté le projet de loi C-7, un amendement au code pénal qui élargit le régime d'aide médicale à mourir [AMM ; Au Canada l'acronyme utilisé est MAID pour ‘medical assistance in dying'] du pays. À l'origine, l'AMM devait être une alternative à une mort douloureuse. Elle est désormais disponible comme alternative à une vie douloureuse - si vous avez un handicap.

La législation sur l'aide médicale à mourir est en vigueur depuis 2016 et, dès le départ, elle a suscité des inquiétudes. Les militant·es antivalidistes et les Nations Unies ont signalé que la pratique de l'AMM constituait une menace pour le droit à la vie des personnes handicapées. Pourtant, le gouvernement canadien a choisi d'étendre encore l'AMM, en créant une voie spéciale vers une mort précoce pour les personnes handicapées, sans passer par l'examen parlementaire légalement obligatoire de l'AMM qui était censé commencer en juin 2020. Dans une récente déclaration publique, les Nations Unies ont mis en garde les pays contre la possibilité de recourir à la mort administrée par l'État sur la base du handicap, déclarant qu'"en aucun cas la loi ne devrait prévoir qu'une personne souffrant d'une maladie invalidante et qui n'est pas en train de mourir puisse prendre la décision raisonnée de mettre fin à sa vie avec l'aide de l'État". Dans une lettre détaillée adressée spécifiquement au gouvernement canadien, les Nations Unies ont souligné les multiples accords internationaux en matière de droits humains auxquels le projet de loi C-7 contrevient, accords dont le gouvernement canadien est signataire. Pourtant, au début du mois de février 2021, le Sénat a voté en faveur de l'élargissement du projet de loi C-7, en ciblant les personnes souffrant de troubles psychiatriques pour les inclure dans cette voie spéciale, et en utilisant le langage de l'accessibilité, des droits humains, de l'autonomie et du droit à l'autodétermination pour justifier ce projet de loi.

Les un·es après les autres, les sénateur·ices ont présenté comme des "obstacles" à l'accès à l'AMM les limites mises en place pour minimiser les conséquences dommageables du suicide assisté. De nombreux législateur·ices ont affirmé que la mort administrée par l'État serait un droit humain fondamental et qu'il serait discriminatoire d'en priver les personnes handicapées. Iels ont déclaré qu'il était nécessaire d'adopter rapidement ce projet de loi afin d'alléger les souffrances des personnes handicapées. Comme le fait remarquer Jonas-Sébastien Beaudry, "personne ne nie que le projet de loi C-7 ouvre l'accès au suicide médicalement assisté au nom du respect et de la compassion, mais nous devrions nous rappeler que l'oppression a pour habitude d'être présentée comme un avantage pour l'opprimé·e".

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Marche en l'honneur de Wanys et Ibrahim

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous jeudi 21 mars 2024 à 16h30 au Parc Jean Moulin à la Courneuve pour une marche en l'honneur de Wanys et Ibrahim, percutés par une voiture de police mercredi dernier.

Dans la soirée du mercredi 13 mars à Aubervilliers, la police a encore tué. Deux jeunes - Wanys et Ibrahim - roulaient à scooter quand une voiture de police roulant à contresens les a délibérément percutés.

Suite à la violence du choc, Wanys, le conducteur, est mort. Et au lieu de porter secours à Ibrahim qui était gravement blessé, les flics l'ont tabassé et ont essayé de l'étouffer. Puis ils l'ont emmené en garde-à-vue. Il témoigne de la violence des flics, et de leur satisfaction ici.

La police tue, et la hiérarchie couvre les assassins, en invoquant un refus d'obtempérer. Lors d'un meutre policier, la victime est constamment criminalisée, comme si cela justifait sa mort :

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En l'honneur de Wanys et Ibrahim, les proches organisent une marche jeudi 21 mars à partir de 16h30 au parc Jean Moulin à la Courneuve.

La police tue, la police assassine.

Comment sortir du capitalisme ? #3 [Radio]

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Série « Sortir du capitalisme ? », Épisode #3

Dernier épisode de notre série d'introduction, celui-ci comporte :

  • Une histoire des débats au sein des gauches au sujet de l'organisation révolutionnaire ;
  • Une présentation de la critique bakouninienne de Marx ;
  • Une histoire de l'évolution des idées de Marx sur l'État ;
  • Une présentation du débat entre collectivistes (« à chacun selon son travail ») et communistes (« à chacun selon ses besoins ») ;
  • Une discussion de l'articulation entre communisme et limites écologiques et sociales à l'abondance matérielle ;
  • Une présentation des débats entre insurrectionnalistes, syndicalistes, organisationnels and anti-organisationnels ;
  • Une discussion autour de l'impérieuse nécessité de ne pas tomber dans une fétichisation d'une stratégie révolutionnaire particulière sans pour autant adhérer sans critique au mouvement réel ;
  • Une conclusion qui invite à un engagement critique avec l'histoire des luttes et des révolutions passées.