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Cortège UCL dans la manif rouge et noir du 1er mai 2023

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Comme chaque année, les organisations libertaires parisiennes organisent une manif rouge et noir le matin du 1er mai.

📢 Comme chaque année également, les groupes franciliens de l'Union Communiste Libertaire organisent leur cortège au sein de cette manifestation.

Soyons nombreuses et nombreux dans la rue pour faire résonner les slogans libertaires !

Le rendez-vous est à 11H place des Fêtes dans le 19e arrondissement. Toute personne se reconnaissant dans les idées communistes libertaires est la bienvenue dans notre cortège.

1er Mai : La Fédération Anarchiste dans la Manif Noire et Rouge partant de La Place des Fêtes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

1er Mai : La Fédération Anarchiste dans la Manif Noire et Rouge partant de La Place des Fêtes

Comme chaque année, les organisations libertaires organisent une manif Noire et Rouge le matin du 1er mai à partir de la Place des Fêtes à Paris.

Comme chaque année également, les groupes et militants de la Fédération Anarchiste organisent leur cortège au sein de cette manifestation.

Soyons nombreuses et nombreux dans la rue pour faire résonner les slogans anarchistes !

Le rendez-vous est à 10h place des Fêtes dans le 19e arrondissement. Toute personne se reconnaissant dans les idées anarchistes est la bienvenue dans notre cortège.

Les Martyrs de Chicago - aux origines du 1er mai

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200 000 travailleurs américains d'obtenir la journée de huit heures. Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.

Aux origines du 1er mai

Fondée en 1881, l'ancêtre directe de l'AFL [1], la FOTLU [2] ne regroupe que les ouvriers qualifiés (des hommes, blancs et américains) et ne compte que 50 000 adhérents. Mais lors d'un congrès elle décide de mettre au premier plan de ses revendications la journée de huit heures et de retenir la date du 1er mai 1886 pour une manifestation de masse. Commence alors une immense campagne de propagande qui renforce l'organisation. Dès avril 1886, quelques entreprises accordent même à leurs salariés la journée de huit heures sans diminution de salaire : 200 000 travailleurs environ bénéficièrent d'une réduction de travail.

En 1886, les Chevaliers du Travail (fondé en 1868 avec de fortes références maçonniques [3]) rassemble tous les travailleurs au niveau d'une localité, Blancs et Noirs, femmes et hommes, Américains de « souche » et immigrants : ouvriers qualifiés et non, ils représentent plus de 700 000 adhérents. Les adhérents de l'Ordre jouèrent le rôle principal dans la grève du 1er mai 1886, bien que la direction de l'Ordre l'ait condamnée. Les responsables et les militants des Chevaliers du Travail furent les principales victimes de la répression après le massacre de Haymarket, bien que la direction de l'Ordre ait refusé d'intervenir en faveur des condamnés de Chicago. Les Chevaliers du Travail allaient par la suite rapidement péricliter.

L'initiative des ouvriers américains n'aurait eu qu'un faible retentissement dans le pays et à l'étranger sans les événements tragiques de Chicago qui émurent le monde entier.

Sûrs de l'impunité, les milices patronales provoquaient des incidents sanglants. Le 3 mai, des ouvriers qui manifestent devant l'usine de machines agricoles Mac Cormick, à Chicago sont tirés à bout portant par des détectives privés, la bataille qui s'engage fait de nombreuses victimes. Les grévistes sont principalement d'origine allemande et, dans leur journal « Arbeiter Zeitung » (Journal des Travailleurs) paraît l'appel suivant :

« Esclaves, debout !
La guerre de classes est commencée. Des ouvriers ont été fusillés hier devant l'établissement Mac Cormick. Leur sang crie vengeance. Le doute n'est plus possible. Les bêtes fauves qui nous gouvernent sont avides du sang des travailleurs, mais les travailleurs ne sont pas du bétail d'abattoir. A la terreur blanche, ils répondront par la terreur rouge. Mieux vaut mourir que de vivre dans la misère. Puisqu'on nous mitraille, répondons de manière que nos maîtres en gardent longtemps le souvenir. La situation nous fait un devoir de prendre les armes. »

