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Le Seum 11 est sorti ! [Edito]

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Seum est un journal pour la révolution ici et partout dans le monde. Les articles sont rédigés et discutés de manière collective. La parution n'est pas définie, mais on essaye de se maintenir à 1 seum tous les 3 mois.
Ce journal est un outil d'agitation et de propagande révolutionnaire anarchiste communiste. Il est gratuit et imprimé a des milliers d'exemplaires...
Et peut-être bien plus, si vous nous aider a répandre le seum, l'imprimez et le distribuez autour de vous !
A bientôt dans les luttes !

Le Seum

Sortie du journal Seum n°11 hiver printemps 2024 ci dessous l'Edito :

A l'heure ou nous écrivons ces lignes, le déluge de bombes et de balles continue sur Gaza. Nous y consacrons un dossier dans ce numéro du Seum. Ce qui se joue là bas a une portée mon­diale. Nous assistons à un massacre, une décimation, un génocide. Et les jours passent. Et cela continue.
S'il y a quelque chose a souligner dans ce déferlement de violence éta­tique aveugle, c'est qu'il est embléma­tique de la période. Du déferlement d'un guerre mondiale nouvelle, nour­rie de conflits sans fin ni limites. Nous, prolétaires sommes une foule mondiale qu'on exploite, gère, contrôle et même bombarde via des algorithmes.
Les États eux, sont insensibles aux scandales et aux indignations. Tout au plus certains de leurs employés ou diri­geants démissionnent.
Voilà un fait à ne jamais perdre de vue : aucun sentiment humain ne s'ap­plique aux États. S'ils s'appuient sur des emballements idéologiques délirants, ils n'obéissent au fond qu'à des calculs gestionnaires. Les politiques qu'ils pra­tiquent, répondent à des données qu'on pourrait réduire a des programmes in­formatiques et de plus en plus c'est ce qu'il se passe.
Si les États anticipent avoir plus a gagner pour eux et pour les capitalistes qu'ils représentent, a mener une po­litique qu'une autre, ils la mèneront, sans aucune autre considération que le maintien de l'ordre social du capital.
Il n'est ici question que de force. Tout le reste, le droit, la loi… ne sont que des blablas, des promesses qui n'en­gagent que ceux qui y croient, comme disait un prédécesseur de Darmanin. Et voilà peut-être la raison qui nous dépite devant le retour des manifs de la gauche, que ce soit sur la question palestinienne ou contre la loi immigration. On en a soupé des promenades pour que dalle, qui ne servent qu'à crier notre impuis­sance sans même la dissimuler sous le nombre. Les manifs-processions, les États s'en foutent, on est tous au cou­rant.
Rhalala encore un foutu édito bien plombant, pensez vous. Ce numéro tout entier est marqué par ce seum, on vous prévient. Mais autre chose aus­si est là : on est content de boucler ce numéro et d'aller le differ dans la rue et même aussi, bah ouais, dans des ma­nifs, qui vont peut-être partir plus loin qu'on ne l'imagine. Et merde disons le : ça fait plaisir de vous retrouver. La lutte continue.

Le site pour trouver le pdf du nouveau numéro et les pdf des anciens c'est ici
et pour nous écrire c'est : seum@riseup.net

Lutte contre le « choc des savoirs » - 4 avril

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Mobilisation contre le choc des savoirs - agenda du 4 avril sur Paris : rassemblement devant le rectorat le matin, manifestation en fin d'après-midi !

Dans l'est parisien, la lutte contre la réforme « choc des savoirs » s'organise. Un collectif réunissant des travailleurs·ses de l'éduc et quelques parents est en train de se monter doucement.

La réforme « choc des savoirs » concerne l'école de la maternelle au lycée. D'une violence inouïe, elle revient sur toute ambition de « démocratisation scolaire » pour rendre à l'école sa fonction capitaliste originelle : la reproduction et la légitimation d'un ordre social violent, le dressage des classes laborieuses et la distinction des élites. Symbole de cette réforme, la mise en place de groupes de niveau au collège cache mal l'ambition de « tri social ».

Rendez-vous le jeudi 4 avril !

  • 9h : Rassemblement devant le rectorat lors de l'audience des organisations syndicales sur le « choc des savoirs ». Rappelons leur qu'il n'y a rien à négocier. Venez avec vos casseroles.
  • 18h : Déambulation dans les 20e et 19e arrondissement - Départ à la mairie du 20e, destination celle du 19e via la rue des Pyrénées, l'avenue Simon Bolivar, la rue Manin. N'hésitez pas à venir en cortège depuis vos écoles et vos collèges !

Twitter : @chocdesSavoirs

Théorie(s) politique de la race et du racisme [Radio]

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

« Non, la race n'existe pas. Si, la race existe. Non certes, elle n'est pas ce qu'on dit qu'elle est, mais est néanmoins la plus tangible, réelle, brutale des réalités » (Guillaumin). C'est en partant de ce paradoxe de « la race » comme inexistante biologiquement mais structurante socialement, et à ce titre incontournable pour tout mouvement d'émancipation sociale digne de ce nom, que nous discutons dans cet épisode de deux théories politiques de la race et donc du racisme, celle de l'autrice de cette citation, Colette Guillaumin, sociologue, féministe matérialiste et autrice à ce sujet de L'idéologie raciste (Gallimard, 1972) et de Sexe, Race et Pratique du pouvoir (éditions iXe, 2016), et de Théorie Communiste, collectif-revue marxiste qui a consacré son numéro 26 à ce sujet.