Dans la soirée du 4 mai, plus de 15 000 ouvriers se rendent sur la place au foin (Haymarket) pour y manifester pacifiquement (il leur avait été commandé de s'y rendre sans armes). Des discours sont prononcés, notamment par Spies, Parsons, Fielden. La foule se retire, quand une centaine de gardes nationaux charge avec violence. Une bombe, lancée on ne sait d'où, tombe au milieu des forces de police en tuant sept et en blessant grièvement une soixantaine. Les autorités procède à des arrestations parmi les meneurs de grévistes et les rédacteurs de l'« Arbeiter Zeintung » : Auguste Spies, né à Hesse (Allemagne), en 1855 ; Samuel Fielden, sujet anglais, né en 1846 ; Oscar Neebe, né à Philadelphie, en 1846 ; Michel Schwab, né à Mannhelm (Allemagne), en 1853 ; Louis Lingg, né en Allemagne, en 1864 ; Adolphe Fischer, né en Allemagne, en 1856 ; Georges Engel, né en Allemagne, en 1835 ; Albert Parsons, Américain, né en 1847.

Le verdict est rendu le 17 mai. Les huit accusés sont condamnés à être pendus. Une mesure de grâce intervint pour Schwab et Fielden, dont la peine est commuée en prison à perpétuité, et de Neebe dont la peine est réduite à quinze ans de prison. Le 11 novembre 1887, les autres sont exécutés, mis à part Lingg qui s'est suicidé.

Six ans plus tard, un nouveau gouverneur de l'Illinois John Altgeld, conclut à l'entière innocence des condamnés : « Une telle férocité n'a pas de précédent dans l'histoire. Je considère comme un devoir dans ces circonstances et pour les raisons ci-dessus exposées, d'agir conformément à ces conclusions et j'ordonne aujourd'hui, 26 juin 1893, qu'on mette en liberté sans condition Samuel Fielden, Oscar Neebe et Michel Schwab ». Spies, Lingg, Engel, Fischer et Parsons sont réhabilités.

L'idée américaine est reprise par les travailleurs des autres pays. En 1889, à Paris, lors d'un congrès international, une proposition demandant « l'organisation d'une grande manifestation internationale en faveur de la réduction des heures de travail qui serait faite à une date fixe, la même pour tous » est adoptée et la date en est celle choisie par les travailleurs américains. Le 1er mai prend alors dans le monde entier la signification d'une journée de revendication des travailleurs face à la société capitaliste.

OLT

LE 1er MAI : SYMBOLE D'UNE ÈRE NOUVELLE DANS LA VIE ET LA LUTTE DES TRAVAILLEURS

par Makhno (écrit en 1928)

La journée du premier Mai est considérée dans le monde socialiste comme la fête du Travail. C'est une fausse définition du 1er Mai qui a tellement pénétré la vie des travailleurs qu'effectivement dans beaucoup de pays, ils le célèbrent ainsi. En fait, le premier mai n'est pas un jour de fête pour les travailleurs. Non, les travailleurs ne doivent pas, ce jour là rester dans leurs ateliers ou dans les champs. Ce jour là, les travailleurs de tous pays doivent se réunir dans chaque village, dans chaque ville, pour organiser des réunions de masse, non pour fêter ce jour ainsi que le conçoivent les socialistes étatistes et en particulier les bolcheviks, mais pour faire le compte de leurs forces, pour déterminer les possibilité de lutte directe contre l'ordre pourri, lâche esclavagiste, fondé sur la violence et le mensonge. En ce jour historique déjà institué, il est plus facile à tous les travailleurs de se rassembler et plus commode de manifester leur volonté collective, ainsi que de discuter en commun de tout ce qui concerne les questions essentielles du présent et de l'avenir.

Il y a plus de quarante ans les travailleurs américains de Chicago et des environs se rassemblaient le premier Mai. Ils écoutèrent là des discours de nombreux orateurs socialistes, et plus particulièrement ceux des orateurs anarchistes, car ils assimilaient parfaitement les idées libertaires et se mettaient franchement du côté des anarchistes.

Les travailleurs américains tentèrent ce jour là, en s'organisant, d'exprimer leur protestation contre l'infâme ordre de l'État et du Capital des possédants. C'est sur cela qu'interviennent les libertaires américains Spiess, Parsons et d'autres. C'est alors que ce meeting fut interrompu par des provocations de mercenaires du Capital et s'acheva par le massacre de travailleurs désarmés, suivi de l'arrestation et de l'assassinat de Spiess, Parsons et d'autres camarades.

Les travailleurs de Chicago et des environs ne se rassemblaient pas pour fêter la journée du premier Mai. Ils s'étaient rassemblés pour résoudre en commun les problèmes de leur vie et de leurs luttes.

Actuellement aussi, partout où les travailleurs se sont libérés de la tutelle de la bourgeoisie et de la social démocratie liée à elle (indifféremment menchevique ou bolchevique) ou bien tentent de le faire, ils considèrent le 1er Mai comme l'occasion d'une rencontre pour s'occuper de leurs affaires directes et se préoccuper de leur émancipation. Ils expriment, à travers ces aspirations, leur solidarité et leur estime à l'égard de la mémoire des martyrs de Chicago. Ils sentent donc que cela ne peut être pour eux un jour de fête. Ainsi, le premier Mai, en dépit des affirmations des « socialistes professionnels » tendant à le présenter comme la fête du travail, ne peut pas l'être pour les travailleurs conscients.

Le premier Mai, c'est le symbole d'une ère nouvelle dans la vie et la lutte des travailleurs, une ère qui présente chaque année pour les travailleurs, de nouvelles, de plus en plus difficiles, et décisives batailles contre la bourgeoisie, pour la liberté et l'indépendance qui leur sont arrachées, pour leur idéal social.

(Source : Diélo trouda, n°36, 1928)


[1] American Federation of Labor (Fédération Américaine du Travail - AFL).

[2] Fédération des Métiers Organisés et des Syndicats de Travailleurs.

[3] Le Noble and Holy Order of the Knights of Labor (Noble et saint ordre des chevaliers du travail).

La BD est parue dans La Brique n°13 - avril 2009. http://www.labrique.net/

Lire aussi sur le sujet Retour sur l'histoire du 1er mai sur le site Hérodote.

Projection et débat sur le film « Gulîstan - Terre des Roses »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous vous invitons à nous rejoindre pour regarder le documentation « Gulîstan - Terre des Roses » et discuter de ce que nous en pensons après.

Le documentaire se rend dans les montagnes du Kurdistan.

Il dresse un portrait de la guérilla menée par les femmes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), défendant le peuple et le territoire kurdes.

Les femmes y partagent leurs pensées, les raisons qui les ont poussée à rejoindre le mouvement et ce qui les motive.
Elles nous montrent comment, en tant que mouvement révolutionnaire, elles luttent contre la modernité capitaliste et pour une vie libre.

La compréhension de ces luttes menées au Kurdistan est une source d'inspiration et d'apprentissage pour les combat féministes et anticapitalistes à toutes les échelles.

Quand : 02.05.2023, 18h
Où : La Baudrière, 65bis Rue Voltaire, 93100 Montreuil

[Radio] Contre la relance du nucléaire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans cette émission de Vive la sociale le Collectif contre l'ordre atomique explicite son point de vue, les raisons de son opposition à la relance du nucléaire voulue par Macron et le lobby qu'il représente, et développe des arguments rarement entendus dans les médias dominants. Bonne écoute !

Contre la relance du nucléaire

Pourquoi s'intéresser à la relance du nucléaire alors que la lutte contre la réforme des retraites bat son plein ? C'est simple : en premier lieu, si une centrale pète, toutes nos luttes actuelles perdront leur objet et leur sens. Mais aussi parce que le nucléaire laisse entrevoir une société où la démocratie n'est qu'un vain mot et le secret, les décisions autoritaires, le gaspillage énergétique sont la règle.
Le Collectif contre l'ordre atomique explicite son point de vue, les raisons de son opposition à la relance du nucléaire voulue par Macron et le lobby qu'il représente, et développe des arguments rarement entendus dans les médias dominants. Le nucléaire serait « décarboné » ? propre ? sûr ? pas cher ? facteur d'indépendance énergétique ?... Autant de mensonges à déconstruire. Et les déchets radioactifs, qu'est-ce qu'on en fait, à part les laisser sur les bras des générations futures ? Et la menace nucléaire militaire ? Etc.
Toutes ces considérations, et d'autres encore, débouchent sur la même conclusion : la relance du nucléaire serait un nouveau crime contre la société et l'environnement, l'arrêt immédiat de la production nucléaire est un impératif qu'il faut cesser de renvoyer aux calendes grecques.