La première partie (40 minutes) comporte :

  • Une présentation des enjeux contemporains autour de la race comme catégorie politique contestée dans l'espace francophone, malgré son caractère structurant socialement ;
  • Une histoire du concept de race, de l'Espagne de la « Reconquista » à la déclaration de l'UNESCO de 1950 ;
  • Une présentation de Colette Guillaumin, de son féminisme matérialiste, et de sa dénaturalisation et de son historicisation des catégories de race et de sexe ;
  • Une présentation et une discussion critique de l'analyse du caractère unilatéral de la race et du racisme chez Guillaumin, selon laquelle la race est assignée (par un processus de « raci(ali)sation ») à un groupe dominé (« racisé ») par un groupe dominant (« racisant ») afin de justifier et donc (re)produire une inégalité et un rapport de domination ;
  • Une discussion des vertus et des limites de l'analogie entre race (racisme), sexe (sexisme) et classe (capitalisme) chez Guillaumin ;
  • Une conclusion au sujet du caractère à la fois discursif et matériel de la race et du racisme.

La deuxième partie (40 minutes) comporte :

  • Une présentation de l'approche de Théorie communiste du racisme et de la race comme enjeu incontournable à l'époque de la fin de l'identité ouvrière et du prolétariat comme classe du travail et « sujet révolutionnaire » unifiée autour d'un programme d'abolition du capitalisme par une prise du pouvoir ouvrière (fût-ce selon des modalités anarchistes, marxistes-léninistes ou autres) ;
  • Une discussion critique des thèses de Théorie communiste sur la division raciale du travail au sein de la classe ouvrière française, sa co-production par le patronat et le mouvement ouvrier majoritairement blanc, ses évolutions (de la figure du « travailleur immigré » à celle du « musulman » en passant par celle de « l'immigré ») en lien avec la restruction néolibérale et de crise du capitalisme, et ses implications politiques ;
  • Une conclusion au sujet de la révolution comme éclatement des contradictions de classe, de race et de genre, avec comme horizon soit un dépassement de ces contradictions et l'abolition en acte des identités de classe, de race et de genre (la communisation), soit un renforcement de ces contradictions et le basculement contre-révolutionnaire d'une partie des classes populaires sur une base ethno-raciale (le néo-fascisme).

Pour une présence Anarchiste et Anti-carcérale à la manifestation de Lannemezan

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour une présence Anarchiste et Anti-carcérale à la manifestation de Lannemezan le 6 avril pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Chaque année, une manifestation a lieu pour réclamer la libération de Georges Abdhallah, militant libanais communiste dont le combat en faveur de la Palestine l'a conduit derrière les barreaux. Son incarcération en 1984, pour sa supposée implication dans l'assassinat de diplomates israéliens et américains à Paris fait témoin de la répression politique et de la manipulation du système judiciaire pour faire taire les voix dissidentes. Bien qu'il soit libérable depuis 1999, George Abdallah entame sa 40e année de détention en France, ce qui fait de lui le plus ancien prisonnier politique en Europe.

La lutte pour la libération de Georges Abdhallah dépasse largement son cas personnel. Nous sommes ici pour affirmer que la libération de tout prisonnier politique est essentielle, mais cela ne suffit pas. Nous devons nous engager dans une lutte plus vaste contre toutes les formes d'enfermement et le système carcéral capitaliste qui les sous-tend. La libération de Georges Abdhallah ne prendra tout son sens que dans un monde débarrassé de l'oppression du système carcéral.

En solidarité avec tous les prisonniers et prisonnières, nous dénonçons les détentions prolongées, les conditions inhumaines de détention et les injustices systémiques qui caractérisent le système carcéral. Nous refusons de rester silencieux face à la violence étatique et à l'oppression institutionnalisée. La libération de Georges Abdhallah est liée à la libération de chaque individu incarcéré injustement, qu'il soit emprisonné pour ses convictions politiques, son statut socio-économique ou toute autre raison.

Enfin, nous affirmons notre engagement envers une lutte anti-étatique radicale. Nous rejetons l'idée même de l'État et de ses institutions répressives, qui perpétuent les inégalités et maintiennent le pouvoir entre les mains d'une élite au détriment des opprimés. Notre lutte contre l'enfermement est indissociable de notre lutte contre l'État d'Israël et contre tous les États.
Ensemble, dans un esprit de solidarité et de résistance, nous continuerons à lutter pour un monde débarasser de tout enfermement.

Liberté pour Abdallah, vive les évadé.e.s et vengeance pour Rachid tué par un maton a la prison de Seysses en janvier dernier.

RDV le 6 avril a Lannemezan a 14H !

Le RISI (réseau insurrectionnel de solidarité internationaliste)
risi-1967@protonmail.com

Discussion autour de la BD La Communauté

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Discussion autour du livre La Communauté, dimanche 7 avril 2024 à 16h à la librairie Publico, à l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry.

Comment surmonter les problèmes relationnels dans les collectifs alternatifs  ? Peut-on vraiment créer une «  bulle  » anticapitaliste dans une société capitaliste  ?

1974. Une vingtaine de jeunes décide de démontrer par l'exemple qu'on peut travailler sans patron et refuser la société de consommation.

La Communauté, BD autobiographique en deux parties, raconte d'abord leur installation dans une ancienne minoterie, leur expérience de vie en commun, de quasi autarcie et d'autogestion.

La seconde partie se concentre sur l'évolution des idéaux au fil des années, la difficulté de réaliser une utopie concrète… Les petits grains de sable dans les rouages d'une utopie qui ne saura résister au temps, aux contraintes de la cohabitation et aux aspirations individuelles.

Librairie du Monde Libertaire (Publico), 145 rue Amelot, 75011
métro Oberkampf, République ou Filles du Calvaire